samedi 9 novembre 2019

SEMAINE DU 4 AU 10 NOVEMBRE: ÉVANGILES

SEMAINE DU 4 AU 10 NOVEMBRE: ÉVANGILES

LUNDI 4 NOVEMBRE. Lc 14, 12-14


Si on revient aux versets précédents, tout se passe au cours d'un repas. Jésus commence le jour du Sabbat par guérir un homme atteint d'hydropisie, puis il y a l'histoire des premières places: quiconque s'élève sera abaissé et quiconque s'abaisse sera élevé. Une sentence. 
Dans cette péricope Jésus d'adresse directement à celui qui l'a invité. La question que l'on peut se poser, c'est dans quelle catégorie se met Jésus? Qu'est ce qu'il apporte lui? Est ce qu'il va rendre l'invitation? Peut-être oui, mais pas dans le ici et maintenant..

12 En ce temps-là, Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. 

13 Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;

14 heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Une belle béatitude.. Heureux seras tu.. Cela te sera rendu à la résurrection des justes (et tu seras considéré comme un juste).


MARDI 5 NOVEMBRE: Lc 14, 15-24

15 En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »

A la béatitude précédente, un convive répond. Il a bien compris que la récompense est pour le futur. Et heureux celui qui partagera ce repas. Et là, on a une réponse de Jésus qui n'est pas triste, si je puis dire; ceux qui seront invités à ce festin, ce seront les autres, ceux qui sont dehors, qui n'ont pas le droit d'être invités.. Et vous, qui avez toujours mieux à faire, vous allez laisser passer l'heure. 

16 Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. 

 C'est un grand dîner, donc on a l'idée de somptueux. Et l'idée de réception avec beaucoup. On ne sait pas qui est ce "monde". S

Seulement il y a un hic. L'invitation est faite, mais on ne sait pas quand elle prendra effet. Alors on l'oublie un peu cette invitation et on finit même par l'oublier. Et un jour.. ou plutôt un soir, voilà qu'on vous la rappelle cette invitation.

17 À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” 
18 Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” 
19 Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” 
20 Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”

Et du coup, impossible de laisser tout en plan, et les excuses pleuvent. Enfin il n'y en a que trois. Sont-ils prototypes de toutes les excuses? Il y a deux excuses motivées pas l'argent, (achat d'un champ, donc extension de son domaine, et achat de bœufs, ça ce serait l'objet dont on a envie et dont il faut se servir tout de suite) et une excuse motivée par l'affectif. Oui, c'est finalement bien représentatif.  

 21De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” 

Là c'est dans la ville que le serviteur va cherchez les pauvres, et les infimes. 

22 Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” 
23 Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. 

Et là, c'est dehors. Comme si ça prenait aussi ceux qui sont vraiment à l'extérieur, mais les même, les pauvres et les infirme. 

Quant à faire rentrer de force, cela me paraît toujours aussi curieux. C'est un peu comme si le maître avait peur que les invités voyant ce qui se passe, essayent de forcer le passage, de s'emparer des places encore laissées; disponibles ou vides. 

24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

 A la fin des temps, qui sera donc le bienheureux? Celui qui comme Dieu aura invité les pauvres et les infirmes? Quant aux invités, (Israël?), la punition est sévère.. Mais c'est une parabole. 

MERCREDI 6 NOVEMBRE  Lc 14, 25-33

On passe sans transition à la reprise de la route. Peut-être que l'idée, faire route avec Jésus, ne pas savoir (ne pas bien savoir où il va) est importante. Et dans une foule, on est un peu perdu. On a eu ce qui s'est passé au cours d'un repas, et les repas, je me dis que si on en fait le compte, ça doit en faire beaucoup, et cela renvoie quand même à l'oralité; et je me dis que Jésus est beaucoup là comme pour combler l'oralité et l'oralité c'est quand même le stade de formation le plus important pour l'être humain. Et c'est lui qui va combler les vides, les manques, les besoins. Seulement pour qu'il puisse faire cela, le moins que l'on puisse dire, c'est que la médication peut sembler un peu amère..

25 En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : 

Je suppose qu'il n'avait pas de porte voix. Alors je vous bien tous les gens qui se disent, mais qu'est ce qu'il dit, qu'est ce qu'il a dit… Et on leur donne la couleur..

26 « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. 

27 Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.

On a deux fois, "ne pas être mon disciple". De fait dans le premier Testament, Dieu est quand mis en permanence à la première place. Et là Jésus fait pareil. Il se met à la première place, mais d'une manière concrète: le préférer lui à… et c'est peut-être aussi le chemin qui mène au Père .

Puis, il y a la croix, avec mon éternelle question, qu'est ce que la croix représentait du temps de Jésus? Est ce que ce serait une sortie d'ajout de Luc, pour les disciples venus des nations? Porter sa croix, se reconnaître comme le dernier des derniers, aller vers la mort (parce que la croix c'est ça) mais savoir que par la croix on va vers la vie (et là ce serait du Paul). Je ne sais pas. Mais il y a bien la nécessité de passer par cette étape pour être son disciple. 

 28 Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? 
29 Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui 
30 “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” 

31 Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? 
32 S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. 

Là, on a comme deux petites paraboles qui semblent dire: est ce que vous en êtes capables vous qui me suivez un peu comme des moutons, qui attendez des miracles, alors que je vais vers la mort?  Réfléchir avant d'agir, sauf que mon expérience, c'est bien que lorsque j'ai été regardée par Jésus, je ne me suis pas posé de question, j'ai changé et j'ai choisi de faire avec lui.

33 Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »

Et finalement la péricope se conclue bien par le début et une sentence: celui qui ne renonce pas… Ne peut pas être mon disciple. 
On a là, d'une manière très synthétique ce que Jésus attend et demande. Mais là encore, dans une dimension de catéchèse, lui l'a fait le premier. Et on revient un peu à l'épitre aux Philippiens ou à Paul qui dit qu'il considère le monde comme une ordure.

JEUDI 7 NOVEMBRE: Lc  15, 1-10

Il y a les foules. La foule soit elle vient pour écouter, soit elle vient pour demander, soit elle vient pour suivre (disciples). Et il y a les repas, et il y a les repas où Jésus est invité /il s'invite; Marthe et Marie, Zachée, Lazare et les repas où il est invité (pharisiens) et où ça ne se passe pas bien. Dans le chapitre 14, on a la longue séquence du repas, puis la foule qui suit, et qui finalement se fait remonter les bretelles. A savoir, si vous voulez être mes disciples, réfléchissez, parce que ce que je vous demande, ce n'est possible que si l'esprit est en vous.. Du coup, on se sent tellement impuissant que les paraboles qui s'adressent ici à ceux qui sont rejetés, parce que cette foule là existe aussi, à ceux qui ne sont pas capables, sont des paraboles qui donnent de l'espoir. Même si vous égarez, j'irai vous chercher. Même si vous perdez une partie du trésor donné par Dieu, si vous rompez l'alliance, vous retrouverez l'alliance.

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
 Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » 

 On a donc deux groupes, les "moches" et les "purs". Et une fois de plus les purs ne comprennent pas ce que fait Jésus; c'est hors normel. Manger avec eux. Importance de l'oralité..

Alors Jésus leur dit cette parabole :

Il s'adresse aux pharisiens qui sont censés être riches..
 « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? 5Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, 
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” 

Peut-être faut-il opposer la récrimination à la joie. 

7Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »

et la joie dans le ciel qui répond à la joie sur la terre. 

 Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? 

Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” 
A nouveau la joie.  Pièce retrouvée. Couronne refaite, alliance retrouvée.

10 Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

Manifestement le fil conducteur c'est le mot joie. Et on verra dans la parabole suivante que cette joie est loin d'être partagée par tous, qu'elle peut même générer de la jalousie.. Et 

VENDREDI 8 NOVEMBRE. Lc 16, 1-8.

Et bien non, pas la parabole du fils. On saute…

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. 
Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” 

C'est étonnant. Cela vient direct après les deux fils. Là on a un intendant qui s'en met plein les poches au détriment de son maitre. Il soustrait, il se sert. Il dilapide comme le premier fils faisait dans la parabole. Et là, la sentence vient de l'extérieur.. On prévient le maître. Du coup, comme le fils, il se demande comment sortir de cette mauvaise situation.

Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. 
Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” 

Comme me fils, il "rentre " en lui-même, pour trouver une solution. Là il ne tourne pas vers le patron (le père), mais vers les autres, ce que le fils ne pouvait plus faire, puisqu'il était devenu un pauvre parmi les pauvres. Et la solution c'est que les autres, lui doivent quelque chose à lui, qu'il allège leur dette, de manière astucieuse. Pas trop, mais suffisamment pour que la dette soit là. 

Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” 
Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” 
Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.”

 Je pense que de nos jours, cela s'appelle des faux en écriture.. Mais il est possible aussi que le gérant ne triche qu'un peu, parce qu'il vivait lui-même de ce devaient les autres. 

 8Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. »

 D'accord il fait son éloge, mais il ne le garde pas pour autant. Peut-être que Jésus veut faire comprendre qu'on doit continuer à se servir de son intelligence quand on sert le royaume, et trouver des solutions qui ne tomberont pas du ciel. C'est un peu aide toi et le ciel t'aidera, sauf que ce n'est pas très honnête..

SAMEDI 9 NOVEMBRE. Jn 2, 13-22. Basilique St Jean de Latran.

13 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. 

Fête juive, donc les agneaux qu'on doit sacrifier, sauf que normalement ils ne devaient pas être dans le temple. D'où ce qu'on appelle la colère de Jésus.

14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. 
15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, 
16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » 

Il y a de l'action, chasser les marchands d'animaux, ainsi que les animaux. 
Jeter par terre la monnaie des changeurs. 
Mais aussi de la parole, qui finalement explique l'action: enlevez cela d'ici. Cessez de faire de la maison de "mon" Père, une maison de commerce. Autrefois on disait une maison de voleurs. 

17 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : ‘L’amour de ta maison fera mon tourment.’ 
Et une sorte de première conclusion (comme il y en aura une autre juste après), des disciples, qui comparent je pense Jésus à ces hommes Pinhas et Judas Maccabée. Mais la phrase doit être une phrase de psaume:69, 9: car le zèle de ta maison me dévore, et les outrages de ceux qui t'insultent tombent sur moi et 119? 139; mon zèle me consume, parce que mes adversaires oublient tes paroles.

Il y a déjà là, un accomplissement comme cela se fera sur la croix;

18 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » 
19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
 20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » 

Des disciples qui n'ont rien compris (car quand se sont-ils souvenus de cette phrase), on passe aux "juifs" dont à mon avis beaucoup se réjouissent, car Jésus s'oppose aux grands-prêtres qui cherchent à faire du bénéfice.. Le signe renvoie à l'autorité: qui es-tu pour te permettre de faire cela. Et là comme souvent dans Jn, ça dérape. Jésus se pose en magicien (comme dans ces contes où il faut construire un palais merveilleux en quelques jours, pour pouvoir épouser la fille du roi, ou pour garder la vie.

21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. 
On a là, la clé de lecture, mais elle ne devient compréhensible que dans "après coup"
22 Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

Et cela se conclue de nouveau par une phrase qui concerne les disciples, mais qui renvoie à la foi.

DIMANCHE 10 Lc 20, 27-38

On est à Jérusalem, et bien proche de la passion. Et là, on démarre ces conflits, qui ont plus ou moins pour but de faire condamner Jésus, comme un faux prophète (donc à la lapidation). Et je pense que les sadducéens proposent un cas d'école; montrer que la résurrection n'a pas de sens.

27 En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus
28 et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’ 

 On part sur une phrase, et on veut montrer qu'elle peut être absurde, ce qui est une contestation quand même vigoureuse du pentateuque. 

29 Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; 
30 de même le deuxième, 
31 puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. 
32 Finalement la femme mourut aussi. 
33 Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » 

Donc la petite histoire. Pauvre femme qui se tape les 7 mecs. Qui est stérile dans cette histoire? Donc étonnant qu'elle n'aie pas été répudiée…

34 Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. 
35 Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, 
36 car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. 

Intéressant la distinction que Jésus fait entre les enfants de ce monde, qui en ayant des enfants, continuent à vivre. Cette prospérité là, étant une sorte d'éternité. 
Mais il y a le monde à venir, le monde d'après. Et pour Jésus, ceux qui entreront dans cette vie là, n'auront plus besoin d'éternité. Donc plus de mariage; mais aussi une phrase magnifique au présent: ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.

37 Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.’
38 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »

 Là, on peut dire qu'il cloue le bec des sadducéens, mais là encore avec une phrase magnifique: "tous en effet vivent pour lui". Et cela c'est déjà ce que Jésus fait quand il est sur la terre des vivants.

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