vendredi 23 septembre 2022

SEMAINE DU 18 AU 24 SEPTEMBRE. ÉVANGILES

  

DIMANCHE 18 SEPTEMBRE. LC 16, 1-13

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. 

2 Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” 

3 Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. 

4Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” 

5 Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” 

6 Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” 

7 Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.” 

 

8 Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. » 

 

Luc rapporte cette parabole juste après celle du fils qui revient. On a deux hommes qui ont dilapidé et qui sont confrontés à la misère. Pour l'un, la famine devient occasion de faire en quelque sorte amende honorable et de reconnaitre qu'il s'est trompé et qu'il dépend de son père, l'autre, essaye de se débrouiller tout seul, il y arrive, mais il reste profondément malhonnete. Il achète avec l'argent d'un autre, le vivre et le couvert pour son futur. C'est astucieux, mais ce n'est pas bien. Et les débiteurs d'une certaine manière, ne valent pas mieux que lui, et il pourra par la suite les faire chanter. On est dans une boucle mauvaise. 

 

9 Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. 

 

Je ne sais pas si c'est la logique de cette parabole, mais pour moi, il y a toujours eu, tant que j'ai de l'argent, je dois essayer d'en faire profiter les autres, pour que si un jour il me manque, et il y a la question de ce qui se passe après la mort, cela soit en quelque sorte un petit viatique. Ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens. Mais je ne pense pas, qu'il faille utiliser l'argent d'un autre, mais le sien.

 

10 Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. 

 

Autrement dit, qui vole un œuf, vole un bœuf. Une de ces sentences qui émaillent un peu l'évangile, le petit côté "morale" ou le petit côté "perle".

 

11 Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? 

 

La une question? Mais qu'est-ce que le bien véritable? Le royaume. Si vous n'avez pas été de bons gestionnaires comme cet intendant, vous ne recevrez pas le bien véritable Il s'agit bien de faire fructifier, mais pas n'importe comment. 

 

12 Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? 

 

Je suppose que ça revient encore à la parabole et que c'est ce bien véritable dont il a été question au-dessus. Mais cela veut dire que ce bien véritable, ne sera pas donné. 

 

13 Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

 

Le chap 15 s'adresse aux pharisiens. Est-ce la suite? Avec quelque chose de clair. Vous ne pouvez pas aimer l'argent et vous laissez conduire par l'appât du gain et dire que vous êtes des serviteurs de Dieu. Si c'est Dieu que vous avez choisi, alors l'argent sera pour vous, quelque chose de dangereux, et qu'il faut gérer avec prudence. 

 

Mais c'est une succession d'histoire et de sentences; à savoir comment les entendre et à qui elles s'adressent. 

 

Au prieuré, le frère Luc, s'est beaucoup attaché aux biens qui pouvaient être les siens et qu'l gérait mal. Et ce fut une sorte de mea culpa, sur ne pas écouter assez les autres, ne pas donner. Enfin je ne suis pas sure, d'avoir compris comment lui, en est arrivé là. J'ai demandé dans cette prière finale la grâce de devenir enfant de lumière.

 

 

LUNDI 19 SEPTEMBRE. Lc 8, 16-18

 

A remettre dans le contexte. On a eu les femmes qui suivent jésus, la parabole du semeur, et c'est en quelque sorte la finale. Alors pour moi, jésus ne s'adresse pas aux foules, mais aux disciples à qui il vient de donner le sens de cette parabole. 

.

 

16 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.

 

C'est un peu comme si, quelque chose brûle en eux, et que cette lampe allumée, ils doivent la faire brûler pour tous, qu'ils ont un rôle à jouer (que nous avons u rôle à jouer) et là, c'est "pour que ceux qui entrent voient la lumière" et pour moi, c'est essayer de laisser la flamme de l'esprit bruler en moi pour qu'elle soit visible pour d'autres, et de cela je n'en saurais rien et c'est l'important 

 

17 Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour.

 

Et une petite sentence… On ne cache pas la lampe, on ne garde pas Jésus pour soi, et ce qu'il doit être révélé à tous. 

 

18 Faites attention à la manière dont vous écoutez. 

Car à celui qui a, on donnera ;

 et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »

 

Une autre sentence/ comment est-ce que j'écoute? La "car", je ne le sens pas trop. Et est-ce que cela s'adresse aux disciples et aux pharisiens?  Vous mes disciples recevrez encore plus, mais vous qui pensez avoir la connaissance, mais vous n'écoutez pas, alors ce que vous imaginez avoir définitivement, cela vous sera enlevé.  C'est important pour se remettre un peu en question, pour se laisser déplacer, parce que finalement ces sentences, elles peuvent servir à ça.

 

 

MARDI 20 SEPTEMBRE. Lc 8, 19-21

 

19 En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule

20 On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »

 

Là, on passe à un autre temps. Avec le dehors et le dedans. Les proches, n'arrivent pas à approcher leur Jésus, la foule fait barrage. Mais manifestement cela ne dérange pas Jésus. Si c'est pour le ramener à la maison (voir évangile de Marc), ça se comprend. On a l'impression, mais cela ne lui fait ni chaud, ni froid. Un peu comme lorsque Marie et Joseph viennent le retrouver dans le temple. Il est aux affaires de son père, et c'est cela qui compte. Et maintenant c'est le temps de la mission. 

 

21 Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »

 

Et là, la réponse que l'on connait par cœur, qui fait aussi rentrer sa mère et ceux de ses cousins qui croient en lui, dans cette nouvelle famille qui est la sienne, celle deux qui grâce à lui, écoutent autrement la parole de Dieu, qui en acceptent sa nouveauté mais aussi son efficacité et qui n'en restent pas au niveau de l'écoute, (où ça peut être la parabole du semeur), mais la laisse vivre en eux, se laissent transformer par elle, et la mettent donc en action, en acte. 

 

 

MERCREDI 21 SEPTEMBRE. Mt 9, 9-13 St Matthieu.


Prv 21, 3    Accomplir la justice et le droit plaît au Seigneur plus que le sacrifice.

 

Magnifique sobriété de Matthieu. 

Au début de ce chap c'est la guérison du paralytique. (leve toi). Quant au chapitre 8, c'est rempli de guérisons, et de Jésus plus fort que le mal (tempête apaisée, et les porcs). 

 

 9 En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. 

 

Sidérant quand on y pense. Un homme assis, qui bosse. Un autre homme qui passe devant lui et qui lui donne un ordre. Et il y a le verbe se lever qui est souvent résurrection. Donc quelque chose se passe, qui le relève, le met debout, et lui donne aussi la force que partir de là, de quitter sa sécurité, son boulot, et de suivre cet homme. On peut supposer que cet homme, il sait qui c'est, peut-être qu'il a entendu. 

 

10 Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. 

 

Alors là, l'interrogation éternelle, de quelle maison s'agit-il. Pourquoi l'évangéliste ne dirait pas qu'il s'agit de sa maison. Ou alors sa maison est devenue de facto celle de Jésus et de ses disciples? Ce serait une hypothèse. En tous les cas, tout le mond ey trouve sa place, et certainement ceux que Matthieu fréquente d'habitude. Mais c'est comme si cet appel avait eu un impact énorme. Si cet homme Jésus, appelle ce mec qui est un méchant, un voleur, un collabo, alors il est proche de tous, et on peut aller avec lui. D'ailleurs là, il est question de prendre place

 

11 Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » 

 

Là on sait qu'il s'agit de manger. Et eux, ils râlent, une fois de plus mais ils n'osent pas s'adresser directement à Jésus. Peur de se faire rabrouer?

 

12 Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades

 

Je suis le médecin. 

 

13 Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » 

 

Je suis le rabbi, qui vous rappelle l'écriture.

 

 

JEUDI 22 SEPTEMBRE. Lc 9, 7-9

 

On quitte le chap 8, tempête apaisée, les porcs, Jaïre, la femme hémorroïsse;  et on entame pas mal le chap 9: les douze reçoivent le pouvoir de chasser les démons, de faire des guérisons et des recommandations pour la mission. Et ils partent. 

 

Et là, on parle d'Hérode. Le questionnement sur Jésus.

 

7 En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. 

8 D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » 

 

C'est assez étonnant cette manière de voir. Dire que c'est Jean qui serait ressuscité, ça doit interroger Hérode, qui manifestement n'y croit pas. Et Jésus ne se mêle pas de faire la leçon à qui que ce soit. Et c'est une grande différence entre les deux. Jésus ne se mêle pas de politique. Pour Elie on attendait son retour. Bref interrogation sur l'identité de cet homme.

 

9 Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.

 

Et il cherchait à le voir. Et il le verra au moment du procès, mais Jésus ne dira pas un mot et ne répondra pas à sa curiosité.

 

 

VENDREDI 23 SEPTEMBRE. LC 9, 18-22

 

Première Annonce De La Passion. Qui sera suivie de la transfiguration. Comme si la réponse de Pierre avait été expérimentalisée (pardon pour ce mot qui n'existe pas), mais pour lui, Jésus est bien l'envoyé, le messie du Dieu vivant. C'est ien cette relation là. C'est autre chose que David, dont on connait la famille, l'origine. Certes il peut appeler Dieu son Père, mais ça n'a rien à voir avec ce qui se passe, ce qui est pour le Fils bien-aimé.

 

On a sauté la première multiplication des pains. Donnez-leur vous-mêmes à manger..

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18 En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foulesqui suis-je ? » 

19 Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. » 

 

Un peu étonnant, c'est comme si, cela se passait à la fin de sa prière, comme si l'esprit qui est en lui, lui avait soufflé de poser cette question aux disciples, mais finalement de manière pédagogique. D'abord les autres. Et là, ça reprend un peu ce qui se dit en Galilée, si on se réfère au questionnement de Hérode, qui ne croit pas, dans cet évangile que Jésus soit comme la revenue de Jean le Baptiste. Mais ce qui est étonnant c'est cette insistance sur résurrection. Comme si un homme du passé, pouvait revenir. Sauf que Jésus est tellement différent de tous les anciens prophètes.

 

20 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. » 

 

Et là, c'est la question directe. Est-ce que vous, vous pensez comme eux? Or eux, ils viennent d'assister à ce miracle de la multiplication des pains, ils ont été associés directement à Jésus dans cette œuvre. Ils ont donné à manger, ils ont ramassé les douze corbeilles. On peut penser qu'ils voient en Jésus quelqu'un de "nouveau" radicalement différent des grands hommes du passé. Et c'est Pierre qui parle pour les autres. Il y a d'ailleurs ce doublet, Christ c'est grec, messie c'est juif. Dire deux fois la même chose. Et tu es l'envoyé, le fils de Dieu. (je croyais qu'il y avait le fils du Dieu vivant). Alors peut-être que la transfiguration va permettre d'affiner cette phrase;

 

21 Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne, 

 

Il est trop tôt pour que leur annonce soit celle-là. Pour le moment, ils annoncent le royaume comme Jésus, ils expulsent les démons, ils guérissent les malades.

 

22 et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »

 

Et c'est un peu la douche froide. Il ne sera pas comme David un messie triomphant, il sera comme le serviteur souffrant, mais de sa mort naîtra la vie et une résurrection radicalement différente. Avec Jésus c'est bien le vin nouveau qui est là, la radicalement différent.

 

 

SAMEDI 24 SEPTEMBRE. Lc 9, 43b- 45

 

Deuxième annonce de la passion. Ces versets arrivent juste après la guérison de l'enfant épileptique.

 

42 À peine l’enfant s’était-il approché que le démon le terrassa et le fit entrer en convulsions. Jésus menaça l’esprit impur, guérit l’enfant et le rendit à son père.

 

43 Et tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu

 

 

43b En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples :

 

44 « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »

 

 Ouvrez bien les oreilles. Or quand on entend ce genre de phrase; à priori, on les ferme les oreilles. Et cela vient juste après ce qui s'est passé pour la guérison de l'enfant où tout le monde est frappé d'étonnement devant la grandeur de Dieu (dans le temple, Lc 2, on avait: 47 et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.

48 En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, 

On s'étonne de ce que Dieu peut faire dans un homme et cet homme, qui normalement est béni de Dieu et aimé de lui, pour réaliser de tels prodiges, voilà qu'il annonce qu'il va, lui le Fils de l'homme, être livré aux mains des hommes. 

 

Je peux remarquer qu'aux disciples, il en dit moins qu'aux trois qui l'ont accompagné. Il n'y a pas de résurrection. Il y a le "être livré". 

 

45 Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.

 

Et là, c'est comme si Luc parlait de nous. Cela reste quand même difficile à admettre que Jésus ait dû choisir cette unique voie pour sauver. Qu'il ait dû lui, le fils accepter que des hommes mettent la main sur lui. Quant à la peur, elle se comprend si on fait référence à Matthieu pour la confession de foi de Pierre: passe derrière moi satan. Mais c'est vrai aussi que c'est une parole qui effraye. Qu'est-ce qu'il dit, qu'est-ce qu'il raconte et qui voudrait le livrer aux mains des hommes?

samedi 17 septembre 2022

SEMAINE DU 11 AU 17 SEPTEMBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 11 SEPTEMBRE. Lc 15, 1-32

 

1En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. 

2 Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » 

3Alors Jésus leur dit cette parabole :

 

 

 4« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve

 5 Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, 6et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” 

7 Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »

 

C'est quand même reconnaître qu'il y a des justes qui n'ont pas besoin de conversion. Mais pour les justes, est-ce que cela parait juste? Normalement ils devraient aussi s'en réjouir, s'ils ont compris l'amour. Mais s'ils n'ont pas compris, ils ont eu aussi besoin de conversion. 

 

Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? 

9 Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” 

10 Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

 

Là, c'est un début plus abrupte.. 

 

11 « Un homme avait deux fils. 

12 Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. 

13 Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapidasa fortune en menant une vie de désordre

14 Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. 

15 Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. 

16 Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. 

17 Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! 

18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. 

19 Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” 

 

20 Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. 

 

21 Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” 

22 Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, 

23 allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,

 24 car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. 

 

 

25 Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. 

26 Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. 

27 Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” 

 

28 Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier

29 Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. 

30 Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” 

 

31 Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. 

32 Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

 

 

Un pharisien raconte. 

 

Ce qui est sûr, c'est que ce Jésus de Nazareth, qui se prend pour un prophète, pour l'envoyé, lui qui ose dire qu'il est le maître du Sabbat, qui ne réprimande pas ses disciples quand ils transgressent l'interdiction de tout travail agricole le jour du Sabbat, qui fait des guérisons ce jour-là, alors qu'il y a six autres jours dans la semaine pour venir se faire guérir, il faudra bien que nous trouvions moyen de le faire disparaître avant qu'il ne pervertisse nos propres disciples, car beaucoup le suivent. Déjà avec Jean le Baptiste, ce fut compliqué, parce que nous ne voulions pas nous plonger dans les eaux du Jourdain ce qui reviendrait à dire que nous sommes de pécheurs, alors que notre pratique de la loi et des prescriptions de Moïse et des anciens, fait de nous des juste, mais les disciples de Jean et les nôtres ont beaucoup de point en commun. 

 

Et pourtant parfois il dit, il enseigne de beaux préceptes. Ne dit-il pas qu'il faut aimer et prier pour ses ennemis, donner tout ce que l'on a et tout ce que l'on est. Sauf que cela, qui en est capable. Mais sa prédilection pour les pécheurs, pour les femmes de mauvaise vie, pour les collaborateurs, est vraiment insupportable. Et là, il s'en est rendu compte. Il se permet de nous donner des leçons de morale: ne pas prendre la première place quand on est invité à un festin, mais surtout il semble vouloir nous faire comprendre que nous, nous n'entrerons pas la Royaume. Et là, comme en nous-mêmes nous pestions parce que ceux qui le suivent, ce sont comme je l'ai dit des pécheurs et des publicains, il s'est adressé directement à nous et nous a raconter trois histoires, ces histoires dont il a le secret. Je crois qu'il veut nous prouver qu'un pécheur qui renonce à ses péchés, fait quelque chose de bien et que cela est agréable à notre père céleste. Cela le prophète Ézéchiel le disait aussi.  Je dois dire que le voir en permanence ou presque (on dit qu'il passe des nuits entières à prier) avec ces pestiférés, prendre ses repas avec eux, alors que toute la loi nous dit de ne pas frayer avec eux, c'est insupportable. Et pourtant il chasse des démons, il guérit des malades, et il mange avec les pécheurs. 

 

Pour sa première histoire, il nous a pris à partie ou presque. Il nous a demandé si lorsque l'un de nos brebis venait à se perdre, nous n'abandonnions pas tout le troupeau pour aller la rechercher. Là je me suis demandé de qui il parlait vraiment. De nous, de lui, de celui qu'il ose parfois appeler son Père. Ne l'avons-nous pas entendu dire: je te bénis Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux savants et de l'avoir révélé aux touts petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir. Tout m'a été remis par le Père, nul ne connait le Père si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler. Et il a ajouté ce qui est vrai que lorsque nous retrouvons cette brebis qui s'est sauvée, qui a quitté le troupeau, nous en sommes tellement heureux que nous convions tous nos amis et que nous faisons la fête avec eux. Mais pour lui, cette joie là, elle est pareille au ciel, pour un seul pécheur qui se repend que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. Peut-être qu'il voudrait que nous nous réjouissions pour ces foules qui le suivent, et qui d'après ce qu'on dit, pour beaucoup changent de vie? Il peut toujours rêver. 

 

Après je dirai qu'il a enfoncé le clou, en racontant l'histoire d'une femme qui avait dix pièces d'argent et qui en perd une et qui retourne toute sa maison pour retrouver la pièce; Si c'est la pièce de la couronne de la mariée, alors oui, je la comprends. Sans la pièce, toute la couronne est bonne à jeter. Et il parle ensuite de sa joie, qui suit quand même et la peur et le travail de tout retourner dans la maison, et de ses amies qui viennent à son invitation pour partager sa joie. Et pour lui, c'est la même chose avec les anges qui se réjouissent dans leur chœur angélique quand un pécheur se convertit. 

 

 

Puis il nous a raconté une histoire assez différente, celle d'un homme qui a deux fils. L'un d'entre eux, je dirai que c'est le prototype de pécheur, il demande son héritage, il prend tout, il s'en va, il fait la fête, il dilapide tout et quand il est au bout du rouleau, il se souvient qu'il a un père qui lui donne de quoi manger à ses employés, comme tout bon responsable. Il faut dire qu'il y a une famine dans le pays, et qu'il est réduit à garder des porcs, ces animaux impurs et eux peuvent se gaver, mais pas lui. 

 

Et là en quelque sorte cette famine lui permet de réfléchir. Il va rentrer chez son père, et lui dire de ne plus le considérer comme son fils, (ce que je trouve très bien après ce qu'il a fait), et de l'embaucher comme un de ses serviteurs. Il se dit que comme cela, il aura à manger et tant pis pour la honte. Seulement le père de cet homme ne l'entend pas de cette oreille. Imaginez-vous (enfin cela Jésus ne le dit pas) mais que jour après jour il attendait le retour de son fils, quel que soit son état et quand il le voit arriver, en haillons, sentant mauvais, alors que le fils voudrait disparaitre sous terre, lui, il lui ouvre les bras. Dès que le fils a commencé à ouvrir la bouche en reconnaissant qu'il a péché contre le ciel et contre son père,  il le couvre de baisers, il appelle ses serviteurs pour que ceux-ci le lavent, lui donnent des vêtements, et même une bague et il fait organiser un grand festin, tellement il est heureux d'avoir retrouvé ce fils qu'il pensait être mort, et qui est vivant. Je pense que pour Jésus, il décrit la joie qu'il peut y avoir quand un pécheur revient de son état, même si finalement la motivation est le désir de sortir de la faim et non pas de demander vraiment pardon. Je dois dire que parler du très Haut comme cela, ça m'a un peu retourné. Mais Jésus a continué son histoire et là, j'ai beaucoup moins aimé. 

 

Il a parlé de l'autre fils, le fils aîné, celui qui fait en quelque sorte marcher le domaine. Car le fils revient des champs, il entend le bruit de la fête, il demande ce qui se passe et un serviteur lui dit que son père a fait tuer le veau gras parce que son frère, ce moins que rien est revenu et qu'il est en bonne santé. 

 

Alors là, il se met très en colère et je le comprends, parce que ce n'est pas juste. Et il est tellement en colère qu'il ne veut pas participer au festin. Et il dit à son père qu'il est injuste, qu'il fait la fête pour ce malpropre, alors que pour lui, le père n'a jamais rien fait, jamais rien donné et que vraiment ce n'est pas normal. Et le père de lui dire qu'il pouvait demander et même se servir sans demander, et là le fils a ouvert des grands yeux, jamais il n'avait imaginé que son père pouvait être comme ça, et qu'il fallait bien faire la fête parce que son frère est revenu à la vie.

 

Mais moi, je lui en veux un peu à Jésus. Oui, nous n'aimons les pécheurs parce que nous avons peur qu'ils soient un peu comme des lépreux et qu'ils puissent nous souiller, nous contaminer. Et nous avons raison. Oui, nous n'invitons pas n'importe qui chez nous, non nous ne faisons pas la fête quand nous apprenons que l'un d'entre eux a renoncé à péché mais nous en faisons des efforts pour être agréables à Dieu. Faut-il être un pécheur pour être aimé de lui? Je ne sais plus, je ne sais pas, mais je sais qu'un jour Jésus nous a reproché de ne pas entendre les prophètes ceux qui disent que le sacrifice qui est agréable à Dieu, ce n'est pas les taureaux ou les chevreaux, mais la pratique de la miséricorde. Alors que nous les pharisiens qui suivons la loi scrupuleusement, nous nous sommes un peu enraidis. 

 

Tout ça pour dire que son histoire avec les deux fils, je ne l'aime pas trop. Et puis une pensée étonnante est venue. Il dit qu'il est le Fils de Dieu (enfin il ne le dit pas, mais c'est ce que beaucoup pensent). Et si lui était le premier fils qui a quitté le royaume de son père, pour venir chez nous, pécheurs, se commettre avec nous et nous permettre de nous réjouir d'avoir un Dieu tel que le nôtre? 

 

 

LUNDI 12 SEPTEMBRE. Lc 7, 1-10

 

 

1 En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.

 

Toutes ces paroles, c'est le discours qui suit les béatitudes de Luc. Il me semble que la finale montre que Jésus commence à montrer aux pharisiens ce qui ne va pas chez eux. Il y en a pour tous les gouts. Mais écouter sa parole et la mettre en pratique.

 

Ce qui suit, montre comment un non juif, peut reconnaître en Jésus ce que les pharisiens refusent de reconnaître et plus tard la différence entre israêl et les nations.

 

2 Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

3 Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.

 

Il a entendu parler de Jésus, comme Job avait entendu parler de Dieu. Job dira: maintenant mes yeux t'ont vu. Là, il ne pourra pas dire cela, mais il verra autre chose, la puissance de la parole et la force de sa foi en cet homme. Mais il sait qu'en tant qu'occupant romain et non juif, il ne doit pas s'approcher de Jésus, mais pourtant il a bien des amis juifs. Alors c'est un peu étonnant. D'où vient cette différence de relations?

 

4 Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. 

5 Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » 

 

Tu dois ou tu peux faire quelque chose pour lui, lui, c'est un bon, pas un méchant. Et Jésus obtempère.

 

6 Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. 

7 C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! 

 

Il y a quelque chose de magnifique. Je suis tellement indigne, moi le chef romain, que je n'ose pas me présenter devant toi et te demander d'entrer dans ma demeure. Mais je sais qu'il suffit que tu dises une parole et parce que tu es un homme de Dieu, ta parole fera autorité. 

 

8 Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

 

Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »

 

10 Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé

 

Il semble qu'ici et ce doit être pareil dans les autres évangiles, il n'y a pas de parole prononcée comme dans la Genèse. Mais on a une parole agissante et une parole admirative de Jésus.

 

 

MARDI 13 SEPTEMBRE. Lc 7, 11-17

 

11 En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. 

12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. 

13 Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » 

 

Est-ce qu'il dira la même chose à sa mère dans quelques mois? Cette femme t elle pu s'arrêter de pleurer? Et ces deux foules si différentes qui se croisent, mais Jésus voit et agit.

 

14 Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » 

15 Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. 

 

Quelle merveille. Le souffle et la parole lui sont donnés et jésus qui aurait pu en faire son disciple le rend à sa mère.

 

16 La Crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »  

Jésus le nouvel Elie et le nouvel Elisée. Signe que Dieu visite son peuple 

 

17 Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.

 

Intéressant que cela se passe Judée. On est quand même au début de Luc.

 

 

MERCREDI 14 SEPTEMBRE. La croix glorieuse. Jn 3, 13-17

 

13 En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme

14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’hommesoit élevé, 

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle

 

Incapable de commenter… Elevé, ils contempleront celui qu'ils ont transpercé. Regarder vers la crois, le regarder lui, qui est l'anti serpent, et reconnaître Dieu en lui, Dieu qui vient pour donner la vie à tous les hommes.

 

16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle

17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »


commentaire RCF. Livre de Daniel, des empires symbolisés par des animaux et un humain qui vient pour juger ces empires. Livre des nombres, regarder le serpent et être guéri. Et la fin, le fils de l'homme n'est pas venu pour juger, mais pour sauver. Synthèse des deux.

 

JEUDI 15 SEPTEMBRE. Jn 19, 25-27

 

25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. 

 

J'aime le " se tenaient" et ce sont ces trois femmes. Le disciple, ne parle pas de lui. Il est narrateur, mais il devient acteur. J'aime aussi que Marie ne soit pas seule. Moi, j'ai grande compassion pour Marie.

 

26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »

27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Même sa mère, jésus la donne à un autre. 

 

 

VENDREDI 16 SEPTEMBRE. Lc 8, 1-3

 

Je pense qu'il manque le repas chez Simon, et la rencontre avec la femme pécheresse. Mais pas évident de faire un lien entre elle, et Marie-Madeleine, car chez Simon, Jésus dit tes péchés sont pardonnés, ta foi t'a sauvée;  va en paix 

 

Là, on a d'un côté les douze qui n'ont rien, ou plus rien et qui ont peut-être été eux aussi délivrés de maladies ou de démons. C'est peut-être un peu facile de stigmatiser ainsi ces femmes qui sont aussi des disciples. Et qui seront les témoins de la résurrection.

 

Donc on a Jésus, qui passe à travers villes et villages. Il y a les douze qui accompagnent (et qui sont assez passifs) et les femmes qui elles donnent de leur argent. Le leur, et si c'est ressources, cela évoque la veuve du temple, qui ne prend pas sur son superflu, mais sur le nécessaire. 

 

1 En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, 

2 ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, 

3 Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.



SAMEDI 17 SEPTEMBRE. Lc 8, 4-15

 

Etonnant, cette parabole je l'ai commentée et commentée chez Matthieu et chez Marc, mais pas chez Luc. 

 

4 En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : 

 

Étonnant aussi ce morceau de phrase: il dit dans une parabole. Que dit-il, c'est un peu, attention, ouvrez les oreilles, ouvrez peut-être aussi votre cœur. Peut-être qu'il faudrait mettre avec cela: le semeur sortit pour semer la semence. Et ensuite ce serait développé. Mais ça tient l'auditeur en haleine.

 

5 « Le semeur sortit pour semer la semence,

 et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout.

 

Pas perdu pour tout le monde. Mais qui sont ces passants qui méprisent la graîne,

 

 6 Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. 

 

Pas assez d'humidité, maintenant je comprends vraiment. Mais là ce n'est pas le soleil qui brûle.

 

7 Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. 

 

C'est pire que l'ivraie, mais c'est un peu pareil.

 

8 Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » 

 

Là, c'est direct que 100, ce qui est rassurant.

 

Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » 

 

Pas forcément évident.

 

9 Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. 

10 Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : ‘Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.’ 

 

11 Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. 

12 Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. 

13 Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. 

14 Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. 

15 Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »

 

Et une explication limpide.  

vendredi 9 septembre 2022

SEMAINE DU 4 AU 10 SEPTEMBRE. ÉVANGILES

 

DIMANCHE 4 SEPTEMBRE. 14 , 25-33

 

Pas facile ce texte. Jésus vient de dire aux pharisiens, qu'ils ne rentreront pas dans le royaume préparé initialement pour eux. Et là, il va faire comprendre aux foules qui le suivent, que pour entrer dans le royaume, ce n'est pas si simple. Le préférer lui, à tout, et non pas porter sa croix, mais prendre sa croix avec soi, ce qui veut dire que Jésus en tient compte de cette croix quand on le suit. On ne la laisse pas de côté, peut-être que c'est le "venir tel que l'on est" avec son lot d'infirmité, de péché, de pas bon, mais venir avec, ne pas le masquer. Quand Jésus guérit le paralytique, il lui dit de se lever, de prendre sa civière et de rentrer chez lui. Ne pas laisser en arrière ce qui est le signe de sa misère, mais avec Jésus la misère peut être en quelque sorte vaincue, car avec lui, il y a de la vie, il y a de la résurrection. Peut-être qu'on ne peut porter sa croix qu'après avec vécu une expérience de résurrection. 

 

25 En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : 

 

26 « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. 

 

27 Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple

 

.28 Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? 

29 Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui 

30 “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” 

 

31 Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? 

 

32 S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. 

 

33 Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »

 

Jésus a donné deux exemples qui sont du type: réfléchir avant d'agir. Mais comme le faisait remarquer quelqu'un si on passe sa vie à réfléchir, peut-être qu'on ne fait plus rien et que souvent quand on suit Jésus, on commence par partir avec lui, parce qu'on a découvert quelque chose qui est tellement plus grand que soi et qui rend heureux, que l'on ne réfléchit pas; C'est dans la durée que les choses se compliquent et que l'on apprend à le préférer lui, tous les jours, et à porter tout ce qui empêche justement de le suivre.

 

C'est presque comme s'il disait, renoncez à tout, mais prenez quand même ce qui vous empêche de vivre et moi, je vous soulagerai.

 

LUNDI 5 SEPTEMBRE. Lc 6, 6-11

 

https://giboulee.blogspot.com/2020/09/luc-6-1-6-guerison-de-lhomme-la-main.html

 

Cela suit les épis arrachés un jour de sabbat.

 

6 Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. 

7 Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. 

 

On est en pleine suspicion, maintenant. Je suppose que la main droite c'est important. Pour Dieu, je ne suis pas sure qu'on précise. Ta main me conduit. La main du Seigneur n'est pas trop courte (ou le bras). Mais là on ne sait pas si c'est un piège ou si l'homme est là, comme tous les sabbats.

 

8 Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout.

 

. J'aime beaucoup ce qui se passe là. Il y a des verbes de résurrection. Tiens- toi debout, et il se dressa et se tint debout. Comme si l'homme un peu comme Jésus en Jn 8, est assis, replié sur lui-même. Et le lève-toi, évoque aussi le paralytique. C'est déjà la première étape et peut-être qu'il se passe déjà quelque chose pour l'homme. Il commence à sortir de ce statut de handicap. Il se dresse, il est debout, comme si cela c'était déjà une performance pour lui. Parce que ce qui se passe, ce sera plus que la guérison d'un membre, mais une guérison beaucoup plus importante de tout le corps.

 

9 Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? 

 

Et c'est l'absence de réponse qui pose problème. Faire le bien ou le mal// sauver une vie ou la perdre.

 

10 Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale.

 

C'est là, où je pense que la guérison est plus vaste, mais là dans la main qui se déplie, se déploie, redevient vivante, c'est visible pour tous.  Il est bien le maître de la vie;

 

11 Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus.

 

Terrible la cécité qui est là, quand on reste dans une manière de voir. Et cela c'est le risque, mon risque. Seigneur guéris moi de cela, de cette paralysie, de ce dessèchement.

 

 

 

MARDI 6 SEPTEMBRE. Lc 6, 12-19 Appel des douze

 

12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. 

13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres: 

14 Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, 

15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, 

16 Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. 

 

Il y a eu ce qui s'est passé avec les pharisiens qui cherchent à lui faire du mal et c'est là qu'intervient l'appel. Mais Jésus lui passe du temps pour discerner, pour prier et dans tous ces hommes son père va mettre celui qui le trahira mais aussi celui qui le reniera.

 

17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. 

18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. 

 

Il y a, du en haut et du en bas. Le, en haut, cela fait de Jésus un nouveau Moïse. Et il appelle les disciples choisis qui montent jusqu'à lui. Et ensemble ils redescendent vers les autres disciples, ceux qui ne l'ont pas accompagné. Qui étaient ces disciples qui sont montés? Est-ce que les non choisis ont été décus? En tous les cas, les choisis ont reçu le nom d'apôtre et ils ne font rien, puisque c'est J2sus qui parle, qui guérit, qui exorcise.

 

19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.

 

 Je pense que Luc est le seul à parler de cette force qui émane de lui, sainteté visible. On retrouvera avec la femme qui perdait du sang: Jésus sent qu'une force est sortie de lui.

 

 

MERCREDI 7 SEPTEMBRE. Lc 6, 20-26         

 

 Béatitudes pour les disciples. Les foules en principe ont eu ce qu'elles voulaient puisque Jésus a guéri et exorcisé.

 

Les anciennes traductions disaient toutes malheur à vous. Sr jeanne d'Arc a introduit le Malheureux vous les riches, ce qui me parait beaucoup plus fort. Ou alors ce serait je me lamente pour vous les riches. Mais c'est qu'il y a de quoi. 

 

J'ai lu un commentaire qui disait que du premier verset dépend les autres. Si vous êtes pauvres, alors vous êtes dans la faim, vous êtes dans les larmes, les autres vous haïssent. Et de cela, Jésus pour ses disciples fait autre chose. Et on peut penser à Paul qui parle de ses fatigues, de sa faim, de son dénuement, et qui reste le grand vainqueur. 

 

20 En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. 

21 Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. 

22 Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. 

23Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. 

 

24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! 

25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! 

26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

 

 

JEUDI 8 SEPTEMBRE. NATIVITÉ DE MARIE.

 

Que dire de ce texte, avec cette généalogie? Que tout est bouleversé pour Marie, que tout est bouleversé pour l'homme juste qu'est Joseph, mais il sera encore plus juste en s'adaptant au projet du Très Haut, pour l'Humanité, car cela le dépasse. Et peut-être revenir sur les deux noms de Jésus, Dieu Sauve et Dieu avec nous, sauf que ce Gott mit uns, il me semble qu'il est dénaturé. J'aimerai le remplacer par Présence de Dieu en cet enfant, révélation de cette présence. Et choix de l'enfant pour prendre place dans ce monde, dans notre monde.

 

Une histoire d'engendrements, qui finalement est notre nouvelle Genèse. Cela remplace le début de la Bible.

 

1 Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham :

 2 Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, 

3 Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, 

4 Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,

5 Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, 

6 Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, 

 

7 Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, 

8 Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,

 9 Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, 

10 Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, 

11 Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone. 

 

12 Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,

13 Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, 

14 Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, 

15 Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, 

16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ

 

Je vais essayer de ne pas compter, parce que je n'arrive jamais à 3 fois 14.

 

15 versets pour en arriver là, sauf que cela de Joseph le descendant de David, transmission par les hommes et non par les femmes;

 

18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. 

19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 

 

Que lui serait-il arrivé? On ne sait rien de la famille de Marie. Dans l'évangile de Luc, il est question d'une cousine, mais …

 

20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 

21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » 

 

Fonction de cet enfant son peuple de ses péchés. Est-ce qu'il y est arrivé?

 

22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : 

23 ‘Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel’, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »

 

Conclusion étonnante somme toute. Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole qui fait de la jeune fille celle qui engendre un fils au roi de Juda, donc un descendant de David.

 

5 De crème et de miel il se nourrira, jusqu’à ce qu’il sache rejeter le mal et choisir le bien.

16 Avant que cet enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, la terre dont les deux rois te font trembler sera laissée à l’abandon.

 

Ouf, Juda est débarrassé de ses ennemis les plus proches. 

 

17 Le Seigneur fera venir sur toi, sur ton peuple et la maison de ton père, des jours tels qu’il n’en est pas venu depuis la séparation d’Éphraïm et de Juda.

18 Il arrivera, en ce jour-là, que le Seigneur sifflera les mouches depuis les embouchures des fleuves d’Égypte et les guêpes du pays d’Assour.

19 Elles viendront et toutes se poseront dans le fond des ravins et les fentes des rochers, sur toutes les broussailles et tous les pacages.

20 Ce jour-là, le Seigneur rasera avec un rasoir loué au-delà de l’Euphrate, – c’est le roi d’Assour –, il rasera de la tête aux pieds ; il coupera même la barbe.

 

Serait ce la honte pour Assour? Juda pas encore attaqué. 

 

21 Il arrivera, en ce jour-là, que chacun élèvera une vache et deux chèvres ;

22 il y aura tant de lait qu’on en mangera la crème ; tous ceux qui resteront au cœur du pays se nourriront de crème et de miel.

23 Il arrivera, en ce jour-là, que tout lieu planté de mille vignes et valant mille pièces d’argent ne sera que des épines et des ronces.

24 On y viendra avec un arc et des flèches ; oui, tout le pays ne sera que des épines et des ronces.

25 Sur tous les coteaux bêchés et sarclés, on ne viendra plus par crainte des épines et des ronces ; on lâchera sur eux le gros bétail, et les moutons viendront les piétiner.

 

 

 

VENDREDI 9 SEPTEMBRE. Lc 6, 39-42

 

On est dans le discours sur le terrain plat, après l'appel des apôtres et les béatitudes. On n'a pas entendu le texte qui suit. (Fête de la naissance de Marie). 

 

In doit pouvoir parler de la charte du disciple de Jésus,

27 Mais je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.

28 Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.

 

Aimer, faire du bien et prier pour les ennemis, ceux qui haissent, qui maudissent, qui calomnient

 

De ce côté-là, Jésus lui-même a de quoi faire.. Mais le bien qu'il nous demande de faire, il le fait.

 

29 À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique.

30 Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.

 

Ne pas répondre à celui qui frappe, ne pas refuser à celui prend, ne pas refuser son bien à celui qui le vole, et donner audelà. 

 

31 Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.

 

32 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.

33 Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant.

34 Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent.

35 Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.

36 Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.

 

Aimer, faire du bien prêter, aimez les ennemis, être miséricordieux.

 

37 Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.

38 Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;

 

ne pas juger, ne pas condamnez, donner.. 

 

 

Si je résume: la place de l'ennemi, aimer, faire du bien, prier, ne pas se venger, donner. Prêter.

Ne pas juger, ne pas condamner, pardonner.

 

Et la deuxième parabole qui arrive, met cela en évidence.

 

39 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? 

40 Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. 

 

Qui peut guider un autre aveugle? Celui qui voit. Alors toi qui ne vois pas, sois d'abord guéri de ta cécité pour vouloir enseigner celui qui est encore dans la nuit. Et accepte d'être forém, même si cela prend du temps. 

 

41 Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? 

 

Ne pas juger, surtout ne pas se comparer à l'autre. 

42 Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »



SAMEDI 10 SEPTEMBRE. Lc 6, 43-49

 

43 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. 

44 Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.

 45 L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.

 

C'est ce qui sort du cœur de l'homme qui rend impur. C'est un autre texte. Mais parfois c'est plus complexe. Des gens que nous jugeons très mauvais, sont de crèmes avec leurs enfants.  Mais là on est dans l'équivalent du discours sur la montagne et la question de l'arbre est importante. Reconnaître un arbre à ses fruits, mais pas de mystère. Bon arbre, bons fruits, arbre pourri (et là le terme est fort) fruit pourri, impropre, qui rendent malade; 

 

46 Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis? 

 

La Plainte de Jésus… Et c'est la plainte de son Père, vous dites que vous écoutez, vous faites des sacrifices, mais vous n'écoutez pas.  Mettre en pratique et vu tout ce qu'il a dit avant sur prendre sa croix, sur aimer envers et contre tout, sur prier, ce n'est pas si facile. 

 

47 Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. 

48 Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. 

49 Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »