samedi 25 novembre 2023

SEMAINE DU 19 AU 25 NOVEMBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 19 NOVEMBRE. (dimanche avec groupe paroisse).

 

Livre des proverbes ; 

 

Les versets d’introduction du livre expriment ce thème central : « Le sage entendra et grandira en connaissance… mais les insensés méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1 :5, 7). La sagesse contenue dans le livre des Proverbes couvre presque tous les aspects de la vie.

 

Proverbes 1-9. Ces proverbes invitent dans un style poétique le lecteur à rechercher et à acquérir la véritable sagesse. Ils exposent la nature de la connaissance, le sens de la vie et le chemin de la réussite.

Proverbes 10-24. Ces proverbes sont constitués de nombreux dictons sur la bonne et la mauvaise manière de vivre. Ils donnent des conseils pratiques sur la vie de famille, la maîtrise de la colère, les dangers de l’orgueil et un certain nombre d’autres sujets.

Proverbes 25-29. Ces proverbes parlent de la façon juste de diriger, du devoir d’aider les pauvres et de la valeur de la sagesse dans la vie quotidienne.

Proverbes 30-31. Les paroles d’Agur et du roi Lemuel terminent le livre. Agur avertit le lecteur que « toute parole de Dieu est pure » (Proverbes 30:5, traduction littérale de la version de la Bible du roi Jacques, N.D.T.) et parle des dangers de l’hypocrisie. Le roi Lemuel cite les paroles de sa mère qui le met en garde contre les boissons fortes. Une femme vertueuse a plus de valeur que les richesses de ce monde ; elle vénère le Seigneur et elle est diligente, généreuse, sage et bonne.

Section 23 Jour 3, Proverbes

 

     Le livre des Proverbes n'aborde pas les questions posées par l'histoire et l'avenir du peuple d'Israël comme le font d'autres livres bibliques. Son enseignement concerne avant tout les individus, et les conseils qu'il donne visent à permettre à chacun une vie équilibrée et heureuse sous la conduite de Dieu. La sagesse proposée est essentiellement tirée de l'expérience pratique et quotidienne. Elle affirme qu'il y a une correspondance entre le comportement social et moral d'une part et le bonheur d'autre part. Les méchants, les sots et un certain type de riches rencontrent l'échec et le malheur, alors que les justes, les sages et ceux qui protègent les pauvres sont récompensés. Dans la partie centrale du livre l'opposition entre justes et méchants est stéréotypée. Le juste est celui qui se conforme aux règles de la vie, de la nature et de la société dont Dieu est le garant, le méchant celui qui s'en moque.

     La lecture du livre des Proverbes nous permet de connaître une partie précieuse de l'expérience des Israélites. Elle nous apprend comment leurs sages ont considéré des situations et des problèmes humains qui, par delà les siècles et dans le domaine de tous les jours, nous touchent souvent de très près.



Mt 25, 14-30. Voir billet de blog.

Commentaire de Noïs : l’effet Matthieu. Mais l’idée c’est au plan spirituel. Si on ne fait pas fructifier alors ça s’étiole et on perd tout.

Equivalent de pouvoir vivre 20 ans sans travailler. 

Ne pas comparer ce que les uns et les autres ont reçu. 

La peur qui tue la foi. 

 

14 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. 

1 5À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, 

 

16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 

17 De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. 

18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. 

 

19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. 

20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” 

21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 

 

22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” 

23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”

 

24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. 

25J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.”

 26 Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. 

27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. 

 

28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.

 29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a

 

 30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »

 

 

 

LUNDI 20 novembre. Lc 18, 35-43

 

35 Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. 

36 Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. 

37On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. 

38Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » 

 

Il s’informe un peu comme Luc s’informe de qui est Jésus pour écrire à Théophile. Poser des questions, avoir des ou une réponse, et du coup se mettre en route. Étonnant le qualificatif de Jésus, Jésus le Nazaréen. Cela évoque déjà un peu l’écriteau sur la croix. Mais c’est juste, l’homme qui est né à Nazareth, qui est originaire de Nazareth en Galilée. Et ce que crie l’aveugle, c’est autre chose. Il est bien plus que l’homme de Nazareth, il est le fils de David, il est le messie promis. L’aveugle voit déjà bien au-delà de ce que voient ceux qui voient. Lui est un voyant.

 

39 Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » 

 

Il sait qui est Jésus, il tente sa chance. Se met il debout ou reste t il assis ? En tous les cas il fait du bruit. Pourquoi veut-on le faire taire ? De quoi a-t-on peur ?  Et pour lui, peut-être que dans sa demande il y a aussi une acclamation et qu’il est aussi image de l’accueil à Jérusalem. Les rameaux .

 

40 Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda 

41« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » 

42 Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »

 

Mais Jésus entend, il s’arrête il demande (ordre) qu’on lui amène l’aveugle ; c’est plus simple que chez Marc. D’ailleurs on ne connait pas le nom de l’aveugle, contrairement à ce qui se passera ensuite. Si l’aveugle voit en Jésus le fils de David, il a foi en lui, et il croit que l’homme de Nazareth peut le guérir et c’est ce qui se passe. Importance de la foi dans toute demande de guérison.

 

Et c’est la demande : que veux-tu que je fasse pour toi. Combien de fois se trouve t elle chez Luc ?  Apparemment c’est la seule fois . Chez Luc, il y a souvent des personnes qui conduisent des malades, de personnes guéries par Jésus sans avoir rien demandé, mais là ce serait l’uique demande. Intéressant. 

 

Mais la finale de Jésus, dit qu’il s’agit plus qu’une simple guérison, et Jésus, ne touche pas, ne dit pas je le veux, sois guéri. Non il parle de cette foi, celle qui peut-être les disciples n’ont pas. 

43 À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.

 

Important la louange qui vient là. La foule voit, elle sort elle aussi de sa cécité et elle peut adresser une louange à Dieu . 

Seigneur augment ma foi, délivre moi de mes aveuglements. 

MARDI 21 NOVEMEBRE. Lc 19, 1-10

 

1 En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. 

2 Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. 

3 Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. 

4 Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. 

 

N.Fabre parle ici de handicap et comment Zachée le riche, a un handicap : sa petite taille. De nos jours on dirait le nain. Il trouve une solution et il veut être comme tout le monde, finalement, voir ce Jésus. Ce qui est étonnant c’est que ce qui vient de se passer avec l’aveugle, n’est pas mentionné. Est-ce que Zachée sait cela ? Enfin peut-être que c’était à l’entrée, à l’extérieur, et que maintenant c’est dedans .

 

5Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » 

6 Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie.

 

Jésus voit. Jésus parle. Zachée entend, et vite il fait ce qui lui est demandé. Et il est question de joie. Il y a ce vite, qui fait un peu penser à Marie qui va en grande hâte visiter sa cousine ;  

 

7 Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » 

 

Est-ce que c’est la jalousie qui les fait parler ? pour l’aveugle, ils ont rabroué, et pour Zachée ils récriminent.

 

8 Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » 

 

Et l’image de résurrection : debout. Ce qui est amusant, c’est que je vois toujours Zachée se mettre debout sur la table, pour qu’on le voir bien et l’entende bien. Mais ça c’est dans ma tête ; ce que fait Zachée, faut-il l’entendre comme aveu de culpabilité ? Je n’en n’ai pas envie. Il donne la moitié de ses biens. Il fait don ce ce qui lui appartient. C’est un peu comme ça il donne à Dieu, et ensuite il donne aux autres ; 

 

9 Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. 

10 En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

 

Il y a le récriminer, il y a ce qui se passe pour Zachée et il y a la réponse de Jésus qui récapitule tout. Ne pas regarder l’autre de travers quoique, il est fils ou fille comme moi. Et Jésus reste fidèle à lui-même, chercher la brebis perdue. 

 

 

 

 

MERCREDI 22 NOVEMBRE. Ste Cécile. Lc 19, 11-28. La parabole des mines.

 

Un truc un peu curieux, le mot reconnaissance. C’est une grâce que j’avais demandé pour ma journée, mais ce mot a de fait deux possibles. On va en reconnaissance, on regarde si c’est le bon chemin ou alors c’est le sens basique, dire merci pour ce que l’on a reçu.  Je crois que j’aime bien le premier sens, celui de l’exploration. Donne moi cette grâce de sortir des sentiers battus, d’explorer d’autres champs des possibles. Une grâce d’ouverture.  Un peu le contraire de ce que fait celui qui enterre ses sous, ou les met dans sa chaussette ; 

 

11 En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. 

 

Difficile de situer Jésus géographiquement. On peut penser qu’il a donc quitté Jéricho et qu’il approche de Jérusalem. Pourquoi Jésus ajoute t il cette parabole ? On nous dit que les auditeurs pensent que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. QU’est ce que cela veut dire ? Que les cieux s’ouvrent et que Dieu apparait ou que sa gloire se manifeste et que c’est la fin des temps, qu’il y a donc un jugement ?  

 

Est pour répondre à cela qu’il raconte cette drôle de parabole. Est-ce que le roi c’est lui, qui partira chercher son investisture auprès de son Père, en passant par la croix ? Mais est ce parce que Luc a peut-être vu la chute de Jérusalem qu’il fait un lien avec ce qui s’était passé pour Achilléus ? 

 

12 Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. 

13 Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” 

 

Là, on a un ordre précis : faites de bonnes affaires. Et je ne sais pas si le remettre est ici comme chez Matthieu, donner définitivement. En français c’est ambigu.

C’est le même mot et il est traduit pas « donna » ce qui est très différent. 

 

14 Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” 

 

On peut penser que Jésus parle de lui, parce que manifestement il ne sera pas reconnu comme roi, mais il y a aussi la notion de fin des temps. La durée. 

 

15 Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. 

 

On a l’impression là que c’est quand très solennel. Est-ce qu’il a envie vraiment d’écouter comment les serviteurs ont agi.  Mais c’est comme chez Matthieu, certains on fait de belles choses, ont bien réussi, d’autres moins et un autre pas du tout. Et la raison invoquée est la peur, et une image fausse du maître. On peut penser que comme chez Marc, il n’a pas su ou pu comprendre que cela lui appartenait. Sauf que la fin est bizarre : j’aurais pu prendre les intérets ; donc là, on ne peut pas parler de cadeau. 

 

16 Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.”

 17 Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” 

18 Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” 

19 À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” 

 

Mais que dit le maître, tu as été astucieux pour cette somme, qui n’est pas énorme, alors tu auras le commandement de 10 villes. Moi le roi, je te confie une responsabilité beaucoup plus grande. Je sais que je peux te faire confiance. 

 

Alors peut-être que ce qui se joue ici, c’est la confiance. Il y a ceux qui font confiance à Jésus, et ceux qui en sont incapables, parce qu’ils voient un lui non pas un homme venu pour sauver, mais un homme venu pour juger, et juger selon des critères humains.

 

 

20 Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. 

21 En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” 

22 Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; 

23 alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” 

24 Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” 

 

25 On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! 

26 – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.

 

Nicole Fabre : Tout cela pour cacher son inaction. A aucun moment, il n’a pris au sérieux le geste de cet homme qui lui a confié une part de son argent. Il ne se l’ai jamais approprié. Nous pouvons alors comprendre la parole finale : à celui qui n’a rien, on ôtera même ce qu’il a. De fait, il a vécu comme s’il n’avait pas cette somme. Mais pour l’homme noble, il en était bien le possesseur. On peut donc le lui enlever. Ce serviteur a vécu comme n’ayant rien reçu.

 

27 Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » 

28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

 

 

Est-ce que c’est un peu un testament ? Mais cela fait aussi penser à ce qui se passe après la transfiguration ou il prend avec détermination la route de J2rusalem. Là il part en avant, le premier, pour monter. Monter vers ;

 

 

JEUDI 23 NOVEMBRE. Lc 19, 41-44

 

Les verset 29 à 43, rapportent l’arrivée sur un ânon, et l’arrivée par le mont des Oliviers. Jésus est à la fois près, mais surtout en face du Temple et de la ville.

 

41 En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :

 

Parfois je me dis que Jésus, s’il voit ainsi l’avenir, le sien, et celui du monde, il ya de quoi avoir une sueur de sang à Gethsémani. 

 

 42 « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. 

 

Etonnant. Il y a des villes (ou des personnes) qui ont compris que Jésus était celui qui est le pacifique, qui est donneur de paix. Mais là, c’est comme si, Jérusalem avait loupé l’aujourd’hui, et que désormais c’était trop tard, que l’on revient à l’obscurité.

 

43 Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; 

44 ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

 

La lecture du prophète Zacharie, (lecture du jour) va dans ce sens, mais il me semble que Dieu, revient quand même vers Jérusalem. Là,  dans le texte d’aujourd’hui, il y a une annonce de définitif. Mais les évangiles ont été rédigés après la chute de 70, donc cela peut se comprendre. 

 

Mais c’est bien la question de l’aujourd’hui de Dieu ;

 

Et c’est bien le questionnement, ne pas laisser passer le jour où celui qui donne la paix est là, parce que sinon, c’est un peu comme dans le cantique, il prend la fuite le bien aimé, et il ne se laisse plus trouver. Pourtant il va s’en passer encore des choses à Jérusalem avant l’arrestation.

 

 

VENDREDI 24 NOVEMBRE. Lc 19, 45-48

 

 

45 En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : 

46 « Il est écrit : ‘Ma maison sera une maison de prière’. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »

 

La référence est le livre de Jérémie. Mais là, c’est très discret comme scène. Avec le verbe expulser qui évoque ce que fait Jésus pour les esprits mauvais . 

 47 Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,

48 mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.

 

Il semble donc qu’à Jérusalem, la période des miracles soit finie. Il s’agit d’enseigner, les ultimes enseignements, pour aller je suppose à la conversion, au changement intérieur et à l’ouverture du cœur pour reconnaître en celui qui parle, la présence d’un Dieu/Mère, qui un peu comme dans le désert donne la manne de la parole. 

 

Je sais bien que lorsqu’on écoute quelqu’un, qu’il soit homme ou femme, on peut être suspendu à ses lèvres ; c’est vrai des enfants aux quels on raconte une histoire.  On veut savoir la suite, on est attentif, mais la parole devient nourriture et c’est pour cela que pour moi, c’est image maternelle. 

 

 

Les vendeurs chassés du temple.

Matthieu 

Marc 

Luc 19, 

Jean

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 Jésus entra dans le Temple, et il expulsa tous ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple ; il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes.

 

1 Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze.

 

15 Ils arrivèrent à Jérusalem. Entré dans le Temple, Jésus se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

45 Entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. 

13 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.

 

 

 

 

 

 

14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.

 

. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »

 

 

 

 

 

15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,

 

16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici

 

 

 

 

13 Il leur dit : « Il est écrit : Ma maison sera appelée maison de prière. Or vous, vous en faites une caverne de bandits. »

17 Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle

 pas :

 Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »

Il leur déclarait :

6 « Il est écrit : 

 

 

Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »

 

 

 

 

 

 

 « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »

14 Des aveugles et des boiteux s’approchèrent de lui dans le Temple, et il les guérit.

 

 

7 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 Les grands prêtres et les scribes s’indignèrent quand ils virent les actions étonnantes qu’il avait faites, 

 

 

 

 

et les enfants qui criaient dans le Temple : « Hosanna au fils de David ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 Apprenant cela, les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr.

 

 

 En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.

19

 

7 Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner.

 

 

 

 

 Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,

 

 

48 mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.

 

8 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? 

»

 

 

 

 

19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »

20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »

21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.

 

 

 

 

 

19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »

20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »

21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.

 

 

 

Au final, Jésus en chassant les vendeurs, à la position masculine, porteur de la loi et en enseignant il a la position féminine, il donne de qui vivre, de quoi manger .

 

 

SAMEDI 25 NOVEMBRE. LC 20, 27-40

 

Au début du chapitre 20, question de l’autorité par laquelle Jésus enseigne. Question de Jésus sur jean le baptiste. Puis la parabole des vignerons homicides racontée à la foule (pas aux prêtres comme chez Matthieu. Comme ça commence ç bien faire, il faut prendre Jésus en défaut, donc la question de l’impôt à César, et la question d’aujourd’hui, celle des sadducéens.

 

27 En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus 

28 et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’ 

29 Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; 

30 de même le deuxième, 

31 puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. 

32 Finalement la femme mourut aussi. 

33 Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » 

 

Beau cas d’école. Étonnant qu’ils n’aient pas répudié la femme..

 

34 Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. 

Cela c’est ce qui se passe sur cette terre.  Mais Jésus va faire une opposition.

35 Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, 

36 car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. 

 

Jésus affirme donc, contrairement à ce que pensent les sadducéens, qu’il y aura un monde à venir, où ce sera la vie éternelle, et où ceux qui y seront, seront semblable aux anges, mais surtout enfants de Dieu, donc fraternité, et enfants de la résurrection. Ils sont revenus à la vie. 

 

Sur la terre, faire des enfants, c’est se survivre en eux. Mais dans le futur, puisque la mort est vaincue, il n’y a plus besoin de se survivre par cette méthode. On vit pleinement et pour l’éternité.

37 Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.

3Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » 

39 Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » 

 

Et c’est la référence à Moïse, qui ne peut que fermer le bec des sadducéens.  Ce qui sera applaudit par les scribes.

 

40 Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit. 

samedi 18 novembre 2023

SEMAINE DU 12 AU 18 NOVEMBRE. EVANGILES


 

 

 

DIMANCHE 12 NOVEMBRE. Mt 25, 1-13 : Parabole vierges sages

 

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https://giboulee.blogspot.com/2013/09/a-propos-des-vierges-prevoyantes-et-des.html   2013

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Il y a vraiment quelque chose d’important, ne pas louper le moment. Après ce sera trop tard. La porte sera fermée. 

Il y a aussi : ce n’est pas ceux qui disent Seigneur, Seigneur qui seront sauvés mais ceux qui font la volonté de mon père. 

 

Et il y a aussi le verbe connaître dans l’évangile de jean. C’est ce qui permettrait de garder l’intimité, que la relation ne se brise pas, qu’elle ne s’étiole pas, quoiqu’il arrive. C’est surtout pour parler de la relation du père et du fils, mais il y a aussi connaître les brebis : je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, elles connaissent ma voix. 

 

Ds la Bible, le verbe « connaître » traduit plusieurs significations possibles. Il caractérise la compréhension qu’un humain a de l’expérience par un de ses sens avec ce dont il l’entoure. Connaître peut-être mis pour sentir, s’apercevoir, observer, remarquer, reconnaître ou faire l’expérience de quelque chose. 

     Pour cela, il n’y a rien de particulier, mais lorsque ce verbe est employé par rapport à quelqu’un, on retrouve une connotation insolite. En effet, dans la Bible « connaître quelqu’un » laisse entendre qu’il y a une relation intime et même sexuelle entre un homme et une femme. Par exemple : « L’homme connu Ève sa femme. Elle devint enceinte, enfanta Caïn… » (Genèse 4,1) 

La Bible utilise cette même expression pour désigner une relation homosexuelle. Lors du récit de la destruction de Sodome, les hommes de la ville vont dire : « Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous pour que nous les connaissions. » (Genèse 19,5) C’est d’ailleurs pourquoi la langue française utilise l’expression « connaître quelqu’un au sens biblique » comme euphémisme pour désigner une relation sexuelle. 

Notez que le verbe peut être employé pour les deux sexes : « Les deux filles de Loth n’avaient pas connu d’hommes ». (Genèse 19,8) Il ne s'agit donc pas de considérer la femme comme un objet (de connaissance) dont s'emparerait l'homme.

Connaître Dieu

     À un autre niveau, la Bible invite à la connaissance de Dieu. Cette expérience appelle à reconnaître son autorité et obéir à sa volonté. En retour, Dieu connait son peuple. Il s’engage personnellement en faveur de ceux qui lui sont familiers.

     Cette signification se poursuivra dans l’évangile de Jean où « connaître » désigne la relation entre Dieu le Père et Jésus, son fils. À leur tour, les disciples connaissent Jésus et Jésus connait ses disciples. Le verbe ne désigne plus un savoir à posséder, mais une relation qui engage les deux parties.

 

Ainsi quand Jésus se réfère à ceux qui clament qu’ils ont fait beaucoup de chose en son nom en leur disant: “Je ne vous ai jamais connu! Éloignez vous de moi vous qui pratiquez l’illégalité“ (Mat 7:23). Ici, Jésus ne prétend pas qu’ils n’avaient pas une connaissance intellectuelle de lui et de son Père, autrement il n’aurait pas été capable de savoir que leur prétention à la dévotion n’était pas véritable, et qu’ils étaient considérés comme ‘méchants’. Mais, “Il ne les connaissait pas“, ce qui signifiait qu’il n’avait aucune relation intime avec eux,ou comme le dictionnaire mentionné plus haut le disait, “Je n’ai jamais eu quelque chose à faire avec vous“. 

Commentant le passage de 2Corinthiens 5:21 et la déclaration comme quoi: “Christ ne connu pas le péché”, le nouveau dictionnaire théologique du nouveau testament dit: 

“ceci ne signifie pas que jésus n’avait pas une connaissance intellectuelle du péché, mais plutôt qu’il n’avait pas d’échange (relation) personnel avec le péché.”

 

Mais c’est surtout un verbe qui traduit plus que l’intimité, c’est pour moi quelque chose qui est de l’ordre de la fusion sans confusion. Cet amour total, cet amour réciproque, peut-être cet Agape.

 

Pourquoi ont -elles loupé le moment favorable ? Qui sont-elles ces vierges sottes comme on disait autre fois ? Elles ne sont pas des insensées, mais elles ne sont pas sensées. Est sensé le serviteur qui à la fois attend la venue, mais qui donne aux serviteurs ce dont ils ont besoin, c’est-à-dire qui prend soin d’eux, comme le maître le ferait s’il était là.  Luc 12,42-48-

 

Il y a aussi le jour, la nuit. 

 

Jean 9:4 Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler.

Jean 11:10 mais, si quelqu'un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n'est pas en lui.


un commentaire du pasteur Noïs. Lui garde la traduction vierge et il dit que dans l'église primitive, les vierges consacrées avaient un rôle important, une fonction. Il ne s'agit pas de tout le monde, mais de celles qui ont une fonction et cela fait un peu pensera paraboles sur l'intendant qui veille ou celui qui se met à faire bombance. 

 

Mt 25, 1-13

 

 1En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des nocesqui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. 

 

Elles sont invitées, donc elles sont choisies, du moins c’est ce qu’elles peuvent imaginer, se sentir un peu différentes des autres jeunes filles du pays. On ne sait pas à quel titre elles sont invitées. On ne sait pas qui invite. Elles se mettent en route tout de suite, pour aller à la rencontre de l’époux. L’époux ce serait celui dont on va célébrer les noces, mais on ne parle pas de l’épouse. Peut-être que curieusement, c’est ce groupe qui représente soit l’église, soit l’humanité, soit encore le peuple hébreu qui est celle qui attend le retour ou l’arrivée et qui représente l’épouse. 

 

Elles ne sont pas invitées à une noce, mais à des noces. Que dit on en francais ? je t’invite à ma noce, ou je t’invite à mes noces ? Je crois bien que c’est un pluriel.

 

Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : 

les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, 

tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. 

 

Là, on nous parle d’une scission. Il y a les insouciantes, les sottes comme on disait autrefois. Celles qui ne réfléchissent pas plus que le bout de leur nez, qui comptent sur les autres, qui ne s’en font pas, qui ne s’occupent finalement que d’elles. Et les autres, les prévoyantes, les avisées qui préfèrent s’encombrer avec des flacons en plus, pour être certaines de ne pas manquer. 

Les sottes, cela pourrait être aussi ces pharisiens qui sont surs d’être sauvés, mais qui ont oublié d’ajouter la miséricorde dans leur lampe. Cela peut être chacun de nous, quand il se soucie que de lui.

 

Une lampe ça doit s’alimenter, elle doit être alimentée, sinon elle ne sert plus à rien. Dans la bible, la lampe Ps 119, &105, : ta parole est une lampe sous mes pas, et une lumière sur mon sentier.

 Ps 132 : 17 « Là, je ferai germer la force de David ; pour mon messie, j'ai allumé une lampe.

18 Je vêtirai ses ennemis de honte, mais, sur lui, la couronne fleurira. »

 

 

Pr 5, 23 car le précepte est une lampe et l’enseignement une lumière.

Pr 13, 19 La lumière des justes est joyeuse, Mais la lampe des méchants s'éteint.

Pr 31 ? 18 Elle sent que ce qu'elle gagne est bon ; Sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit.

 

Pr 21 , 20 De précieux trésors et de l'huile sont dans la demeure du sage ; Mais l'homme insensé les engloutit

 

 

Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 

 

 J’aime bien ces deux verbes. Quand on attend, effectivement peu a peu la vigilance s’estompe, on s’assoupit sans s’en rendre compte et on bascule dans le sommeil. Il y a certes eu au début le désir de ne pas s’endormir. Mais l’endormissement ici semble normal et n’est pas reproché . 

 

Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” 

Là, il se passe quelque chose. Il y a un cri. Cela évoque le guetteur ou le veilleur. Car il y a quand même quelqu’un qui veille, quelqu’un qui attend. Et c’est l’annonce, sortez à rencontre. 

 

Là, il se passe donc quelque chose de différent. Les jeunes filles se sont mises en route, elles sont peut-être arrivées tout près de l’endroit de la noce, mais l’époux n’est pas là. Elles ont marché pendant qu’il faisait jour. La nuit est tombée, elles sont entrées dans un lieu fermé, sécurisé, une maison, et maintenant il leur reste un bout de chemin à faire, pour arriver au but. Mais il fait nuit. 

 

Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. 

 

Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” 

Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” 

 

10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 

 

11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” 

12 Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” 

 

13Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

 

 

LUNDI 13 NOVEMBRE. Lc 17, 1-5

 

Pas la parabole de Lazare qui clôt le chapitre 16. 

 

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! 

Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. 

Prenez garde à vous-mêmes ! 

 

Curieusement, je mettrai le début du verset 3 avec ce qui vient d’être dit sur le scandale.  Veiller à ne pas être occasion de chute pour le frère, car cela serait quelque chose qui n’est pas pardonne ni pardonnable.

 

Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. 

Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » 

 

Puis une autre consigne : pardonner, pardonner encore. Au fond de moi je ne suis pas entièrement d’accord, si cela devient un fonctionnement habituel chez l’autre. Et il y a quand même la démarche de dire qu’on se repend, ce qui est souvent inconnu de ceux qui ont vraiment fait du mal. 

 

Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » 

 

6Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. »

 

Le commentaire de RCF semble trouver cette demande évidente. « Et la réponse de Jésus est claire. Nous prétendons avoir la foi, nous prétendons être croyants, mais nous vivons la plupart du temps comme des païens, des athées ou des agnostiques. Notre amour pour nos frères humains n’est pas plus grand que le leur ; et nous devons même constater qu’ils ont souvent des gestes de charité supérieurs aux nôtres ».

 

D’après Jésus, si la moutarde est une des plus petites graines, il n’en faudrait pas beaucoup pour obtenir ce miracle. Ce que dit Jésus fait penser à ce qui se passera avec le figuier, mais pour que ces choses se réalisent, il faut qu’elles aient un sens. Pas gratuitement. Dans un but. Et au delà de la foi, se laisser totalement remplir par la Présence, mais ça c’est une autre histoire. 

 

 

MARDI 14 NOVEMBRE. Lc 17, 7-10 (j’aime beaucoup).

 

https://giboulee.blogspot.com/2010/10/priere-du-serviteur-inutile.html

https://giboulee.blogspot.com/2016/11/luc-17-7-10-le-serviteur-qui-nas-fait.html

https://giboulee.blogspot.com/2013/11/la-parabole-des-serviteurs-quelconques.html

 

Si comme le dis le commentaire RCF, le mot traduit par serviteur est esclave, c’est sûr que les choses sont un peu différentes. Mais on a bien ce centurion qui vient implorer la guérison de son esclave . Là, c’est une relation purement de travail, pas de lien entre le maître et le serviteur. 

 

 

En ce temps-là, Jésus disait : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? 

 

A qui jésus parle-t-il ? On imagine mal que les disciples proches aient un serviteur ou des serviteurs, ou même des champs à travailler ou des bêtes à garder. Il s’adresse donc à d’autres, qui suivent, qui écoutent. Et il leur fera prendre conscience de quelque chose. 

 

Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ? 

 

Donc si vous avez un tel serviteur, en rentrant chez vous, alors que vous n’avez rien fait de votre côté puisque vous êtes le patron, vous allez appeler le serviteur et lui demandé de préparer le repas. Ensuite seulement, il pourra s’occuper de lui. 

 

Maintenant peut-être que le serviteur, n’apprécie pas du tout, mais il n’a pas le choix. C’est faire passer le service du maître avant lui, c’est se tuer à la tâche. Juste pour un homme. Mais si l’homme c’est plus qu’un homme ?

 

Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? 

Le maître non, mais est ce que le serviteur lui, au fond de lui est heureux de faire passer le maître avant lui ? Cela on peut l’espérer. 

 

10 De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir.” »

 

On peut se demander pourquoi Jésus leur raconte ça. Est-ce que ça récrimine entre eux, parce que Jésus leur en demande trop ?  Donc pareil pour nous. Est-ce que parfois on n’a pas envie de râler, de ne pas avoir de temps pour soi. Et pourtant cela ne se justifie pour nous que si on a choisi quelque part d’être serviteur. 

 

 

MERCREDI 15 NOVEBRE. Lc 17, 11-19

 

https://giboulee.blogspot.com/2020/11/luc-17-11-20-la-guerison-des-10-lepreux.html

 

Quand je lis ou entends ce texte, je me dis que j’aurais surement été voir les pretres. Mais il me semble qu’il fallait de sacrés sacrifices, alors peut-être  d’abord Jésus. Mais je ne sais pas. 

 

 

11 En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.

 

On est bien sur le chemin de Jérusalem. Une précision géographique. Mais cela expliquera la présence du samaritain. 

 

12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance 

13 et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » 

 

Jésus maître prends pitié de nous. Ils crient leur demande ; ils espèrent que Jésus fera quelque chose. 

 

14 À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. 

 

Jésus voit et il se passe quelque chose chez lui. Répondre à la demande ? il l’a déjà fait, mais les toucher ce n’est pas possible. Il devient contagieux. Et il ne prononce pas de paroles. En fait c’est très semblable à ce qui se passe pour Naaman le Syrien à qui il est demandé de se plonger 7 fois dans le jourdain. Il n’y a pas de parole, pas de geste, mais quelque chose à faire, qui sous-tend une foi. A quoi bon aller voir les prêtres, si on n’espère pas une guérison.

 

15 L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. 

 

Là j’aime bien la manière de raconter de Luc. Il ne dit pas tout de suite que c’est un samaritain. Il dit juste que l’un d’eux, voit (mais il doit aussi ressentir quelque chose), que la lèpre l’a quitté, revient illico vers Jésus, et ce qui est étonnant, il ne glorifie pas celui qui vient de le guérir, mais le Tout Puissant . Et il exulte de joie, lui.

 

16 Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. 

 

 

Si je me représente la scène, je peux imaginer, qu’un certain s’est écoulé. Qu’ils se sont mis en route, qu’ils se sont d’ailleurs demandé quel était le prêtre le plus proche, faut -il monter jusqu’à Jérusalem, peut-être qu’ils ont émis des doutes, mais le miracle s’accomplit, sauf que maintenant ils sont et à distance de Jésus et à distance des prêtres. 

 

 

Tous devraient être fous de joie, tous devraient revenir sur leurs pas. Les prêtres, ça peut bien attendre, mais non seul un, un samaritain, un étranger comme dit Jésus, se jette aux pieds de Jésus, et là ce n’est plus Dieu qu’il glorifie, ce Dieu qui fait des miracles ou des merveilles, mais Jésus, et il lui rend grâces, cad qu’il voit bien en lui quelqu’un qui est d’un autre ordre.

 

17 Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? 

18 Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » 

 

D’une certaine manière, il me semble que Jésus en a lourd sur la patate. Le va te montrer aux prêtres, on l’avait au début de l’évangile, avec le fait de se taire. Là, c’est autre chose, jésus n’est pas loin de la passion, par certains côtés il n’a plus à se cacher ou du moins à ne plus révèler sa divinité, et ce lien qui existe entre lui et Dieu. 

 

Le samaritain à rendu gloire à Dieu, comme Naaman, mais il a aussi rendu grâce à Jésus. Il a su dire merci, ce que les autres ne font pas. 

Ils ont pris, ils ont reçu un don, mais il n’y a pas de reconnaissance. 

 

19 Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

 

 

Il y a relève toi, qui est une image de vie, de résurrection, et en quelque sorte quelque chose que j’ai du mal à expliciter, mais qui est que pour Jésus, il admire la foi de cet homme, qui a cru en lui, lui l’étranger, qui est revenu pour dire merci, et peut-être que ce que dit Jésus est un don plus grand que la guérison

 

 

JEUDI 16 NOVEMBR Lc 17-20-26

 

Essayer pour cette journée d’avoir en moi un esprit d’émerveillement. Indispensable après les courses à Auchan.

 

 

20 En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable. 

21 On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » 

 

Bon, il ne s’observe pas, mais pourtant il parlera plus tard des signes des temps. Mais là à la question du quand, il répond par le où. Et le royaume est déjà la, parce que Lui est là, présent, mais aussi parce qu’il est présent en ceux qui l’acceptent, qui seront les temples de l’esprit et qui feront de l’assemblée une demeure de pierres, vivantes ;

 

22Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. 

 

Cela répond un peu aux pharisiens. Non ce jour là vous ne le verrez pas. Mais qu’est un seul des jours ? je ne sais pas. 

23 On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. 

24 En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. 

 

D’après ce qui est écrit là, il y a quelque chose de l’ordre de la fulgurance ; pas de signes avant-coureurs. 

25 Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »

 

Mais pour que cela se réalise, il faut aller à Jérusalem, c’est la condition, que le Fils soit dans la souffrance et dans le rejet (qu’on ne veuille pas de Lui). Et celui dont on n’aura pas voulu, c’est celui qui est choisi, voulu, désiré par le père. 

 

 

VENDREDI 17 NOVEMBRE. Lc 17, 26-37.

 

Is 34, 11

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aigles vivant.

Vautour le mort. 

Corps vivant : soma corps mort,ptoma.

Humanité divisée en deux, ceux qui sont vers la vie ou vers la mort.

Il faut du discernement pour savoir si un corps est vivant ou mort.

L’anté christ peut être confondu avec le christ, (discernement) comment savoir si une personne est vivante ou morte.

 

Comparaison Matthieu/ Luc

Matthieu  24

 Luc 19

03 Puis, comme il s’était assis au mont des Oliviers, les disciples s’approchèrent de lui à l’écart pour lui demander : « Dis-nous quand cela arrivera, et quel sera le signe de ta venue et de la fin du monde. »

 

04 Jésus leur répondit : « Prenez garde que personne ne vous égare.

05 Car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi le Christ” ; alors ils égareront bien des gens.

 

06 Vous allez entendre parler de guerres et de rumeurs de guerre. Faites attention ! ne vous laissez pas effrayer, car il faut que cela arrive, mais ce n’est pas encore la fin.

 

07 On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume ; il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre.

 

 

08 Or tout cela n’est que le commencement des douleurs de l’enfantement.

 

09 Alors, vous serez livrés à la détresse, on vous tuera, vous serez détestés de toutes les nations à cause de mon nom.

10 Alors ce sera pour beaucoup une occasion de chute ; ils se livreront les uns les autres, se détesteront les uns les autres.

 

11 Beaucoup de faux prophètes se lèveront, et ils égareront bien des gens.

 

12 À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira.

 

13 Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.

 

14 Et cet Évangile du Royaume sera proclamé dans le monde entier ; il y aura là un témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin.

 

 

15 Lorsque vous verrez l’Abomination de la désolation, installée dans le Lieu saint comme l’a dit le prophète Daniel – que le lecteur comprenne ! –

 

16 alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ;

17 celui qui sera sur sa terrasse, qu’il ne descende pas pour emporter ce qu’il y a dans sa maison ;

18 celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière pour emporter son manteau.

 

19 Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là !

20 Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver ni un jour de sabbat.

 

21 Alors, en effet, il y aura une grande détresse, telle qu’il n’y en a jamais eu depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant, et telle qu’il n’y en aura jamais plus.

 

22 Et si le nombre de ces jours-là n’était pas abrégé, personne n’aurait la vie sauve ; mais à cause des élus, ces jours-là seront abrégés.

 

 

 

23 Alors si quelqu’un vous dit : “Voilà le Messie ! Il est là !” ou bien encore : “Il est là !”, n’en croyez rien.

24 Il surgira des faux messies et des faux prophètes, ils produiront des signes grandioses et des prodiges, au point d’égarer, si c’était possible, même les élus.

 

25 Voilà : je vous l’ai dit à l’avance.

 

26 Si l’on vous dit : “Le voilà dans le désert”, ne sortez pas. Si l’on vous dit : “Le voilà dans le fond de la maison”, n’en croyez rien.

 

 

27 En effet, comme l’éclair part de l’orient et brille jusqu’à l’occident, ainsi sera la venue du Fils de l’homme.

 

28 Selon le proverbe : Là où se trouve le cadavre, là se rassembleront les vautours.

 

 

 

37 Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.

38 En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;

39 les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.

 

 

 

 

26 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. 

27 On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. 

 

 

28 Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; 

29 mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; 

 

30 cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. 

31 En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. 

32 Rappelez-vous la femme de Loth

 

40 Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.

 

 

 

 

41 Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.

 

 

42 Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.

 

 

34 Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. 

35 Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 

 

43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.

44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.

 

33 Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. 

 

 

 

34 Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. 

35 Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 

 

 

36[…] 37 Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »

 

 

 

 

Jésus a guéri les 10 lépreux. Puis il y a eu la question des pharisiens sur le quand et ensuite Jésus s’adresse aux disciples et c’est la continuation du texte d’hier. Il était question d’une fin subite, imprévisible. Mais là, Jésus semble préciser un peu les choses ;

 

26 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme

 

Noé est un juste, il en est de même pour Jésus, il est Le Juste. Mais on ne fait pas attention à ce qu’il fait, à ce qu’il dit. Personne ne tenait compte de Noé.

27 On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. 

 

28 Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; 

29 mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ;

 

Là, il me semble que pour Loth, il y a la ville qui est pour lui une terre d’asile, et qui est une ville qui se conduit mal. Lui ne fait pas partie du lot. Et c’est à la demande d’Abraham qu’il est sauvé. 

 

Il s’agit de catastrophe planétaire, qui renvoient à la colère de Dieu, et à l’insouciance des hommes, qui se laissent un peu emporter par la vie. Ils font des projets, mais un jour tout s’arrête.

 

 30 cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. 

 

Personne ne s’y attendra. Ce sera soudain. 

 

31 En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. 

32Rappelez-vous la femme de Loth. 

 

33Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. 

 

Jésus donne des consignes. On dirait que c’est de l’ordre de prendre la fuite, de se cacher, pour que le ciel ne vous tombe pas sur la tête. Ce qui laisserait à supposer une catastrophe cosmique, imprévisible, avant que le fils de l’homme ne paraisse dans sa gloire . 

 

 

34Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. 

35 Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 

 

Est-ce que là, on revient au 50/50. Mais de quoi est-on sauvé. Il y a la mort du corps, mais est cela l’important ?  Ou le choix final, de la vie éternelle ? 

 

36[…] 37Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »

 

Jésus cite ce proverbe, mais je ne comprends toujours pas. La question est quand même celle du corps. Le corps somatique peut mourir, mais ce qui compte c’est plus l’âme que le corps 

 

 

SAMEDI 18 NOVEMBRE. Lc 18, 1-8

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : 

 

Intéressant l’introduction à la parabole. Lui, il prie sans se décourager. Les disciples, cela risque d’être différent, surtout quand il ne sera plus là, et que la tourmente sera là.  Mais la finale est plus que triste, parce que là, il y a quelque chose de l’ordre du découragement (ou du réalisme). Difficile à dire. 

 

2 « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. 

3 Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.”

 

Pourquoi a-t-elle choisi ce juge ? Quelque part j’avais lu que ce choix pouvait être lié à la résolution d’affaires tordues. Elle l’a choisi  et elle veut qu’il prenne son parti. Or peut-être que lui ne veut pas, et qu’il résiste, sauf que ce qui est dit, c’est que cette bonne femme, cela ne l’intéresse pas, il n’en n’a rien à faire. 

 

4 Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, 5comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » 

 

On ne voit pas très bien ce que Dieu vient faire là-dedans, enfin moi je ne viens pas. C’est un peu comme si cette femme avait réveillé son surmoi, en lui disant de faire son travail au lieu de le remettre sans arrêt. Un procrastinateur. Mais c’est vraiment à ça que ça fait penser. Pas envie, pas intéressant, autre chose, alors remettre. Mais le je ne crains pas dieu, et je ne respecte personne, c’est une curieuse définition pour un juge ou pour un être humain. 

 

6 Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! 

 

Pourquoi écouter bien ? Il dit je ne crains pas Dieu, je ne respecte pas les autres et pourtant la justice je vais la rendre pour avoir la paix. Ce serait quand même une curieuse image de Dieu. Enfin elle ne me plait pas.

 

7 Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? 

8 Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice.

 

Je suppose que l’idée serait que même si un homme sans scrupule, finit pas écouter celle qui crie, Dieu qui lui est bon, écoutera et agira ? Curieusement, on ne sait pas pourquoi ils crient ? 

 

 Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

 

Et cette curieuse finale. Tellement triste. 

 

St Augustin. 

Notre-Seigneur veut parler ici de la foi parfaite, à peine la trouve-t-on sur la terre; l'Église de Dieu est remplie de fidèles, qui pourrait y entrer sans avoir la foi? et si la foi était parfaite, qui ne transporterait les montagnes?

Bède le VénérableOr, lorsque le Créateur tout-puissant apparaîtra sous la forme du Fils de l'homme, les élus seront en si petit nombre, que la ruine du monde sera comme accélérée, moins par les instantes prières des fidèles que par l'indifférence et la tiédeur des autres. Le Sauveur semble parler ici sous une forme dubitative, mais ne nous y trompons pas, ce n'est pas un doute, c'est un reproche qu'il exprime. C'est ainsi que nous-mêmes, dans les choses que nous tenons pour certaines, nous employons la forme dubitative, par exemple lorsque nous disons à un de nos serviteurs: «Faites-y attention, ne suis-je pas votre maître ?» 

Saint Augustin Notre-Seigneur a voulu ajouter cet avertissement pour nous apprendre que si la foi s'éteint, la prière cesse elle-même d'exister. Croyons donc pour assurer le succès de nos prières, et prions pour que notre foi ne vienne pas à faiblir. La foi produit la prière, et la prière à son tour obtient l'affermissement de la foi.