dimanche 28 juillet 2019

SEMAINE DU 22 AU 28 JUILLET: ÉVANGILES

SEMAINE DU 22 AU 28 JUILLET

LUNDI 22 JUILLET Jn 20, 1, 11-18

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. 

Je n'avais jamais noté le "c'était encore les ténèbres"… Et les ténèbres ne l'ont pas retenu. Le grand matin, renvoie au très tôt, au jour qui se lève à peine, et qui permet de voir quand même que la pierre a été enlevée. Non pas roulée, mais enlevée; comme elle dira aux anges.. On a enlevé le corps

Objectivement, un corps qui disparaît c'est affreux. Il peut-être mutilé, abandonné, et on a du mal à faire son deuil. Il y a des gestes à faire qui ne peuvent pas l'être.. 

11 Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.

Gestuelle. Il fait encore nuit. Elle pleure. Elle se penche en pleurant  vers l'entrée du tombeau. Que voit-elle au travers des larmes? 

12 Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. 

 Elle ne voit pas, elle aperçoit, ce qui n'est pas pareil et qui évoque peut-être une vision.

13 Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »

Elle ne semble pas étonnée par leur présence, ni par la question. La phrase, femme pourquoi pleures-tu, sera reprise par Jésus plus tard. Il y a bien un "enlèvement" et le fait de ne pas savoir. Espérer quand même qu'il a juste été déplacé, puisqu' après tout, c'est un tombeau peut-être au hasard qui a été choisi sans le jardin. Donc celui quis'occupe du jardin, peut très bien l'avoir déplacé. Mais là, il n'est pas question de résurrection. Pour Marie c'est impensable.

14 Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. 

Se retourner, donc normalement elle tourne au moins la tête vers l'extérieur, et le même verbe: apercevoir. Elle voit donc un homme, un inconnu.

15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » 

Même question: mais ça va plus loin. Lui, il sait qu'elle cherche quelqu'un, ce qui laisse à supposer qu'il était là, même si elle ne l'a pas vu, au moment où elle est questionnée par les anges, au moment où elle est entrée de fait dans le sombre du tombeau. Il a entendu, et c'est peut-être cela l'important.  Et elle répond normalement, si c'est toi qui t'occupes de ce jardin et qui l'a emporté pour le déposer ailleurs, dis –moi où tu l'as mis. Mais le "moi j'irai le prendre" renvoie au pour le mettre où ce corps, si ce tombeau n'est pas pour lui. Mais c'est un peu le chant de la bien-aimé qui a perdu son bien-aimé. 

16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. 

La scène est toujours difficile. Comme il ne répond pas, directement, elle reregarde vers le tombeau. Et le son vient de derrière. Et le son de la voix, qui vient de derrière, (un peu comme Elie qui reconnaît le passage dans le son de la brise légère), permet la reconnaissance. Mais si le jardinier elle l'a appelé Seigneur, là, elle peut dire "Maître". C'est finalement un peu étrange. Pourquoi pas son prénom? Pourquoi pas justement Seigneur comme le fera Thomas? Non, c'est juste mon maitre.

17 Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » 

Là, c'est une phrase un peu difficile. Comme si Jésus avait anticipé quelque chose. Ne me retiens pas, avec une justification, "car". Je ne suis pas encore monté vers mon Père. Alors qu'-a-t-il fait pendant ce temps entre l'entrée dans le tombeau et la sortie? Et un envoi, va leur dire que. Et la différence, mon Père et votre Père (fils adoptifs), mon Dieu et votre Dieu. C'est sûr que ce n'est pas le même. Mais cela renvoie quand même au Dieu du peuple choisi. Le Dieu dont parle Jésus, ce n'est pas n'importe quel Dieu, mais le Dieu de l'Alliance.

18 Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

 Elle annonce, et ce n'est pas j'ai aperçu le Seigneur, mais j'ai vu le Seigneur. Une affirmation et ensuite, manifestement ils l'écoutent..

MARDI 23 JUILLET. Mc 3, 31-35


 C'est la fin du chapitre 3 de Marc. 

31 Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler.

 Dans Mt, c'est un peu différent: "voici que sa mère et ses frères se tenaient au dehors, cherchant à lui parler. Quelqu'un lui dit: voici ta mère et tes frères qui sont là dehors, qui cherchent à te parler".

Le faire appeler, c'est un peu plus intrusif, surtout s'il est en train d'enseigner. 

32 Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »

Ce qui est sûr, c'est que tel que c'est décrit, Jésus ne bouge pas. Il ne se lève pas, il ne répond pas. Mais peut-être soit-il ce qu'il y  a dans la tète et des frères et peut-être de Marie, qui peut, elle, avoir de la crainte pour lui.  Ils te cherchent. Jésus au temple. Peut-être ont-ils mis du temps pour le trouver, savoir où il était. Et comme c'est le début de l'évangile, sur qu'ils se demandent ce qui se passe dans sa tête, lui dont on connaît la vie. Inquiétant si on se met à leur place. Et il y a le "on" lui dit. Peut-être sont-ils rassurés de l'avoir trouvé. Ils vont le ramener à la maison. Mais la réponse de Jésus, n'est pas faite pour les rassurer.


33 Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
34 Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
35 Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »


Mais il donne ici, la règle de la nouvelle famille, de la famille qu'il crée pour son Père, faire la volonté du Père, telle que Jésus l'enseigne, pas à la manière des scribes et des pharisiens.

J'aime cette finale, savoir que si on fait (ou si on essaye ) de faire la volonté du Père, (comme le fait Jésus), on est pur lui, même pas "comme" mais on est, un frère, une sœur, une mère. Etre une mère pour lui, je dois dire que cela me plait. Parce que ça marche dans les deux sens. SI je suis comme une mère, il y a un lien d'enfantement, mais qui va dans les deux sens. Il me fait mère et moi je le fais fils. 


MERCREDI 24 JUILLET: Mt 13, 1-9


Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.
Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. 

On le voit bien, dans cette scène Jésus. C'est un autre jour, c'est ce jour-là. Il a peut-être passé la nuit en prière, mais il est revenu à la maison. Une maison où il est comme chez lui, même s'il n'a pas de pierre où poser sa tête. Il sort de la maison, et ses pas le conduisent au bord du lac. Et là, moi je le vois en train de contempler l'eau. Il serait assis, calmement, il regarderait les vagues, il écouterait les bruits, peut-être qu'il prierait, il regarderait aussi les barques, les pécheurs.

Mais voilà, dès qu'il sort, cela se transmet et voilà que le calme disparaît. Peut-être qu'on lui amène des malades, mais ce n'est pas un jour à guérison, c'est un jour à enseignement. Et pour se faire entendre, il doit en quelque sorte se mettre encore une fois dehors. En dehors de la maison, en dehors du rivage, dans une barque. Il y  a  la barque, il y a lui et peut-être les disciples qui sont aux premières loges pour écouter, et la foule sur le bord. 

Et là, ce n'est plus un discours comme après le baptême , le discours sur la montagne. Là c'est le discours sur le lac, et c'est un discours qui raconte, un discours en paraboles. Et la première, c'est une histoire de grains, de grains de blé ou d'orge, pas n'importe quel grain. Et dans cette histoire, les hommes sont le terrain.  Mais il est question de porter du fruit, et pour en porter, il faut que la parole prenne chair, qu'elle s'incarne. Le fruit, ici les épis de blé, c'est pour la nourriture. C'est ma parole je la jette (ps 147),"Il envoie sa parole sur la terre, rapide son verbe la parcourt,". C'est la parole qui crée l'herbe, qui féconde. Mais là, je le ressens comme autre chose. Il ne s'agit pas de jeter n'importe quoi. Il faut que se transforme, que ça féconde. 


Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. 

 C'est le rôle du semeur de semer, mais pas n'importe quand. Il sait quand il doit semer. Là on ne sait pas, mais c'est la saison et normalement la terre a été labourée, préparée, mais pas tant que ça. Ou alors c'est un drôle de semeur, il sème partout, sans se préoccuper de l'endroit où il sème. Et il y a cette foule, et dans cette foule, qui est préparé à devenir disciples, eux qui sont venus, plus pour prendre que pour donner. Qui va "donner" dans cette foule, accepter de devenir actif et non passif? Et c'est toute la gamme des "je voudrai bien mais".. 

Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.
 Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. 
D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. 
D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.

     Il y a les voyeurs, ceux qui ont entendu parler? Il y a eu "le bouche-à-oreilles", ils sont là, mais ce n'est pas pour eux. Eux ils veulent prendre, pas donner. Peut-être que les oiseaux c'est le malin, peut-être pas. Peut-être que ça sert à d'autres. Mais ce sont des oiseaux, pas des hommes et la parole est perdue.

     Il y a ceux qui aimeraient bien mais c'est un peu trop dur, ce qu'il a raconté avant, mais ils font un petit effort, et ça s'arrête. 

     Il y a ceux qui voudraient bien mais voilà, c'est un peu trop intransigeant, alors la vie les empêche d'aller plus loin, et même ils font un peu du sur-place. 

    Et il y a ceux qui veulent et qui se donnent les moyens, qui font. Le rendement c'est peut-être pas à la hauteur de leurs espérances, mais il y a quelque chose à moissonner et c'est cela l'important. Ils ont entendu, ils ont écouté et la parole les a changé et ils sont devenus porteurs de paroles eux aussi.

Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Et la dernière phrase. Ecouter. Ecoute Israël. Ecouter, et entendre, en faire quelque chose. Peut-être pas seulement se lamenter si on n'a pas produit, mais demander à Dieu de préparer la terre. Je crois qu'il y a un psaume qui dit cela: il prépare la terre. Ps 147, 8" Il couvre les cieux de nuages, Il prépare la pluie pour la terre; Il fait germer l'herbe sur les montagnes", mais il y a une différence entre l'herbe qui permet l'alimentation des animaux, et le blé qui permet celle de l'homme. Et Jésus, ce qu'il sème c'est du vrai grain, qui pour l'homme vive: Ps 103: 
14. 
tu fais croître l'herbe pour le bétail et les plantes à l'usage des humains, pour qu'ils tirent le pain de la terre
15. 
et le vin qui réjouit le cœur de l'homme, pour que l'huile fasse luire les visages et que le pain fortifie le cœur de l'homme.

JEUDI 25 JUILLET: ST JACQUES. Mt, 20, 20-28

20 En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. 
21 Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » 

Sympa quand même Jésus. C'est beau la phrase: Que veux tu. Ce n'est pas comme dans Jean, que veux tu que je fasse pour toi, ou pour la guérison de l'aveugle à Jéricho. C'est ouvert, comme s'il ne savait pas. Et demande quand même extravagante. Mails, elle peut la formuler.

22 Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. »

Et là, la réponse s'adresse non pas au trio, mais au duo qui a dû mandater madame maman pour poser la question, parce que eux n'osaient pas. C'est beau leur réponse. Mais de quelle coupe s'agit-il? Ont-ils compris? Il y a la coupe débordante parfois, mais aussi d'autres coupes dans les psaumes.

23 Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » 

Boire à la coupe oui. Siéger, c'est le Père et Jésus ne prend pas sa place, qui décidera. Ils n'ont pas une certitude d'être les bras droits du Seigneur sans ce qui se passera après.

24 Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères.

Pas contre Madame, mais contre les deux.. Et si on suit le texte, c'est hors de portée de Jésus, ils râlent ou récriminent entre eux. Et  jésus qui entend, en profite pour leur faire peut-être pas la morale, mais les aider à aller plus loin, et à changer leurs comportements.

25 Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. 

Il prend un exemple: les chefs, et eux seront appelés à être des chefs, commandent. Faire sentir son pouvoir, c'est fort. Et c'est réel. 

26 Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; 
27 et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave.

Là, ce qu'il demande c'est que celui qui veut devenir grand, soit votre serviteur. On n'est pas un grand de ce monde quand on rentre dans la communauté ecclésiale. Et si vous voulez prendre la première place (la sienne) il vous faut devenir l'esclave, à l'image de Jésus.  On pourrait presque dire que c'est cela le critère de choix. 

28 Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. 

Il donne sa règle à lui, tout Fils de l'Homme qu'il soit, il n'est pas là pour être servi mais pour servir, et le servir, c'est donner sa vie, pour que les multitudes la trouvent. Question du la rançon à qui. 

Texte pas facile.

VENDREDI 26 JUILLET. Mt 13, 18-23

Comme c'était la fête de St Jacques, il manque tout ce passage difficile, où jésus dit qu'il parle en parabole pour qu'ils ne soient pas sauvés.  Pas évident du tout. Maintenant à qui Matthieu s'adresse-t-il? 

Et je me disais, dans cette parabole, il y a de l'abondance, le semeur sème dans tous les lieux, comme s'il pensait que les cœurs secs, peuvent refleurir, comme si les cœurs de pierre, peuvent devenir des cœurs de cœurs, comme si les cœurs incultes pouvaient devenir cultivés*. Mais là, il constate que non, qu'il y a quelque chose qui s'y  oppose. Soit c'est le mauvais qu s'empare du grain avant que la pluie ne tombe et ne rendre possible que la graine s'enfouisse dans le sol, soit c'est le soleil trop chaud qui détruit, soit ce sont les ronces qui étouffent, mais c'est dans tous les cas le même mauvais qui utilise ce qui se passe dans le cœur pour le détourner, pour l'empêcher de se laisser féconder finalement. 

  • Les ronces montrent toujours que le terrain n'est pas entretenu. Pas soigné. J'avais trouvé un autre adjectif pour rendre cela, mais il m'échappe ce matin. C'est la notion de "non entretenu". Un cœur à l'abandon, pourrait-on dire. Un cœur non soigné (pas au sens de malade), peut-être que inculte n'est pas si mal, mais c'est un autre mot qui était venu. Il y a eu la notion de broussaille. Un cœur broussailleux, un cœur grognon, envahi, sale, un cœur debroussaillé, un cœur propre. 

Puis, il y a la terre qui a été préparée, la terre sans pierre, sans ronces, (enfin des pierres, il en reste toujours) et qui a des rendements différents, mais qui donne quelque chose et là il n'y a pas de jugement.  



18 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. 
19 Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. 

Terrain non irrigué, ça reste en surface. Le terrain est tassé. Et le Mauvais qui veille, s'en empare, sauf que dans la parabole, Jésus parle des oiseaux du cieil.

20 Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; 
21 mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt.

Il y a la joie, mais ça ne tient pas. Et là, ce n'est pas le soleil brulant (comme les serpents à la gueule brulante), mais la détresse ou la persécution. Donc la peur qui fait trébucher.

22 Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. 

Pas d'incarnation de la parole, à cause de la vie de tous les jours. Comment suivre la voir proposée? DU coup, c'est "je voudrai bien mais je ne peux pas," ça me bouscule trop. 

23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

Il s'agit de comprendre.. Et il y a un rendement étonnant. 

Où est l'eau et la présence de l'ES dans ce texte? 


SAMEDI 27 JUILLET:  Mt 13, 24-30

24 En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.

Parabole proposée à la foule, comme celle du semeur. Et c'est aux disciples qu'il explique. Deux poids, deux mesures. Normal de semer du bon grain dans son champ non?
25 Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.

J'aime bien l'ennemi qui vient à pas de loups pendant la nuit, qui sème alors que ça vient d'être ensemencé et qui s'en va, ce qui est plus prudent. Pas vu, pas rpis.

26 Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. 
27 Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”

Toujours surprise par la question, comme s'ils pouvaient penser que c'est le maître qui s'est trompé de semence, puisque les deux se ressemblent.

28 Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” 
29 Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. 

Donc là, il explique, et il ne veut pas que l'on arrache l'ivraie ce qui risquerait d'arracher le blé en même temps.

30 Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »

le temps de la moisson. Le mal dehors, au feu. Le bien dedans dans le grenier.

DIMANCHE 28 JUILLET: Lc 11, 1-13

Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » 

J'aime bien le "certain lieu" et quand même le respect du disciple, et la demande. En lisant avec le comme, apprends nous à prier comme Jean le B l'a appris.. J'entends, Pardonne nous nos offenses, comme,  sauf que dans cet évangile, il y a "car" ce qui est un peu différent.

Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. 
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. 
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.» 

J'aime  cette version courte. 5 phrases, comme les 5 doigts de la main. Ce Père qui n'est pas possessif, et cela, qu'est ce que j'aime. Bref je l'aime  bien. 


Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.” 
Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” 
Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. 

J'aime bien aussi le "imaginez" parce que oui, on peut imaginer. Et la première réaction c'est pénible celui-là. Mais en fait ce n'est pas pour lui qu'il prend le risque de venir chez moi, me déranger, c'est pour un autre, un ami que je ne connais pas. Et Il sait que je vais le faire. Chouette la confiance finalement.

Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. 
10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. 

Décidement c'est un évangile qui me plait aujourd'hui. Demandez, cherchez (ça aussi important, être actif), frappez..

11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? 
12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? 

Peut-être qu'il y a des pères ou des mères qui font cela, et je pense en connaître. Mais Dieu lui se démarque. Mais en général,  quand un enfant a faim, on lui donne peut-être autre chose, mais on donne.

13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

Et là, cette demande qui dépasse tout et la promesse, Il donnera l'E. S. 


dimanche 21 juillet 2019

SEMAINE DU 15 AU 21 JUILLET. ÉVANGILES

 
LUNDI 15 JUILLET: Mt 10, 34- 42  11,1

34 En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
35 Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : 
36 on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. 


Et pourtant il va parler de paix surtout dans l'évangile de Jean. Mais il est certain que le suivre, cela pose des problèmes et surtout c'est la question des attachements. Et c'est cela qui est l'important et qui montre où est le cœur. Il y a des séparations qui sont nécessaires. Et là, il s'adresse à ses apôtres.

37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas dignede moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas dignede moi ; 

Je n'avais pas repéré le "digne". C'est très rude. Je ne suis pas digne que tu viennes dans ma maison. Je ne suis pas à la hauteur. Mais être digne de quelqu'un qu'est ce que ça veut dire? 
Etre digne, veut dire que quelqu'un présente bien physiquement et moralement. Là, c'est être digne de lui. Pour le suivre, il faut donc faire certaines choses et ces choses il les décrit là. Avant c'était l'attachement, maintenant, c'est la manière de vivre, qui permet en théorie d'être digne d'être son disciple, donc de le suivre et de vivre avec lui.


38 celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas dignede moi. 
39 Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera. 

Il y a là, le prendre sa croix, (je pense que c'est justement se reconnaître pas digne, et du coup reconnaître la miséricorde), et suivre. Pour suivre il faut reconnaître qu'on a besoin de lui. Puis une sentence de sagesse.. Trouver/ perdre… perdre/ garder.

40 Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. 

Et là, on a une vision trinitaire, et la présence permanente du Père dans le Fils. Et le but du Fils, de révéler un Père présent, puisque c'est cela, et la vie, et le royaume.

41 Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. 
42 Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »

Là, il est question de récompense, et peut-être d'ouvrir les yeux et de discerner qui est qui. Qu'est ce qu'une récompense de prophète, d'homme juste? Mais donner à boire à un disciple qui a soif, cela mérite aussi une récompense et cela c'est le début du non jugement, et de la fraternité.

1Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.

Ne pas rester sur place…


MARDI 16 JUILLET:  Mt 11, 20-24

Grand saut dans le chapitre. On a le questionnement de Jean Baptiste: es-tu celui qui doit venir et la réponse de Jésus. Puis une première attaque contre ceux qui passent leur temps à critiquer au lieu de se convertir et les reproches aux différentes villes. 

20 En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties :
21 « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties sous le sac et la cendre. 
22 Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. 

 Comment les auditeurs de Jésus réagissent-ils? Là manifestement on retrouve un discours prophétique avec presque des inversions. Il y a des tas d'oracles chez Isaïe et Jérémie contre les pays qui agressent le pays de Dieu, là, c'est le pays lui-même qui est l'objet d'une sorte de malédiction. Et ce sont je crois des villes qui n'existent plus. 

23 Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. 
24 Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »

Puis c'est Capharnaüm qui prend la volée de bois vert. C'est comme si Jésus dit: les miracles vous êtes preneurs, vous êtes dans l'avoir. Mais vous en restez là, vous ne comprenez pas que les miracles, ils sont là pour vous faire comprendre quelque chose. Et au niveau de l'être(ouvrir les yeux, se convertir), vous ne changez pas. Et pourtant il y a des hommes de Capharnaüm qui ont suivi Jésus (Matthieu et les autres), mais on retrouve la problématique de la Genèse (destruction de Sodome), il n'y a pas assez de justes pour éviter que la main de dieu ne détruise.

Ce qui est intéressant là, c'est qu'on trouve un jugement collectif alors qu'à le fin de l'évangile, on aura un jugement individuel, qui concerne tous les hommes. 



MERCREDI 17 JUILLET. Mt 11, 25-27

Ce qui est intéressant, c'est que dans cet évangile cela suit directement les malédictions. Et là, on a ce retournement de Jésus qui bénit, ou qui loue. Comme s'il était dans l'admiration, parce que les pauvres jubilent et sont en fête (un psaume). Révélation. Il y a une phrase de Jérémie: la connaissance de Dieu recouvrira le pays, et là c'est comme si, c'était arrivé. Et parce que cela est là, il y a cette reconnaissance exultation de Jésus, qui pris par ce qui se passe, qui voit comme une sorte de toile, (j'ai l'image de fils qui s'entremêlent) qui représentent tous ces petits, qui sont non pas dans la compréhension, mais dans Dieu. Dedans, grâce au Fils et par l'Esprit. 

On sort de la connaissance de l'arbre, connaissance du bien et du mal, ce n'est plus cela qui compte, c'est la connaissance de Dieu qui remplit tout, qui comble, qui transforme. ET cela c'est le Fils qui l'apporte, qui, par ce qu'il est et par ce qu'il fait montre un Dieu présent, un Dieu à l'œuvre. Un Dieu qui se soucie. Mais la reconnaissance de la divinité de Jésus et je pense que cela c'est don de l'esprit est indispensable 

25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 
26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »



JEUDI 18 JUILLET. Mt 11, 28-30

28 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
 29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. 
30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Bien court ce texte. Là il suit directement la louange pour ce que finalement l'Esprit Saint fait. Procurer le repos. Jamais ils n'entreront dans mon repos dit le Psaume 94.  (Parce qu'ils se sont détournés de moi). Si Jésus procure le repos, c'est  qu'il crée une nouvelle relation. Maintenant que mettre derrière le mot fardeau, puisque lui reprochera aux scribes de mettre un fardeau trop lourd sur les épaules du peuple? Une loi allégée.. En tous les cas, c'est bien le repos pour votre âme. Mais est ce que le fardeau  (bon je sais qu'on dit toujours que Jésus en porte la moitié puisqu'un joug c'est pour deux animaux) est si léger que cela? Pas si sûre.

Réflexion de ce matin. Doux.. 

Bien heureux les doux, (on trouve dans les psaumes) ils auront la terre en héritage. Si Jésus de dit doux, de quelle terre va-t-il hériter? Je pense que c'est plus de l'autre terre, dans laquelle il veut nous faire entrer. 
                                    Humble de cœur. J'ai envie de l'accorder avec Bienheureux les pauvres, ils verront Dieu. Parce que c'est je crois cela ce qui permet de voir (ou de rencontrer, ou de faire de la place). 
        Si Jésus est doux et humble de cœur, il n'est pas celui qui s'impose par la force, il est celui qui vient par la douceur, qui ne fait pas pression. Et du coup, on a envie de cheminer avec lui. Et prendre son joug, marcher avec lui, pour entrer dans le royaume et voir laface de son père. 

VENDREDI 19 JUILLET. 12, 1-8

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » 

Là au moins les pharisiens qui semblent n'avoir que ça à faire, interpellent Jésus directement. Ils arrachent les épis et ce n'est pas bien. Défendu. Maintenant se pose peut-être la question de la faim. Pourquoi ont-ils faim? Manifestement la vie, à ce moment là, n'est pas tendre avec eux. Alors le blé est le bien-venu. Et peut-être qu'ils ont faim, parce qu'ils reviennent de mission, et qu'ils repartent aussitôt. Et Jésus est quand même le garant du bon pour ses disciples.

Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? 
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. 

Il se met sur leur terrain. Parle des pains pour Dieu, (ces pains que l'on renouvelle) et que David prend, quand il fuit Saul. Et que le prêtre de Nob donne, sans faire d'ailleurs de résistance.

Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? 
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. 

Toujours le même terrain; les prêtres le jour du sabbat, manquent au repos. En fait pourquoi? Abattage oui, mais que pour les fêtes. Mais bon, pas pinailler. 

Mais la finale, il y a ici plus grand que le Temple. Le temple est le lieu de la Présence, de la Résidence du Dieu d'Israël. Donc là, Jésus affirme qui il est. Et ça ne doit pas passer facilement. 

Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, 
vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Puis une sorte d'attaque (ce qui permet aussi de comprendre que dans cette joute, les pharisiens diront que c'est par Béelzéboul qu'il chasse les démons), que l'importance c'est la miséricorde (ici ne pas juger, ils ne savent pas ce que les disciples ont fait), et donc faire passer la bienveillance avant tout. Le sacrifice n'apaise pas Dieu, ou ne sert à rien, s'il n'est pas le signe d'un changement en soi. 

Puis l'affirmation qui n'a pas du plaire et qui complète: Il y a ici plus que Temple. C'est comme si Jésus disait que le lieu où il marche devient saint, et que comme le Père (dont il a parlé avant), il est le maître du sabbat. Je dirai presque maitre de la Loi. 

SAMEDI 20 JUILLET: Mt 12, 14-21

En théorie (versets manquants) Jésus a guéri l'homme à la main desséchée dans la synagogue. L'important c'est qu'il fait bien ce qui est demandé le jour du Sabbat; passer du temps avec le Très Haut. Mais il guérit, sans que personne ne lui demande rien, sauf si c'est un piège.

14 En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. 
15 Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. 
16 Mais il leur défendit vivement de parler de lui. 

Manifestement, Jésus ne prend pas de risques inutiles et c'est important de s'en souvenir. Mais cela ne l'empêche pas de continuer à faire ce qu'il faut pour annoncer le royaume, mais là encore, à mon avis, mais je peux me tromper, parce que je ne crois pas qu'il s'agisse là, su secret messianique, il continue à se protéger. Pas la peine que cela revienne, à ce moment là, aux oreilles de ceux qui projettent sa mort.

17 Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : 
18“Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. 
19 Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. 
20 Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. 
21Les nations mettront en son nom leur espérance.”

Puis l'évangéliste, étaye cela sur un texte d'Isaïe. Il s'agit d'un accomplissement. Le serviteur que j'ai choisi. Que ce premier verset est beau. Mon serviteur, mon bien-aimé, sur lequel repose l'Esprit du Père, et qui fera connaître le jugement (mais que faut-il mettre derrière ce mot) aux nations, c'est-à-dire à l'universel? 

Puis, les versets qui se rapportent à ce que vit Jésus à ce moment là: à la fois ne pas chercher querelle, et faire du bien et du bon. Et cela aura pour but de faire triompher le jugement, et cela sera signe pour les nations, qui mettront dans son nom leur espérance. 

Ce matin, je trouve ce texte superbe et il m'émeut. 

DIMANCHE 21 JUILLET. Lc 10, 38-42

38 En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. 
39 Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.

Là, on ne sait pas où ça se passe. On sait qu'une femme le reçoit et on connaît le nom de cette femme. Et elle le reçoit. Cela fait penser à ce que Jésus dit à ses disciples quand il les envoie en mission. Entrez dans une maison, et dites à cette maison, Paix sur cette maison. J'ai toujours imaginé que Jésus venait avec beaucoup, je ne sais pas, mais surement avec un petit nombre, pas seul. Ou il vient seul, et ceux du village arrivent.
Et Jésus se met à enseigner et Marie, s'assied aux pieds du Seigneur, et l'écoute. Et c'est beau.  

40 Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. 
 La pauvre. Elle a ouvert sa porte et elle doit assumer. Peut-être est-elle plus âgée. Alors trop à faire, elle part dans tous les sens, et ça fait boom. Il y a le "accaparé" et c'est si facile de se laisser accaparer. Se faire prendre au faire, qui prend trop de place. 

Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » 

 Alors, elle cherche de l'aide. Et j'ai toujours eu l'impression qu'elle s'appuie sur l'autorité de Jésus. Et elle le prend quand même par les sentiments. "ça ne fait rien que ma sœur m'a laissé faire seule le service"? Je crois que c'est une phrase qu'on dit souvent: ça ne fait rien que x me laisse tout seul, et que lui il passe son temps à étudier ou à prier, ou à… Dis lui donc de m'aider, ouvre lui les yeux. Il est trop égoïste.. 

41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. 
42 Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

La réponse on la connaît, mais elle est neuve à chaque fois. Jésus constate; et c'est vrai que Marthe se donne du souci et qu'elle en fait peut-être trop, que Jésus n'en demande pas tant, qu'elle virevolte. Et il part de la chose nécessaire. Sil s'agit d'alimentation, de préparer à manger, Jésus fait comprendre qu'il y a manger et manger et que Marie a choisi une autre alimentation, et que pour cela, elle ne fait pas attention à ce qui se passe autour, mais à ce qui se passe au dedans d'elle, et que c'est cela la meilleure part et que Jésus ne veut pas que cette alimentation dont elle a besoin ou qu'elle désire, lui soit enlevée. 

Alors comment Marthe entend elle cela? Comme un refus de Jésus, sauf que Marie a entendu ce qui se passe, ou comme un laisse lui aujourd'hui le pain dont elle a besoin, soit généreuse envers elle, qui est ta sœur, laisse la se nourrir. Et peut-être qu'en acceptant cela, Marthe devient autre. 

dimanche 14 juillet 2019

SEMAINE DU 8 AU 14 JUILLET. ÉVANGILES


LUNDI 8 JUILLET. Mt, 9, 18-26

18 En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » 
19 Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. 

Ce que je trouve extraordinaire c'est la foi. Ma fille est morte. Morte donc il n'y a plus rien à faire et lui, il croit que si Jésus pose sa main sur sa fille, le souffle reviendra en elle. Je pensais à ces autres morts, ces filles qui deviennent musulmanes (on a parlé de cela hier à la messe) et c'est certainement vécu pour les parents, comme si leur fille, mourrait. Et garder la foi, Seigneur viens poser ta main sur elle, et elle vivra. 

Et Jésus, obtempère et lâche la conversation avec les disciples<; 

20 Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement.
21 Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » 
22 Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. 

Beaucoup plus bref que chez les autres. Il faut que je travaille sur les "retournements de jésus". Là, ce qui guérit, c'est la phrase, les mots. Confiance (tu as bien fait, et c'est cette confiance en moi qui donne la guérison).Il est question de sauvée et non de guérie. Est ce qu'implicitement pour Jésus, il y a un lien entre cette perte de sang (et lui viendra donner son sang pour sauver) et le péché, la maladie comme punition? Je ne sais pas, mais il parle de salut et même si c'est le même mot, pour moi cela n'a pas la même connotation. 

23 Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : 
24 « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. 
25 Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. 

Il arrive. Il est bien certain que la jeune fille est morte. Le "s'agitait bruyamment" est l'inverse de ce qui se passe pour la jeune fille qui est immobile et muette. La phrase: retirez vous, qui est presque une délivrance d'esprits mauvais, comme si la foule était possédée à ce moment là. La phrase sur la mort et le sommeil, et la réaction des gens qui évoque ce qui va se passer sur la croix. On se moquait de lui. 

Puis, on expulse tout le monde, ce qui lui permet d'entrer, de saisir la main et le geste est très fort. Comme pour la ramener de là où elle était. Et la résurrection est là, elle se leva. 

26 Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

Il est certain que cela a quand dû faire du bruit en Galilée..


MARDI 9 JUILLET: Mt 9, 32-38

32 En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. 
33 Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! »

Toujours ce lien maladie et possession. Jésus ne touche pas, mais expulse. Mais qu'est ce qu'il expulse? J'aime voir l'Esprit qui pénètre cet homme et qui guérit l'audition et pas contre coup la parole. 

Il faudrait aussi recenser dans cet évangile ce que disent les foules. Le "jamais rien de pareil" peut renvoyer à la divinité , qui est aussitôt contrée par les pharisiens. 

 34 Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » 

Disqualification. Mais cette attaque va revenir et il y aura des explications.

35 Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. 

Toutes maladies et toutes infirmités, à nouveau le psaume 103 qui renvoie à Dieu. 

36 Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. 
37 Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. 
38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Là, c'est sans transition, deux phrases. Une qui renvoie un peu aux foules qui le suivent et qui n'ont pas à manger, et l'image du berger. Et la référence au maître de la moisson d'envoyer des ouvriers. Sous entendu: je ne suis pas là pour toujours, il en faudra encore et encore.

MERCREDI 10 JUILLET: Mt 10; 1-17

En ce temps-là, Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité.

Là, on dirait que Jésus a trouvé la solution pour qu'il ne soit pas le seul à moissonner; Et puis lui il sème. Alors il appelle douze disciples avec deux pouvoirs: expulser et guérir. Cela me fait un peu penser aux hommes choisis par Moïse, qui recoivent l'Esprit Saint; Jésus nouveai moïse, quidélègue.

 Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; 
Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; 
Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra. 

Là on a Simon nommé Pierre (avec une majuscule) le Thomas jumeau sans rien d'autre, et les deux derniers: Simon le Zélote (libérateur des romains) et Judas du village ou d'autre chose, je ne sais plus.

Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. 
« Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. 

 Mais il restreint la route.. rester entre nous. Soyez des pasteurs des juifs. 

Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. »

 Le royaume…..


JEUDI 11 JUILLET: Mt 19, 27-29. St Benoît. 

Cela vient après l'épisode du jeune homme riche. 


2En ce temps-là, Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? » 

 J'aime bien, il y va quand même franco.. Et nous? On veut quelque chose..

28 Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. 

Renouvellement du monde.. pas demain la veille. C'est dans un futur loin d'être immédiat.

29 Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.

 C'est un bel évangile Tout est pour le mieux. Mais ça répond à la question posée: que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle et la réponse est: "tout donner et se donner soi-même".. 



VENDREDI 12 JUILLET: MT 10, 16-23

On reprend l'envoi des apôtres, mais c'est vrai pour tous. Je pense que c'est du réalisme. Maintenant est ce que Jésus a été prudent comme un serpent et candide comme une colombe, spontanément je ne le pense pas. Il avait lui un chemin a faire et pour cela, même s'il connaissait ce qu'il y a dans l'homme, il fallait aussi qu'il aille là où il devait aller. Maintenant le "être détesté" cela il l'a très certainement connu, lui qui venait pour sauver.

16 En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. 

Là, on ne s'envoie pas tout seul, on est envoyé. Envoyé au milieu des loups.. Avec le risque donc de se faire tuer. Mais comme c'est une image, on peut essayer de ne pas se faire manger si on est prudent et candide. Dans la candeur, il y a la capacité à convaincre justement par la candeur.  


17 Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. 

Ce qui est étonnant, c'est que la méfiance est l'inverse de la candeur.. Là Matthieu parle de la réalité des chrétiens après la mort et la résurrection.

18 Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. 
19 Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. 
20 Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. 

Je sais que je me répète, mais ce passage m'a toujours fait penser à la vie de Paul, qui a été conduit devant des gouverneurs, des rois et qui inspiré par l'esprit, a su parler sans crainte. 

21 Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. 
22 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. » 

  Détesté.. Persévérer et être sauvé. Il y a un au-delà qui est demandé. Ne pas s'arrêter là, continuer envers et contre tout, et c'est aussi ce que Jésus a fait.

23 Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. »

Là, un peu perplexe.  Le retour est toujours attendu..

SAMEDI 13 JUILLET Mt 10, 24-33

24 En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. 
25 Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. 

Le fait que les pharisiens l'ait traité de suppôt de satan, (c'est par la main de B. qu'il chasse les démons), ça Jésus ne le supporte pas, et cela reviendra un peu plus tard. Mais cela revient à dire que cette diabolisation, concernera aussi ses disciples plus tard. Il se définit aussi comme maitre et comme seigneur. Le "il suffit" peut montrer que chercher à être au dessus, à rivaliser n'est pas une bonne chose. Déjà, être à l'identique serait pas mal, et c'est loin d'être évident.

26 Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. 
27 Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.

Ces gens là.. ne pas les craindre. Il y a le fait que ce qu'eux disent par derrière, tout le monde le connaîtra. Mais il y a aussi le rôle du disciple: si vous ne comprenez pas maintenant, vous comprendrez plus tard et vous aurez à le proclamer. Passer du dedans (le creux de l'oreille) au dehors, les toits.

28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. 

 Phrase importante pour moi, car si Jésus fait je pense allusion à ceux qui poussent au péché, et donc qui font qu'après la mort, il y aura condamnation, il y a ces personnes qui cherchent ici et maintenant à détruite l'âme autant que le corps, qui chosifient l'être humain. ET je pense que ce péché là, est bien plus grand que le péché contre l'esprit..

29 Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. 
30 Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. 
31Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. 

Confiance. 

32 Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. 
33 Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »

Est-ce un pavé dans la mare de Pierre? En tous les cas il y a le lien entre la terre et le ciel. 

Bref, morceau d'évangile pas facile à lire dans une continuité. 

DIMANCHE 14 JUILLET: Lc 10, 25-37

25 En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » 
26 Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
 27 L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
28 Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » 

si cela vient après ce qui précède: je te bénis d'avoir révélé cela aux petites, peut-être que le docteur n'a pas été content, et il veut mettre Jésus en difficulté. D'où la question avec la "mettre à l'épreuve". Et c'est un dialogue classique, répondre une question par une autre question. Et Jésus dit que la lecture faite est bonne. En même temps cela renvoie à "quel est le plus grand des commandements"? et Jésus donne les deux, et à lui aussi on lui dit qu'il a bien répondu.. 

29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » 
 Une nouvelle question. Le prochain qui n'est pas celui qui est proche..

30 Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. 
31 Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. 
32 De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.

33Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. 
34 Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. 
35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
 36 Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »

 37 Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

 et là je me dis que dans ce dialogue il y a un samaritain/ jésus et un homme finalement blessé, le docteur qui est dépassé. Et par cette histoire, Jésus lui fait comprendre qu'il peut bénéficier de la miséricorde et avoir la vie.