samedi 2 décembre 2023

SEMAINE DU 26 NOVEMBRE AU 3 DÉCEMBRE. EVANGILES


 

DIMANCHE 26 NOVEMBRE. Mt 25, 31-46

 

31 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. 

32 Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : 

33 il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. 

 

34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. 

35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; 

36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” 

37 Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? 

38 tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?

39 tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” 

 

40 Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” 

 

41 Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. 

42 Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;

 43 j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” 

 

44 Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”

 

 45 Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” 

 

46Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

 

 

J’ai rencontré et écouté hier une femme qui fait partie de ces pauvres là. Et qui puis-je faire pour l’aider ? Elle se vit dans la honte, elle se sent abandonnée, à mon avis elle a très peu pour vivre. Alors qu ‘est ce que je fais ? Je n’ai aucune solution. Elle ne veut pas d’anti dépresseurs, elle en veut à sa fille (ce que je comprends, mais la fille que je la comprends aussi), elle ne semble même pas en vouloir à sa mère qui l’a chargée d’une honte qu’elle n’avait pas à porter, à cet homme qui est vraiment un taré et qui bien entendu n’a jamais rien donné pour élever ses filles. Alors qu’est ce qu’on fait quand on est totalement impuissant ? Et ce n’est ni la première ni la dernière fois.

 

De quel côté irai-je ? 

 

Heureusement qu’il y a ce beau texte d’Ezéchiel qui met du baume au cœur.

 

Ma grâce pour aujourd’hui, une grâce de calme. Pas de paix, non le calme, vivre chaque instant au calme, sans anticiper sur demain, prendre ce qui est là. Ne pas se laisser voler ce calme. Dans le calme et la sérénité (je crois que c’est un début de phrase d’Isaîe :

Is 30, 15 « Le Seigneur, le Dieu saint d’Israël, avait parlé ainsi : Par la conversion et le calme, vous serez sauvés ; dans la tranquillité, dans la confiance sera votre force ; mais vous n’avez pas accepté !

 

Sauf que c’est un couple. Calme et conversion. Tranquillité et confiance. Un vrai programme.

 

LUNDI 27 NOVEMBRE. Lc 21, 1-4

 

1 En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. 

2 Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. 

 

3 Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. 

 

Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

 

 

MARDI 28 NOVEMBRE. Lc 21, 5-11

 

Un chant : je te donne mon cœur. Un parfum de valeur sur toi est répandu ;

 

En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara :

 « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »

 

On peut penser que Jésus est encore dans le Temple. Il vient de parler de la veuve, et finalement ça détourne un peu la conversation. On parle de ce qui est beau. Et là c’est la douche froide. Cela, c’est appelé à disparaître.

 

Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ?

 Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »

 

Là, deux questions qui finalement sont : dis-nous quand et dis-nous quelque chose de plus, pour que nous puissions sauver notre peau. 

 

Là une question que je me pose, et si Jésus, parlait de lui, car le temple de son corps va bien être détruit, mais il n’y aura pas, sauf chez Matthieu de signes précurseurs grandioses. C’est d’ailleurs intéressant de voir la part que la nature prend dans ces prophéties. Colère de DIeu ou méchanceté de l’homme qui pervertit toute la nature ?

 

Mais on est dans un certain futur. En fait on ne sait pas. 

 

Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! 

Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »

10 Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. 

11 Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. »

 

Deux ou trois choses, les faux prophètes, et les signes extérieurs ; guerre, destructions.

Comment interpréter les signes des temps ? Il y a quand même ce que Jésus a toujours dit, se convertir. Se tourner vers le très haut, mais pas par crainte, parce qu’il parle et qu’il dit.

 

MERCREDI 29 NOVEMBRE. LC 21, 12-19

 

12 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.

13 Cela vous amènera à rendre témoignage. 

 

Importance du témoignage, c’est peut-être un des maîtres mots de l’évangile ; 

 

14 Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. 

15 C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.

 

Curieux ce mot esprit, moi j’aurais dit : mettez-vous dans la tête, mais en même temps, c’est aussi le cadeau de J2sus, le don de l’esprit. Et quand je lis ce verset je pense toujours à Paul.

 

16 Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. 

17 Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. 

18 Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. 

 

C’est la description d’une véritable guerre. Vous serez les mauvais, vous serez considéré comme des moins que rien, vous serez dénoncés mais je veille sur vous. Jésus avait parlé de son père, qui compte tous les cheveux, et là, il affirme que pas un cheveu sera perdu. C’est presque curieux. On lit toujours ça, sans se poser de question. Je pense que c’est, si on vous fait le moindre mal, je le saurai et j’en tiendrai compte dans cette vie qui sera la vraie vie. So on vous attaque, si on vous arrache les cheveux, je le sais. 

19 C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »

 

Et cette consigne difficile, mais reprise je crois dans l’épître aux hébreux : garder la vie, la vraie, par la persévérance ; en fait ça c’est un mot que j’aime, parce que c’est du tout petit, c’est un jour après l’autre, je dirai humblement, petitement, continuer envers et contre tout à être témoin. 

 

 

 

JEUDI 30 NOVEMBRE. ST ANDRÉ. Mt 4, 18-22

 

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est d’une sobriété étonnante. C’est d’ailleurs comme pour l’appel de Matthieu. On peut se demander ce qu’il y a dans cet homme, encore peu connu, puisque c’est juste après les tentations, pour que des hommes qui ont une vie de famille, une vie sociale, laissent tout pour suivre . 

 

Ce qui est étonnant, c’est que les deux premiers sont en pleine action. Cela fait presque penser à ces chapitres sur la fin des temps. Deux seront en train de dormir, un sera pris. Mais là, ils sont pris tous les deux. 

 

On apprend que ce sont des galiléens, et des pêcheurs. 

 

Et pour les deux autres, ils sont aussi en pleine action. Quoique réparer les filets, ça ne soit pas être folichon, mais il faut bien préparer la suite., je veux dire la pêche qui va venir. 

 

Quant à la phrase de Jésus, je vous ferai pêcheurs d’hommes, je peux l’entendre comme l’appel à une autre identité, et quelque part à une naissance.

 

Pour les deux autres, il est juste question d’un appel. 

 

Les uns laissent leurs filets, les autres quittent leur  barque  (que je peux presque voir comme un lieu sécurisant,) et leur père. Il me semble que pour parler   de métier, on parle en français de barque. Bien mener à barque ; 

18 En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. 

19 Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » 

20 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. 

 

21 De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. 

22 Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent.

 

 

 

 

VENDREDI 1° DÉCEMBRE.  Lc  21, 29-33

 

(texte non lu, à cause de la fête de St André). 

 

20 Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche.

21 Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville,

22 car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture.

 

23 Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple.

 

24 Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli.

 

25 Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots.

26 Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.

 

 

27 Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire.

 

28 Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »

 

 

 

29En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. 

30 Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. 

 

31 De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. 

 

32 Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. 

33 Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

 

Comment comprendre les signes de temps, de notre temps, où effectivement du fait du dérèglement climatique on peut bien dire que les puissances des cieux sont ébranlées, seulement nous ne savois pas non plus ce qui peut se passer dans cet ailleurs et là il peut aussi y avoir des guerres dont nous n’avons pas la moindre idée. Alors spéculer c’est impossible. Juste essayer chaque jour de vivre le moins mal possible, de s’ajuster le mieux possible et d’être le moins aveugle possible, et apprendre à discerner. Voir c’est une choses, discerner c’est autre chose.

 

 

SAMEDI 2 DÉCEMBRE/Lc 21 ? 34-36

 

34 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste 

 

Il me semble que cela c’est un des thèmes majeurs de ce chapitre. Et cela annonce ce qu’on trouvera dans les épitres par la suite. Ne pas se laisser aller, rester en attente, on fait comme si cela devait arriver aujourd’hui. 

 

35 comme un filet ; ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. 

 

Pb de ponctuation. Il tombera à l’improviste comme un filet. 

Ou comme un filet il s’abattra sur tous les habitants de la terre entière.

 

Intéressant, car cela veut dire que personne n’y échappera. 

 

36 Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »

 

Importance de rester debout (ou de redresser la tête). Mais effectivement rester debout devant le fils de l’homme, cela veut dire qu’on n’a pas peur de son jugement, qu’on n’a pas envie de se cacher, que l’on est dans la confiance. Et c’est peut-être cela l’important.

 

 

Groupe de prière de mardi :

 

Ha 2, 01 Je vais me tenir à mon poste de garde, rester debout sur mon rempart, guetter ce que Dieu me dira, et comment il répliquera à mes plaintes. 

samedi 25 novembre 2023

SEMAINE DU 19 AU 25 NOVEMBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 19 NOVEMBRE. (dimanche avec groupe paroisse).

 

Livre des proverbes ; 

 

Les versets d’introduction du livre expriment ce thème central : « Le sage entendra et grandira en connaissance… mais les insensés méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1 :5, 7). La sagesse contenue dans le livre des Proverbes couvre presque tous les aspects de la vie.

 

Proverbes 1-9. Ces proverbes invitent dans un style poétique le lecteur à rechercher et à acquérir la véritable sagesse. Ils exposent la nature de la connaissance, le sens de la vie et le chemin de la réussite.

Proverbes 10-24. Ces proverbes sont constitués de nombreux dictons sur la bonne et la mauvaise manière de vivre. Ils donnent des conseils pratiques sur la vie de famille, la maîtrise de la colère, les dangers de l’orgueil et un certain nombre d’autres sujets.

Proverbes 25-29. Ces proverbes parlent de la façon juste de diriger, du devoir d’aider les pauvres et de la valeur de la sagesse dans la vie quotidienne.

Proverbes 30-31. Les paroles d’Agur et du roi Lemuel terminent le livre. Agur avertit le lecteur que « toute parole de Dieu est pure » (Proverbes 30:5, traduction littérale de la version de la Bible du roi Jacques, N.D.T.) et parle des dangers de l’hypocrisie. Le roi Lemuel cite les paroles de sa mère qui le met en garde contre les boissons fortes. Une femme vertueuse a plus de valeur que les richesses de ce monde ; elle vénère le Seigneur et elle est diligente, généreuse, sage et bonne.

Section 23 Jour 3, Proverbes

 

     Le livre des Proverbes n'aborde pas les questions posées par l'histoire et l'avenir du peuple d'Israël comme le font d'autres livres bibliques. Son enseignement concerne avant tout les individus, et les conseils qu'il donne visent à permettre à chacun une vie équilibrée et heureuse sous la conduite de Dieu. La sagesse proposée est essentiellement tirée de l'expérience pratique et quotidienne. Elle affirme qu'il y a une correspondance entre le comportement social et moral d'une part et le bonheur d'autre part. Les méchants, les sots et un certain type de riches rencontrent l'échec et le malheur, alors que les justes, les sages et ceux qui protègent les pauvres sont récompensés. Dans la partie centrale du livre l'opposition entre justes et méchants est stéréotypée. Le juste est celui qui se conforme aux règles de la vie, de la nature et de la société dont Dieu est le garant, le méchant celui qui s'en moque.

     La lecture du livre des Proverbes nous permet de connaître une partie précieuse de l'expérience des Israélites. Elle nous apprend comment leurs sages ont considéré des situations et des problèmes humains qui, par delà les siècles et dans le domaine de tous les jours, nous touchent souvent de très près.



Mt 25, 14-30. Voir billet de blog.

Commentaire de Noïs : l’effet Matthieu. Mais l’idée c’est au plan spirituel. Si on ne fait pas fructifier alors ça s’étiole et on perd tout.

Equivalent de pouvoir vivre 20 ans sans travailler. 

Ne pas comparer ce que les uns et les autres ont reçu. 

La peur qui tue la foi. 

 

14 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. 

1 5À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, 

 

16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 

17 De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. 

18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. 

 

19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. 

20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” 

21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 

 

22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” 

23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”

 

24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. 

25J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.”

 26 Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. 

27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. 

 

28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.

 29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a

 

 30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »

 

 

 

LUNDI 20 novembre. Lc 18, 35-43

 

35 Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. 

36 Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. 

37On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. 

38Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » 

 

Il s’informe un peu comme Luc s’informe de qui est Jésus pour écrire à Théophile. Poser des questions, avoir des ou une réponse, et du coup se mettre en route. Étonnant le qualificatif de Jésus, Jésus le Nazaréen. Cela évoque déjà un peu l’écriteau sur la croix. Mais c’est juste, l’homme qui est né à Nazareth, qui est originaire de Nazareth en Galilée. Et ce que crie l’aveugle, c’est autre chose. Il est bien plus que l’homme de Nazareth, il est le fils de David, il est le messie promis. L’aveugle voit déjà bien au-delà de ce que voient ceux qui voient. Lui est un voyant.

 

39 Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » 

 

Il sait qui est Jésus, il tente sa chance. Se met il debout ou reste t il assis ? En tous les cas il fait du bruit. Pourquoi veut-on le faire taire ? De quoi a-t-on peur ?  Et pour lui, peut-être que dans sa demande il y a aussi une acclamation et qu’il est aussi image de l’accueil à Jérusalem. Les rameaux .

 

40 Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda 

41« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » 

42 Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »

 

Mais Jésus entend, il s’arrête il demande (ordre) qu’on lui amène l’aveugle ; c’est plus simple que chez Marc. D’ailleurs on ne connait pas le nom de l’aveugle, contrairement à ce qui se passera ensuite. Si l’aveugle voit en Jésus le fils de David, il a foi en lui, et il croit que l’homme de Nazareth peut le guérir et c’est ce qui se passe. Importance de la foi dans toute demande de guérison.

 

Et c’est la demande : que veux-tu que je fasse pour toi. Combien de fois se trouve t elle chez Luc ?  Apparemment c’est la seule fois . Chez Luc, il y a souvent des personnes qui conduisent des malades, de personnes guéries par Jésus sans avoir rien demandé, mais là ce serait l’uique demande. Intéressant. 

 

Mais la finale de Jésus, dit qu’il s’agit plus qu’une simple guérison, et Jésus, ne touche pas, ne dit pas je le veux, sois guéri. Non il parle de cette foi, celle qui peut-être les disciples n’ont pas. 

43 À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.

 

Important la louange qui vient là. La foule voit, elle sort elle aussi de sa cécité et elle peut adresser une louange à Dieu . 

Seigneur augment ma foi, délivre moi de mes aveuglements. 

MARDI 21 NOVEMEBRE. Lc 19, 1-10

 

1 En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. 

2 Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. 

3 Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. 

4 Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. 

 

N.Fabre parle ici de handicap et comment Zachée le riche, a un handicap : sa petite taille. De nos jours on dirait le nain. Il trouve une solution et il veut être comme tout le monde, finalement, voir ce Jésus. Ce qui est étonnant c’est que ce qui vient de se passer avec l’aveugle, n’est pas mentionné. Est-ce que Zachée sait cela ? Enfin peut-être que c’était à l’entrée, à l’extérieur, et que maintenant c’est dedans .

 

5Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » 

6 Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie.

 

Jésus voit. Jésus parle. Zachée entend, et vite il fait ce qui lui est demandé. Et il est question de joie. Il y a ce vite, qui fait un peu penser à Marie qui va en grande hâte visiter sa cousine ;  

 

7 Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » 

 

Est-ce que c’est la jalousie qui les fait parler ? pour l’aveugle, ils ont rabroué, et pour Zachée ils récriminent.

 

8 Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » 

 

Et l’image de résurrection : debout. Ce qui est amusant, c’est que je vois toujours Zachée se mettre debout sur la table, pour qu’on le voir bien et l’entende bien. Mais ça c’est dans ma tête ; ce que fait Zachée, faut-il l’entendre comme aveu de culpabilité ? Je n’en n’ai pas envie. Il donne la moitié de ses biens. Il fait don ce ce qui lui appartient. C’est un peu comme ça il donne à Dieu, et ensuite il donne aux autres ; 

 

9 Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. 

10 En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

 

Il y a le récriminer, il y a ce qui se passe pour Zachée et il y a la réponse de Jésus qui récapitule tout. Ne pas regarder l’autre de travers quoique, il est fils ou fille comme moi. Et Jésus reste fidèle à lui-même, chercher la brebis perdue. 

 

 

 

 

MERCREDI 22 NOVEMBRE. Ste Cécile. Lc 19, 11-28. La parabole des mines.

 

Un truc un peu curieux, le mot reconnaissance. C’est une grâce que j’avais demandé pour ma journée, mais ce mot a de fait deux possibles. On va en reconnaissance, on regarde si c’est le bon chemin ou alors c’est le sens basique, dire merci pour ce que l’on a reçu.  Je crois que j’aime bien le premier sens, celui de l’exploration. Donne moi cette grâce de sortir des sentiers battus, d’explorer d’autres champs des possibles. Une grâce d’ouverture.  Un peu le contraire de ce que fait celui qui enterre ses sous, ou les met dans sa chaussette ; 

 

11 En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. 

 

Difficile de situer Jésus géographiquement. On peut penser qu’il a donc quitté Jéricho et qu’il approche de Jérusalem. Pourquoi Jésus ajoute t il cette parabole ? On nous dit que les auditeurs pensent que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. QU’est ce que cela veut dire ? Que les cieux s’ouvrent et que Dieu apparait ou que sa gloire se manifeste et que c’est la fin des temps, qu’il y a donc un jugement ?  

 

Est pour répondre à cela qu’il raconte cette drôle de parabole. Est-ce que le roi c’est lui, qui partira chercher son investisture auprès de son Père, en passant par la croix ? Mais est ce parce que Luc a peut-être vu la chute de Jérusalem qu’il fait un lien avec ce qui s’était passé pour Achilléus ? 

 

12 Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. 

13 Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” 

 

Là, on a un ordre précis : faites de bonnes affaires. Et je ne sais pas si le remettre est ici comme chez Matthieu, donner définitivement. En français c’est ambigu.

C’est le même mot et il est traduit pas « donna » ce qui est très différent. 

 

14 Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” 

 

On peut penser que Jésus parle de lui, parce que manifestement il ne sera pas reconnu comme roi, mais il y a aussi la notion de fin des temps. La durée. 

 

15 Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. 

 

On a l’impression là que c’est quand très solennel. Est-ce qu’il a envie vraiment d’écouter comment les serviteurs ont agi.  Mais c’est comme chez Matthieu, certains on fait de belles choses, ont bien réussi, d’autres moins et un autre pas du tout. Et la raison invoquée est la peur, et une image fausse du maître. On peut penser que comme chez Marc, il n’a pas su ou pu comprendre que cela lui appartenait. Sauf que la fin est bizarre : j’aurais pu prendre les intérets ; donc là, on ne peut pas parler de cadeau. 

 

16 Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.”

 17 Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” 

18 Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” 

19 À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” 

 

Mais que dit le maître, tu as été astucieux pour cette somme, qui n’est pas énorme, alors tu auras le commandement de 10 villes. Moi le roi, je te confie une responsabilité beaucoup plus grande. Je sais que je peux te faire confiance. 

 

Alors peut-être que ce qui se joue ici, c’est la confiance. Il y a ceux qui font confiance à Jésus, et ceux qui en sont incapables, parce qu’ils voient un lui non pas un homme venu pour sauver, mais un homme venu pour juger, et juger selon des critères humains.

 

 

20 Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. 

21 En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” 

22 Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; 

23 alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” 

24 Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” 

 

25 On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! 

26 – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.

 

Nicole Fabre : Tout cela pour cacher son inaction. A aucun moment, il n’a pris au sérieux le geste de cet homme qui lui a confié une part de son argent. Il ne se l’ai jamais approprié. Nous pouvons alors comprendre la parole finale : à celui qui n’a rien, on ôtera même ce qu’il a. De fait, il a vécu comme s’il n’avait pas cette somme. Mais pour l’homme noble, il en était bien le possesseur. On peut donc le lui enlever. Ce serviteur a vécu comme n’ayant rien reçu.

 

27 Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » 

28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

 

 

Est-ce que c’est un peu un testament ? Mais cela fait aussi penser à ce qui se passe après la transfiguration ou il prend avec détermination la route de J2rusalem. Là il part en avant, le premier, pour monter. Monter vers ;

 

 

JEUDI 23 NOVEMBRE. Lc 19, 41-44

 

Les verset 29 à 43, rapportent l’arrivée sur un ânon, et l’arrivée par le mont des Oliviers. Jésus est à la fois près, mais surtout en face du Temple et de la ville.

 

41 En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :

 

Parfois je me dis que Jésus, s’il voit ainsi l’avenir, le sien, et celui du monde, il ya de quoi avoir une sueur de sang à Gethsémani. 

 

 42 « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. 

 

Etonnant. Il y a des villes (ou des personnes) qui ont compris que Jésus était celui qui est le pacifique, qui est donneur de paix. Mais là, c’est comme si, Jérusalem avait loupé l’aujourd’hui, et que désormais c’était trop tard, que l’on revient à l’obscurité.

 

43 Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; 

44 ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

 

La lecture du prophète Zacharie, (lecture du jour) va dans ce sens, mais il me semble que Dieu, revient quand même vers Jérusalem. Là,  dans le texte d’aujourd’hui, il y a une annonce de définitif. Mais les évangiles ont été rédigés après la chute de 70, donc cela peut se comprendre. 

 

Mais c’est bien la question de l’aujourd’hui de Dieu ;

 

Et c’est bien le questionnement, ne pas laisser passer le jour où celui qui donne la paix est là, parce que sinon, c’est un peu comme dans le cantique, il prend la fuite le bien aimé, et il ne se laisse plus trouver. Pourtant il va s’en passer encore des choses à Jérusalem avant l’arrestation.

 

 

VENDREDI 24 NOVEMBRE. Lc 19, 45-48

 

 

45 En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : 

46 « Il est écrit : ‘Ma maison sera une maison de prière’. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »

 

La référence est le livre de Jérémie. Mais là, c’est très discret comme scène. Avec le verbe expulser qui évoque ce que fait Jésus pour les esprits mauvais . 

 47 Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,

48 mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.

 

Il semble donc qu’à Jérusalem, la période des miracles soit finie. Il s’agit d’enseigner, les ultimes enseignements, pour aller je suppose à la conversion, au changement intérieur et à l’ouverture du cœur pour reconnaître en celui qui parle, la présence d’un Dieu/Mère, qui un peu comme dans le désert donne la manne de la parole. 

 

Je sais bien que lorsqu’on écoute quelqu’un, qu’il soit homme ou femme, on peut être suspendu à ses lèvres ; c’est vrai des enfants aux quels on raconte une histoire.  On veut savoir la suite, on est attentif, mais la parole devient nourriture et c’est pour cela que pour moi, c’est image maternelle. 

 

 

Les vendeurs chassés du temple.

Matthieu 

Marc 

Luc 19, 

Jean

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 Jésus entra dans le Temple, et il expulsa tous ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple ; il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes.

 

1 Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze.

 

15 Ils arrivèrent à Jérusalem. Entré dans le Temple, Jésus se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

45 Entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. 

13 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.

 

 

 

 

 

 

14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.

 

. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »

 

 

 

 

 

15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,

 

16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici

 

 

 

 

13 Il leur dit : « Il est écrit : Ma maison sera appelée maison de prière. Or vous, vous en faites une caverne de bandits. »

17 Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle

 pas :

 Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »

Il leur déclarait :

6 « Il est écrit : 

 

 

Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »

 

 

 

 

 

 

 « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »

14 Des aveugles et des boiteux s’approchèrent de lui dans le Temple, et il les guérit.

 

 

7 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 Les grands prêtres et les scribes s’indignèrent quand ils virent les actions étonnantes qu’il avait faites, 

 

 

 

 

et les enfants qui criaient dans le Temple : « Hosanna au fils de David ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 Apprenant cela, les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr.

 

 

 En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.

19

 

7 Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner.

 

 

 

 

 Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,

 

 

48 mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.

 

8 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? 

»

 

 

 

 

19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »

20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »

21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.

 

 

 

 

 

19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »

20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »

21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.

 

 

 

Au final, Jésus en chassant les vendeurs, à la position masculine, porteur de la loi et en enseignant il a la position féminine, il donne de qui vivre, de quoi manger .

 

 

SAMEDI 25 NOVEMBRE. LC 20, 27-40

 

Au début du chapitre 20, question de l’autorité par laquelle Jésus enseigne. Question de Jésus sur jean le baptiste. Puis la parabole des vignerons homicides racontée à la foule (pas aux prêtres comme chez Matthieu. Comme ça commence ç bien faire, il faut prendre Jésus en défaut, donc la question de l’impôt à César, et la question d’aujourd’hui, celle des sadducéens.

 

27 En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus 

28 et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’ 

29 Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; 

30 de même le deuxième, 

31 puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. 

32 Finalement la femme mourut aussi. 

33 Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » 

 

Beau cas d’école. Étonnant qu’ils n’aient pas répudié la femme..

 

34 Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. 

Cela c’est ce qui se passe sur cette terre.  Mais Jésus va faire une opposition.

35 Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, 

36 car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. 

 

Jésus affirme donc, contrairement à ce que pensent les sadducéens, qu’il y aura un monde à venir, où ce sera la vie éternelle, et où ceux qui y seront, seront semblable aux anges, mais surtout enfants de Dieu, donc fraternité, et enfants de la résurrection. Ils sont revenus à la vie. 

 

Sur la terre, faire des enfants, c’est se survivre en eux. Mais dans le futur, puisque la mort est vaincue, il n’y a plus besoin de se survivre par cette méthode. On vit pleinement et pour l’éternité.

37 Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.

3Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » 

39 Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » 

 

Et c’est la référence à Moïse, qui ne peut que fermer le bec des sadducéens.  Ce qui sera applaudit par les scribes.

 

40 Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.