dimanche 18 mars 2012

le péché?

J'ai commencé à lire le "canon de Saint André" utilisé par la liturgie orthodoxe et j'ai buté (ce qui est loin d'être étonnant) sur l'insistance à demander pitié et pardon pour ce que nous sommes, à savoir des pécheurs. Qu'il soit indispensable de se reconnaître "pas capable" qu'il soit bon de demander de l'aide oui, mais au delà, cela ne me va pas. Je dois donc être fort éloignée de la sainteté, du moins de cette forme là.. 


J'ai trouvé ce matin un commentaire de l'évangile de ce jour (Jn 3) que j'ai trouvé justement très éclairant sur le péché. Je cite: "Ceux qui regardaient le serpent de bronze ne périssaient pas des suites des morsures des serpents ; ceux qui contemplent avec foi la mort du Christ sont guéris des morsures des péchés. ". 


Ce que j'en ai tiré, c'est que le diable, le serpent à la gueule brûlante (appelons comme cela la représentation de celui qui s'oppose à ce que nous sortions de notre incapacité à aimer) essaye de nous mordre et de nous inoculer le venin. Le venin cela peut être l'orgueil, la convoitise, la haine, la jalousie... Et quand cela entre en nous, cela s'infiltre, cela infiltre tout notre comportement. Cela nous pousse à faire de nous des dieux, à être notre finalité. Et cela conduit d'une certaine manière à l'atteinte de ceux avec lesquels nous vivons et cela nous détruit en profondeur. 


Alors oui, regarder vers le Christ, lui demander de nous guérir de ces blessures, de l'atteinte de ce venin, reconnaître que nous avons besoin de sa vie pour sortir de notre mort, cela aujourd'hui me va bien. 


Reconnaître le péché comme ce venin qui nous détruit de l'intérieur là je m'y reconnais. et l'antidote c'est l'Amour. 

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