lundi 3 octobre 2011

Cocon

lundi 3 septembre.

Quand je rentre dans la prière du coeur, au bout d'un certain temps, et heureusement pas toujours, il y a des sensations qui viennent.

Ce que j'écrivais hier, cette certitude d'avoir en soi un coeur qui bat, un coeur de chair, il est évident que si maintenant je le sais parce que je l'ai expérimenté, vécu, je ne le ressens plus et je ne cherche pas à retrouver cela. C'est au dedans et c'est comme cela.

Ce matin, ce qui est venu c'est la sensation d'être dans une sorte de cocon, quelque chose qui enveloppe, qui permet de descendre au fond de quelque chose, d'un environnement et qui rassure. Mais ce cocon ne coupe pas du monde, je veux dire que s'il devait simplement me mettre à l'abri (ce que je fais parfois dans la visualisation) il n'irait pas, il ne serait pas bon, il serait même très égoïste.

Dans la visualisation, il m'est arrivé de descendre sous la surface de la mer, car à partir d'une certaine distance, on est sous l'agitation des vagues, sous la tempête et on peut reprendre souffle.

Le cocon dans la prière, c'est peut être cela, un lieu où reprendre souffle, mais peut être qu'il y a autour de soi plein d'autres personnes qui vivent cela et du coup cela fait un corps. Et c'est cette notion de corps qui est nécessaire pour ne pas sombrer dans quelque chose qui serait chercher pour se mettre à l'abri.

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