lundi 27 juillet 2020

SEMAINE DU 20 AU 26 JUILLET. ÉVANGILES



LUNDI 20 JUILLET.  Mt 12, 38-42

3 8En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. » 
39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. 
40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. 

La question éternelle du signe.. Je me demandais ce matin s'il y a des études pour comparer la relation de Moïse avec le Seigneur et de Jésus avec son Père. Pour Moïse cela démarre au buisson ardent, où Dieu se révèle, pour Jésus c'est l'immersion dans le Jourdain. Après ce serait ça, qu'il faudrait étudier, mais pour Jésus pas besoin de tente de la rencontre, parce que la communication est permanente, même si Jésus s'isole parfois. Transmission d'une Loi, mais différente. Bergers tous les deux..

Bon, là c'est l'annonce d'un signe qui est un échec qui montrera que Jésus EST.. 

41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. 
42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »

Il me semble qu'on retrouve un peu ce qui a été dit, aux villes dont Capharnaûm. Il y a eu des signes et vous ne vous êtes pas convertis. Vous avez accepté miracles et guérisons, mais ça n'a rien changé.. 

Affirmation de l'identité; Fils de l'homme, bien plus que le prophète Jonas, et bien plus que le Roi Salomon. Prophète et Roi.

MARDI 21 JUILLET. Mt 12, 46-50

Ce qui est amusant (enfin c'est relatif) c'est que les commentaires de ce texte sont là pour dire que Marie, n'est pas rejetée. Or moi, je me dis que si Jésus dit : celui qui fait la volonté de mon Père, est pour moi, un frère une sœur, une mère. On se centre toujours sur la fraternité, mais en quelque sorte on oublie, que nous les femmes, Jésus nous considère comme sa propre mère et je trouve cela magnifique. Car la relation avec les frères, c'est une chose, celle avec sa mère, c'est autre chose. Cela veut dire aussi qu'il nous honore… Bon, on n'est pas toujours sur et loin de là de faire la volonté de son Père, parce que contrairement à Marie, nos oreilles sont souvent bouchées et nous ne savons pas voir au-delà, mais quand même. Moi j'aime et lui merci..

46 En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. 

Comme souvent on a du mal à voir la scène. Il y a les foules, qui dont comme un barrage, entre Jésus et le dehors; mais on imagine plutôt que c'est dans une maison, que comme souvent ça déborde de gens (un peu comme pour le paralytique de Luc), et que la famille (on dira dans Marc qu'elle veut le "ramener à la maison, parce qu'il a perdu la raison", et que donc que les proches biologiques, sont dehors. Mais on a aussi l'impression qu'ils sont dehors, parce qu'ils n'ont pas compris, ce qui explique cette nécessité de dire que Marie, n'est pas concernée…  Ils ne sont pas sur la même longueur d'onde. En tous les cas, Jésus n'est pas facile à joindre.

47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » 

Arrive quelqu'un qui doit faire partie de  ceux qui écoutent, mais qui sont loin, donc qui peuvent voir et là, j'imagine "le bouche à oreille".. Il faut lui dire qu'il y a sa mère et ses frères qui sont là et qui cherchent à lui parler.

48 Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » 

Et à celui qui l'interrompt, Jésus pose une question qui a du décontenancer? Qui sont?

49 Puis, étendantla main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. 
50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

En lisant ce "étendant" je pensais à Moïse qui étend son bras sur (ou vers), la mer et qui la fend en deux. Mais on voit bien le geste, il montre à celui qui a posé la question, ceux qui sont proches de lui, mais proches parce qu'ils font comme lui, la volonté de son Père. Et c'est la nouvelle famille: Jésus a pour Père, le Père, et chacun de nous, peut devenir tellement proche, autant qu'une mère, qu'un frère ou une sœur.

MERCREDI 22 JUILLET: Jn 20, 1. 11-18

Quand de bon matin, elle arrive au tombeau, Marie vit un véritable traumatisme: plus de corps. Dans un premier temps, elle va prévenir, et eux voient la même chose. Puis, pour elle, c'est une sorte de paralysie, consécutive au trauma. Elle reste là.. Puis il y a un premier mouvement: elle bouge un peu, pour aller elle aussi dans la grotte/tombeau. Et là elle voit, sauf que ce qui aurait dû la faire réagir, ne fait rien.. Elle voit quelqu'un qui va pouvoir lui donner une réponse, et là, ça l'a fait bouger, et c'est quand même encore statique. Les deux retournements. Puis la fin quand elle va dire aux autres. Mais elle dit ce qu'elle a vu et ce qu'il lui a dit.

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. 

Si on reste fidèle à l'évangile de Jean, certes le grand matin c'est le moment où le jour n'est pas encore là, mais il s'agit bien de ténèbres, et pour Jean ténèbres s'opposent  à la lumière, et si on pense à "et les ténèbres ne l'ont pas retenu" c'est ce qui se passe, sauf que nous, nous ne voyons pas. 

Ensuite il y a tout l'épisode avec Jean et Pierre qui courent, voient le tombeau vide, un qui croit l'autre, on ne sait pas trop.

11 Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. 
Il y a aurait un peu comme pour Lazare, un tombeau avec une sorte d'entrée. Elle est devant l'entrée. Elle pleure, parce que.. Mais parce que quoi… Elle ne comprend pas, elle est persuadée qu'on a volé le corps (elle est donc dans les ténèbres, parce qu'elle ne pense pas à la résurrection, c'est un vol: le corps a disparu). C'est peut-être cette double disparition que la fait pleurer, disparition de la mort, disparition du corps qu'elle ne peut préparer. 

Puis, la voilà qui sort de cette sorte de paralysie, (traumatisme), et elle se penche vers l'entrée su tombeau.
12 Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. 
Ces deux anges m'ont toujours fait pensé aux deux anges qui sont se part et d'autre de l'Arche. Si l'arche est recouverte du propitiatoire, cette pierre sur lequel a reposé le corps, a aussi cette fonction: sacrifice qui a permis que Dieu soit réconcilié avec l'humanité. 

13 Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » 

Une question, pourquoi pleures-tu (alors que tu devrais te réjouir, parce que le Seigneur est vainqueur de la mort), elle répond par sa peur: je ne sais pas où on l'a déposé. Encore que déposé remplace surement une autre idée, jeté. Donc là, elle exprime son dessaroi. 

14 Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. 

Comme ils ne répondent pas, elle regarde non plus vers le dedans le sombre, mais vers la lumière, le jardin. Et là, elle voit un homme. Mais elle ne sait pas qui il est. Est-on toujours dans cette quasi paralysie liée au traumatisme?

15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Même question que les anges, mais là, ça va plus loin. Lui, il sait qu'elle le cherche. Et comme souvent dans les évangiles, Jésus pose une question qui permet de sortir du blocage et la relation se noue. 

 Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » 

 A mon avis, là, il y a enfin une lueur d'espoir pour elle.. Il doit savoir lui, puisqu'il a posé la bonne question. Alors elle lui demande où il l'a mis. Et elle la pauvre femme elle se sent capable de le prendre, et de le mettre peut-être ailleurs.. On ne sait pas. Mais l'espoir est là, donc la vie commence à prendre le dessus.

16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. 

Il y a le nom prononcé, entendu, qui provoque un renversement à défaut d'un retournement. Où alors, elle cherchait des yeux l'endroit où le corps aurait été mis, et l'écoute de son nom, fait que quelque chose se passe; Il n'est pas le jardinier il est Rabbouni. Elle ne dit pas Rabbi comme Judas dans l'autre jardin. Rabbi c'est l'enseignant, celui qui sait. Là je suppose que c'est Maître comme Dieu est le Maître de tout. En fait, elle reconnaît qu'il est bien ce qu'il avait dit, le Fils.

17 Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » 

Et Jésus fait bien écho à cela en parlant du père. Le ne me retiens pas, (on peut penser aux femmes dans les autres évangiles qui lui tiennent les pieds), pourrait s'entendre comme j'ai bien envie de rester avec toi, mais ce n'est pas ce que le Père désire. Je dois monter vers (et cela est évocateur de cette montée qui commence sur la croix, qui qui lui donne ou lui rend cette corporéité divine). Mon Père e votre Père, mon Dieu et votre Dieu, comme si par là quelque chose se révélait, s'accomplissait. Cela fait quand même bizarre que Jésus puisse dire mon Dieu… 

18 Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Là, elle est complétement sortie de son trauma, la vie est reprise. Il  y a l'affirmation j'ai vu le Seigneur. Sauf qu'on ne sait pas trop ce que Jésus lui a dit.. Sauf si c'est la phrase=je monte vers mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu. Un peu comme si tout ce qui s'est vécu avait pour but de rétablir un véritable lien. Par moi, il devient votre Père, par moi, il devient votre Dieu, l'Unique.

JEUDI 23 JUILLET Jn 15, 1-8

En fait on a le choix entre cette lecture pour la Ste Brigitte et la suite de Mt donc la réponse de Jésus à ses disciples qui lui demandent pourquoi il parle en paraboles (Mt 13, 10-17), ce qui peut faire penser qu'ils n'y comprennent rien. Et la réponse ou les réponses de Jésus avec des citations des prophètes, reste complexe. Vous oui, eux non.. Alors je reste à l'évangile de Jn.

On peut dire qu'il y a deux parties dans cet extrait du discours après le lavement des pieds. Être purifié, au sens biblique c'est comme un métal qui a des scories et que l'on chauffe pour qu'il soit pur, pas mélangé. Et cela deux manières: celle du Père qui taille, coupe, et celle de Jésus qui purifie, dont la parole, est active et fait ce travail. Glaive à double tranchant dira l'auteur de l'épitre aux hébreux. 

Puis une deuxième partie, qui s'articule sur demeurer.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. 
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. 

Le vigneron est celui qui possède la vigne, et les images où Israël est comparée à une vigne sont nombreuses. C'est comme si Jésus disait, je suis, vous êtes le nouvel Israël. Pour produire du fruit, il faut l'œuvre de l'esprit ou du Père. Et le père, en tant que vigneron (et j'aime beaucoup cette image là), taille. La taille est nécessaire. 

Mais vous, déjà vous voici purifiésgrâce à la parole que je vous ai dite.
Il y a là une analogie entre la taille qui permet de porter du fruit et la parole qui brule. Et donc les disciples ce soir là, peuvent comprendre qu'ils vont porter du fruit.

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 Demeurezen moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurezpas en moi. 
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeureen moi et en qui je demeure,celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. 

Importance de la réciprocité. Demeurer greffé sur lui, de manière à ce que sa sève irrigue et fasse quelque chose du cep. 

Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. 

Si vous demeurezen moi, et que mes paroledemeurenten vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

Porter du fruit… Comment rendrai-je à Dieu, tout le bien qu'il m'a fait?
La gloire ou faire honneur…

VENDREDI 24 JUILLET. Mt 13, 18-23

18 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. 

Il a dit: que ceux qui ont des oreilles qu'ils entendent. Et là il dit à ses disciples: écoutez.. Soyez attentifs à ma parole.

19 Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. 

Il entend, il ne la comprend pas, parce qu'il ne l'a pas laissé entrer alors au cas où elle entrerait le mauvais se précipite pour qu'il oublie.

20 Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; 
21 mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. 

Là ce n'est plus le mauvais, mais c'est la vie. 

22 Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. 

Là c'est autre chose, c'est : c'est trop difficile, ça ne donne pas du bonheur, alors je cède à le séduction, je fais comme tout le monde, j'arrête. 

23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

Entendre et comprendre, sauf qu'on ne comprend qu'un tout petit peu, et qu'il faur sans cesse y revenir. C'est peut-être pour cela que les rendements sont différents.

SAMEDI 25. ST JACQUES APÔTRE. Mt 20, 20-28

On est sur la route qui monte à Jérusalem. Juste après, il y aura Jéricho et la guérison de 2 aveugles. Et jésus dans les versets précédents annonce la passion. On est au chapitre 20. Les polémiques ont déjà eu lieu. Dans ce contexte, cette demande est quand même très étrange. Jésus annonce l'échec total. Elle entend bien la mort, mais elle a aussi entendu résurrection, et du coup, un futur s'ouvre malgré l'échec, et du coup, elle prévoit quelque chose; qu'après, ses fils aient des places de choix. 

20 En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande
21 Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » 
Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » 

Dire à quelqu'un "ordonne" c'est bien lui reconnaître une souveraineté. 

22 Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » 
Ils lui disent : « Nous le pouvons. » 

Qui a fait la demande: madame ou les fils qui lui ont demandé de parler à leur place? Mais à ce moment là, ils ne savent pas vraiment ce qu'ils demandent. Il y a un chemin. Prendre le chemin derrière..

23 Il leur dit :« Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » 

Et le Père, est mis à la première place.

24 Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. 
25 Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.

Jésus est le chef. Il pourrait faire sentir son pouvoir. A son image et à sa ressemblance, ceux qui veulent être de sa famille, ne doivent pas fonctionner comme cela.

26 Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur 
27 et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. 

28 Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Double identité: celui qui était le plus grand s'est fait serviteur (mais réf aussi à isaie).
Celui qui était le premier, a été traité comme un esclave. Mais là ce qui est dit est différent. C'est un futur, pour être parmi ce groupe, cette église qui va naître, c'est rechercher une place très particulière et ce n'est pas si simple.. 

Quant au verset 28, réf à Isaïe. Pas un place de roi avec des serviteurs, même s'il est le chef de ce petit groupe, mais en étant comme il est avec eux, il est à leur service en les formant. Et ce qui lui est demandé, (donc là on a une référence à ce dialogue qui existe entre lui et son Père), donner sa vie pour le rachat des multitudes.

DIMANCHE 26 JUILLET: MT 13, 44-52

44 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.

Pas trop sympa.. Il a trouvé un trésor, il ne le dit pas au propriétaire su champ, par contre il vend tout ce qu'il possède (on peut se demander s'il est célibataire ou pas, parce que pour madame, pas évident, surtout s'il n'explique pas). Ce qui est sur, c'est ce que ce trésor, il le veut, et qu'il se le procure. Le royaume de Dieu, appartiendrait –il aux violents? C'est loin d'être exclu, car les choix sont radicaux.

45 Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. 
46 Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. » 

Cette parabole la, je l'aime bien, peut-être parce que certaines perles sont magnifiques, et que Jésus est une perle.. Mais on ne la possède pas cette perle.

47Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. 

Ce qui évoque un peu les pêches miraculeuses, surtout cette de Jn 21, avec les 153 poissons. 

48 Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. 

Donc temps 1: on jette le filet et les poissons viennent se prendre dedans, pas le choix.
Temps 2, on attend que le filet soit plein. 
Temps 3, on le tire sur le rivage.
Temps 4 on s'assied… J'aime beaucoup ce temps là. 
Temps 5, on ramasse dans des paniers ce qui est bon (triage)
Temps 6 on rejette ce qui ne vaut rien.

49 Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes 
50 et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » 

La phrase est bien pour aller ave l'ivraie, ou on enlève l'ivraie du milieu des épis de blés. On sépare, et les justes, comme cela sera dit ailleurs brilleront comme un soleil.
Pleurs et grincements de dents.. Pleurs de rage?  Colère d'avoir été démasqué?  Ou repentir?

51 « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». 

Forts les disciples..

52 Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »

Un maitre de maison, qui tire de son trésor, il connaît les écritures, il ne les laisse pas s'encrasser, il fait du neuf avec l'ancien, mais on ne met pas un tissu neuf sur un tissu ancien.

dimanche 19 juillet 2020

SEMAINE DU 13 AU 19 JUILLET: ÉVANGILES



LUNDI 13 JUILLET: Mt 10, 34-42; 11, 1

On a déjà ce texte un dimanche. Ce que j'ai aimé, c'est "le verre d'eau fraîche". Pas juste un verre d'eau, mais de l'eau fraîche, de l'eau qui n'est pas tiède, qui est juste tirée du puits. Une eau qui est bonne à boire. Et cette eau là, elle montre que ce "petit" il a de la valeur. On ne lui donne pas n'importe quelle eau.. Et c'est vraiment le respecter et comme le dit Jésus, respecter aussi celui qu'il sert et qui est en lui.

Et il y a aussi cette logique du corps. Ce que l'on fait à un, c'est à tout le corps qu'on le fait ou qu'on le donne et c'est à Jésus qui récapitule. Et en même temps, comme Jésus est dans le Père et que le Père est en Lui, on devient participant du Divin, on est le divin. 

34 En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. 
35 Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : 
36 on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. 

Au moment de la passion, Jésus parlera d'épée. Là c'est le glaive. Glaive à double tranchant, des prêtres. Il y a aussi le glaive de la justice.. Ce que dit Jésus c'est peut-être que la paix passe par le glaive qui coupe et sépare. Qu'il y aura si on le choisit des séparations nécessaires, obligatoires. Mais il y a une affirmation générale: il s'agit de la terre// Il est question de séparation..

C'est la première affirmation: Jésus n'est pas un bisounours.. Et le suivre a des conséquences.

37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas dignede moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas dignede moi ; 
38 celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas dignede moi. 
39 Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi, la gardera.

Aimer, ses proches … Normal mais pas n'importe comment. Sauf que ça, c'est ce qu'on dit aujourd'hui, et je ne pense pas que Jésus, ou l'évangéliste voulait parler de cela. C'est beaucoup plus la phrase de Jeanne d'Arc, Messire Dieu, premier servi. C'est bien de place qu'il est question. Qu'est ce que je fais passer en premier? Mes parents, mes enfants (étonnant il ne parle pas de mari ou de femme) , ou moi… Lui faire de la place à lui, pour qu'il prenne cette place là et que les autres soient dans mon cœur à la bonne place.

Trouver sa vie, suivre un certain chemin, cela renvoie un peu à l'ecclésiaste. Réussite apparente. Ce n'est pas la réussite. La réussite c'est de se dépendre pour faire de la place.

40 Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celuiqui m’a envoyé. 

41 Qui accueilleun prophète en sa qualité de prophète recevra une récompensede prophète ;
qui accueilleun homme juste en sa qualité de juste recevra une récompensede juste. 
42 Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. » 

 Dans le premier testament, on a les deux veuves qui reçoivent,  des prophètes et qui ont des récompenses. Recevoir un homme juste, quand Abram au chêne de Membré reçoit, sait il qu'il reçoit le Seigneur? Pas sur, mais il reçoit une récompense.. 

Peut-être que Jésus parle aussi de lui et de ceux qui l'accueillent en tant que prophète (porter de la parole) en tant qu'homme juste (ajusté en permanence à la volonté du Père). Et il étend cela aux disciples. Celui qui donne à boire et il fait chaud sur cette terre là, à quelqu'un qui est juste un disciple, ne perdra pas sa récompense, en fait il accueille Jésus qui a soif de cette eau..

11,1Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.

Ce verset logiquement aurait pu terminer le chapitre 10 consacré à l'appel et à l'envoi des douze.

MARDI 14 JUILLET: Mt 11,20-24

Manque tout le discours sur  jean le Baptiste.
Le prêtre qui commentait l'évangile de dimanche dernier (Mt 13, la parabole du semeur) faisait remarquer que ce semeur, il est confronté à bien des échecs et que ces échecs sont liés au mal (malin). Dès que quelque chose du bien arrive, alors le mal accourt au galop et essaye de détruire et ce sera ainsi jusqu'à la fin du temps ou des temps.

Là, on peut se dire que Jésus qui a enseigné, parlé, guéri, se rend compte que c'est finalement comme un échec pour lui. Jean le baptiste dont il vient de parler a déplacé des foules qui sont venues le voir dans le désert. Lui, Jésus il se déplace vers les mêmes foules et là c'est un constat qui ne peut que le rendre triste. Les villes ont pris ce qu'il a donné, mais il n'y a pas eu de fruit en conséquence. Prendre, avaler, et ne accumuler, mais ne pas changer, ne pas voir au delà du signe… C'est si facile. 

20 En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : 

21 « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties sous le sac et la cendre. 
22 Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. 

 Certainement évocation aussi de Ninive et de Jonas, puisque les habitants de Ninive se sont vêtues de sac et se sont assis comme Job sur les cendres.
Je pense qu'il faudrait relire dans Isaïe les oracles contre Tyr et Sidon. 

23 Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. 
24 Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »

Vu le traitement raconté dans le livre de la Genèse, on peut se dire que le traitement de Capharnaüm sera destruction. Est ce que cela n'est pas arrivé? Qu'est-il resté de cette ville, où les fouilles permettent de retrouver des traces? 

Mais je n'aime pas trop ces versets isolés. Ceci dit c'est une bonne introduction à la suite et ça montre que dans les foules, il y en a bien qui ont ouvert leurs oreilles et leur cœur.

MERCREDI 15 JUILLET: Mt 11, 25-27:
À la gloire du Père (puisque le mot revient 5 fois, comme les 5 doigts de la mains).

Dans Luc, Lc 10, 21 Jésus trésaille sous l'influence de l'Esprit, après le retour des soixante douze, qui ont répandu la nouvelle, la bonne nouvelle et pour moi, le texte est beaucoup plus beau, parce qu'il est vraiment trinitaire. Et dans mon histoire, ce verset est un verset fondateur. Pour la première fois, en passant du temps à remâcher comme in dit maintenant un texte, un mot devient brusquement lumière et permet au reste de prendre sens. Un seul mot et la compréhension de l'univers bascule, change. Ce jour là, avec ce texte là, que nous avions comme fil (centre richelieu), j'ai eu un Père… 

25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 

On ne sait pas du tout quand cela a été prononcé, mais si ça suit les malédictions qui traduisent un certain échec, on peut penser que là, Jésus voit aussi autre chose. C'est un peu comme si le cœur des sages et des savants avait été endurci, comme celui de Pharaon, qui ne pouvait pas accepter l'existence d'un autre dieu que lui-même, mais que les petits, qui ne se prennent pas pour dieu, qui du coup ne sont pas des idolâtres, ont le cœur ouvert et reçoivent ce qui est révélé , donné par Dieu, qui est le Père de Jésus, mais aussi le Père d'Israël, le Père du peuple.

26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance

Bienveillance ou Providence? En tous les cas dessin voulu depuis toute éternité. Et révéler aux petits,  c'est se rendre accessible à tous. L'amour est pour tous, pas pour ceux qui croient le mériter.

.27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père,et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »

Il y  a bien cette communication permanente entre le Père et le Fils. Ils sont en lien sans que rien ne vienne altérer la relation. Le fils a tout ce qui appartient au père, sans que le père ne soit en rien appauvri. Et cette connaissance, désormais, l'homme peut y participer, pas seulement la contempler, mais étant dans le Fils, y participer.

JEUDI 16 JUILLET: Mt 11, 28-30

Cela fait un peu étonnant, cela fait un peu programme électoral… 

28 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procureraile repos. 

Première promesse,mais vague.. je vous procurerai le repos. Que met-on derrière ce mot du temps de Jésus. Un éternel Shabbat?  Mais c'un futur. 

29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme

Deuxième promesse: vous trouvez le repos pour votre âme. 
En d'autres termes, si vous prenez mon joug, et si ainsi vous devenez mes disciples, vous allez découvrir que comme mon Père, Je chemine avec vous  et que je porte avec vous, et que je ne demande ni holocauste ni sacrifice, juste d'être avec moi.

30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Troisième promesse: vous pouvez y arriver… Ce n'est pas difficile et je ne ferai pas peser sur vous quelque chose de trop lourd, comme les romains et leurs impôts et les prêtres et autres, avec une loi qui n'en n'est plus une. Et c'est un peu ce qu'on voit au chapier 12, avec les conflits avec les pharisiens.


VENDREDI 17 JUILLET: Mt 12, 1-18 

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. 
Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » l 

Un jour de sabbat, il faut aussi compter le nombre de pas.. Si les disciples ont faim, c'est qu'ils marchent depuis un bout de temps. Peut-être arrivent-ils près d'un village, ce qui expliquerait la présence des pharisiens, qui sont à guetter les faux pas de ce drôle de prophète. Et on est dans le permis/défendu, sauf que ces commandements là, ont été rajoutés et concernent tout ce qu'on n'avait pas le droit de faire durant la reconstruction du Temple. Et si on parle de Temple, on a ici un autre Temple…

 Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? 
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. 

Manger les pains d'offrandes, les pains consacrés", cela peut aussi faire penser à Jésus qui sera le pain pour les hommes. Maintenant, c'est David seul qui prend cela et raconte un mensonge.. mais nécessité peut faire force de loi dans certains cas.. 

Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? 

 Vrai pour les prêtres le dimanche… Sauf que le repos dominical qui le respecte maintenant?

Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. 

A rapprocher peut-être de ces interdits liés à la construction du Temple. Jésus est Présence.

Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, 
vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

En pensant à ce texte ce matin, je me disais qu'avec la phrase: le fils de l'homme est maître du Sabbat, Jésus montre bien son origine divine et cela les pharisiens ne peuvent le déceler, leur cœur est par trop endurci, et du coup, ils jugent. 
Maintenant, Jésus prend aussi la défense de ses disciples: ils n'ont rien fait de mal. Ils n'offensent pas Dieu, ils ne prennent pas sa place, ils ont un besoin d'homme et Dieu répond (la manne) au besoin des hommes. 


SAMEDI 18 JUILLET: Mt 12, 14-21

Manque la guérison dans la Synagogue: l'homme à la main desséchée
Je ne sais trop quelle traduction il fau retenir, atrophiée, desséchée, mais desséchée fait penser à Ezéchiel 37..  Et c'est passer de la mort à la vie, c'est donner aussi l'Esprit..

14 En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir commentle faire périr. 

Je ne sais pas si ce désir apparaît pour la première fois, mais dans Marc, il apparaît dès le début du texte.. Ce qui est intéressant, c'est le "comment", lapidation, ou autre.. C'est donc ouvert. On peut aussi le faire assassiner après tout..

15 Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. 
16 Mais il leur défendit vivement de parler de lui. 

J'aime beaucoup la réaction de Jésus et peut-être qu'on peut en prendre de la graine. Si danger que la mission soit interrompue, alors on s'en va. Parfois ça ne sert à rien de faire du surplace.

Il y a le "beaucoup le suivirent". Moi, je reste au ras des pâquerettes, mais je pense que s'ils suivent, c'est qu'ils ont vu la guérison et qu'ils en veulent autant. Et c'est ce qui se passe, sauf que si Jésus leur dit de ne pas parler de lui, c'est qu'il sait bien qu'il est déjà en danger et que son heure n'est pas venue.

17 Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : 
18 “Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. 
19 Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques.
20 Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.
21Les nations mettront en son nom leur espérance.”

J'ai souvent du mal avec les références choisies. Un commentateur dit que l'on attendait un Messie et que ce fut un serviteur. Que les verset 19 et 20, corresponde à ce qui se passe (la fuite et les lieux cachés, ainsi que les guérisons , mais les nations… 

DIMANCHE 19 JUILLET: Mt 13, 24-43

24 En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieuxest comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. 
25 Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. 
26 Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. 

 Cela pose la question du mal, de la malveillance, et peut-être de la jalousie de celui qui fait cela. Mais je n'ai pas envie aujourd'hui de penser au champ comme le monde, mais comme à l'âme, cette partie de soi qui de fait a toujours besoin d'être ensemencée et cultivée.

27 Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”

 La question est très intéressante.. on ne comprend pas d'où ça vient, qu'il y ait du mal. Alors on demande et c'est tourné bizarre… Tu es bon, tu as mis du bon grain, on s'attend à ce que ce soit du bon qui pousse et on se rend compte que ce n'est pas ça. Sous entendu, qu'est ce que tu as fait pour qu'il en soit ainsi.

28 Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.”

On a la réponse:  ce n'est pas moi, mais peut-être que j'aurais du veiller, ne pas faire confiance. Mais c'est un ennemi.

 Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” 
29 Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. 
30 Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” » 

les serviteurs sont prêts à tout pour protéger le bon grain, mais la démarche du Seigneur est différente… laisser du temps au temps.. 

31 Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieuxest comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ.
32 C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » 

Ce matin encore, je me disais que parfois quand c'est une petite graine, mais ce n'est pas la parabole d'aujourd'hui, ou sa traduction.. C'est une graine de moutarde, oui, c'est bien la plus petite, dit le texte après. Il est important de ne pas la négliger… Peut-être que cette graine là, toute petite, on peut l'appeler humilité.. Ne pas la dédaigner.. La semer (et non la jeter dans son jardin.. Et elle devient pour les autres, ceux qui ne sèment ni ne moissonnent.

33 Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieuxest comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » 

trois mesures de farine, comme Sarah.. pas grand chose, mais ça rend fécond.. Peu pour faire lever la pâte, peu pour que l'âme se gonfle de la joie.

34 Tout cela, Jésus le dit aux foulesen paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, 
35 accomplissant ainsi la parole du prophète : ‘J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.’ 

Encore une citation pour justifier. Mieux que "pour qu'ils ne se convertissent pas".. jésus le nouveau Salomon. Mais là, c'est un prophète qui aurait parlé ainsi. Non Psaume 78, 2 psaume qui récapitule l'histoire s'Israël jusqu'au choix de David, qui lui ne ferme pas ses oreilles et son cœur à la voix du Seigneur.

36 Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses discipless’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » 

37 Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; 
38 le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. 
39 L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. 
40 De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. 
41 Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; 
42 ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. 
43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »


Enfin Merci Jésus.. mais j'en reste à l'homme avec son corps, son âme et son esprit. 
Ouvrir les oreilles de son coeur. 

samedi 11 juillet 2020

SEMAINE DU 6 AU 12 JUILLET: ÉVANGILES



LUNDI 6 JUILLET: Mt 9, 18-26


18 En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » 
19 Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. 

Le notable, n'hésite pas à interrompre Jésus, et là c'est différent des autres évangiles. Il demande d'emblée une résurrection, et il faut faire vite, avant que l'âme ne quitte l'enveloppe corporelle, et Jésus comprend. Il se lève, donc il s'interrompt, et il le suit avec les disciples.
C'est une très belle scène. Jésus qui comprend et qui se met en route. 

20 Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement. 
21 Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » 
22 Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.

Deuxième épisode. Certes il y a les disciples autour de lui, et le notable, mais on a l'impression contrairement à l'évangile de Marc, où Jésus peut à peine bouger, que là il y a de l'espace, un vide que la femme va utiliser. On nous rapporte ce qu'elle pense et non pas ce qu'elle dit. Et ce qui est beau, c'est que le vêtement, elle arrive à te toucher. 

La phrase que Jésus prononce, ma fille, me fait penser à ce qu'il dit au paralytique: "confiance mon enfant, tes péchés sont pardonnés". Et là c'est "confiance ma fille, ta foi t'a sauvée. Ce n'est pas tant lui qui guérit que la conjonction des deux.  Sa force à Lui et sa confiance à elle. Mais elle joue aussi le tout pour le tout, comme le notable, qui doit être pressé…

 23 Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : 
24 « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui.25Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. 

Dénouement: Jésus arrive, (et curieusement cela évoque un peu les vendeurs chassés du temple, sauf que là, il se contente de parler et de prendre le risque d'être humilié (on se moquait de lui). Et une affirmation: la jeune fille n'est pas morte. Puis il fait comme avec la belle-mère de Pierre, il lui saisit la main et elle se lève. Quand  je lis cette scène, cela évoque pur moi, cet espace entre l'ouverture d'une tombe et la pierre sur laquelle repose le mort; Jésus entre dans cet espace, le remplit de sa présence, chasse la peur, prend la main et la jeune fille se lève, comme Jésus de lèvera lui aussi.

26 Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

Oui, ça on peut bien l'imaginer… Qui est ce nouveau prophète, qui guérit, mais surtout qui est plus fort que la maladie (l'impureté) ou la mort.


MARDI 7 JUILLET: Mt 9, 32-38

32 En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. 
33 Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foulesfurent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! » 
34 Mais les pharisiensdisaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »

Très étonnant, dans le récit précédent Jésus a redonné la vie à une jeune fille qui venait de mourir et il a guéri une femme qui se vidait peu à peu de son sang. Et là, on nous dit qu'on n'a jamais rien vu de pareil en Israël..
On a du mal à penser qu'un sourd muet puisse être possédé.. Mais il y a des choses qu'on ne veut pas entendre, parfois des mots qu'on n'arrive pas à dire, on est comme enfermé en soi-même et de cela Jésus guérit, si on le lui demande. 

Dans ces trois versets, on a des gens qui présentent à Jésus un homme "malade", sauf que cette maladie, ne pas entendre, ne pas reconnaître, c'est bien celle des pharisiens. 
On a la foule, les petits, qui elle, est dans l'admiration. 
On a  les pharisiens, qui commencent à jeter le discrédit: ce n'est pas pa Le Très Haut qu'il expulse, mais par le Mauvais. Cette petite phrase doit blesser terriblement Jésus, car cela reviendra dans la suite du texte, en terme de disputes franches… 


35 Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. 

Un verset qui est peut-être le centre de la péricope: Jésus ne se laisse pas avoir par les pharisiens, il marche sans se lasser, il enseigne sans se lasser, il proclame sans se lasser, il guérit toutes les maladies et les infimités: ce qui renvoie au psaume 102, 3 "Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie". Il est bien celui qui doit venir.

36 Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. 
37 Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. 
38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Puis à nouveau trois versets, les foules, Jésus et les disciples. Avant on avait les foules, Jésus et les pharisiens. 
On peut imaginer Jésus qui se sent bien seul devant la tâche immense qui est la sienne et le peu de temps qui lui est donné. Il y a une affirmation qui montre aussi que le mal peut être vaincu, mais que pour cela, il faut des ouvriers et que le rôle des disciples c'est aussi de prier pour demander au maître de la moisson, et cela c'est une très belle phrase, Dieu qui est la maître de la moisson, d'envoyer des ouvriers. Bien sur cela sera repris dans la parabole que nous appelons les ouvriers de la onzième heure, mais celui qui donne la croissance, par le don de l'Esprit, c'est le Père. Et c'est vers lui, que Jésus se tourne et nous demande de se tourner. À noter que Jésus n'a pas encore envoyé les disciples à sa place.. C'est comme si à ce moment là, la réponse de son Père à sa demande c'est de donner à certains des pouvoirs qui vont montrer que le royaume est là..

MERCREDI 8 JUILLET: MT 10, 1-7

En ce temps-là, Jésus appela ses douze discipleset leur donna le pouvoird’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité.

 Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, etJean son frère ;
 Philippe etBarthélemy ; Thomas etMatthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; 
Simon le Zélote etJudas l’Iscariote, celui-là même qui le livra. 

Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
 « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. 
Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. »

La journée d'hier s'est passée sans que je travaille ce texte. Bon il y a comme le dit mon fils Jésus qui crée ses clones.. Expulser les démons et guérir. Par contre le pardon n'y est pas.. Il y a ces couples; sauf pour Simon et André, d'autant que c'est de fait André et Simon, du moins chez Jean. 

Je me disais que quand Jésus choisit, il ne sait pas vraiment que l'un d'eux le livrera. Je pense que s'il l'avait su, connu, il aurait tout fait pour aider celui là à changer.. Ce qui se passe avec les pharisiens est déjà bien suffisant.

JEUDI 9 JUILLET: Mt 10, 7-15

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »

Feuille de route… Ouvrez votre bouche et témoignez. Puis guérissez , purifiez, expulsez. 
Et la phrase que j'aime: vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Sans attendre de récompense, ce que vous faites, c'est normal. 


 Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures,
 10 ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. 

Là c'est autre chose. C'est comment être quand on est en mission. Ne pas trop préparer ou accumuler et compter sur la providence.

11 Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est dignede vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. 
12 En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. 
13 Si cette maison en est digne,que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. » 

Je trouve que cela va un peu avec "ne vous occupez que des brebis perdues de la maison d'Israël". En d'autres termes ne vous fiez pas aux apparences, renseignez vous, ne toquez pas n'importe où. Et il y a un rituel, le salut, qui est certainement ce salut centré sur la paix. Mais il y a l'idée, qu'on peut se tromper et que si on se fait virer, pas accepter, alors la paix n'est pas donnée. 

14 Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds. 
15 Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville. »

La finale qu'on connaît bien, mais ça concerne autant la maison que le village. Et là, si pas d'accueil, il y a risque. Que celui qui a des oreilles.. Mais ce ne sont pas les envoyés qui envoient le feu du ciel. C'est celui qui a le pouvoir de juger.


VENDREDI 10 JUILLET

16 En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. 
17 Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. 
18 Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. 

On ne s'improvise pas tout seul missionnaire. C'est Jésus qui envoie et qui ne masque pas les difficultés qui seront rencontrées. On peut penser au début du livre des Actes (décapitation de Jacques, arrestations, puis tout ce qui se passe avec Paul). Est-ce que Jésus a dit de se méfier? Cela ne lui ressemble pas tellement, mais dans le cadre des persécutions de la fin du premier siècle, cela se comprend. 
Il y aura là un témoignage pour eux (les puissants) et les païens. Ceci est prophétique surtout que Jésus a demandé de ne pas aller chez les samaritains ni chez les païens. 

19 Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donnéà cette heure-là.
20 Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.

Qu'est ce que l'on met derrière ou sous Esprit Saint. Là, c'est "c'est l'Esprit de votre Père" qui parlera en vous. 

 21 Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. 
22 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéréjusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »

Ces phrases m'ont toujours fait penser à ce qui se passe dans les régimes totalitaires ou en temps de guerre; dénoncer pour être bien vu et/ou pour récupérer les biens..
Là ce que dit Jésus, et c'est ce qu'a montré Paul et les premiers témoins, c'est persévérer..

 23 Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. »

Un peu mystérieux… 

SAMEDI 11 JUILLET ST BENOIT. Mt 19, 27-29

27 En ce temps-là, Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? » 
28 Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellementdu monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. 
29 Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.


DIMANCHE 12 JUILLET. Mt 13, 1- 20

Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. 
Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. 
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer.
 4Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. 
D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. 
Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. 
D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont po ussé et les ont étouffés. 
D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. 

Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » 
 Il me semble que c'est cela la pointe de la parabole. Entendre/écouter. Deutéronome 6.

10 Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leurparles-tu en paraboles ? » 
11 Il leur répondit : « À vousil est donnéde connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donnéà ceux-là. 
12 À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. 

Importance du don gratuit. Et la différence entre le vous et le eux de la foule. Sans parler de ce quasi proberbe;; a celui qui a (vous, le nouveau peuple choisi, élu par moi), vous serez dans l'abondance (esprit saint), mais à celui qui n'a pas,(ou qui a refusé en pensant qu'il avait et qu'il n'avait pas besoin de changer) au jour du jugement, il se retrouvera tout nu, comme Adam..

13 Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. 
14 Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : ‘Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. 
15 Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.’ 

 L'explication de Matthieu est un peu complexe, elle renvoie à l'endurcissement, mais avoir des yeux et ne pas voir, des oreilles de ne pas entendre, c'est comme cela que le prophète décrit les dieux, les idoles. Et de cela, quand on devient son propre dieu, cela veut dire qu'on a mis le vrai dieu dehors et la guérison devient très difficile.

16 Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent ! 

17 Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » 

Béatitude et affirmation: vos yeux voient, vos oreilles ne sont pas bouchées, vous n'êtes ni aveugle ni sourd comme beaucoup le sont devenus et en s'en rendent pas compte. 


18 Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. 

19 Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. 
20 Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;
 21 mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. 
22 Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. 
23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

Et voilà, comment on peut écouter ou ne pas écouter la parole.