samedi 30 septembre 2023

SEMAINE DU 24 SEPTEMBRE AU 1° OCTOBRE. ÉVANGILES.


 

 

DIMANCHE 24 SEPTEMBRE. Mt 20, 1-16a

 

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 20,1-16a. 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. 

 

Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. 

Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. 

Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” 

Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.

 

Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” 

Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” 

Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” 

 

Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. 

10 Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. 

 

11 En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :

 

12 “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !” 

 

13 Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? 

14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : 

 

15 n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” 

16a C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

 

 

 

Parabole des ouvriers -à la vigne.

 

Vidéo 2Une parabole christologique, les ouvriers à la vigne Mt 20 1-16 

Comme je le disais dans la vidéo précédente, il y a de nombreux sens à chaque parabole et on est autorisé à fouiller beaucoup plus les interprétations. Je vais prendre, hors du chapitre 13, la parabole qui est au chapitre 20 de Matthieu, versets 1 à 16. Nous allons voir comment elle désigne Jésus lui- même. Je ne prendrai pas un regard économique ou social, mais un regard christologique, centré sur la personne de Jésus. C'est la parabole des ouvriers embauchés à la vigne, sachant que c'est une image de l'Ancien Testament. La vigne, cela représente le peuple de Dieu, dont Dieu est le vigneron. 

Je me suis intéressée à la question des horaires parce que nous avons dans cette parabole tout à fait particulière une succession d'heures : au début du verset 1 : « Le maitre sortit au point du jour » au verset 3 : « À la troisième heure », au verset 5 : « À la sixième heure », puis la neuvième heure puis la onzième heure et à la fin de cette journée : « Le soir venu », c'est au verset 8 de cette parabole. Si on met en regard le déroulement de la journée avec la dernière journée de Jésus au chapitre 27, nous avons verset 1 « Le matin étant arrivé », on a eu la nuit d'arrestation et de procès de Jésus., et c'est dans cet intervalle que Jésus va être livré par le sanhédrin à Pilate donc au petit matin. Il n'y a que l'Évangile de Marc au chapitre 15, verset 25 qui mentionne la troisième heure qui est l'heure de la crucifixion. Mais Matthieu est présent pour dire : « À partir de la sixième heure, l'obscurité se fit sur toute la terre », ce que disent aussi les autres évangélistes : Mathieu 27, 45 : « À partir de la sixième et vers la neuvième heure, il clama en un grand cri ». Cela se termine par : « Le soir venu » exactement la même phrase que nous avions dans le chapitre 20 pour la parabole. 

Il y a donc 5 éléments d'horaires qui ont une correspondance. C'est le point du jour ; et dans le récit de la Passion c'est le début de la dernière journée de Jésus, elle commence tôt à l'issue du procès nocturne ; la sixième heure, c'est au Golgotha, la sixième dans le compte latin des horaires, c’est midi, c'est le milieu de la journée et, alors que l'ensoleillement est à son maximum, l'obscurité se fait sur toute la terre donnant ici une dimension universelle à l'événement. Jésus va vivre donc ces 3 dernières heures dans la pénombre et pratiquement sans témoin. La neuvième heure, c’est 3 heures de l'après- midi. Simple répétition de la sixième et c'est le moment où Jésus meurt sur la croix. Le soir venu, qui est mentionné, c'est la journée de labeur terminée, c'est le moment de payer les ouvriers. Le maitre de la vigne, son intendant et les ouvriers sont les personnes présentes dans la parabole et, dans notre passage du chapitre 27, nous avons Joseph d’Arimatie qui, avec la permission de Pilate, va prendre le corps de Jésus et le mettre dans son tombeau. C'est donc l'heure pour Jésus de la rétribution, il va toucher son salaire. C'est la fin de sa longue journée de travail qui a commencé voilà 3 ans. C'est la résurrection. 

Les Évangiles ne nous transmettent la résurrection que pour le troisième jour mais il est bien certain que le Christ Jésus, aussitôt son esprit rendu au Père, est accueilli dans le sein du Père. La onzième heure est absente du récit de la Passion, parce que Jésus est mort, son corps reste exposé. Dans le vignoble, il y a encore place pour une ultime rencontre, l'étonnement du maître de voir toujours des hommes qui se tiennent là à ne rien faire. 

Voilà véritablement une parole de révélation. Si on met en correspondance la parabole du chapitre 20 et le déroulement de journée du chapitre 27 on a le point culminant qui est le même dans les 2 chapitres, c'est la bonté de Dieu qui vient donner son salaire à son fils. 

 

 

Bible études 188

Versets 1-16. La parabole des ouvriers envoyés à la vigne  Voir  Bible études et   http://giboulee.blogspot.com/2017/09/les-ouvriers-de-la-derniere-heure-mt-20.html

Dans l'Ancien Testament, par définition ou presque, la vigne c'est Israël, c'est le peuple choisi; et c'est aussi la terre. On peut penser aux textes d'Isaïe: "Mon bien-aimé avait une vigne, il y fit construire un pressoir...; mais la vigne ne donne pas son fruit, et Dieu se fâche..." (Is 5,1); ou encore au psaume 79/80 versets 9 et 15: "Tu retires la vigne d'Égypte, tu chasses les nations pour la planter" et "Dieu des armées, reviens, observe des cieux et vois, visite cette vigne". Il s'agit donc d'envoyer des ouvriers pour prendre soin de la vigne. Le propriétaire propose une certaine somme aux premiers embauchés, puis revient et embauche plusieurs fois dans la journée. Le soir venu, les derniers embauchés, au grand dam de ceux qui ont travaillé toute la journée, reçoivent la même somme, ce qui conduit à la conclusion: les derniers seront aussi bien traités que les premiers, et prendront en quelque sorte la place des premiers; ce qui peut s'entendre comme si l'évangéliste faisait comprendre que les derniers arrivés, les nouveaux convertis, auront la même récompense que ceux qui sont là depuis le début. La justice du nouveau royaume est différente de celle de l'ancien. 

 

LUNDI 25 SEPTEMBRE. Lc 8, 16-18

 

Cela vient juste après la parabole du semeur. 

 

16 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. 

17 Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. 

 

18 Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »

 

 

MARDI 26 SEPTEMBRE. LC  8, 19-20

 

Si pour l’évangile d’hier qui vient après la parabole du Semeur, on peut, même si ce n’est pas évident voir un lien, écouter et surtout comprendre que la parole entendue de Jésus ne peut être mise de côté, qu’elle a un travail à faire, là, j’ai un peu l’impression que l’on a comme  (et c’est quand même déjà vrai pour le texte d’hier), une juxtaposition de petits évènements ou de petites phrases de Jésus. 

 

Maintenant si les frères et Marie, étaient présents dans la foule qui a entendu les beatitudes, au chapitre 6, c’est un peu différent, mais si on se base sur Marc, les frères et Marie (elle, n’est peut-être pas d’accord), arrivent pour dire à Jésus qu’il est prié de rentrer à la maison, qu’il est complétement fou et qu’il risque de porter préjudice à se famille. 

 

19 En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. 

20 On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » 

 

 

Parfois la foule peut avoir du bon, là elle est comme un mur qui protège jésus. Et c’est tant mieux. Mais il est prévenu.

 

 

21 Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »

 

La réponse de Jésus, est tout à fait valable pour sa mère, et reprend la parabole du semeur : écouter et mettre en pratique. On dirait que Jésus passe son temps à enfoncer le clou. 

 

Autre chose, la lecture d’Ézéchiel 36. Dieu dit : vous qui avez été exilés, vous n’avez rien compris, vous avez continué à profaner mon nom, (vous avez sacrifié aux autres idoles, etc) et mon nom vous l’avez profané. Alors c’est pour que mon nom soit glorifié, sanctifié que je vais vous purifier. Vous ne l’avez mérité, mais je vous ferai revenir chez vous. Que Dieu puisse sauver ainsi, pour que son nom soit reconnu, je trouve cela magnifique. Après c’est la vision des os desséchés.

 

Un lien intéressant entre cet épisode et Jésus perdu et retrouvé dans le temple. Lucia a parlé des liens du sang qui sont différents de ceux qui sont entre époux. 

 

 

MERCREDI 27 SEPTEMBRE. Lc  9, 1-6             envoi en mission des 12.

 

 

On a quitté prématurément le chapitre 8, donc:  passer sur l’autre rive et tempête apaisée (jésus fatigué qui dort). La rencontre avec le possédé, les porcs, le rejet et le retour en Galilée. Là on a Jaïre, la femme qui perd du sang et le retour à la vie de la jeune fille. Ils en ont vu des choses les disciples.  

 

Là on peut penser que pour les apôtres, un certain temps d’apprentissage est fait et qu’ils peuvent se lancer maintenant à la suite du maître. 

 

En ce temps-là, Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; 

 

il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades

 

 

Tout d’abord une sorte de rituel d’intronisa tion, de transmission : autorité et pouvoir sur les démons et sur les maladies.  Puis envoi.

Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange.

 Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. 

Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. » 

 

Les consignes : les maisons qui accueillent : y rester (on verra avec Marthe et Marie au chapitre 10), les villes :ne pas s’acharner, ne pas forcer. 

 

Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.

 

Et l’obéissance : aller de village en village, annoncer la bonne la nouvells et faire les gestes qui montrent que quelque chose de nouveau est advenu.

 

 

JEUDI 28 SEPTEMBRE. Lc 9, 7-9

 

Quand je lis ces versets, je me dis que Hérode ne s’en laisse pas conter. Il se demande d’où sort cet homme, mais il ne peut être un avatar de Jean, et s’il était Elie, ce serait la fin des temps qui serait annoncée. Quant à être un prophète d’autrefois, je me dis qu’il ne peut pas gober cela.

 

Par contre ce qui est intéressant c’est de suivre Hérode dans l’évangile de Luc. Il fait tuer Jean le Baptiste ; plus tard, il persécutera l’église, fera emprisonner Pierre (actes) et meurt rongé par les vers, lors d’un discours solennel où il est acclamé comme un Dieu. 

 

En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. 

 

D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » 

 

Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.

 

Et il ne le verra qu’à la fin de l’évangile, mais Jésus ne dira pas un mot. 

 

Lc 23, 06 À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen.

07 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.

 

08 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.

 

09 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.

 

10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence.

11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : 

il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. 

Peut-être que c’est comme cela qu’on traitait les fous… Mais suivant les traductions on a vêtement blanc ou vêtement brillant ou éclatant. Est-ce que cela est comme un rappel de la transfiguration ? Je dois dire que cela me plairait bien. Comme pour annoncer la gloire du Fils. 

 

12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.

 

 

VENDREDI 29 SEPTEMBRE. ST MICHEL Jn 1, 47-51

 

https://giboulee.blogspot.com/2022/08/jn-1-45-51-viens-et-vois-lappel-de.html 

https://giboulee.blogspot.com/2023/08/jn-1-45-51-fete-de-st-barthelemy.html

 

47 En ce temps-là, lorsque Jésus vit Nathanaël venir à lui, il déclara à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » 

 

Toujours étonnant ce pas de ruse en lui. Et ce dialogue qui passe tdu tu au vous.

 

48 Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »

 

Comme le père me connait et que je connais le Père, Jn 10, 15. Et c’est l’importance de la relation. C’est quelque chose qui vient du dedans. Et là, c’est comme si Jésus avait dévoilé un trait de caractère de Nathanaêl et l’avait dit à tout le monde. Ce qui peut procurer du déplaisir. Or Jésus sait cela, comme il dsit aussi que N. était sous le figuier, arbre de la sagesse. 

 

El là, la question de ce verbe connaître employé par Jean ? Il fait un peu penser au psaume 139 : 01 Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ! +

02 Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées.

03 Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers.

04 Avant qu'un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, tu le sais.

05 Tu me devances et me poursuis, tu m'enserres, tu as mis la main sur moi. 

06 Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre !

07 Où donc aller, loin de ton souffle ? où m'enfuir, loin de ta face ?

08 Je gravis les cieux : tu es là ; je descends chez les morts : te voici.

09 Je prends les ailes de l'aurore et me pose au-delà des mers :

10 même là, ta main me conduit, ta main droite me saisit. 

 

49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » 

Là, il se passe quelque chose pour N. De très profond, car il peut avoir cette coannaissance qu’il refusait, celle annoncée par André ; 

 

50 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » 

 

S’agt-il de cana ? 

 

51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

 

 

Et là, c’est bien ce que va faire Jésus, ouvrir le ciel. A si les cieux s’ouvraient… Is 64 Les anges c’est comme si enfin du bon pouvait venir aussi au secours des hommes, mais louer et rendre grace. Et Gn 28 pour jacob.

 

 

SAMEDI 30 SEPTEMBRE.  Lc 9, 43b -45. Annonce discrète de la passion.

 

On a quitté le chapitre 9 avec Hérode. Et il va s’en passer des choses ; première multiplication des pains 11_17. Profession de foi de Pierre : 20 et première annonce de la passion. Condition du disciple puis transfiguration, guérison de l’enfant épileptique, et c’est là que tout le monde est dans l’admiration et que l’on arrive au texte d’aujourd’hui. Ce qui manque c’est : tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu. 

 

43b En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples :

44 « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »

 

 C’est donc juste après que Jésus ait guéri le fils unique de cet homme, et il me semble que le fait que l’enfant soit Unique, c’est important. Jésus aussi est le fils unique du Père, et un jour le Père le perdra pour nous le donner totalement. On passe de la foule, aux disciples et c’est un peu redondant avec ce qui s’est passé après la transfiguration, même si c’est différent. 

 

Tout le monde semble actuellement être dans l’admiration, mais ça ne va pas durer. Dans peu de temps (et là c’est prophétique), les hommes se détourneront de lui et le livreront. 

 

45 Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.

 

Ce petit verset me fait un peu penser à ce qui se passera avec les disciples d’Emmaüs. Il faudra attendre la résurrection et surtout le don de l’<esprit pour que tout cela prenne un sens. Apprendre que parfois on ne comprend rien à ce qui est dit ou à ce qui se passe, parce que ce n’est pas le moment favorable, mais rester quand même disciple. 

samedi 23 septembre 2023

SEMAINE DU 17 AU 23 SEPTEMBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 17 SEPTEMBRE . Mt 18, 21-35

 

https://giboulee.blogspot.com/2023/08/mt-18-21-35-le-debiteur-impitoyable.html

 

21 En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » 

22 Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. 

 

Ce qui suit expliquer bien l’abondance qui est demandée. Sortir du mesquin, aller dans l’abondance. Mais il y a le faire comme. Et cela, chez les humains ce n’est pas évident. Quand on est parent, on espère qu’en voyant les enfants feront pareil, mais quand le temps passe, on se rend bien compte que ça ne marche pas comme ça. Et c’est bien ce qui se passe avec ce serviteur qui est incapable de remettre la dette de son collègue. 

 

23 Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. 

24 Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). 

25 Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. 

26 Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” 

 

27 Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. 

 

28 Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” 

29 Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” 

30 Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. 

31 Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.

32 Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. 

33 Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”

 

34 Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. 

 

35C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

 

Pardonner du fond du cœur ; et ça c’est encore autre chose.

Il y a ce dont parle RCF, les émotions attachées à la blessure liée à ce que l’autre fait vivre. Et les émotions c’est cela qu’il est difficile de contrôler. Or si on ressasse, on refait le lien pathologique, donc quand on sent que ça revient, il faudrait avec l’aide de D ; couper ces pensées, ne se laisser entrainer dedans et donc faire autre chose pour ne pas rentrer dans le ressasser. 

 

 

LUNDI 18 SEPTEMBRE Lc 7, 1-10

 

« Il fut en admiration devant lui ». 

 

Il y a à la fois l’intelligence du cœur de cet homme, qui sait les difficultés des Jésus avec les pharisiens, et sa foi en la puissance de la parole. Or là, il n’y aura même pas de paroles, à croire que c’est la foi du centurion qui a permis la guérison de son esclave. Et est ce que nous, nous avons une foi qui pourrait nous permettre d’être source de guérison pour nos frères ?

 

 

Temps 1. Le centurion envoie des notables qui vont plaider sa cause. Il sait qu’il est un envahisseur, un païen, et même s’il trouve cette religion intéressante au point d’aimer cette nation et même de construire une synagogue, il n’est pas trop sûr que Jésus accepte de se déplacer. Il les connait bien les juifs, du moins certains

 

En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.

 

Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.

Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. 

5Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » 

 

temps 2. 

 

 

Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. 

C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. 

Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri !

 

 Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

 

 

Temps 2, avec les explications du centurion. 

 

Jésus n’est pas loin et peut-être qu’on peut l’apercevoir de la terrasse. Il envoie cette fois des amis, qui peuvent être des non juifs, et qui vont être ses ambassadeurs. Et ceux -ci reprennent les paroles du centurion. Il ne veut pas que Jésus entre chez lui, mais il sait que sa parole est efficace, car lui-même, c’est une expérience qu’il a fait ;et il sait que Jésus est bien plus qu’un centurion. Et c’est en cela que réside sa foi. Lui il a compris que jésus est l’envoyé, que sa parole est une parole agissante. Et cela, même de dieu, bien peu l’avaient compris en Israël et du temps de Jésus, et même avant.

Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » 

 

Jésus obtempère, mais il ne dit rien, il se contente de louer le centurion : la phrase : il fut en admiration devant lui, est magnifique.

 

10 Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.

Ils n’étaient pas loin, donc eux qui étaient partis de la maison avaient vu l’esclave malade et à leur retour il est en bonne santé.  Or Jésus n’a rien dit, ni rien fait, pas de parole, pas de geste. 

 

Synoptiques

Luc 7, 1-10

Mt 8, 5-13

Mc

Jn 4,46 

01 Lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.

02 Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

 

 

 

05 Comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :

 

46 Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.

03 Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.

04 Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela.

05 Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. »

 

6 « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »

07 Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »

 

 

47 Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.

 

48 Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »

»

 

06 Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.

 

 

08 Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit

 

 

 

49 Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! 

 

.

 

 

7 C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. 

 

Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri !

 

 

 

 

 

 

 

mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.

 

50 Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » 

 

 

L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit

08 Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

09 Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

 

 

 

 

09 Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »

10 À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.

11 Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,

 

 

12 mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

 

 

 

 

 

 

 

52 Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. »

 

53 Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.

 

54 Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

 

 

 

 

 

MARDI 19 SEPTEMBRE. Lc 7, 11- 17

 

 

C’est une péricope que j’aime beaucoup, parce que personne ne demande rien à Jésus, et que je me dis depuis toujours qu’un jour sa mère sera veuve, que lui sera aussi mis en terre mais à la sauvette, en pleine nuit, qu’il n’y aura presque personne, et que le fils lui sera rendu à sa maman. Peut-être qu’il pense à la mère Jésus et que la compassion est aussi pour elle.

 

11 En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. 

12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. 

 

Il y a toujours ce croisement des deux foules, un qui rentre avec le Vivant et une qui sort avec un jeune homme qui vient de mourir en laissant sa mère.

 

13 Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » 

 

Dans l’évangile de Jean, les anges, puis Jésus demanderont à Marie de Magdala : pourquoi pleures-tu. Là Jésus sait bien pourquoi cette femme pleure. Et contrairement à ce que dit le Père Antonioni, je doute fort qu’elle puisse sécher ses larmes à ce moment, sortir de son chagrin, même si la présence de ce Jésus, pourrait changer quelque chose. Rendre la vie à un mort, cela ne s’est jamais fait en israël. 

 

14 Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » 

15 Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. 

 

Le cortège s’arrête, lui s’approche, touche le cercueil. Geste étonnant, qui est sûrement interdit. Il ne touche pas le mort, il lui parle. Et c’est un ordre, celui de se lever, de revenir à la vie, de revenir chez les vivants. Le fait qu’il se mette à parler est aussi important. Il a une parole, mais on ne sait pas laquelle, mais il n’est plus un infans, il n’est plus  parlé par les autres et c’est cela l’important. Il aurait pu suivre Jésus, mais il n’en n’est rien. Jésus le rend à sa mère.

 

16 La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » 

17 Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.

 

 C’est bien la crainte que l’on a devant le très haut qui est dite ici, pas la peur, et ce qui se répand c’est qu’un grand prophète s’est levé. Et c’est peut-être ce mot »prophète » qui sert d’accroche pour la suite, où il est question de Jean Baptiste, cet autre grand prophète que Dieu a suscité pour préparer la venue de Jésus. En fait c’est l’annonce de ce fait qui pousse Jean à envoyer deux de ses disciples. On ne sait pas si Jean a déjà été arrêté. 

 

 

MERCREDI 20 SEPTEMBRE. LC 7, 31-35

 

31 En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ? 

 

32 Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.” 

 

33 Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !” 

 

34 Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” 

 

3 5Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »

 

 

 

On saute tout ce qui se passe avec les envoyés de Jean-Baptiste.  Et le commentaire de Jésus sur les pharisiens et les docteurs qui en ne recevant pas son baptême, ont rejeté le dessein que dieu avait sur eux est sévère. Et ce qui suit semble bien s’adresser plus aux pharisiens qui sont présents qu’à la foule qui elle voit en Jésus un grand prophète et qui est rempli de la crainte de Dieu. Car la foule, elle , à ce moment-là, ne se trompe pas. Elle a demandé le baptême de jean et elle écoute Jésus. La sagesse de Dieu a été reconnue juste pas eux.

 

Le commentaire qui parle de l’indifférence est intéressant. Et aussi pour rester dans son propre système, dans son erreur, disqualifier l’autre, ne pas voir ce qui est juste dans ce qu’il dit et vit. Surtout ne pas changer.

 

 

JEUDI 21 SEPTEMBRE  St Matthieu. Mt 9s, 9-13

 

 

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. 

 

C’est quand même étonnant, on dirait que c’est le hasard. Il sort, il voit celui qui perçoit les impôts et il lui dit deux mots, peut-être un seul en araméen. Et cela a un effet immédiat. Que se passe-ti-il pour cet homme ? 

 

Pour l’appel des 4, cela ne se passe pas comme ça. Ce sont eux qui décident de tout quitter, du moins leur barque, leurs filets et pour les fils de Zébédée leur père, pour le suivre. Et il y a eu chez Luc, la pêche extraordinaire. Si Matthieu est au courant de tout cela, alors pourquoi pas. Mais l’épisode est très bref et celui qui suit nettement plus long.

 

10 Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. 

11 Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » 

 

Question insidieuse, qui vise à disqualifier Jésus vis-à-vis de ses disciples ? de les pousser à le quitter. 

 

On ne sait pas trop de quelle maison il s’agit. Celle de Simon ou celle de Matthieu ? La phrase ; prendre place avec lui, évoque ce que Jésus dit ailleurs, prendre place dans le Royaume. Et le royaume est composé de Lui et de ceux qui le suivent.

Dans les autres bibles c’est « vinrent manger avec lui, » ce qui est très différent. 

 

12 Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. 

13 Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

Apprendre à changer son regard, à ne pas se cramponner à une seule manière d’être ou de vivre.

 

VENDREDI 22 SEPTEMBRE. Lc 8, 1-3

 

Il manque la fin du chapitre 8, la pécheresse chez Simon. Si Luc présente parfois les personnages sans leur donner de nom pour le faire ensuite, on peut supposer que cette Marie dont il a expulsé 7 démons, (sept démons encore plus méchants que lui dira jésus dans une parabole), est Marie de Magdala, qui suit donc jésus. Et ces femmes, prennent sur leurs ressources, ce qui est me semble important. Elles donnent de ce qui est à elles. Simplement je n’avais jamais remarqué le « les servaient » différent de « le servaient » . 

 

On a la même phrase dans Lc 4, la guérison de la belle-mère de Pierre : 

 

39 Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.

 

En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, 

ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : 

 

-Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, 

 

-3 Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, 

-Suzanne, et 

-beaucoup d’autres, 

 

qui les servaient en prenant sur leurs ressources.

 

 

SAMEDI 23 SEPTEMBRELC 8, 4-15 PARABOLE DU SEMEUR.

 

En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : 

 

 Drôle le début de Luc. On a l’impression d’une foule un peu patchwork, composée de tas de personnes qui viennent de lieux différents, et leur unité c’est de se mettre en route, de venir l’écouter ou se faire guérir.

 

Là, ce sera une autre manière de parler. 

 

« Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. 

 

Ce qui est amusant c’est que tel que c’est raconté, c’est un peu comme s’il n’avait pas fait exprès, il est déjà sur le champ qu’il doit semer, et il y a un chemin qui jouxte le champ et du coup, il tombe de la semence dans le champ et sur le chemin mais là, la semence ne donnr rien.

 

6Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. 

 

Toujours dans le même champ, il y a des pierres, des visibles, mais aussi des pierres dedans parce que le champ n’a pas été labouré assez profond, et du coup la semence ne donne rien, parce que la terre n’est pas assez humide. 

 

Il en tomba aussi amilieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. 

 

Toujours dans le même champ, il ya des endroits où il reste des ronces mais on ne les voit pas forcément, et quand le temps arrive, le blé et les ronces poussent en même temps, et le blé est étouffé. Encore que là, il semble que les ronces sont visibles, mais le semeur, doit semer partout dans son champ. 

 

 

Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » 

 

Là c’est beaucoup mieux que chez Mt ou Mc, la terre rend du 100%. Merci Luc.

 

Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » 

 

 

Importance de ce verbe ; il en tomba.. 

 

Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. 

 

 

Les disciples ont entendu, mais qu’ont -ils compris ? Et pourtant Jésus est insisstant et prophète. Ecoutez, changez ! Peut-êre essayez d’enlever les pierres, les ronces et la terre bien tassée.

 

10 Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : ‘Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.’ 

 

 

Parole qui semble dure, mais si elle s’adresse aux pharisiens c’est un peu plus simple, car pour eux, du moins pour un certain nombre, la parole glisse, n’entre pas. 

 

11 Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. 

 

12 Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. 

 

Là, il est question d’un combat. Les oiseaux sont le diable. Mais la parole peut-elle pénétrer ? 

 

13 Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. 

 

Étonnant encore cette phrase, être dans les pierres ; il y a peu de terre capable de donner du fruit, cela semble, mais ça ne dure pas.

 

14 Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. 

 

Avoir entendu, mais la vie fait que…

 

15 Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »

 

Là. Ce qui est important, c’est que outre la qualité de la terre, il y a la notion de persévérer.  C’est peut-être cela le plus difficile .