samedi 31 décembre 2022

,SEMAINE DU 25 AU 31 DÉCEMBRE. ÉVANGILES.


 

DIMANCHE 25 DÉCEMBRE. Jn 1, 1-18

 

 

 

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 

2 Il était au commencement auprès de Dieu. 

3 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. 

4 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; 

5 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. 

 

Au commencement la terre était informe et vide. La terre peut-être, mais Lui, était déjà la, avant que la création se mette en place par la parole. Et on a tous ces mots qui vont être déclinés dans l'écrit de jean. Ténèbre et Lumière, et ça c'est bien le début aussi du premier travail de Dieu dans la Genèse. Séparer l'un de l'autre. Mais là, l'importance de la lumière qui vaincra le monde et les ténèbres.

 

6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 

7 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 

8 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. 9Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. 

 

Premier couplet sur Jean. Jean dans son rôle de témoin humain.

 

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. 

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. 

 

il vient dans le monde et le monde ne le reçoit pas.

Il vient chez lui              et les siens ne le recoivent pas.

 

Alors il va ailleurs, et il se cherche un autre "peuple" qui le recevra. Le peuple de base, qui était enfant de Dieu, se sépare à nouveau, comme dans toute l'écriture et un autre peuple surgir, un peutple qui lui est devenu enfant de Dieu, parce que ces hommes ont reçu Jésus sans le comparer à qui que ce soit, qui l'on accepté pour ce quIl est: le fils;

 

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu

 

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité

 

Qui est le nous? Ceux qui ont sont devenus enfants de Dieu, car c'est cela qui ouvre les yeux et qui permet de voir la gloire du fils  (sa lumière). Et la puissance qui est en lui, et la vérité de son témoignage.

 

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » 

 

La fin du témoignage: il était de tout éternité, alors que lui Jean est homme. 

 

 

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; 

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. 1

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

 

Et là c'est l'universalité. Cela évoque des épitres de Paul, et sa supériorité par rapport à Moïse. Moïse révélait la gloire de Dieu, et il devait mettre un voile sur son visage. Jésus lui révèle qui est le Père, et le fait connaître. Il partage sa connaissance. 

 

J'ai l'impression de n'avoir jamais lu ce texte que j'aime tant de cette manière. Cadeau de la nativité, de l'incarnation? 

 

 

LUNDI 26 DÉCEMBRE. ST ÉTIENNE. Mt 10, 7, 18-22 donc coupures

 

7 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. 

 

Il est évident que cela va tout à fait bien et pour Etienne et pour Paul. Se méfier des hommes, c'est curieux, mais cela revient à reprendre ce que dit le psalmiste: ne pas compter ou s'appuyer sur les hommes, même si ce sont des frères, mais sur Dieu. 

 

18 Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens

 

Intéressant la préoccupation de Jésus (ou de Paul), d'avoir un témoignage qui dépasse les frontières. Jésus lui a rencontré Hérode et Pilate, mais Paul rencontrera des têtes couronnes romaines. 

 

19 Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz, ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. 

20 Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. 

 

Je suis un peu étonnée, par" l'esprit de votre père". Mais peut-être qu'à ce moment là, on est au chapitre 10, les disciples n'auraient pas compris. Mais ce que cela dit, c'est bien le don et que le Père n'abandonne pas les frères de son fils, et que c'est l'esprit du Père qui parle dans Jésus.

21 Le frère livrera son frère à la mort, 

et le père, son enfant ; 

les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. 

 

22 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; 

mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »

 

Tableau très sombre, mais si réaliste. Et le salut lié à la persévérance. . 

 

 

MARDI 27 DÉCEMBRE.  Jn 20, 2-8. Il vit et il cru. St Jean évangéliste.

voir billet de blog.

 

Si je reviens très en arrière, jean est au pied de la croix. Il reçoit Marie comme mère. Il entend Jésus dire "j'ai soif" puis "tout est accompli" (ps 68) . Il voit ensuite jésus rendre l'esprit. Est-il là quand le flan de Jésus est transpercé et qu'il en jaillit du sang et de l'eau? Il sait ensuite que le corps a été mis dans un tombeau et qu'il y avait 100 livres (ce qui me parait énorme) d'aromates; le corps est lié et déposé dans un tombeau neuf (accomplissement des écritures qui concernent le serviteur souffrant, is 53). 

 

Donc Jean a. vu et entendu beaucoup de choses. Et voilà qu'arrive Marie, dans tous ses états: on a enlevé le corps et elle ne sait pas où il est. Et pour elle, c'est la panique. De résurrection il n'est pas question. En effet est arrivé le petit matin, elle est allée au tombeau avec ses aromates à elle (en en théorie avec une ou deux autres femmes), elle voit la pierre roulée, donc le tombeau a été ouvert (violé) on peut penser qu'elle se penche et voit la disparition du corps et elle prend les jambes à son cou pour prévenir. Peut-être qu'elle espère que les disciples y sont pour quelque chose.

 

Je n'avais pas du tout prévu de raconter quoique ce soit pour ce texte. Bien sûr, il avait ce "il vit et il cru" et cela m'a emmenée sur une réflexion les "sens" de Jean", ce qu'il an vu, ce qu'il a entendu durant ces heures de la mort et de l'attente. Et sur ma propre foi, et ma difficulté à voir et à croire, ne serait-ce que si souvent pendant la consécration. Je vois, mais mes yeux ne voient pas autre chose que ce qui leur est donné à voir, et la foi est toujours un sacré effort. 

 

Bien entendu il manque le premier verset, avec ces ténèbres qui sont là, et cette non espérance.

 

 

 

2Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » 

 

Le nous, doit quand même renvoyer aux femmes.

 

3 Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. 

 

Ce qui est étonnant, c'est qu'il n'y a aucune mention de Marie, qui devait être là. Mais est-elle considérée comme une dame âgée? Elle ne devait pas dormir. Mais elle, elle reste là.

 

4 Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. 

5 En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. 

 

Et c'est un peu la course, et il y a le plus jeune qui se penche, sans entrer et qui voit les linges posés. Donc si c'est ainsi, c'est que le corps n'est plus dans le linceul, contrairement à ce qui s'est passé pour Lazare. Il a été délié, et cela un simple voleur ne l'aurait pas fait.

 

6 Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, 

7 ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. 

 

Pierre semble en voir un peu plus, il y a non seulement les bandelettes, mais le suaire. Donc si la tête n'est pas dans le suaire, c'est que la vie est revenue. On met un drap sur le visage des défunts. Je pense que c'est un peu pareil;

 

8 C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

 

Et Jean entre à son tour et pour lui, c'est évident, le maître n'a pas été enlevé, il est élevé, il n'est plus là. Ce qui avait été annoncé est accompli. Lui ne doute pas. Son Seigneur est vivant.

 

Marie la mère de Jésus raconte

 

Oui, un glaive de douleur à transpercé mon cœur. Mon Unique est parti, il est retourné vers son Père, il est mort, et j'ai vu le souffle le quitter, sa tête s'incliner, ses yeux se fermer. Et là, Jean le jeune disciple de mon fils m'a conduite chez lui. Lui, il est retourné là-bas. Il m'a dit que des soldats sont venus brises les jambes des deux autres mais que lui ils ne l'ont pas touché. Malgré tout, je suis émue pour des deux hommes qui sont morts étouffés ainsi. Un des soldats n'a pas pu s'empêcher de lui faire du mal, comme aux autres. Il a donné un coup de lance dans son thorax, et Jean m'a dit qu'il en était sorti du sang et de l'eau. Qu'il a dû souffrir mon fils. Que j'aurais voulu être là, quand il a été descendu de sa croix, mais Jean n'a pas voulu. Je sais que deux de ses disciples, des hommes qui sont dans le conseil, ont déposé son corps dans un tombeau tout neuf, qui n'avait jamais servi, et qu'ils sont eu le temps de l'ensevelir en oignant son corps d'aromates, et en l'enveloppant dans un suaire, comme cela se fait chez nous.

 

Comme le lendemain était un grand Sabbat, nous ne pouvions rien faire. Et pourtant il avait dit et répété qu'il reviendrait à la vie le troisième jour. Alors moi, j'attends ce matin, ce jour béni où il nous sera rendu, rendu autrement, pas dans ce corps meurtri, mais dans ce corps qui est le sien depuis toujours. Mais mon cœur saigne, mon cœur est dans l'angoisse et dans la tristesse.

 

Les heures ont défilé. Nous avons chanté les psaumes, lu les livres. Il y eu encore un soir et au petit matin, voilà que Marie de Magdala est venu frapper à la porte. Elle était comme folle. Elle a dit que le corps avait disparu, qu'elle ne savait pas où il était. Alors en moi, quelque chose s'est mis à chanter. Il a vaincu la mort, il a libéré son peuple, la vie s'est manifestée, mais c'était en moi. 

 

Eux, sont partis en grande hâte, un peu comme moi jadis quand je me suis précipitée pour aller vers la cousine Elisabeth. Ils sont revenus peu après. Jean m'a raconté qu'en arrivant dans le jardin où était la tombe, il avait vu la pierre roulée, l'ouverture béante, mais qu'il n'avait pas voulu entrer le premier. Comme il est plus jeune que Simon-Pierre, et en meilleure forme que lui, il était arrivé le premier. Il m'a dit que Pierre était entré, et ressorti sans rien dire. Puis, lui-même était entré et là dans cette lumière qui venait de dehors et qui donnait de la vie à ce lieu de mort, il a vu que les linges, bandelettes et linceul avaient été pliés au pied de la couchette et que le suaire était posé à la tête. C'était bien plié, mais il y avait des taches de sang. Et voir cela, pour lui, c'était évident Jésus, avait vaincu la mort, il n'était plus là, il n'avait pas été enlevé, mais il avait été élevé dans la gloire, cette gloire qui était la sienne depuis le commencement, depuis les commencements. 

 

Et mon âme a exulté de joie et j'ai béni Dieu mon sauveur, qui fait bien toute choses et qui fait des merveilles. Oui la vie, la vie s'est manifestée, la mort a été vaincue, et mon cœur est dans la joie.

 

 

 

MERCREDI 28 DÉCEMBRE. Sts innocents. Mt, 2, 13-18

 

Je pense qu'au lieu de se focaliser sur ce massacre, digne d'Hérode, il serait bon de penser à tous les enfants, innocents, c’est-à-dire non coupables de quoi que ce soit, sauf peut-être d'exister et qui ont subi des violences et des morts, dans le passé et dans le présent. 

 

13 Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » 

14 Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, 

15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : ‘D’Égypte, j’ai appelé mon fils.’

 

J'ai aimé le "prends l'enfant et sa mère, et fuis-en Égypte" qui me fait penser au "prends ta civière et rentre chez toi, ou si tu veux être mon disciple, prends ta croix et marche derrière moi. " je veux dire qu'il y a quelque chose d'actif. Tu prends et tu agis selon la directive donnée par l'Esprit.

 

16 Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. 

 

Quand est -ce qu'Hérode se rend compte de cela? Parce qu'ils ne reviennent pas par Jérusalem, et que ses espions lui ont dit, qu'ils étaient rentrés? Mais avait-il besoin d'eux? J'en doute. Et là, comme il s'agit d'une guerre de succession il y a élimination de tous les enfants, puisqu'on ne sait pas lequel est Jésus. C'est aussi faire porter la faute aux mages. Très digne d'un tyran. 

 

17 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : 

18 ‘Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.’


Prophétie un peu curieuse. Bethléem n'est pas Rama (qui est un lieu géographique pas très loin de Jérusalem je crois. Et pourquoi la référence à Rachel, la femme de Jacob? Qu'elle pleure la disparition de Joseph OK, mais comme elle va mourir en donnant la vie à Benjamin, je ne comprends pas trop. Ou alors une autre Rachel.

Si je regarde Rama, c'est du côté de Béthel, c'est cité dans le livre de Samuel. Lieu de résidence de Samuel.La ville aurait-elle été détruite? Elle est citée comme lieu de bataille. Donc si c'est un lieu de bataille, alors les pleurs de Rachel peuvent s'entendre et aussi son refus d'être consolée, quelle que soit cette Rachel, qui doit être une figure du peuple de Juda.

 

 

JEUDI 29 DÉCEMBRE. Lc 2, 22-35. Présentation au Temple,  Siméon.

 

22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, 

23 selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ 

24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ 

 

Il est seulement question du rachat du premier-né. Et la famille qui se soumet à la loi, et qui ne peut offrir que cela. 

 

25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. 

26 Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. 

 

C'est chouette d'avoir ce genre de certitude. Mais que met-il derrière ce mot de consolation? Être tiré du déshonneur de l'occupation, avoir celui qui va sauver le peuple, sauf que ce sera un autre salut.

 

27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, 

28 Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : 

 

C'est beau. La ponctualité de l'E. S. dans ses promesses. Arriver juste au bon moment, et reconnaitre de ce bébé celui qui est attendu. Je n'ai jamais compris comment il a fait pour recevoir le bébé dans ses bras. A-t-il un rôle dans ce rituel? Mais il y a quand même mort de ces petits oiseaux. Enfin lui, on peut imaginer qu'il prend et présente, ce qui est le rôle du prêtre qui fait monter vers Dieu. Et ensuite il remercie. C'est presque étonnant ce verbe "reçut". J'avais en tête prendre, mais là c'est autre chose; C'est comme un cadeau qui lui est fait et c'est peut-être lui qui offre l'enfant, qui fait offrande de ce bébé, en sachant qui il est.

 

29 « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. 

30 Car mes yeux ont vu le salut 

31 que tu préparais à la face des peuples :

32 lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » 

 

Universalité de ce don qui donne peut-être gloire à Israël mais qui n'est pas exclusif.

 

33 Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. 

 

 Ils entendent que leur fils est la lumière des nations 'Isaïe". Et qu'il est le salut. Mais cela, il me semble qu'ils le savent déjà.

 

34 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction 

35 – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

 

Ce qui se passe pour le peuple, chute et relèvement. Ce qui se passera pour Marie. Deux prophéties. Et la finale que je ne comprends pas bien.



VENDREDI 30 DÉCEMBRE. STE FAMILLE.  Mt 2, 2,13-15.19-23

 

https://giboulee.blogspot.com/2019/12/leve-toi-prends-lenfant-et-sa-mere-et.html

 

 

 

13 Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » 

 

Il y a ce verbe prendre, qui a été mon fil de prière ce matin. Prendre et agir. Prends ton fils et fuis (ou va). Il ne s'agit pas de recevoir mais d'agir. Comme prendre son grabat et marcher, comme prendre sa croix et suivre Jésus. Il y a de l'actif dans ce verbe. On se met debout, on est dans la vie, et on agit pour être dans la logique de Dieu. 

 

14 Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, 

15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : ‘D’Égypte, j’ai appelé mon fils.’

 

Là encore j'aime les verbes. Se retirer, comme la mer se retire, on ne peut pas la saisir, arrêter son mouvement et c'est que qui a dû exaspérer Hérode. Il ne sait pas où est cet enfant; alors tous payent et comme je l'ai suggéré, c'est de la faute de mages s'il a dû en arriver là.

 

 

19 Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte 

20 et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »

 

21 Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël. 

 

Prendre et entrer. Et non plus prendre et se retirer.

 

22 Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée

23 et vint habiter dans une vil appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : ‘Il sera appelé Nazaréen.’

 

Je ne suis pas sûre que cette phrase ait été prononcée par un prophète. Mais bon. Et il y a la question du nazaréen et nazoréen. 

Par contre on retrouve le même verbe se retirer, qui renvoie au besoin d'éviter quelque chose de mauvais. Mais en même temps, c'est perdre quelque chose pour être à l'abri. Il a fallu quitter Bethléem et dans l'évangile de Matthieu une certaine sécurité, un lieu, qui est leu des ancêtres pour aller dans le pays d'Égypte, qui est un pays où le peuple a été esclave. Ensuite Joseph ne peut pas retourner à Bethléem, trop près de Jérusalem, et il doit trouver un autre lieu, qui sera Nazareth en Galilée. Et donc pour Matthieu, il faut que ce soit l'accomplissement d'une prophétie, pour montrer que Jésus, descendant de David, mais vivant à Nazareth, est bien celui est annoncé. Et on reprendra cela par la suite, avec la prédiction sur la Galilée.

 

Mais j'aime ce verbe prendre. Prendre et ne pas garder pour soi, prendre et agir, prendre et obéir; et cela peut aller aussi pour la phrase de Jésus, prenez et mangez. Deux ordres. Mais pas seulement pour vous nourrir, mais pour être nourri, pour devenir semblables à moi et aller ensuite vers les frères.

 

 

SAMEDI 31 DÉCEMBRE. Jn 1, 1-18 Prologue. Voir commentaire de Dimanche 25/12

 

1 Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 

2 Il était au commencement auprès de Dieu. 

3 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. 

4 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; 

5 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. 

 

6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 

7Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 

8 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. 

 

9 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. 

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. 

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 

 

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. 

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. 

 

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. 

 

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » 

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; 

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. 

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

 

samedi 24 décembre 2022

SEMAINE DU 18 AU 24 DÉCEMBRE. ÉVANGILES.

 

DIMANCHE 18 DÉCEMBRE. Mt 1, 18-24

 

On est allé du passé au présent et dans le présent, le narrateur raconte ce qui s'est passé. Mais comme toujours chez Matthieu, c'est très sobre.

 

18 Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint

 

19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 

 

20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 

21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » 

 

22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : 

23 ‘Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel’, qui se traduit : « Dieu-avec-nous » 

 

Si pour Marie, le signe donné était la grossesse d'Élisabeth, pour Joseph le signe donné est l'accomplissement de l'ancienne prophétie, (jeune femme je crois en hébreu mais devenu jeune fille, vierge dans le texte grec), est donc la parole. Et Jésus sera celui qui accomplit les prophéties, donc les paroles et l'alliance promise. 

 

24 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,



LUNDI 19 DÉCEMBRE. Lc 1, 5-25

 

5Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. 

6 Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. 

7 Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. 

 

On est donc dans une lignée de prêtres (Aaron, ce frère de Moïse) on a deux prénoms: Zacharie et Elisabeth, et ce sont des juifs qui pratiquent la loi, et pourtant, malgré tout cela, ils n'on pas d'enfants et ils n'en n'auront pas, compte tenu de leur âge. Que s'est -il passé pour que ces juifs pieux ne soient pas exaucés, n'aient pas descendance. Et à cette question, Luc répond? Dieu va bien leur donner ce fruit, mais pas à n'importe quel moment, au moment favorable, au moment choisi par lui. La bible, parle de celui qui viendra avant l'arrivée du Messie, le nouvel Elie, et Jean cet enfant à naître réalisera cette partie là des prophéties méssianniques. Jésus lui, réalisera le reste.

 

8 Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, 

9 il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur. 

10 Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens.

 

On a maintenant un lieu, le temple (et pour Luc, tout se passe à Jérusalem, puisque c'est de Jérusalem que Jésus partira à la fin du texte, Jérusalem le lieu d'où tout rayonnera dans le monde). Et on a aussi l'importance de la prière du peuple (comme dans les Actes, où la communauté prie pour la libération de Pierre. On a aussi une heure bien précise: l'heure de l'offrande des parfums.

Ce serait à la neuvième heure. Voir: https://irp.cdn-website.com/04883b08/files/uploaded/Das-Gebet-zur-neunten-Stunde-fr.pdf

 

 

11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. 

12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit

 

Et voilà l'ange qui se pointe. Pauvre vieux Zacharie. Ça a dû lui faire un choc.. Et c'est autant la crainte du sacré (il est dans le saint de saints, ce qui est accordé aux fils d'Aaron), et la trouille. 

 

13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. 

14 Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, 

 

Et voilà l'annonce, Dieu a entendu la supplique, sauf que certainement cette supplique n'est plus adressée depuis longtemps, car ils ne peuvent plus donner la vie. Et on lui donne le nom de l'enfant et on parle d'allégresse et de joie et de "beaucoup", mais là on ne sait pas de qui il s'agit.

 

15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; 

 

Il sera rempli d'Esprit Saint, dès le ventre de sa mère (et c'est ce qui se passera lors de la rencontre des cousines). Mais pour Zacharie, cela pouvait vouloir dire dès la conception. Il ne sera pas un prophète comme les autres.

 

16 il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; 

 

Il s'agit bien de réaliser la prophétie de Zacharie (je crois ou de Sophonie), faire revenir le cœur des fils (le peuple) vers le cœur du Père (Le Seigneur).

 

17 il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » 

 

Marcher devant, (devant qui)? E présence du Seigneur? Comme Samuel. Avec l'esprit et la puissance du prophète Elie,  ( il s'agit de repentance et de conversion) pour préparer un peuple qui ouvre l'oreille de son cœur. 

 

Et voilà le programme, mais il me semble que Zacharie, il ne l'entend pas vraiment Il a été comme traumatisé par le début de l'annonce, celle d'un fils. Et il sait que ce n'est pas possible. Alors il ose poser la question qu'il a sur le cœur, la question qui le travaille. Il a peut-être repris confiance en lui, mais il n'a pas entendu la suite. Donc il pose sa question.

 

18 Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. » 

 

Et c'est la question du bon sens, sauf que lui le prêtre il a oublié toutes ces promesses d'enfants pour des femmes stériles, dont Sarah. Peut-être se voir comme un nouveau couple Sarah Abraham? Et Cet enfant, sera-t-il le gage d'une descendance? 

 

19 L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. 

 

Pas content l'ange de ne pas avoir été écouté jusqu'au bout. Car le message, c'est bien de préparer le chemin. Et du coup, il y a peut-être la colère de l'ange. 

 

20 Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. » 

 

Cela t'apprendra à poser des questions stupides, et tu auras le temps de réfléchir aux promesses du très Haut. 

 

21 Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire. 

22 Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet. 

23 Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui. 

 

Et le peuple comprend qu'il s'est passé quelque chose, de tellement fort que Zacharie en a perdu la parole (mais est-ce un démon qui aurait fait cela,), apparemment non, puisqu'il continue son service. Et il ne repart qu'au bout d'un certain temps. Service accompli;

 

24 Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait :

 25 « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »

 

Et au silence de Zacharie, répond le silence d'Elisabeth qui garde le secret, mais qui se réjouit de ce que sa honte devant les hommes sera effacée. 

 

 

L'ange Gabriel raconte. 

 

Le très Haut m'a envoyé préparer la naissance de celui qui sera le messager de son Fils, celui qui appellera à la conversion, à la pénitence. Un prophète qui évoquera le prophète Elie, ou même le prophète Jonas qui a obtenu la conversion de tous les ninivites.

 

Il a choisi un couple assez étonnant. Tous les deux sont descendants des fils d'Aaron, tous les deux sont âgés, tous les deux sont irréprochables devant le Lui, tous les deux, sont des justes; Et pourtant ils n'ont pas eu de descendance. Ils ne peuvent pas savoir que leur descendant doit préparer la voie devant l'Envoyé du Très Haut, devant son Messie, devant son Fils. Et c'est maintenant le temps choisi.

 

Ils portent de beaux prénoms, lui c'est Zacharie, Dieu s'est souvenu, car oui, Dieu n'a jamais oublié, mais il a différé et il a pu voir que la foi ne s'est pas fanée. Elle, c'est Elisabeth; Dieu tient ses promesses, Dieu est serment, et Dieu donnera à ce couple ce qui leur revient. Quant et leur fils ce sera Jean. Dieu a fait grâce, car avec lui, la grâce du pardon sera donnée à beaucoup d'hommes et de femmes. Et c'est le moment favorable, le moment choisi depuis les commencements.

 

Comme Zacharie était de service dans le temple, et qu'il était dans le saint des saints, à la neuvième heure et qu'il offrait avec les parfums la prière du peuple, je lui suis apparu. Et il a eu peur. Il a failli laisser tomber la coupe remplie de parfums, et il était rempli de peur et de crainte. Je l'ai rassuré en lui disant qu'il n'avait rien à craindre. Et je lui ai annoncé le projet, je beau projet du Tout Puissant pour lui et pour sa femme. Je lui ai dit que leurs demandes avaient été exaucées, que sa femme mettrait au monde un fils et que ce fils porterait le nom de Jean. Je lui ai dit qu'il serait dans l'allégresse et dans la joie, et il y a de quoi, car lui et sa femme sortiront de la honte de la stérilité;

 

Mais il m'a regardé comme si j'étais fou, moi l'Ange Gabriel, moi qui me tiens tous les jours devant la face du Seigneur. Comme si je disais quelque chose de trop fort pour lui. Alors j'ai continué à lui parler, mais je ne sais pas s'il m'écoutait. Il était stupéfait, à la fois là et pas là. 

 

Je lui ai dit que lui serait alors dans l'allégresse et j'ai précisé que leur fils un peu comme le juge Samson, ne boirait ni alcool ni vin. J'ai parlé de l'Esprit Saint dont il serait serait rempli d'Esprit Saint dès le ventre de sa mère, ce qui fut peut-être le cas du prophète Jérémie qui se savait choisi dès sa conception, mais qui est quelque chose que le très Haut ne donne jamais. Et j'ai ajouté, qu'il serait aussi grand que le prophète Elie, qu'il ferait revenir le cœur des fils du peuple vers le cœur du Très Haut, pour préparer un chemin à celui qui vient.

 

Je pensais que tout cela le remplirait de joie, mais je crois qu'il était toujours comme bloqué dans ses pensées sur le comment. Comme s'il ne savait pas que tout est possible pour Dieu, comme s'il ne savait pas ce qui s'était passé pour Sarah, la femme d'Abraham.  Et au lieu d'être dans la joie, il m'a fait remarquer, comme si je ne le savais pas, comment il pourrait savoir que cela arriverait, un peu comme s'il me demandait un signe, alors que le signe il l'avait. 

 

Alors cette incrédulité, cette lenteur à comprendre, cela m'a mis en colère, moi l'Ange et je lui ai dit que parce qu'il n'avait pas cru à mes paroles, il perdrait les siennes, jusqu'au temps ou cela serait arrivé. Et je suis retourné dans la cour céleste. 

 

Je sais qu'il a terminé ce qu'il avait à faire ce jour -là, j'espère que sa prière à lui a monté comme l'encens vers Dieu,  puis une fois son service fini, il est revenu à Aïn Karem. Et ce que j'avais annoncé s'est réalisé. La promesse a pris corps dans le corps d'Elisabeth, mais celle-ci, comme son mari a gardé le silence sur ce qu'elle vivait, alors qu'elle aurait proclamer que sa honte était lavée, mais non, elle n'a rien dit. Peut-être qu'elle y croyait sans y croire. 

 

Peut-être que cet enfant elle ne le sentait pas vivant. Alors le Très Haut m'a envoyé dans une ville de Nazareth auprès d'une jeune fille nommée Marie, et c'est elle qui fera que Jean tressaillera l'allégresse dans le ventre d'Elisabeth et que les promesses seront accomplies; mais ce n'est pas encore le temps pour moi de remplir mon rôle de messager.

 

 

MARDI 20 DÉCEMBRE. LC 1, 26-33

 

Intéressant de mettre en parallèle des deux annonces

Lc 1, 5-25

Lc 1, 26-38

05 Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.

06 Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.

07 Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.

08 Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, 09 il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.

10 Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens.

 

 

 

26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

 

 

11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens.

12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.

13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée :

 

 

 

ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.

 

14 Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance,

 

15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ;

 

 

 

16 il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ;

17 il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »

 

 

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.

 

 

 

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.

 

 

32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;

 

 

 

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

 

 

 

18 Alors Zacharie dit à l’ange 

« Comment vais-je savoir que cela arrivera ? 

 

Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »

 

19 L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.

 

 

20 Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. »

 

 

34 Marie dit à l’ange : 

« Comment cela va-t-il se faire

 

puisque je ne connais pas d’homme ? »

3

 

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.

 

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.

37 Car rien n’est impossible à Dieu. »

 

21 Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

22 Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.

 

 

23 Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.

 

24 Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait :

25 « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »

 

 

38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » 

 

Alors l’ange la quitta.

 

 

 

 

 

En relisant ce texte ce matin, je suis prise par " et la puissance du très Haut, te prendre sous son ombre" et plus particulièrement par sous son ombre. La première référence qui vient, c'est le psaume 90, des complies du dimanche. Qui demeure à l'abri du Seigneur et loge à l'ombre de ses ailes, trouve en lui, un refuge un abri. D'une manière générale l'ombre évoque la mort, ou un phénomène physique: l'ombre des montagnes. 

 

Psaume 17:garde moi comme la prunelle de l'œil, protège moi à l'ombre de tes ailes;

 

Psaume 57, 1 Au chef des chantres. "Ne détruis pas." Hymne de David. Lorsqu'il se réfugia dans la caverne, poursuivi par Saül. (57:2) Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi ! Car en toi mon âme cherche un refuge ; Je cherche un refuge à l'ombre de tes ailes, Jusqu'à ce que les calamités soient passées

 

63, 7 Car tu es mon secours, Et je suis dans l'allégresse à l'ombre de tes ailes.

 

Ecclésiaste 7; 12  Car tu es mon secours, Et je suis dans l'allégresse à l'ombre de tes ailes.

 

Can 2, 3, Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J'ai désiré m'asseoir à son ombre, Et son fruit est doux à mon palais.

 

EZ 17, 23 e le planterai sur une haute montagne d'Israël ; il produira des branches et portera du fruit, il deviendra un cèdre magnifique. Les oiseaux de toute espèce reposeront sous lui, tout ce qui a des ailes reposera sous l'ombre de ses rameaux

 

Ac 5, 15. en sorte qu'on apportait les malades dans les rues et qu'on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu'un d'eux.

 

Le texte.

 

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

Comme dans le texte précédent on a un tableau: l'Ange, une jeune fille vierge dont on connait le prénom, une ville,  et on sait qu'elle est fiancée ou accordée à Joseph. 

 

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

 

La salutation. On peut penser qu'il s'agit pour Marie d'une vision et il y a de quoi être bouleversé et par la salutation qui est comme une reconnaissance de son identité, elle est comblée de grâce et la présence de cet ange, le ciel qui s'invite chez elle. Et une première annonce: tu as trouvé grâce, tu as été choisie. Ce qui veut dire qu'il va u avoir comme une demande. Un développement.

 

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 

32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

 

Voilà le projet qui est révélé. Comme pour Zacharie l'enfant sera grand, mais leur rôle sera très différent. Celui-ci sera appelé Fils du Très Haut, il aura le trône de David, donc il sera le messie attendu, et il aura un règne sans fin. Et ceci sera possible parce que Mare aura conçu et enfanté un fils auquel elle donnera le nom de Jésus.

 

 34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » 

 

Question qui semble semblable à celle posée par Zacharie, mais pour Marie, il y a ouvertiure et non pas fermeture. Elle ne sait pas comment, mais elle est dans la confiance.

 

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. 

 

Qui demeure à l'abri du très haut et loge à l'ombre du tout puissant, dit au seigneur mon rempart mon refuge, mon Dieu en qui je me fie. Car c'est lui qui délivre du filet de l'oiseleur…

 

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 

37 Car rien n’est impossible à Dieu. » 

Et voilà le signe qui est donné. A ta confiance Dieu a répondu en faisant ce qui est impossible.

 

38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

Mission accomplie: l'esprit vient faire son œuvre en Marie, à cet instant du oui qui ouvre; et l'ange peut retourner dans son ciel.

 

 

MERCREDI 21 DÉCEMBRE. VISITATIONLc 1, 39-45

 

 

39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. 

40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. 

 

Là, on dirait que Luc n'a pas le nom de la ville. C'est en Judée, dans une région de montagne, donc on peut penser du côté de Jérusalem et c'est la maison de Zacharie. Et Finalement Marie, fait comme l'ange qui est entré chez elle, elle salue sa cousine. 

 

41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint

 

Là, Elisabeth n'est pas remplie de crainte, même si elle est bouleversée; mais d'esprit saint, comme le seront les disciples à la Pentecôte. Et elle devient prophète.

 

42 et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. 

43 D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? 

44 Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. 

45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

 

En peu de mots, elle dévoile ce qui s'est passé pour sa cousine, elle ne doit pas bien se rendre compte de la portée des mots qui sortent d'elle, et elle est dans la joie de sentir son fils enfin vivant. Il tressaille d'allégresse comme Zacharie aurait dû tressaillir d'allégresse quand l'ange lui a dit que sa supplication avait été entendue; et ça se termine par une béatitude, qui peut être généralisée: heureux sommes-nous si nous croyons à l'accomplissement des paroles qui sont non pas dites pas le Seigneur, mais transmises par un autre. Faire confiance aux autres, aux frères, aux sœurs.

 

 

JEUDI 22 DÉCEMBRE. Lc 1, 46-56 Magnificat.

 

Pas eu le temps… je travaille encore le texte de l'annonciation. Il m'est juste venu un "mot". En fait j'ai confondu dans l'annonce de l'ange l'adjectif qui est donné aux deux enfants à naître: ils seront grands l'un et l'autre, adjectif qui renvoie un peu à la majesté, ils seront les grands, les nouveaux grands si je puis dire, eux qui seront des humbles, des pauvres, avec fort. Et cela a dérivé en moi avec l'esprit de force, qui est un des dons de l'esprit, et de me dire que la grâce que je pouvais demander, pour moi, aujourd'hui, c'est ce don-là de l'esprit. Sois fort et prends courage. Espère dans le Seigneur.

 

 En ce temps-là, Marie rendit grâce au Seigneur    en disant :

46 Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur,

47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

 

48 Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.

49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

 

50 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

 

Curieusement cela me fait un peu penser aux béatitudes, mais la comparaison avec le Cantique de Anne, je n'aime pas.

 

54 Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,

55 de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

 

56 Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

 

 

 

 

VENDREDI 23 DÉCEMBRE. Lc 1, 57-66 Naissance de Jean.

 

 

57Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. 

58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. 

 

 C'est un peu étonnant ce terme de miséricorde. On pensait que la stérilité était liée à un péché, était une punition, donc la honte accompagnait cette malédiction qui ne permet pas procréer. Ce qui est étonnant c'est que le silence ait été finalement gardé. Comme si Marie a été la gardienne de ce tempsde préparation de ce temps de silence, et qu'elle n'est rentrée qu'après la naissance de Jean. Et avec la naissance, il y a du bruit dans la maison, et les voisins sont au courant et la famille aussi. Vive le bouche à oreille.

 

C'est aussi un peu comme si le bruit que fait ce tout petit, mettait en émoi les voisins et la famille que l'on découvre ici. 

 

59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. 

60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » 

61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »

 

Drôle d'idée que de lui donner le nom de son père: Dieu s'est souvenu.  Dans les généalogies, il est rarissime qu'un fils porte le nom de son père. Elisabeth la silencieuse, va être obligée de les faire taire.

 

Porter le nom d'un autre, pourquoi pas. Mais ce prénom, semble exclu ce qui est étonnant: personne n'a porté ce nom dans ta famille… Jean veut dire: Dieu pardonne ou Dieu fait grâce.  C'est ce que Dieu dans la vision de ce temps a fait pour le couple. Mais c'est bien plus large que cela, c'est ce que Dieu va faire avec son fils et Jean préparera le chemin. 

 

62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. 

63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné

 

Bel accord des deux époux.

 

64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.

 

Parler et d'emblée bénir le très haut, car la parole de l'ange s'est réalisée.

 

 65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. 

66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.

 

 

 

SAMEDI 24 DÉCEMBRE. Lc 1, 66-79 Cantique de Zacharie.

 

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67 Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques :

68 « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple.

69 Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur,

70 comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :

71 salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs,

72 amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,

73 serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte,

74 afin que, délivrés de la main des ennemis,

75 nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.

76 Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins

77 pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,

78 grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut,

79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »

 

 

Luc 2, 1-14

 

1 En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – 

2 ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. 

3 Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.

 

4 Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. 

5 Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. 

 

On est toujours dans  le descriptif dans le temps et dans l'espace, mais ce qui se passe, est bien très de Jérusalem. Et on comprend que Jésus est bien descendant de David. 

 

6 Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli.

7 Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. 

 

Progrès, remplacer hôtellerie par salle commune. Au moins Luc n'est pas dissert sur les animaux. Et on peut penser que l'âne qui aurait pu porter Marie et l'enfant est dans cet endroit, chaud, et séparé. On ne peut pas imaginer que cela se fasse aux yeux de tout le monde. Peut-être qu'une sage-femme est venue assister. 

 

Ensuite l'aspect plus symbolique, celui qui sera le pain, est mis dans une mangeoire, ce qui le protège d'un éventuel écrasement.

 

8 Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.

 

On sait que les bergers ont mauvaise réputation. Et là, les pauvres, ils sont dehors , au froid. Et c'est aussi ce que Jésus sera un jour. Et s'occuper des brebis ce n'est pas rien.

 

 9 L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. 

 

Même s'il y a des étoiles et la lune, il y a de quoi être surpris par cette luminosité qui est là, et j'aimerai écrire là-dessus. 

 

10 Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : 

11 Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur

12 Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » 

 

Eux ne doutent pas; et cela montre que les pauvres sont réceptifs. Après tout, l'ange aurait pu apparaitre sans le temple, mais non, c'est à ceux qu'il est donné d'ouvrir les yeux. Et un signe, un enfant nouveau-né, dans une mangeoire, donc dans un de ces lieux qu'ils connaissent, ces salles où sont parquées les animaux, dans les villes. Il n'est pas question de grotte.

 

13 Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant 14« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

 

Et là, c'est quelque chose de la joie au ciel qui se manifeste, des cieux qui se déchirent et qui laissent apparaitre autre chose que la clarté. Et c'est l'annonce de la paix, la paix attendue pour tous ceux de bonne volonté (que je préfère à ce aux hommes qu'il aime, car tant d'hommes ne se sentent, ne se croient pas aimés pas Dieu.