samedi 30 décembre 2023

SEMAINE DU 24 AU 30 DÉCEMBRE. EVANGILES.


 

DIMANCHE 24 DÉCEMBRE. Lc 1, 26-38

 

Et de trois… 

 

Commentaire de regards protestants. Antoine Nouis. Agar qui est une esclave et qui s’enfuie dans le désert, l’ange lui dit à peu près la même phrase que celle qui est dite ici à Marie. Nouis, prend le sens d’esclave et non servante. 

 

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

Que sait-on de ce mariage et des protagonsites ? Rien. Et rien ne dit non plus que Joseph est beaucoup plus âgé qu’elle. D’où viennent ces représentations ? 

 

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 

 

Le « entra chez elle » peut signifier soir dans sa maison, soit dans son intérieur, dans son cœur ;

 

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 

32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » 

 

Voilà le programme. Que va-t-elle dire ? Acceptera t elle d’être la nouvelle arche d’alliance, le nouveau temple de la présence ?

 

34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » 

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. 

 

Formule trinitaire. 

 

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 

37 Car rien n’est impossible à Dieu. » 

 

Le signe. 

 

38Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Mission accomplie… 

 

 

DIMANCHE 24 DÉCEMBRE. NUIT. Lc 2, 1-14

 

Finalement la crainte est un mot qui revient souvent, et ensuite elle permet de glorifier Dieu.

 

01 En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre –

02 ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. –

03 Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.

04 Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David.

 

 

On retrouve bien l’historien. Ce qu’il raconte se situe bien et dans le temps et dans l’espace. 

 

05 Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.

06 Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli.

07 Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

 

J’aime énormément cette discrétion. On sait juste que l’enfant est venu au monde, le premier-né, qu’il a été emmailloté comme tous les bébés du mode, qu’il n’est pas encore nommé, et qu’il est dans la pièce où se trouvent les animaux. Il n’est pas dans la salle commune, ce qui peut se comprendre. Pas d’hommes autour de lui, des animaux, mais d’autres hommes vont bientôt arriver. 

 

On peut aussi entendre la solitude du couple. Ils sont seuls, il n’y a personne avec eux. Mais Dieu va y remédier, sauf que le choix est étonnant. Il ne s’agit pas des notables de Bethéleem, mais des bergers, qui d’après ce que l’on dit on mauvaise réputation.

 

08  Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.

 

Eux aussi ,n’ont pas de logements, mais il y a la nécessité de veiller sur le troupeau, et peut-être que si Jésus n’aura pas de pierre pour poser sa tête, c’est que lui aussi doit veiller sur son troupeau. 

 

09 L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.

10 Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :

 

Là, on peut vraiment imaginer la trouille des bergers. Est-ce que la phrase dite est suffisante pour les rassurer ? on retrouve la locution « bonne nouvelle », associée ici à la joie.

11 Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.

12 Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »

 

Le signe : un tout petit, dans une mangeoire, donc parmi les animaux, pas dans une maison, une belle maison. Un qui est un peu comme eux.

 

 

13 Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :

14 « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

 

Et c’est l’embrasement, le ciel qui descend sur la terre. 

 

Quand la suite de ce récit ?

 

Messe de l’aurore

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel,
ceux-ci se disaient entre eux :
« Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. »


Ils se hâtèrent d’y aller,


et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né couché dans la mangeoire
.

importance de la recherche. Il n’est pas question de grotte ici ?

Après avoir vu, importance su regard (et cela évoque aussi la résurrection, nous avons vu le Seigneur et voilà ce qu’il nous a dit)…


ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé
au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient
de ce que leur racontaient les bergers.

Là j’aime. Ils voient le signe, l’ange a bien dit vrai, alors ils se mettent à parler au couple. Et aussi devant l’enfant.

Marie, cependant, retenait tous ces événements
et les méditait dans son cœur.

 

Les bergers repartirent ;
ils glorifiaient et louaient Dieu
pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.

 

 

LUNDI 25 DÉCEMBRE. Jn 1, 1-18

 

17 versets pour que nom nous soit annoncé. 

 

1 Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 

2 Il était au commencement auprès de Dieu. 

3 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. 

4 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; 

5la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. 

 

 

6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 

7 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 

8 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière

 

9 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. 1

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. 

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 

 

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. 

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. 

 

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. 

 

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » 

 

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; 

 

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ

 

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

 

 

Jésus révèle le visage de Dieu, et il permet de devenir enfant de Dieu.

 

 

MARDI 26 DÉCEMBRE. ST ÉTIENNE. Mt 10, 17-21

 

Je ne peux pas dire que ce soit un texte que j’aime beaucoup. Se méfier des hommes, cela évoque les psaumes, mais aussi Jérémie : malheur à qui se confie en l’homme et pas en Dieu. Là de qui Jésus parle t il ? Ceux qui se sont convertis et qui vont changer leur fusil d’épaule ?  Ou de ceux qui refusent d’entendre ce que les apôtres (témoins) ont à dire ? Le programme n’est pas réjouissant. Mais il en émerge la notion de témoignage et cela va bien pour la fête d’Etienne 

 

Puis dans un deuxième temps, on a comme des conseils : ne pas s’inquiéter, vous ne serez pas seuls, l’esprit saint , sera à l’œuvre. Nécessité de persévérer.  

 

17 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. 

18 Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. 

 

Pourquoi Matthieu parle t il des païens ? peut-être la notion des nations qui reconnaîtront en Jésus le roi de l’Univers .

 

19 Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. 

20 Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. 

21 Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. 

22 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »

 

Si on parle de Salut, il semble que la mort et la résurrection donne l’Esprit Saint, qui permet et d’avoir les mots pour se défendre, mais aussi la force de la persévérance, ne pas revenir en arrière, ne pas avoir peur et c’est le salut. Et c’est certainement très différent du langage des pharisiens. On n’est pas dans la pratique d’une loi, mais dans une communication, on dit pourquoi on agit de telle ou telle manière, on témoigne. Et cela provoque, donc ça peut aller jusqu’à la dénonciation.

 

 

MERCREDI 28 DÉCEMBRE. Jn 20, 2-8

 

 

Peut-être une autre manière de témoigner que celle d’Etienne, encore que dans la tradition il y a bien eu beaucoup d’épreuves pour l’évangéliste. 

 

Beaucoup de verbes d’actions dans ces versets. Ça court, ça informe, ça court à nouveau, mais ça se dépasse et ça entre, ça regarde,  et ça ressort, et ça attend. Et ça entre encore, ça regarde encore, mais là outre les linges il y ce linge sur le visage du Seigneur, et il semble ce que soit ça qui fasse que jean, croit que oui le Seigneur n’a pas été enlevé, il est revenu à la vie, il sait que tout est vrai que tout est réalisé.

 

Finalement Pierre et lui voient les mêmes choses, mais pour lui, c’est le déclic pas pour Pierre et cela montre bien ce qui se passe dans la vie, dans notre vie. Ce qui pour un devient signe évident ne l’est absolument pas l’autre. Et la demande c’est bien celle de l’ouverture des yeux, mais au moment choisi par le Seigneur, pas par moi .

 

Le commentaire RCF parle du corps enlevé, de l’absence, de ne pas tenir ou retenir. Cela j’ai bien aimé. 

 

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » 

 

Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. 

Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. 

En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. 

 

Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, 

ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.

 

Ce qui m’étonne, c’est que ce n’est pas ce que j’ai entendu ce matin. Le fait que ce soit à plat, et que le suaire soit roulé à sa place (mais quelle place), montre que ce n’est pas fait à la hâte, que ce ne peut être l’œuvre d’un voleur, qui d’ailleurs aurait tout pris, et que ce n’est pas le hasard .

 

 C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

 

Je me suis demandée, parce que cela se passe quand même au lever du jour, si les disciples avaient une ou des torches avec eux. Et pour entrer dans le tombeau qui est sombre, il faut bien avoir de la lumière pour voir quelque chose. On peut deviner que le corps n’est plus là, mais il y a le reste. Et ces linges qui deviennent signe de la résurrection. 

 

Peut-on faire un lien avec ce qui sera raconté par la suite, la rencontre avec les apôtres et avec thomas. Mais Thomas c’est plus le toucher que le voir. 

 

 

JEUDI 28 DÉCEMBRE. Sts innocents. Mt 2, 13-18

 

On entendra ce récit le dimanche de l’épiphanie. Effectivement les mages avertis en songe, ne retournent pas à Jérusalem et Hérode n’ira pas lui aussi adorer l’enfant. Mais comme tout roi qui se respecte, élimine tout ce qui pourrait faire ombrage à sa descendance. Donc normal. 

 

13 Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » 

 

14 Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte

15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : ‘D’Égypte, j’ai appelé mon fils.’

 

Donc tout d’abord Joseph et l’accomplissement d’une prophétie. Le départ immédiat, l’établissement en Egypte et l’attente.

 

16 Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. 

 

Bon, les grands moyens. Quant à la phrase retenue par Matthieu, elle est difficile. Peut-être qu’il y a Bethléem Rama (ça me dit vaguement quelque chose) et une Rachel qui n’est pas la mère des jumeaux Jacob et Esaü. 

 

17 Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : 

18 ‘Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.’

 

Rama serait un village pas loin de Jérusalem et Rachel pleure la déportation de ses fils (livre de Jérémie). 

 

Le frère daniel a insisté sur le comportement de Joseph qui fait tout pour maintenir la vie, et que cela c’est ce qui fait l’humain. 

 

 

VENDREDI 29 DÉCEMBRE . Lc 2, 22-35

 

22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, 

23 selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ 

24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ 

 

Toujours cette impression d’un mélange. A la fois la purification de Marie, et le rachat de l’enfant, mais ce sont deux choses différentes . Peut-être que l’offrande sert pour les deux. Et que veut dire consacré au Seigneur ? C’est lui appartenir complétement. 

 

Normalement il appartient aux Kohens et il est racheté pour une certaine somme. 

 

Pour la mère : 12 L'Eternel dit à Moïse: «Transmets ces instructions aux Israélites: Lorsqu'une femme deviendra enceinte et qu'elle mettra au monde un fils, elle sera impure pendant 7 jours. Elle sera impure comme au moment de ses règles. Le huitième jour, l'enfant sera circoncis[a]. Elle restera encore 33 jours à se purifier de son sang. Jusqu'à ce que prenne fin la période de sa purification, elle ne touchera aucun objet saint et n'ira pas au sanctuaire. Si elle donne naissance à une fille, elle sera impure pendant deux semaines, comme au moment de ses règles. Elle restera 66 jours à se purifier de son sang.

»Lorsque prendra fin la période de sa purification, qu’il s’agisse d’un fils ou d’une fille, elle apportera au prêtre, à l'entrée de la tente de la rencontre, un agneau d'un an pour l'holocauste et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le sacrifice d'expiation. Le prêtre les sacrifiera devant l'Eternel et fera l'expiation pour elle. Elle sera alors purifiée de sa perte de sang. Telle est la loi pour la femme qui met au monde un fils ou une fille. Si elle n'a pas de quoi se procurer un agneau, elle prendra *deux tourterelles ou deux jeunes pigeons[b], l'un pour l'holocauste, l'autre pour le sacrifice d'expiation. Le prêtre fera l'expiation pour elle et elle sera pure.»

Mais ce n’est pas très important. L’important c’est la communication entre Symeon et lEsprit et la promesse qui lui a été faite ;

 

25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui

26 Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. 

 

 

27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, 

 

 

28 Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : 

29 « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. 

30 Car mes yeux ont vu le salut 

31 que tu préparais à la face des peuples :

32 lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » 

 

33 Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. 

34 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction 

35 – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

 

 

 

SAMEDI 30 DÉCEMBRE. Lc 2, 36-40

 

 Pour dire ce qui est, j’ai un peu de mal avec ces deux figures de vieux. Ils sont censés être de modèles, mais il me semble que pour les deux, le messie, cet enfant qui est là, il va apporter une délivrance concrête, or c’est bien d’autre chose qu’il bien libérer, délivrer. Et cela, ils ne l’ont pas compris, enfin il me semble. 

 

Il y a en Jésus une nouveauté, un renversement, et cela on le découvre parfois d’un coup, parfois petit à petit.

 

Peut-être que l’important c’est la fidélité. 

 

36 En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, 

37demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. 

 

Etonnant que Luc donne autant de détails. Est-ce pour faire comprendre que des veuves peuvent vivre dans l’église et devenir prophètes ? servir Dieu, que faut-il entendre par cela, à cette époque là. Elle fait toujours un peu penser à quelqu’un qui vit comme une bonne sœur. Pourquoi ne s’est elle pas remariée, surtout si jeune ? Du coup cela fait un peu penser à Paul et les conseils qu’il donne aux veuves, et aux jeunes de prendre un nouvel époux. 

 

38 Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. 

 

Elle survient donc quand ? Quand Symeon dit ces choses difficiles à entendre à Marie, ou quand il consacre (peut-être) l’enfant à Dieu ? Mais elle voit en lui, celui qui apportera la délivrance (mais que mettre derrière ce mot). Parler de l’enfant, c’est avoir un projet pour lui, ou voir le projet pour lui. Apprendre à voir et apprendre à écouter. 

 

39 Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. 

 

Quelles choses ont-ils accomplies ? En tous les cas, ils sont dans la soumission à la loi. Donc retour à la vie de tous les jours, la vie banale, la vie normale. 

 

40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

 

Est-cela le commentaire de Marie, qu’elle aurait donné à Luc ? Il a grandi, il s’est fortifié, il est devenu un gentil petit garçon, obéissant, et je voyais bien que la grâce (la main) de Dieu son Père, était sur lui.

 

Tout sera parfait jusqu’à la première montée à Jérusalem.

samedi 23 décembre 2023

SEMAINE DU 17 AU 23 DÉCEMBRE. ÉVANGILES.

DIMANCHE 17 DÉCEMBRE. Jn 1,6-8, 19-28

 

Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 

Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 

Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. 

 

Dimanche Gaudete/ Difficile d’être dans la joie quand on lit ce qui se passe à Gaza dans une église catholique latine. Je sais bien que c’est de l’autre joie dont il est question, mais cela reste  quand même difficile.

 

 

Dans mon « aujourd’hui, » ce rendre témoignage à la lumière me parait le fondement. Je me suis rendue compte que dans l’hymne de Tierce,  et en général j’aime ces hymnes qui sont centrées sur l’Esprit Saint, depuis des années, je ne lisais pas correctement. Voici le temps ou Esprit Très Saint, Uni au Père et à son Fils Tu viens répandre ta Lumière. Le très je ne le disais pas, j’avais plus ou moins remplacé la syllabe manquante par un Ô.  Et pour moi, cela change beaucoup de choses. L’adjectif saint, on le dit sans y penser et déjà cela me dérange un peu. Ste Marie, c’est devenu un prénom. Or il y a plus que cela. Il y a la différence, il y a la séparation, il y a la certitude qu’elle, elle est dans l’intimité totale de Dieu. Et c’est vrai des Saints. Mais Très Saint, c’est autre chose, même si je n’ai pas les mots. Il y a bien plus qu’une plénitude, il y a la majoration, quelque chose qui est attribut de Divin . 

 

 

La suite du texte, explicite qui est Jean et comment il se voit.

 

Première question.  Qui es-tu ? Et la réponse «Je ne suis pas. »  

 

19 Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » 

20 Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » 

21 Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » 

 

            Deuxième question. La définition de son rôle : La voix

 

22 Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » 

 

23 Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » 

 

24 Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. 

 

            Troisième question ? Annonce de Jésus. Il est bien témoin .

 

25 Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » 

26 Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; 

27 c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » 

28 Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

 

 

On pourrait faite une homélie en trois temps. Ce que nous ne sommes pas, ce à quoi nous sommes appelés, et ensuite témoigner de celui qui est venu dans notre vie.

 

 

LUNDI 18 DÉCEMBRE. Mt 1, 18-22. L’ange du songe de Matthieu. 

 

On rentre enfin dans le vif du sujet. Celui qui vient vers nous. Je reste fidèle à mon ad.

 

La première idée qui germe en moi,  en lisant ce texte, c’est la fin de l’évangile de Luc, l’ange la quitta, donc elle se retrouve seule chez elle. D’après le Père Gatineau, ce serait pour elle la désolation (même si j’ai du mal à le croire) et la réaction de Joseph, mais qui ne vient qu’après un certain temps, est de la prendre chez lui, avec lui. Elle n’est plus seule humainement parlantMais si on croit Luc, elle en a fait des choses Marie. La question serait de savoir quand elle le lui a dit. Soit tout de suite et elle part s’occuper de sa cousine, ce qui laisse du temps à Joseph, soit au retour, ce qui fait qu’elle serait enceinte de trois mois, donc sure d’être enceinte et que ça tient. Ou ….  Elle reçoit l’annonce de l’ange, elle attend un peu, et elle prévient Joseph. 

 

18 Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. 

 

Dans tous les cas, il y a le :  avant qu’ils n’aient habités ensemble, (qu’ils ne se soient connus), et cette réalité : elle attend un enfant. Nous, parce que Matthieu le dit, savons que c’est par l’action de l’Esprit Saint. Pour Joseph quel sens cela peut-il avoir ? Comment peut-il réagir ?

 

 

19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 

 

Description de Joseph ; il est un. Homme juste, et il ne veut pas la dénoncer publiquement. Il se propose de la renvoyer en secret, mais la renvoyer où ?  Elle ne sera pas très bien accueillie où qu’elle aille. Quel sera son sort, quel sera le sort de cet enfant ? Il peut se sentir trahi, humilié. Comment Marie a-t-elle parlé ? 

 

20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 

 

On a la confirmation par l’ange de ce que Marie avait dit, mais que Joseph ne pouvait peut-être pas entendre et croire. Autorité de l’ange qui change tout.  Songe ou vision d’ailleurs ? 

 

21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » 

 

Et là c’est Joseph qui reprend la main. Cet enfant c’est toi qui le nommeras et il sera porteur de ne prénom Jésus. Dieu sauve, mais là c’est sauver tout le peuple de ses péchés. Il sera le rédempteur. 

 

22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : 

23 ‘Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel’, qui se traduit : « Dieu-avec-nous » 

 

Quand on y pense c’est étonnant. Le tout cela est arrivé pour que. Un jour il y eut une prophétie, quand le peuple était dans une grande détresse, quand il était sur le point d’être envahi. Et cette prophétie parlait d’une vierge qui concevrait un fils qui aurait un nom <Dieu avec nous. Dieu avec nous, c’est Dieu qui est présent, Dieu qui visite son peuple. On ne sait pas trop si ce fils a existé. On sait juste qu’avant il y a la menace, avec : si vous ne croyez pas, vous ne pourrez pas tenir ». Importance de la foi en ce Dieu qui parle. Annonce de cet enfant, et ensuite description très contrastée de ce qui va arriver. mauvais sort pour les deux rois qui veulent attaquer ;  pbs en Égypte et en Assyrie. Abondance dans le pays. Mais ça ne durera pas semble t il.

 

24 Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,

 

Étonnant ce verset qui se termine par une virgule, comme si tout restait en suspens. Il manque la finale : 25 mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

 

Songe ou vision ? Ce qui est évident dans le texte, c’est qu’il est plus que secoué par l’annonce qui lui est faite par marie. Dénoncer voudrait dire lapidation, donc mort pour elle et l’enfant. Comprend il ce que Marie quand elle parle de l’esprit qui a agi en elle ? Il choisit la moins mauvaise solution, ce qui curieusement évoque aujourd’hui pour moi, ce que fit Abraham avec Agar, quand il l’envoie dans le désert ou la renvoie en Egypte. Nous nous savons que quand une naissance est voulue par Dieu, il fait ce qu’il faut pour que l’enfant vienne au monde. C’est peut-être à cela que pense Joseph. Marie, doit bien avoir de la famille quelque part. 

 

 

Gn 16 : 

s’est vue enceinte, je ne compte plus à ses yeux. Que le Seigneur soit juge entre moi et toi ! »

06 Abram lui répondit : « Ta servante est entre tes mains, fais-lui ce que bon te semble. » Saraï humilia Agar et celle-ci prit la fuite.

07 L’ange du Seigneur la trouva dans le désert, près d’une source, celle qui est sur la route de Shour.

»

09 L’ange du Seigneur lui dit : « Retourne chez ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main. »

10 L’ange du Seigneur lui dit : « Je te donnerai une descendance tellement nombreuse qu’il sera impossible de la compter. »

 

11 L’ange du Seigneur lui dit : « Tu es enceinte, tu vas enfanter un fils, et tu lui donneras le nom d’Ismaël (c’est-à-dire : Dieu entend), car le Seigneur t’a entendue dans ton humiliation.

 

Gn 21 

14 Abraham se leva de bon matin, il prit du pain et une outre d’eau, il les posa sur l’épaule d’Agar, il lui remit l’enfant, puis il la renvoya. Elle partit et alla errer dans le désert de Bershéba.

15 Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un buisson,

16 et alla s’asseoir non loin de là, à la distance d’une portée de flèche. Elle se disait : « Je ne veux pas voir mourir l’enfant ! » Elle s’assit non loin de là. Elle éleva la voix et pleura.

 

17 Dieu entendit la voix du petit garçon ; et du ciel, l’ange de Dieu appela Agar : « Qu’as-tu, Agar ? Sois sans crainte, car Dieu a entendu la voix du petit garçon, sous le buisson où il était.

18 Debout ! Prends le garçon et tiens-le par la main, car je ferai de lui une grande nation. »

19 Alors, Dieu ouvrit les yeux d’Agar, et elle aperçut un puits. Elle alla remplir l’outre et fit boire le garçon.

 

 

MARDI 19 DÉCEMBRE. Lc 1, 5-25 Zacharie

 

En pensant à ce texte ce matin, je me disais que l’ange, il monte vraiment sur ses grands chevaux. Cela donne, j’ai quitté parce que mon Dieu me l’a demandé ce lieu où je suis sans cesse devant sa face, et toi, tu as le culot de ne pas croire à ma parole, de la mettre en doute. Parce que tu as mis en doute ma parole, tu ne pourras pas raconter, tant qu’elle ne sera pas réalisée. Débrouille- toi comme tu peux. Moi, je retourne dans mon ciel, je te laisse avec ton encens, ta fumée, et ta femme quand tu seras rentré. Bien fait pour toi. Tu ne m’as pas écouté, alors toi non plus tu ne pourras pas être écouté. Ceci dit, est ce que Zacharie aurait été entendu s’il avait raconté ce que l’ange lui a dit ? on l’aurait pris pour un vieux fou et peut-être emprisonné, alors il valait mieux qu’il se taise et que cette infirmité soit interprétée comme une offense. 

 

Ce matin (20/12) je me disais que finalement la mutité de Zacharie ça a été une très bonne chose et que Dieu fait bien toute chose. S’il était sorti en disant voila un ange m’est appaaru et il m’a dit que … Qui l’aurait cru ? Là, le fait qu’il ne puisse plus parler est vraiment un signe que personne ne peut mettre en doute. Peu importe comment le signe est interprété. Mais comme Zacharie retrouve la parole, au temps annoncé par l’ange, c’est magnifique. 

 

Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. 

 

Présentation des personnages, mais aussi temporalité, normale pour quelqu’un qui s’est renseigné et qui veut être un historien. Ils sont tous les deux descendants de la tribu de Moïse/ lévites pour Zacharie et d’Aaron pour Elisabeth. Une sacrée lignée.

 

Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. 

Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. 

 

Peut-on parler l’injustice ? il est évident que le dessin de Dieu ne peut leur être connu et que la stérilité a ici un sens bien précis. Il faut que celle qui a été choisie soit en âge de donner la vie, et d’avoir aussi quelqu’un pour la protéger. Mais cela, nous le savons, mais pas le couple, qui ne peut que vivre avec un grand sentiment d’injustice, d’autant que désormais la maternité n’est plus envisageable ;

 

Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, 

il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur. 

10 Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens. 

 

D’où vient cette notion de peuple qui est en prière au dehors. Cela fait un peut penser avec ce qui se passe pour Pierre, dans les Actes, quand il est emprisonné et que tous les disciples prient pour sa libération. De quelle fête peut-il s’agir ? Mais il me semble que dans l’exode, on offre tous les jours de l’encens. 

 

11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. 

12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. 

 

Et vollà l’ange qui se pointe. Nous savons nous que c’est l’ange du Seigneur, mais c’est un messager. Il y a de quoi être bouleversé et d’avoir peur, là c’est une vraie trouille. Il a vu quoi le brave Zacharie ? Si on prend le texte de la première lecture, on lit il avait l’apparence d’un ange tant il était imposant.

 

13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. 

14 Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, 

 

Et à mon avis c’est où il se passe quelque chose. Zacharie entend, mais il reste comme abasourdi par le début : ta femme Elisabeth mettra au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jean.  Là, c’est pas possible,. C’est impossible, inconcevable. C’est tellement inattendu, hors de tout que cela fonctionne comme un traumatisme. Cela va l’encontre de tout ce qu’ilpeut imaginer. Et du coup, ce qui est annoncé ensuite, il l’entend, mais ça glisse sur lui. Comment peut-il lui engendrer un enfant décrit ici comme le nouvel Elie ? 

 

15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère .

 

De cela Zacharie en est surement témoin au moment la visitation.  C’était cela son signe à lui, mais il fallait laisser du temps au temps. 

 

16 il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; 

17 il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » 

 

Quel programme, sauf que Zacharie n’a rien compris. Il a entendu, mais il est resté bloqué sur la première phrase.

Tout cela, Zacharie l’entend, mais en quelque sorte, même s’il retient, ça glisse sur lui. Il est dans l’incompréhension. Pourquoi est-ce que le très haut a attendu aussi longtemps ? Comment sa femme pourra t elle porter un enfant à son âge ? bref, le cortège des questions et la stupéfaction.

 

18 Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. » 

 

D’autres versions disent comment connaîtrai-je et ce verbe connaître on le retrouvera dans la bouche de Marie, quand l’ange entre chez elle. C’est le bon sens qui se manifeste là, sauf que le bon sens, ça ne marche pas avec Dieu .

 

Comment vais-je savoir que cela arrivera ? que tu ne moques pas te moi, que tu me racontes n’importe quoi, toi qui es peut-être un mauvais esprit qui se moque de moi. Peut-être que la faute de Zacharie, si on prend la réaction de l’Ange, comme une réaction au fait que Zacharie mette en doute qu’il est un envoyé de Dieu,  elle est là. Il est dans le présent, dans son présent, il est incapable d’entrer dans l’aujourd’hui de Dieu. 

 

19 L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. 

 

Sauf que tu mets en doute ce qui je dis et qui je suis. C’est une bonne nouvelle, et toi tu ne veux pas l’entendre, tu ne veux pas sortir de ta place de mari d’une femme stérile, que tout le monde montre du doigt. 

 

L’ange donne son nom, il n’est pas content du tout et il monte un peu sur ses grands chevaux. Je suis venu t’annoncer une excellente nouvelle, et toi, petit mortel, au lieu de te réjouir, tu n’arrives pas à te mettre dans la tête que ton Dieu, tout ce qu’il veut faire, il le fait. Alors écrase toi. 

 

20 Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. »

 

Manque de foi, contrairement à Marie. Mais promesse que cela c’est pour un temps. Que les paroles vont s’accomplir, que sa femme sera enceinte, que l’enfant sera rempli d’esprit dans le ventre de sa mère. C’est quand les paroles finissent de se réaliser et quand Zacharie nomme l’enfant du nom donné par l’Ange que la parole lui sera rendue.  

 

 

21 Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.

22 Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet. 

23 Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.

 

On peut dire que le peuple est témoin qu’en ce temps où le messie est attendu (du moins c’est ce que disent les historiens), que quelque chose de la présence se manifeste à Jérusalem.

 

24 Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : 

 

25 « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »

 

Et l’impossible arrive. 

 

 

MERCREDI 20 DÉCEMBRE. Lc 1, 26-38. Voir 8/12 et la messe de dimanche. Peut-être un peu beaucoup pour le même mois. Donc voir le commentaire du 8/12.

 

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,

 27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 

 

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

 

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 

32Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » 

 

34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » 

 

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. 

 

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 

37 Car rien n’est impossible à Dieu. » 

 

38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

Pour Zachaie le signe c’est ne plus parler, punition ou réflexion, pour Marie c’est l’annonce de cette grossesse aussi miraculeuse que celle qui est prévue pour elle. 

 

 

 VENDREDI 8 DÉCEMBRE. Lc 1, 26-38 on aura le même pour le 4° dimanche de l’avent.

 

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

 

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

 

 

Intéressant de comparer les deux annonces. Voir ce qui se passe. Luc plante le tableau et parlant des personnages. On sait que Zacharie est un juste devant le Seigneur, mais que malgré cela son couple est resté stérile, ce qui se comprend, puisqu’il fallait attendre que la petite cousine d’Elisabeth soit elle en âge de procréer et d’être accordée à ce Joseph qui est descendant de David. Donc c’est très bien ficelé si je puis dire. On est dans le temps de Dieu qui n’est pas le temps de l’homme. 

 

On apprend ensuite que Zacharie est à Jérusalem dans le Temple, et qu’il offre l’encens au Très Haut. On peut penser qu’il est dans une sorte de fumée très épaisse, un peu comme la nuée et que c’est dans cet environnement que l’ange lui apparait. Et personne ne sait comment l’ange se manifeste. Personnage lumineux, un peu masqué par la fumée ? il est debout, donc imposant, à droite de l’autel des parfums. Et Zacharie est bouleversé et il y a de quoi.  Et lui est saisi par la crainte. Il faut dire que ce type d’apparition dans le Temple, doit remplir de cette crainte révérentielle quand on est découvre quelque chose de l’ordre du divin.

 

Marie, est bouleversée, mais elle a eu, elle une phrase étonnante. Elle est saluée comme celle qui est comblée de grâces. Et pour moi ces mots, sont comme la caractéristique de cette jeune fille, un peu comme dans le livre d’Isaïe ou Jérusalem devient l’épousée. C’est le même chose qui s’était passée avec Gédéon : Salut à toi « vaillant guerrier ». Marie découvre qui elle est, la signature de Dieu en elle. Elle est comblée de grâces, elle est déjà le réceptacle. Il y a n elle quelque chose de l’abondance.  Je ne suis pas sûre que Marie soit remplie de crainte, contrairement à Zacharie, même si l’ange emploie la même phrase. 

 

En ce qui concerne Zacharie, c’est l’annonce que sa prière a été exaucée, sauf que cette prière elle date et qu’à mon avis, il ne prie plus pour cela et ce n’est sûr que cela lui fasse tellement plaisir, même si c’est une bonne nouvelle. C’est la première bonne nouvelle rapportée par Luc. Mais Zacharie est loin d’en comprendre la portée.

 

Pour Marie, c’est différent. L’ange confirme ce choix de Dieu sur Marie, mais surtout peut-être la prière de cette jeune fille : trouver grâce auprès de Dieu. Maintenant que peut-on mettre derrière ce mot grâce ? Une jeune fille qui trouve grâce devant son seigneur, est alors choisie par lui pour devenir son épouse, est c’est ce qui est dit là. Quel était le souhait de Marie ? Peut-être que cela évoque bien le désir de virginité pour être toute entière au Dieu d’Israël ? 

 

 

 

Luc 1,5-13 

Lc 1, 26-30

 

 

 

 

 

 

05 Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.

06 Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.

07 Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.

 

 

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 

 

 

27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

 

 

11 L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens.

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

 

 

12 À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.

 

 

13 L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : 

 

ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.

 

 

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 

 

30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, 

 

car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

 

 

 

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 

32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 

33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » 

 

34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » 

35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. 

 

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 

37 Car rien n’est impossible à Dieu. » 

 

38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

 

Est-ce que le fait d’avoir été conçue sans péché, lui permet cet acte de foi ? peut-être plus facile que pour Zacharie qui est confronté à la réalité de sa vie, et qui ne peut se comparer à Abraham ? Et pourtant c’est un peu cela qui lui est demandé. Croire que l’impossible est possible. Et c’est bien toute la différence entre lui et Marie .

JEUDI 21 DÉCEMBRE. Lc 1, 39-45 Elisabeth prophète. 

 

Voir aussi billet de blog https://giboulee.blogspot.com/search?q=Visitation

 

Un commentaire que j’ai aimé : Marie part en grande hâte (comme on disait autre fois) et il en sera de même pour les disciples d’Emmaüs. 

 

39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. 

 

40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. 

 

 

 

41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, 

 

42 et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. 

 

43 D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? 

44 Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.

 

 45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

 

VENDREDI 22 DÉCEMBRE.  Lc 1, 46-46

 

Son âme exalte, c'est à dire chante les louanges de Dieu. Son esprit exulte en Dieu, c'est à dire éprouve une joie immense. Ces deux termes très forts montrent comment Marie s'abandonne à son Seigneur et se laisse traverser par ce que l'Esprit inspire en elle. De la même manière, chaque chrétien est invité à laisser un chant de louange monter de son cœur pour prier et remercier Dieu de sa venue. Comme nous le rappelle Saint Augustin : " chanter, c'est prier deux fois ".

 

46 En ce temps-là, Marie rendit grâce au Seigneur en disant : 

 

Ça sort d’où cette phrase….

 

46 « Mon âme exalte le Seigneur,

47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

 

48 Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.

49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

 

 

Cette première partie, célèbre les merveilles que Dieu a fait en elle, et comme dans tout l’évangile de Luc, elle rend gloire à Dieu devant ce qui arrive, devant ce qui vient d’arriver à Élisabeth, devant ces naissances, devant ces enfants à naître, ces enfants voulus et désirés de toute éternité.

 

 

50 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

 

Cela chante un peu comme les béatitudes ? Bien heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde.

 

51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. 5

52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

 

 

 C’est quand même beaucoup plus beau que ce que raconte Anne. 

 

 

54Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,

55 de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

 

Le dieu que chante Marie, est un Dieu fidèle, qui n’oublie pas, qui respecte ses promesses, qui est avec l’homme. 

 

56 Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

 

 

Cantique de Marie/ Cantique dAnne

 

 

Cantique de Marie. Lc 1, 45-55

Cantique d’Anne. 1Sam 2 , 1-9

46 Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur,

47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

 

01 Et Anne fit cette prière : Mon cœur exulte à cause du Seigneur ; mon front s’est relevé grâce à mon Dieu ! Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche : oui, je me réjouis de ton salut !

02 Il n’est pas de Saint pareil au Seigneur. – Pas d’autre Dieu que toi ! Pas de Rocher pareil à notre Dieu !

 

03 Assez de paroles hautaines, pas d’insolence à la bouche. Le Seigneur est le Dieu qui sait, qui pèse nos actes.

 

 

 

48 Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.

49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

 

 

 

50 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

 

51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

 

 

04 L’arc des forts est brisé, mais le faible se revêt de vigueur.

 

53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

05 Les plus comblés s’embauchent pour du pain, et les affamés se reposent. Quand la stérile enfante sept fois, la femme aux fils nombreux dépérit.

 

06 Le Seigneur fait mourir et vivre ; il fait descendre à l’abîme et en ramène.

07 le Seigneur rend pauvre et riche ; il abaisse et il élève.

 

54 Il relève Israël son serviteur,

08 De la poussière, il relève le faible, il retire le malheureux de la cendre pour qu’il siège parmi les princes, et reçoive un trône de gloire. Au Seigneur, les colonnes de la terre : sur elles, il a posé le monde

il se souvient de son amour,

55 de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

.09 Il veille sur les pas de ses fidèles, et les méchants périront dans les ténèbres. La force ne rend pas l’homme vainqueur :

 

10 les adversaires du Seigneur seront brisés. Le Très-Haut tonnera dans les cieux ; le Seigneur jugera la terre entière. Il donnera la puissance à son roi, il relèvera le front de son messie.

 

 

 

 

SAMEDI 23 DÉCEMBRE. Lc 1, 47-56

 

57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. 

 

Même si Luc est médecin, il ne raconte pas grand-chose sur ce qu’on appellerait de nos jours une grossesse à risque.  Elle met au monde un fils.  Il n’y a pas de nom. Du coup je suis allée regardez comment se passait pour Marie, et il y a des similitudes. Pas de prénom. 

 

58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. 

 

Pour Marie, il n’y aura personne, mais par contre il y aura les bergers et les anges. Maintenant pourquoi parler de Miséricorde ? la grandeur du Dieu, oui, parce qu’il est le maître de l’impossible, mais le couple est un couple de justes. Elisabeth n’est plus stérile, et on s’en réjouit avec elle.

 

59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. 

C’est la place des voisins et de la famille qui est étonnante. Comme si Zacharie qui ne parle pas, qui est infirme, est relégué au dehors et que la femme, n’a pas le droit à la parole. Ils ont donné un nom. Mais j’ai toujours trouvé cela étonnant, dans les listes de générations, les fils ne portent pas le nom de leur père.

 

60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » 

61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »

 

Et voilà, qu’elle se croit tout permis, qu’elle contredit l’ordre établit (comme le fera son fils) et qu’elle donne un nouveau nom. Un prénom. Chargé de sens : Dieu accorde ou Dieu fait grâce. 

 

62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. 

63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. 

64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.

 

 

Zacharie entre en scène, lui il sait qu’on ne désobéit pas aux ordres donnés d’en haut. Donc il confirme et là, peut-être parce qu’il sait aussi que Dieu va faire grâce il retrouve la parole.

 

 

 65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judéeon racontait tous ces événements.

 66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.

 

Si on compare avec Lc 2 : 17 Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.

18 Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.

19 Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.