samedi 28 janvier 2023

SEMAINE DU 22 AU 28 JANVIER. EVANGILES.

DIMANCHE 22 JANVIER. Mt 4, 12-23 L'appel des 4 premiers. Mais aussi thématique de la lumière. 

 

https://giboulee.blogspot.com/2023/01/mt-4-12-23-appel-des-premiers-disciples.html

 

Matthieu 4,12-

Marc 1, 16

Luc 5, 1

Jean 1, 35

Tentation. 
Arrestation JB

 

12 Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée.

 

 

13 Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.

14 C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :

 

15 Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations !

16 Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.


 

17 À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : 

 

 

« Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »

 

18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée,

 

 

 

 

 

 

 

il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.

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9 Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »

20 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

21 De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22 Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. 

 

Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

 

 

16 Passant le long de la mer de Galilée,

 

 

 

 

 

 

 

 


Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer,car c’étaient des pêcheurs.


 

 

 

 

17 Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »

18 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets.

2

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

20 Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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01 Or, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.

 

 

 

02 Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.

03 Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.

04 Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. »

05 Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »

06 Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.

07 Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.

08 A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. »

09 En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;

 

 

 

 

 



 

 

 

10 et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. J

 

 

 

 

 

 

Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. 


 

 

 

11 Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

 

 

 

 

 

 

40 André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.

41 Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.

42 André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

 

43 Le lendemain, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. »

 

44 Philippe était de Bethsaïde, le village d’André et de Pierre.

45 Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. »

 

 

 

Intéressant les comparaisons. Matthieu et Marc, sont très proches, comme souvent, Matthieu peut-être encore plus sobre. Mais Luc, la pêche donne une autre tonalité, d'autant que Jésus a été chez Simon, qu'il a fait une délivrance, qu'il a guéri plen de malades et qu'il est parti ailleurs. Donc Jésus n'est pas un inconnu et à la limite ce qui se passe là, permet aux quatre de décider de suivre. Cela en quelque sorte vient d'eux, de leur profond. Ils comprennent que cet homme est radicalement de tous les autres, et ils décident de tout quitter pour le suivre. 

 

Quant à Jean, ce qui est frappant, c'est que cela se passe en lien avec le baptiste et que les premiers disciples sont des disciples de Jean. On a André et un disciple non nommé. Puis c'est la force du témoignage: viens et vois, que ce soit pour Simon ou pour Nathanaël. Seul Philippe a un appel direct. 

 

Si on revient sur la région Galilée, cela veut dire, cylindre., ou le cercle, la région. Il y a trois régions dans la Galilée. Galilée des nations? Une région à convertir face à la Judée et avec son temple. GYL voudrait dire sagesse des nations?

 

Les Galiléens étaient méprisés des Judéens qui leur reprochaient d'avoir une pratique religieuse impure, un langage grossier et d'avoir pour origine des Gentils mélangés à des descendants des Dix Tribus qui n'étaient pas partis en captivité (ou qui en étaient revenus)

 

 

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12 Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée. 

13 Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. Zabulon. dixième fils de Jacob, 6° de Léa, et Nephtali, 6° fils de Jacob, mais fils d'une servante de Rachel.bulon 

 

Dans l'évangile de Matthieu, Jésus a été baptisé, il a été tenté, et ensuite on peut donc supposer qu'il est revenu à Nazareth. Mais l'arrestation de Jean lui permet de se mettre en marche vers sa vie publique. L'un disparaît, l'autre apparait. Ces territoires portent les noms de deux fils de Jacob: Zabulon et Nephtali. 

 

Amusant, que de considération géographique. La Galilée, puis quitter Nazareth puis s'établir à Capharnaüm pour pouvoir citer l'accomplissement des écritures, où comment une région devient lumière des nations. Jésus lumière du monde.

 

14 C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : 

15 ‘Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations ! 

 

Galilée des nations. Ce serait une terre de mélange ou une terre où viennent se retrouver de nombreux peuples, de nombreuses nations. 

 

16 Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.’ 

 

Et ce lieu a une vocation; être la lumière pour ceux qui sont dans les ténèbres (les païens?)

 

Mais si on va au chapitre 9 d'Isaïe, c'est l'annonce d'un fils qui va délivrer de la tyrannie, 05 Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».

 

17 À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » 

 

À comparer avec ce que dit Jean: c'est la même phrase, Est-ce que Jésus se veut continuateur de Jean? Mais Jean est en prison et il faut bien que la parole continue à se répandre. Jean avait des disciples, Jésus en aura aussi. Jean avait annoncé la venue de celui qui allait baptiser dans le feu et dans l'esprit.

 

18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. 

19 Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » 

20 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. 

 

Appel très simple. Mais assez sidérant. Un homme passe, appelle et l'appel est entendu et ils quittent leurs filets, et le suivent.S 'ils jettent leurs filets, ils sont en pleine action mais pas très loin de la rive quand même. Et là, ils laissent les filets dans l'eau, ils laissent en plan si je puis dire et ils le suivent.

 

Le filet de l'oiseleur s'est rompu…

 

 Pouvons-nous quitter nos filets? Ce qui pour nous permet de vivre? De renoncer çà cela? Tout quitter pour me suivre, dira Jésus plus tard. 

 

21 De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. 

22Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent. 

Là, c'est la sécurité de la famille qu'ils quittent. 

 

Selon les traductions il me semble qu'il y a des différences: entre jeter les filets pour Pierre et André, 

 

Voilà ce que Jésus demande de laisser. 

 

Mais lui aussi a laissé son métier et sa famille. Pouvons-nous faire de même? 

 

23 Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.

 

Et cela se termine par ce que fait Jésus, enseigner, proclamer guérir. 

Importance de ce laisser ses filets et laisser la barque (de la sécurité). 

 

 

Un passant raconte. 

 

Vous ne devinerez jamais ce que j'ai vu ce matin. Il y avait assez proches du bord, Simon et André qui jetaient leurs filets dans le lac. Une heure un peu curieuse pour pécher, mais c'est leur métier. Et voilà que passe un homme que je n'avais jamais vu. Il les hèle en leur disant de le suivre et qu'il fera d'eux des pêcheurs d'hommes. Des pêcheurs d'hommes, mais qu'est-ce que ça veut dire? Les poissons on peut les attraper avec un filet, mais les hommes ce n'est pas pareil. Moi je pensais qu'ils allaient lui rire au nez, mais non pas du tout. Ils laissent les filets qui tombent dans l'eau, et pourtant Dieu sait que les filets ça coute cher, c'est l'instrument de leur vie de pécheurs, et ils ramènent leur barque, à toute allure si je puis dire, et ils le suivent pour de vrai. Ils partent avec lui. Jamais je n'aurais imaginé cela. Mais qui est cet homme? 

 

Et voilà, qu'ils passent devant leurs compagnons, Jacques et Jean, les fils de Zebédé. Eux, ils étaient en train de réparer leurs filets, pour pouvoir les plier et les ranger. Ils étaient dans la barque de leur père, le vieux Zébédée, ce patron pécheur. Et voilà que cet homme il leur dit de le suivre, et eux aussi ils font comme Simon et André. Ils sortent le la barque, et ils le suivent. A croire qu'il a un pouvoir cet homme, peut-être qu'il les hypnotise… 

 

Alors ça, cela m'a complétement estomaqué. Mais qui est cet homme? Alors je me suis un peu renseigné. Il vient de Nazareth et depuis que Jean le prophète a été arrêté il proclame à son tour qu'il faut se convertir et que le royaume est tout proche. Mais je ne sais pas trop ce que ça veut dire; à croire que ces quatre-là, ils l'avaient déjà entendu parler. Il parait qu'il s'appelle Jésus, ce qui veut dire Dieu Sauve, mais il n'est pas le seul à porter ce prénom. On m'a dit aussi, mais cela c'est plus difficile à croire qu'il a été baptisé par Jean et que Jean a raconté à ses disciples qu'il avait vu les cieux s'ouvrir et une colombe qui pour lui était l'esprit du Père, l'onction des rois, en descendre et se poser sur lui, faire de ses ailes comme un manteau et qu'il avait entendu une voix venant d'en haut, dire: celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui je trouve toute ma joie. Vous vous rendez -compte? Fils Bien-Aimé et objet de la joie du Très Haut? A

 

Alors je me demande bien qui est cet homme, s'il sera un de ces nouveaux messies qui sont en Galilée depuis des années, ou si lui, qui reprend les mots de Jean sera celui que nous attendons. C'est peut-être pour cela que les pêcheurs du lac ont tout quitté pour le suivre, pour être ses disciples. Je les admire, il faut vraiment être fou pour faire ça. Mais le vieux Zébédée, je le plains, ainsi que les familles de Simon et d'André. Mais les appels, cela ne se discute pas. 

 

Mais j'ai continué à me renseigner sur lui. Paraît qu'il parcourt toute la Galilée, qu'il enseigne dans les synagogues, qu'il affirme que le Très Haut est venu visiter son peuple, et il guérit ceux qui sont malades ou infirmes et il chasse les esprits mauvais. S'il revient à Capharnaüm, cette fois je m'approcherai et je lui demanderai ce qu'il faut faire pour avoir la vie éternelle, parce que peut-être que lui, il sera capable de me répondre.

 

LUNDI 23 JANVIER. Mc 3, 22-30

 

Commentaire rcf: 

Méditation Père Nicolas de Boccard

Il faut essayer de comprendre la fin de cet évangile, non pas d’une manière littérale. Elle ne signifie pas que l’on peut blasphémer contre le Père ou le Fils, et non contre l’Esprit-Saint. Cela signifie simplement et pratiquement qu’on ne peut rejeter celui qui sans cesse nous remet dans le droit chemin. Car c’est bien l’Esprit-Saint qui à longueur de temps nous tourne vers le Père en nous rendant conforme au Christ, en nous faisant sortir de nos ornières et en redonnant un sens à ce que nous vivons. Aussi, blasphémer contre l’Esprit Saint, c’est ne plus accepter de se convertir, de s’améliorer, de se bonifier. Bref, c’est rejeter la main que Dieu nous tend. Sous cet angle, on comprend mieux la réponse de Jésus face au suicide de Judas : « aucun d’eux ne s’est perdu, hormis le fils de perdition » (Jean 17, 12).  Dieu ne peut exercer sa miséricorde envers celui qui la refuse. 

Blasphémer contre l’Esprit-Saint, c’est ne plus vouloir avancer ; c’est refuser la miséricorde du Père, quel que soit son péché. Cette attitude ne peut pas être pardonnée, car elle nous coupe du seul moyen de l’être : l’action de Dieu en chacun de nous.

Alors on comprend mieux le début de l’évangile. L’esprit du mal mène à la division et à la destruction, contrairement à l’Esprit de Dieu. C’est ce que diront les esprits mauvais chassés par le Christ : « que nous veux-tu, Jésus de Nazareth, es-tu venu pour nous perdre ! » (Mc 1, 24). Le Christ est venu « rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52) ; alors que le diviseur, Satan, ne cesse de séparer et d’opposer.

 

 

22 En ce temps-là, les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » 

23 Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ? 

 

Juste avant c'étaient des gens de Nazareth qui veulent faire taire Jésus, sous prétexte (mais quel prétexte) qu'on n'arrive plus à manger, tellement il y a de monde. Et qui sont ces gens et où est ce que ça se passe? Jésus serait il revenu à Nazareth? Quand on dit sa maison, quelle maison? 

 

Et là, ce ne sont plus les proches, mais ceux de Jérusalem, qui viennent et qui eux affirment que Jésus non seulement a perdu la tête, mais qu'il est possédé, donc qu'il faut le mettre à l'écart et surtout ne pas le croire. Et Jésus est quand même très pacifique envers eux, très maître de lui, parce qu'il les enseigne au lieu de se mettre en colère.

 

24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. 

25 Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. 

26 Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui. 

 

  Dire cela, cela reviendrait à dire qu'il y a division dans le royaume de satan qui est pourtant le maître de la division. Et la logique revient à dire que si les expulsions sont l'œuvre du mauvais, c'est que le mauvais a perdu les pédales, qu'il est proche de sa perte.

 

27 Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison. 

 

La phrase qui au fils des années me pose question. Pour entrer dans la maison du mauvais, il faut que le mauvais soit d'abord mis hors d'état de nuire. Et c'est ce que fait Jésus? Il le ligote, il le lie, il le bloque.

 

Mais eux, ne comprennent pas que quand Jésus expulse un démon, il y a un combat, et que l'expulsion est le fruit de ce combat. Il y a libération.

 

28 Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. 

29 Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »

 

Et là, c'est la phrase pour tous ceux qui réfusent d'écouter, qui ont le cœur endurci et la nuque raide. Tous les péchés peuvent avoir leur pardon, mais le refus d'écouter, donc de se convertir à la bonne nouvelle, au non d'un faux savoir et d'enseigner aux autres d'en faire autant, cela c'est le péché par excellence qui empêche tout repentir.

 

30 Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »

 

 

MARDI 24 JANVIER. Mc 3, 31-35

 

J'aimerai réfléchir sur autre chose que sur la phrase finale et sur madame Joseph, qui entend cette phrase et qui va aussi la méditer dans son cœur. Le trop connu, m'énerve un peu, un peu beaucoup. Mais pour en sortir il faut que l'esprit saint, souffle, souffle et m'emène ailleurs.

 

 

31 En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. 

32 Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » 

 

 

Une très mauvaise pensée… On a vu que des "gens de chez lui" sont venus pour s'emparer de lui, mais ça n'a pas marché. Là on peut supposer que si c'est sa mère, il va "sortir" et on pourra mettre la main sur lui. Ce que Marc dit, c'est que Jésus est dedans, et eux restent dehors. Ils n'essayent pas d'entrer.

On a Jésus qui est dedans, qui est assis (un peu comme dans Jn 8) qui est entouré par une foule. Quel est le rôle de la foule? En tous les cas, ils font comme un rempart autour de Jésus, et quelqu'un se déplace pour prévenir Jésus/ Ta mère et tes frères sont là, ils veulent te parler. 

 

Suspens: que va faire Jésus. 

 

Et comme chez Jean, il ne bouge pas; il se contente de parler.

 

33 Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » 

 

Et c'est une question pour qui? Pour celui a donné l'information? Pour ceux qui sont là, autour de lui?  Pour nous? 

 

34 Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. 

35Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

 

Mais il donne la réponse lui-même. Il fait comprendre que ceux qui sont là, assis autour de lui, qui sont là pour l'écouter, pour changer, ceux-là sont désormais sa famille à lui, ce qui ne veut pas dire que Marie n'est pas sa famille. C'est très large: tous ceux qui font la volonté de Dieu, sont, frère, sœur et mère. 

 

Si on remet les deux passages de Marc, les gens de chez lui et la maman, ça peut donner ça. 

 

Jésus raconte.

 

Je pensais bien que ça allait arriver, qu'ils viendraient me chercher pour me ramener dans ce qu'eux pensent être le bon chemin; eux, ce sont les gens de mon village, eux ce sont aussi ces scribes qui veulent me prendre en défaut, même si je leur montre que je respecte toujours les paroles des livres, et qui veulent me tuer. 

 

il faut dire que cette guérison que j'ai fait le jour du repos, (l'homme à la main desséchée)ces péchés que j'ai pardonnés (le paralytique de Capharnaüm), la manière dont j'enseigne ou pas mes disciples ( les épis arrachés), et le fait que je parle de moi comme le fils de l'homme qui est le maître du Sabbat. Je voudrais tellement qu'ils comprennent que la loi de mon père, c'est d'abord une loi où l'amour est premier, et que si on peut faire du bien un jour de Sabbat, il faut le faire, et c'est cela qui plait à mon Père. 

Mais, pour eux ça ne passe pas et ils ont peur pour moi, comme si mon père n'était pas là à chaque instant, par l'esprit qu'il a fait reposer sur moi et que me guide chaque jour, chaque heure. C'est bien ça le problème, que je guérisse plein de personnes, que j'expulse des esprits mauvais, ça, ça passe, mais que je fasse cela un jour où tout travail est interdit, même pour eux ça ne passe pas. Et il y a des scribes qui répandent le bruit que je suis possédé par le prince des démons, alors que moi, c'est le zèle pour la maison de mon père qui me possède. Bref, il y avait tellement de monde qui se pressait autour de moi, que même dans la maison, on n'arrivait même plus à accéder à la cuisine. J'ai su ensuite, que le fait de ne pas arriver à manger, c'était la preuve que j'avais perdu la tête; N'importe quoi. Mais bon ils sont venus jusque-là, et ils n'ont pas pu entrer et je dois dire aussi que mes disciples, ceux que je venais d'appeler à ma suite, ils ont fait barrage. Seulement ils n'en sont pas restés là. En fait, ils avaient peur pour la peau, peur du'H2rode ou Pilate ne s'en prennent à eux. Et ils ont envoyé ma mère et mes frères. Ils devaient être surs que si c'était ma mère, comme je dois l'honorer je serai allé à sa rencontre et ils auraient pu s'emparer de moi. Mais cela ne s'est pas passé du tout pour eux comme ils s'y attendaient. Là c'était quand même beaucoup plus calme. Je leur parlais du royaume, de ce qu'était se convertir, j'étais assis, j'étais bien.

 

Malgré tout, il y avait pas mal de monde, et plus personne ne pouvait entrer. Ceux qui étaient là, je les aimais. Quelqu'un est venu me dire que ma mère et mes frères étaient là, dehors. J'aurais certainement dû me lever, m'interrompre pour aller à la rencontre de ma mère, parce que les frères, eux c'est autre chose. 

 

Et là quelque chose s'est passé, en moi. Je n'ai pas bougé, je ne me suis pas levé, j'ai regardé ceux qui étaient là, assis autour de moi, mes disciples, ceux que je venais de choisir et les autres, ceux qui se passaient de manger pour m'écouter, qui se nourrissaient de mes paroles, de ma présence. Et je les ai regardés, et j'ai dit à celui qui voulait que je m'interrompe, que ma mère et mes frères, c'étaient ceux qui faisaient la volonté de mon père, qu'ils étaient pour moi, comme des frères, des sœurs, une mère. Ma mère a entendu cela, et j'ai vu le sourire qui naissait sur ses lèvres, car si quelqu'un a fait et fait la volonté de mon père, c'est bien elle. Et elle a regardé ces hommes et ces femmes qui étaient là avec moi, et j'ai vu de l'amour qui débordait d'elle, cet amour qui m'a permis de devenir qui je suis. 

 

Et elle leur a dit à mes frères de me laisser, de retourner à Nazareth. Et ils sont partis. Et moi, je suis là, avec ceux que le père a choisi pour moi, je suis la pour faire sa volonté, je suis là pour le révéler à tous.

 

 

MERCREDI 25 JANVIER. Mc 16, 15-18.

 

C'est un texte que j'aime beaucoup, et la finale, me semble vraiment faite pour Paul; ils prendront des serpents dans leurs mains, car c'est ce que Paul a fait avant d'aller à Rome. 

Et ce qui est donné comme pouvoirs, ou délégué c'est incroyable quand on y pense. La force qui est là. 

 

Il me semble que c'est la deuxième finale de l'évangile de Marc, et ça commence par: 

14 Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité.

 

En fait la lecture est un mixte épuré du verset 14. On a bien Jésus ressuscité, qui de manifeste aux Onze. Et ça commence par un reproche, qui est gommé et ça sur l'envoi.

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15 (En ce temps-là,) Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : 

« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. 

 

Ca commence par deux ordres. Allez ailleurs, c'est pour tous, et proclamez la bonne nouvelle à toute la création.

 

16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.

Là je reconnais que j'ai plus de mal avec ce verset. Il faut croire et se faire baptiser pour être sauvé. De quel baptême Marc, parle t il? Celui dans l'eau, celui dans l'Esprit? Je pense aux actes, ou le baptême semble se passer en deux temps. Donc un peu compliqué pour ma petite tête ce matin;

 

17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; 

18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »

 

Là, c'est presque magique. C'est donné à tous, expulser les démons, parler en langues nouvelles, prendre les serpents 'le mal", boire quelque chose qui tue, donc être plus fort que les forces du mal classique, et avoir la vie en eux, pour la donner aux malades.

 

C'est beau, très beau. 

 

 

JEUDI 26 JANVIER. Lc 10, 1-9. Envoi des disciples.

 

Fête de Timothée et Tite, donc épitre au choix. Pour le texte, c'est variable, soit c'est la suite de Marc (la lumière) soit l'envoi en mission. Mais cet évangile, je suis incapable de me renouveler pour le commenter. 

 

Je me disais juste que si on n'a rien sur soi, on n'est pas très intéressant pour un loup, puisqu'il n'y a rien à prendre. Il y a aussi cette insistance sur le manger. Il y a: restez dans cette maison, mangeant et buvant ce qu'on vous donne (c'est un peu le salaire). Et ensuite il est question de ville, qui accueille, et là encore d'accepter ce qui est présenté. 

 

Peut-être que cela peut concerner des villes où le judaïsme n'est pas pratiqué, mais qu'il faut quand même préparer à la venue du Maître. Alors, on devient souple, on s'adapte, on ne fait pas les difficile et on ne choque pas. Et on fait le bien possible, en guérissant et en annonçant que le règne de Dieu s'est approché de ces personnes qui ne reconnaissent pas le Dieu des juifs comme le vrai et l'Unique.

 

Dans l'office de lecture de ce matin, c'est Dt 30, 10

 

11 Car cette loi que je te prescris aujourd’hui n’est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton atteinte.
12 Elle n’est pas dans les cieux, pour que tu dises : « Qui montera aux cieux nous la chercher ? Qui nous la fera entendre, afin que nous la mettions en pratique ? »

13 Elle n’est pas au-delà des mers, pour que tu dises : « Qui se rendra au-delà des mers nous la chercher ? Qui nous la fera entendre, afin que nous la mettions en pratique ? »

14 Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique.

 

15 Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur. 

16 Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.

 

 

1 En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. 

 

2 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. 

3 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. 

4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. 

 

5 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ 

6 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 

 

7 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. 

8 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté

9 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »


VENDREDI 17 JANVIER. 

 

Deux jours qui sautent, et du coup on est presque à la fin du chapitre 4, le premier discours en parabole, sur le lac. 

 

Un commentaire intéressant; la graine de moutarde serait l'église des commencements, qui est devenue comme un arbre, où les oiseaux trouvent leur refuge et peuvent bâtir leur nid; J'aime bien.

 

Qu'est ce que le règne de Dieu? Peut-être ce temps où comme dans le deutéronome, la loi du Seigneur sera inscrite dans le cœur de l'homme, et qu'il aimera Dieu,qui aura reconnu comme un père et qu'il respectera ses lois et ses préceptes, surtout si cela se résume à aimer son prochain (Paul dit ça) et laisser vivre en soi la Présence. 

 

Une phrase reçue cette nuit: Je suis venu pour que les hommes aient la vie, et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10, 1

 

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26 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : 

27 nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. 

28 D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. 

29 Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » 

Est-ce la terre qui produit cela? Sans graine, rien, et grain sans terre rien. Il faut les deux, pour qu'il se passe quelque chose. 

 

Il y a la notion de tout petit, de ce qu'on voit ou ne voit pas, et l'importance du temps, mais aussi de jeter la semence. Il faut s'en séparer, il faut la mettre là où elle doit être, dans la terre, pour mourir (si le grain de blé ne meure, et porter son fruit. 

 

Il y a un grand champ près de chez moi, la terre a été retournée, du grain a été semé, mais je ne sais pas ce que ce sera, sauf que la terre est effectivement recouverte d'herbe, et qu'il faudra attendre avril pour savoir ce qui a été planté, et peut-être juin pour que la moisson soit faite. D'une année sur l'autre ce ne sont pas les mêmes semences.

 

Il y a l'homme qui prend son temps, qui sait que la moisson va venir.  C'est une première histoire qui vient après celle du semeur qui est sorti pour semer. Là, celui-là, il jette en terre la semence. Il choisit bien son terrain celui-là, simplement il faut de la patience, mais aussi de l'espérance et de foi. Oui la semence donnera son fruit. 

 

Et en ce moment ce n'est pas facile d'arriver à le croire, quand on voit le monde avec ses guerres, ses horreurs; Et en même temps il y a d'autres choses qui se passent. De quel côté faut-il regarder?

 

 

30 Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? 

31 Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. 

32 Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » 

 

Une autre représentation? C'est minuscule, et ça peut devenir grand, et même dépasser les autres plantes . Et même servir de lieu de refuge aux oiseaux. 

 

33 Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. 

34Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.


En fait, je ne sais pas trop ce qu'elles me disent ces histoires; que toute graine jetée, semence, renvoie à semée, mais là, il y a ce verbe jeter qui est étonnant. Il jette la semence; cela évoque un psaume; on s'en va on s'en va en pleurant, c'est le psaume 125.

 

 01 Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,* nous étions comme en rêve !

02 Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie ; + alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » *

03 Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête !

04 Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert.

 

 

05 Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie : +

06 il s'en va, il s'en va en pleurant, il jette la semence ; * il s'en vient, il s'en vient dans la joie, il rapporte les gerbes.

 

Il y a quoi dans ce psaume des montées? Il y a la tristesse, mais il y a ce que le seigneur a fait; il a ramené les captifs; le Seigneur a fait des merveilles.  Il y a une demande: ramène les captifs (ramène la paix sur ce monde), et pour cela on sème en pleurant, parce que c'est difficile de croire, mais on s'accroche et ça finit par porter du fruit. 

 

Il y a l'autre truc sur la graine de moutarde. Ce n'est pas parce que c'est minuscule, que ça ne finira pas par une plante qui permettra même aux oiseaux de se nicher et qui aura la force de supporter leurs nids et leurs poids; 

 

Ce serait, soyez patients, ouvrez vos yeux, faites confiance, votre semence, vos petites graines elles vont prendre racine et fructifier, mais le verrons-nous? Mais moi, est ce que je sème? Je n'en suis pas sûre du tout. Laisser passer la nuit là-dessus. 

 

 

SAMEDI 28 JANVIER. Mc 4, 35-41

 

https://giboulee.blogspot.com/2022/01/marc-4-35-41-la-tempete-apaisee.html

 

35 Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » 

36 Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. 

 

Intéressant cette petite note sur Jésus: "comme il était". Mais de quel soir d'agit-il? Celui des paraboles, si Jésus a parlé toute la journée, il doit être épuisé. Logiquement, il est dans la barque. Et là, on ne revient pas à terre, (je suppose que pour les disciples ça n'a pas dû être agréable) et il faut aller en plus en territoire non juif. Mais il faut bien obéir. 

 

37 Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. 

38 Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » 

 

Et si on suit la scène, Jésus épuisé s'endort, à l'arrière. La tempête se lève, avec ce côté force du mal: elle se jette sur la barque (là ce n'est plus le semeur qui jette, mais l'autre, le mauvais qui jette ses vagues sur la barque). Et la barque, prend de l'eau et si elle se remplit, c'est le naufrage. Alors le réveil en fanfare de Jésus… (réveille toi ô notre Dieu, ) avec la drôle de phrase; nous aussi on est épuisé, on n'arrête pas de trimer et toi tu dors comme un bienheureux. Fais quelque chose, sauf que cela n'est pas demandé. Il y a un reproche, un peu comme, tu nous laisses tomber, nous allons tous y passer et toi avec, et tu dors, tu dors. Pourquoi ne veilles-tu pas sur nous, (là encore il y a un psaume, mais pour le moment il m'échappe: il ne dort ni ne sommeille, le gardien d'Israël: Psaume 121. 

 

39 Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. 

 

Jésus se réveille, et on penser qu'il se met debout pour menacer la mer. Et là il pose un acte qui là encore évoque un psaume, le psaume 106 28 R/1Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur, et lui les a tirés de la détresse,

29 réduisant la tempête au silence, faisant taire les vagues.

30 Ils se réjouissent de les voir s'apaiser, d'être conduits au port qu'ils désiraient.

 

40 Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » 

 

Ayant paré au plus pressé, Jésus maintenant se tourne vers les disciples. Avec deux questions, pourquoi la crainte? Pourquoi le manque de foi. Et il y a peut-être une certaine tristesse chez lui. Je vous ai choisi, je vous instruits, je vous explique tout, et vous ne comprenez pas que je ne vous laisserai pas tomber et que je peux tout? 

 

41 Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

 

Ce qui est curieux, c'est que les paroles n'apaisent pas du tout. Mais là, c'est peut-être une autre crainte, qui est-il celui-là, comme s'ils découvraient en Jésus, bien plus que le Jésus connu. Et là c'est peut-être ce qui va se passer à la résurrection, la crainte et le manque de foi.