samedi 27 janvier 2024

SEMAINE DU 21 AU 27 JANVIER 2024. ÉVANGILES


 

 

DIMANCHE 21 JANVIER. Mc 1, 14-20

 

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Je sais bien que c’est le début de l’évangile de Marc, qui doit accompagner toute cette année, mais je suis plus sensible au parallèle avec l’appel dans l’évangile de jean, (la semaine dernière), et ce qui se passe chez Marc. Et ce qui me frappe, c’est l’importance des filets. Les filets, outre la barque c’est le véritable outil de travail, il il faut qu’il soit en bon état et cela c’est très important le soin des filets. Savoir les entretenir, les ravauder, enlever les algues (in peu comme on enlève les péchés qui obstruent), les réparer, comme quand on répare une blessure, un trou (enfin ça c’est de la théorie, ça ne se répare pas comme ça), mais l’image elle belle. Et puis il faut les plier, les ranger et pas n’importe comment. Cela fait presque des pêcheurs des ménagères avec un côté féminin. Alors peut-être que l’important c’est cela, il faut à la fois jeter les filets et donc savoir comment faire , projeter,  et en même temps un côté féminin savoir s’occuper des filets.

 

 

1 4Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; 

 

15 il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » 

 

Le discours est un peu différent de celui de Jean, comme le souligne le Pasteur Nouis. Il ne s’agit pas de se convertir par peur (comme pour Ninive), il s’agit de comprendre que c’est l’aujourd’hui de Dieu, et qu’il ne faut pas le louper. J’aime d’ailleurs l’opposition entre grâce, donc gratuit, mais dont il faut s’emparer quand même, ne pas laisser filer comme on peut laisser filer un poisson qu’on a attrapé, et la loi, qui est peut toujours être transgressée ;

 

16 Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs.

17 Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » 

18 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

 

Ils sont donc dans l’action, ce que je ressens comme le côté masculin. Et peut-être que le « laisser les filets », là en plan c’est aussi masculin.  

 

19 Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. 

20 Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.

Là, ce serait le côté féminin. Et de fait le travail va se continuer, puisqu’il y a le père et les ouvriers. Mais eux, ils sont appelés à autre chose. 

 

Et voilà, les quatre qui suivent cet homme .C’est quand même très étrange quand on pense. Qu’est ce qui émane de cet homme, qui dans cet évangile débarque à Capharnaüm ; le prennent-ils pour le successeur de Jean qui a été arrêté ce qui laisse aussi le champ libre à Jésus ? le timing de Dieu est impressionnant.

 

 

LUNDI 22 JANVIER. Mc 3, 22-30

 

 

2 2En ce temps-là, les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » 

 

On ne sait pas à qui ils disent cela.  Et sur quoi ils se basent. Guérison le jour du sabbat ? ce qu’il prêche (mais là on ne le sait pas du tout). Bref ils viennent pour semer le trouble. Et ils ne passent surement pas inaperçus ces scribes là. 

 

23 Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ? 

24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. 

25 Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. 

26 Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui. 

 

27 Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.

 

Ce qui est étonnant c’est face à cette attaque Jésus répond par la douceur. Il leur demande de réfléchir. Si Satan fait cela, s’il est divisé (et la division reste un pb réel, et en général c’est lui qui crée la division dans les groupes, surtout dans ceux qui vont bien), c’est sa fin, et cela c’est impensable.

 

J’ai mis le verset 27 avec les versets précédents parce que je pense que là Jésus parle de lui et il ne peut expulser le mauvais que si ce dernier a d’abord été mis hors d’état de nuire. Il faut le ligoter. 

 

 28 Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. 

29 Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »

 

Le pasteur E. Cuvillier en commentant ce texte, fait un// avec la genèse. Tous les arbres sauf un, (parce que si on en consomme, il crée la mort), tous les péchés sauf un, parce que confondre la vie et la mort, inverser ce qui est don, refuser, cela c’est se couper de Dieu et le faire volontairement.

 

30 Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »

 

Finale intéressante. Marc explique pourquoi Jésus parle, mais parler c’est beau. Il ne se fâche pas, on peut presque sentir de la tristesse. Et comment peuvent-ils se méprendre à ce point sur lui. Et cela peut être aussi une règle pour nous, si on nous attaque faussement, parler, ne pas maintenir le conflit. 

 

 

MARDI 23 JANVIER. Mc 3, 31-35. 

 

Là, c’est l’artillerie lourde : après ceux de Nazareth qui disent il a perdu la tête, mais qui n’ont pas obtenu son retour, on envoie en délégation ses proches, donc sa mère. Et il ne rentrera pas. 

 

31En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. 

 

Pour la première fois, je vois cela un peu comme un piège. Si Jésus sort, ce sera beaucoup plus facile de mettre la main sur lui et de le ramener manu militari dans la maison de Nazareth. Ils n’essayent pas d’entrer, ils font savoir qu’ils veulent lui parler.

 

32 Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »

 

Parfois la foule est comme un obstacle. Là, il me semble qu’elle protège Jésus, d’un enlèvement.  On lui transmet que la famille est dehors, qu’ils le cherchent. Étonnant ce verbe. Cela renvoie à l’évangile de Luc, Jésus perdu et retrouvé, mais aussi à ce qui se passera le matin de Pâques. Là aussi, on cherche, on cherche un corps qui a disparu, et qu’on ne trouve que s’il veut bien se laisser trouver.

 

Ils te cherchent. Pourquoi le cherchent-ils ? Que va faire Jésus ? Se comporter en bon fils ? Obéir ? Ou montrer qui il est aujourd’hui ? 

 

 

33 Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » 

34 Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.

 35 Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

 

Je ne peux pas dire qu’il répond à une question par une autre question parce que c’était une information, mais cela pose la question du poids de la famille. Et des choix qu’il faut faire.

 

 Jésus choisit une autre famille, on peut même dire qu’il la crée. Et sa mère, ses frères, ses sœurs, celui qui fait la volonté de Dieu. Or il est fort possible qu’à ce moment-là, Marie, peut-être forcée par la famille, ait peur pour son fils, puisque nous nous savons que les pharisiens et les hérodiens veulent se débarrasser de lui, et donc cède à la famille. Et je pense que la famille a peur de représailles du pouvoir. 

Je me dis une fois de plus, que Jésus reprend certes les termes de ceux qui lui parlent ; mère, frères, mais dans son énumération à lui, il rajoute sœurs mais pas père, mais pas épouse. Intéressant.

 

FIN DU CHAPITRE 3.

 

 

MERCREDI 24 JANVIERMc 4, 1-20

 

1 En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage

 

Il y a la barque, sur la mer, et la mer ce n’est pas un très bon lieu, il me semble. D’ailleurs pour avoir survolé ce chapitre, il me semble qu’il se termine par la tempête et donc la mer qui veut engloutir la barque. La foule, elle est sur la terre ferme, et la parole est ainsi lancée de la mer vers la terre, un peu comme le semeur. 

 

Là, c’est la première fois qu’on a un vrai discours de Jésus . C’est une manière rabbinique, mais qui évoque aussi Salomon et la reine de Saba.  Comment est-ce que cela positionne Jésus vis-à-vis de la foule ? Un maitre, un sage, quelqu’un qui se met à la portée de tous ou l’inverse ?

 

2 Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait :

 

« Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer. 

 

4 Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé.

 5 Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ;

 6 et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché. 

7 Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit. 

8 Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. » 

 

9 Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » 

 

Il me semble que la parabole est comme encadrée par ces deux versets : ecoutez (ce qui renvoie au deutéronome), et celui qui a des oreilles qu’il entende.

 

Encore faut-il avoir des oreilles, que ça ne rentre pas d’un côté pour sortir de l’autre, bref que ça rentre, que ça prenne racine en soi, que ça s’incarne, qu’on se sente concerné ;

 

10 Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles. 

 

On dirait que cette parabole a jeté un certain froid. Beaucoup sont partis, et Jésus reste avec les douze et ceux qui sont autour. Combien ? 

 

11 Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles. 

12 Et ainsi, comme dit le prophète : “Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon.” » 

 

Et c’est un peu comme si on a un groupe de privilégiés, mais aussi de ceux qui ont choisi d’être avec lui, de ne pas partir. Les paraboles, celle là et les suivantes, explicitent un peu, comme le royaume de Dieu se fabrique en nous , autour de nous, pour qu’il fasse comme des petits. 

 

13 Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ? 

 

Là, ce serait un peu une récompense à la fidélité. Vous n’êtes pas partis, vous n’avez pas levé les épaules, alors je vais vous expliquer ce que vous auriez pu comprendre. Et comprendre que Je suis le semeur, que je sème cette parole qui est là depuis l’origine, mais que vous avez tellement de mal à entendre et à mettre en vous .

 

 

14 Le semeur sème la Parole

15 Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux. 

16 Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ; 

17 mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt. 

18 Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole, 

19mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.

 20 Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »

 

Il est bien question de combat contre le mal dès le début et de toutes les forces qui se manifestent pour que la parole ne puisse pas s’enfouir. 

 

Comment laisser la parole entrer en soi, la laisser pénétrer ? Déjà accepter de ne pas la comprendre, de ne pas vouloir la prendre. Elle s’enfonce petit à petit. Dans cette parabole, il n’est pas question de labourer la terre pour la préparer ; C’est de la terre brute. Alors pour moi, il y a la question d’une préparation. Mais c’est du volontaire. Est-ce cela que Jésus demande ? 

 

 

JEUDI 25 JANVIER. MC 16, 15-18

 

15 En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. 

 

14 Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. 15 Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création.

 

Il me semblait bien qu’il en manquait un bout. Et non des moindres. 

 

Il y a deux ordres, allez dans le monde entier 

                                Proclamez l’évangile. 

 

Pour la fête de Paul, c’est très bien choisi, puisque c’est ce qu’il fait : aller dans le monde, faire exploser le s limites  du message, et proclamer l’évangile, pour Paul Jésus sauveur, mort et redevenu vivant.

 

16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.

 

Croire et demander le baptême. Refuser de croire, et il s’agit bien d’un acte volontaire, qui provoque une condamnation. Peut-être que l’on peut mettre ce refus dans le cadre du péché contre l’esprit. C’est choisir la mort et non la vie.

 

 

17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; 

18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »

 

Ce qu’il est possible.

Pour les autres : expulser les démons, enseigner en un langage renouvellé, imposer les mains aux malades (mais ça ne guérit pas systématiquement, il y a juste un mieux être). 

 

Pour soi ; prendre le mal et ne pas être attaqué (mordu). Boire un poison (les paroles des autres), et ne pas en souffrir . 

 

 

VENDREDI  26. Lc 10 1-9

 

Normalement ou devrait avoir les deux paraboles du règne dans l’évangile de Marc.

 

En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. 

 

Je crois que quelqu’un qui commentait de texte, insistait sur le fait qu’ensuite, on se retrouve avec jésus, qu’on n’est pas seul. 

Et que la première chose qui est demandé c’est de se tourner vers le Père, pour le prier, pour que le nombre de ceux qui peuvent moissonner, les ouvriers finalement, croissent. Il y a aussi une autre moisson. On pourrait dire : avant de partir priez et ensuite allez.

 

Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. 

 

3Allez ! 

 

Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. 

Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. 

 

Comme beaucoup le disent, il faut du courage pour partir, si on risque de se faire dévorer. Et partir sans rien qui puisse vous sentir fort, cad pas d’argent en réserve, pieds nus (bizarre quand même) et rester concentrer sur sa tâche, donc ne pas passer son temps en parlotte si on rencontre des gens connus. Il y a une urgence. 

 

Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ 

S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 

Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.

 

Et voilà ce qu’il faut faire dans une maison. Je trouve que ce qui se passe ensuite dans la maison de Marthe et Marie est très éclairant. 

 

 Dans toute ville où vous entrerez et  vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. 

Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »

 

Et là, c’est dans la ville. Il y a quelque chose de beaucoup plus public. Ce n’est plus l’intimité de la maison, c’est l’annonce aux habitants, à tous les habitants. Mais curieusement Jésus ne parle pas de lui.

 

 

SAMEDI 27 JANVIER. Mc 4, 35-41.

 

C’est le soir, Jésus est surement en train de parler puisqu’il est question de la foule, et d’un coup il faut passer de l’autre côté, pour apporter aussi la vie. Mais c’est ce côté impératif. On ne passe pas à la maison, on reste comme on est, et on part.

 

 

35 Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » 

 

Se pose la question de « ce jour-là ». Est-ce que Jésus dans la même journée, a raconté la parabole du semeur, l’a expliquée, a parlé de la lampe, a parlé de la manière dont il faut écouter, puis les paraboles du royaume. La phrase par de nombreuses paraboles Jésus leur annonçait la Parole dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. 

 

J’opterai pour un autre jour, mais ce qui est certain c’est qu’est une décision de Jésus, du style : j’ai assez parlé ici, il me faut aller. Et il s’agit d’aller ailleurs, là où le mal semble être trsè présent, si on lit le récit de l’homme qui est dans les lieux de mort. Donc jésus veut aller là, pour porter la vie. Il est alors évident que les forces du mal qui ne veulent pas être délogées, vont se mettre en branle pour éviter ce qu’elles considèrent comme une catastrophe. 

 

36 Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. 

 

C’est donc bien quelque chose, une motion qui est présente d’un coup. Et tout le monde s’en va. Mais est ce que la barque est assez grande ? Il ne part pas tout seul. Peut-être d’autres disciples dans d’autres barques. Mais ce qui me frappe, c’est que c’est impératif. Il faut passer sur l’autre rive ;

 

37 Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. 

 

Puis il y a la réaction du lac (lieu des forces du mal). Les vagues qui se jettent ., ce qui évoque la violence de la sortie de l’esprit impur (convulsion et cri) au chapitre 1.

 

38 Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »

 

J’ai toujours été étonnée par cette demande. Est-ce qu’il y aurait, nous on va crever, toi, tu dors, mais à toi, il ne peut rien t’arriver. Ou alors, viens nous aider à écopper l’eau. Réveille toi. 

 

Se pose la question du sommeil. Jésus dort, c’est la nuit ; et su coup, ils sont seuls dans leur barque qui se remplit d’eau et qui va chavirer. Il ne dort ni ne sommeille le gardien d’israël dit un psaume. Et jésus va bien se comporter comme ce Dieu qui est gardie,. 

 

39 Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. 40Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » 

 

Et là deux phrases : la première pour menacer le vent (que dit-il, ça on ne sait pas) et à la mer une phrase étonnante : silence, tais-toi, comme si la mer hurlait quelque chose, que seul Jésus entend. 

 

Et la remontrance aux disciples. Pourquoi avez-vous peur ? enfin craintif c’est encore autre chose, mais tous ne sont pas des pêcheurs, dans cette barque. C’est un peu, arrêtez d’être des enfants, conduisez-vous en hommes. Est-ce que vous n’avez pas compris, que moi, avec vous, il ne peut rien vous arriver ? Que je dorme ou pas, si vous avez foi en moi, vous vivrez. 

 

41 Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

 

Là je pense qu’ils passent de la trouille à la crainte, qui est quelque chose de bien plus fort, parce qu’on est passé dans le sacré. Comme s’ils découvraient enfin que cet homme est bien plus qu’un homme. Comme si tout ce qu’il a fait et dit jusque-là, ne leur a pas encore permis de découvrir par qui est habité et mû.

samedi 20 janvier 2024

SEMAINE DU 15 AU 21 JANVIER2024 ÉVANGILES


 

 

DIMANCHE 14 JANVIER. 2° DIMANCHE T.O. Jn 1,35-42.

 

https://giboulee.blogspot.com/search?q=Jn+1%2C+35-42   (pas mal du tout).

https://giboulee.blogspot.com/2020/01/nous-avons-trouve-le-messiejn-2-41.html  André raconte.

 

 

Voir l’excellent commentaire d’Antoine Nois.  https://regardsprotestants.com/video/bible-theologie/comprendre-bible/les-textes-liturgiques-du-dimanche-14-janvier/?utm_source=Newsletter+Regardsprotestants&utm_campaign=a27c495d37-La+sélection+du+week-end+-+12+01+2024&utm_medium=email&utm_term=0_42931e4494-a27c495d37-72779197

 

Curieux ce choix. Peut-être se comprend il puisque la semaine prochaine ce sera l’appel des premiers disciples chez Marc. 

 

Se pose pour moi la question du verbe demeurer. Peut-être qu’il ne s’agit pas tellement de lieu habitation, mais ce cet autre lieu qui est habitation du Père en lui, et lui dans le Père. Si l’évangéliste notre l’heure, c’est qu’il s’est passé quelque chose d’important pour lui. Je dirai presque une nouvelle naissance. Il a trouvé comme le dira André le messie. Ce verbe trouver, sera ensuite repris dans la suite, pour Jésus qui trouve Philippe et l’appelle, et Philippe qui trouve Nathanaël. 

 

32 Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui.

 

 

 

Qui cherche trouve, dira Jésus plus tard. Mais lui aussi cherche et trouve, et là, se laisser trouver. 

 

35 En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. 

36 Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » 

37 Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. 

 

C’est un peu comme si ces simples mots avaient eu un effet déclencheur, un peu comme dans les séances d’hpynose. Sauf qu’on ne sait pas du tout ce que Jean enseignait à ses disciples. Mais si on se base sur Luc, il est là pour préparer la venue du Sauveur, et il sait que le sauveur est là, puisqu’il a vu l’esprit demeurer sur lui, lors que baptême. On parle de la douceur de l’agneau, soit, mais il y a aussi l’agneau absent pour le sacrifice d’Isaac, agneau remplacé par un bélier. Il y a l’agneau du serviteur souffrant. Il y a des images d’agneau qui représentent Dieu, avec ses brebis, Dieu berger. Et cet agneau, cet agneau qui appartient u berger, à Dieu, il nous est donné, et cela c’est tous les jours que ce don est fait.

 

38 Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » 

39 Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). 

 

 Se retournant… Cela fait penser au chapitre 20. Marie de Magdala se retourne : 16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.;l

La question sur le que cherchez -vous, comment la comprendre ? Ce peut être, qu’est- ce que vous voulez, qu’est-ce que vous me voulez ?  Il y a donc la question sur le demeurer qui est dans leur bouche le « habiter ». Et ce qui est étonnant c’est encore la réponse, il est OK et c’est un futur. Il y a bien un lieu quelque part, mais quel lieu ? 

 

40 André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. 

41 Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. 

 

A croire que par la suite, André en trouvera d’autres et les conduira à Jésus.

 

 

 

42 André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

 

 

LUNDI 15 JANVIER. Mc 2,18-22. 

 

On a eu la guérison du paralytique le jour du Sabbat, l’appel de Matthieu, et là c’est la question d’une différence concernant les disciples de Jésus et ceux des pharisiens et de Jean.

 

 

1 8En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »

 

 Jeûne normal ou jeûne rajouté ? Mais Jésus ne critique pas. Eux ils jeunent. 

 

19 Jésus leur dit : « Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. 20Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront.

 

Si comme on le dit, ces jeûnes étaient pour hâter la venue du Messie, c’est presque étonnant que les disciples de Jean continuent à jeûner. Les pharisiens, c’est normal. Maus jésus affirme quelque chose de lui : il est l’époux (c’est ce que Jean avait dit). Et si l’époux est présent, tout est accompli, donc on ne peut que se réjouir. 

 

 21Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit. 

22 Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves. »

 

Il me semble que là, Jésus est très très critique par rapport à ceux qui lui cherchent des noises. Vous êtes un vêtement vieux et usé, pour vous raccommoder il faut juste des pièces comme vous, lâches, distendues. Le neuf ce n’est pas pour vous, et ça va être cause de scandale. 

 

Le vin nouveau, il n’est pas pour vous.  Il vous fait exploser. 

 

La question est quand même pour moi, parce que je reconnais que ce qui je suis est parfois bien sclérosé, comment faire, comment être pour que le vin soit du vin nouveau, ppour que l’outre ne soit plus aussi durcie. 

 

MARDI 16 JANVIER. Mc 2, 23-28

 

23 Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. 

24 Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » 

 

Un fois de plus, les pharisiens en restent au geste et ne cherchent pas la cause. Arracher des épîs, les froisser dans les mains. Pas permis, parce que considéré comme un travail 

 

25 Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? 

26 Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. » 

 

Et Jésus de remettre les pendules à l’heure. Ils ont faim, et c’est cela l’important. Je jour du shabbat n’est pas un jour sans alimentation. Et David a pris des pains consacrés (et bien d’autres choses encore, si on reprend le livre de Samuel), pour lui et pas pour ses hommes qui ne sont pas là. Ce qui importe à Dieu, c’est l’homme vivant, l’homme debout. 

 

27 Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. 

28 Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »

 

Je réfléchissais ce matin sur le Fils de l’homme. Je me disais que Jésus nous montre en lui, ce que peut être l’homme achevé, l’homme nouveau dont parle Paul, l’homme que nous sommes amenés à être. Et cet homme là, il est le Vivant. Et il sait discerner quand on doit respecter la loi, ou quand on doit en faire autre chose, la modifier. 

 

 

MERCREDI 17 JANVIER. Mc 3, 1-6

 

On change de chapitre. 

 

1 En ce temps-là, Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. 

2 On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. 

 

C’est assez dramatique comme description. Personne ne sait si l’homme qui est là, est venu comme pour tous les shabbats ou si on l’a obligé à venir, pour tendre un piège. Et il y a des regards . Est-ce qu’il va oser faire cela. On peut comme le dit le Pasteur J-P Steinberger, tput centrer sur le silence qui règne. 

 

3 Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » 

 

Un appel qui rompt le silence. On a l’impression que le service religieux n’a pas commencé. Et c’est l’appel qui oblige l’homme qui voulait peut-être rester dans son coin, à être en vue de tous, se lever (donc il était assis), et se mettre en plein milieu. 

 

Et ça s’arrête là, avec cet homme, c’est figé, comme la main. Il n’y a pas de mouvement.

 

4 Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. 

 

Puis c’est la question aux « autres », et le silence répond. Pourtant la question semble facile, faire le bien et sauver une vie, opposé à faire le mal et tuer. Mais non, ils ne veulent pas répondre. 

 

5 Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. 

 

Et dans le silence, il prononce une parole acte ; étends ta main, ce qu’il ne pouvait pas faire ; Du moins il la sort cette main, et la main est guérie. Est-lle guérie parce que lui, il a eu foi en cet homme Jésus ? Il n’a rien demandé, mais que se passe t il en lui durant l’échange avec les pharisiens ? 

 

6 Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.

 

On peut penser que l’office se déroule ensuite, qui l’homme est là. Seulement aucune louange, aucun merci, aucune glorification. On est vraiment dans la mort, comme si la main morte avait donné la mort à tous ces hommes qui se prennent pour des vivants. 

 

Il y a David qui plonge sa main dans son sac, qui choisit bien sa pierre, qui arme sa fronde. Donc une main bien vivante, une main habile. Une main qui donne la mort. Et dans l’évangile il y a un homme qui a une main morte et qui retrouve une main vivante, une main habile. Étonnant que personne ne glorifie Dieu d’avoir envoyé Jésus. Étonnant qu’il n’y ait pas le moindre remerciement. 

De fait, si la main est guérie, eux, ceux qui râlent, ils sont dans la mort. Leur main est devenue maudite. 

 

 

JEUDI 18 JANVIER. Mc 3, 7-12 (mais peut-être un texte quand même pour la semaine de l’unité). On verra demain.

 

Il se retire, comme la mer se retire, mais d’une certaine manière les vagues de la mer le poursuive et il doit se mettre à l’abri dans une barque. Sauf qui si pour la parabole du semeur, on sait qu’il est monté dedans, là on ne sait pas.

Marc décrit bien le mouvement, les gens qui se précipitent sur lui, pour le toucher ; et ceux qui sont possédés par un esprit impur, qui se jettent à ses pieds (donc ne le touche pas, en principe) et qui crient (ou hurlent) et Jésus qui crie plus fort ;

 

Une belle foire d’empoigne.

 

7En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. 

8vDe Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.

 

 

 9vIl dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas

10vCar il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. 

 

11  Et lorsque les esprits impurs le voyaientils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »

 12 Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

 

 

VENDREDI 20 JANVIER. Mc 3, 13-19

 

Compte tenu de ce qui est décrit dans les versets précédents, si Jésus veut continuer son ministère, il a besoin d’aide, en particulier pour expulser les esprits. On comprend mieux, pourquoi dans Marc cela se situe maintenant.

Sauf que si on lit ce qui se passe juste après, ce n’est pas très efficace, parce que, quand il rentrer à la maison, ça continue (et on ne sait pas si les disciples sont partis). Là arriveront dans un premier temps des gens de Nazareth qui commencent à trouver que c’est trop,  (ila perdu la raison, pour qui se prend il), puis une autre attaque, celle des scribes qui disent que c’est parce qu’il a fait alliance avec le diable qu’il chasse les démons, le péché contre l’esprit puis les proches et la description de la nouvelle famille.

 

Il semble bien que l’hostilité augmente. 

 

Mais après, on a le changement de discours, celui en parabole.

 

 13 En ce temps-là,  Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, 

14 et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle 

15 avec le pouvoir d’expulser les démons

 

16 Donc, il établit les Douze : Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –, 

17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –, 

18 André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, 

19 et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.

 

 

SAMEDI 20 JANVIER. Mc 3, 20-21.

 

On retrouvera la même phrase en mc 6, 21. Et ce sera la première mulitplication des pains. Que Jésus de prive lui de manger ce n’est pas un pb, mais que d’autres puissent mourir de faim à cause de lui, il n’en n’est pas question ;

 

Se laisser manger par les autres, est-ce un signe de folie ?

 

J’ai toujours été très étonnée par cette mention : il n’était pas possible de manger. Comme si cela traduisait un comportement complètement hors norme. Certes jésus a donné le pouvoir à douze, mais il ne semble pas que cela change quoique ce soit. Et jésus attire, et la foule, se rassemble, enserre et étouffe. On a l’impression qu’on ne peut plus bouger, et c’est bien ce que l’on avait au début de ce chapitre 3. Qui est ce Jésus ?

 

Ce sont les gens de Nazareth qui apprennent, et tel que c’est rédigé, ils apprennent qu’il n’a plus le temps de manger (est-ce si important), et ils viennent pour le ramener dans son bon sens. On ne traite de fou, parce qu’il se laisse manger par les autres. On a l’impression qu’ils veulent disqualifier jésus. 

 

Or on a déjà eu, les pharisiens et les partisans d’Hérode, on a eu ceux qui disent qu’il a fait un pacte avec le mauvais, et maintenant on a les concitoyens. 

 

En général, quand on dit que quelqu’un est fou, c’est qu’il fait peur. Quelle est leur peur. Que cet homme provoque des représailles de la part du pouvoir ? C’est ce que je crois. Ils ont peur de cette notoriété et du coup, ils veulent que ça cesse.  Mais peut-on étouffer l’amour ? 

 

 

20 En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. 

21 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »

 

  

samedi 13 janvier 2024

SEMAINE DU 31 DÉCEMBRE AU 6 JANVIER. EVANGILES.

DIMANCHE 31 DÉCEMBRE. Lc 2, 22_40. Ste Famille.

 

REFLEXIONS SUR CE TEXTE .

 

 

Sur RCF commentaire  de vendredi, est que pour chacun Jésus est « contradiction , ce qui peut être comme un scandale, et provoquer en nous en certain vertige, une chute et oblige à un choix de conversion. C’est que pour l’accueillir en nos cœurs, il nous faut, dit l’Évangile une conversion : chute et relèvement, qui nous fera porter un regard nouveau sur nos vies et déceler ainsi le salut du Seigneur présent autour de nous.

 

Bizarre comme choix de texte. Enfin c’est le modèle de la famille qui se conforme en tous points à la loi donnée à Moïse. 

 

https://giboulee.blogspot.com/search?q=Luc+2%2C+22-40  2023

https://giboulee.blogspot.com/search?q=Siméon                   2010

 

 

À priori ce texte ne me disait pas grand-chose. Je me suis toujours dit que moi, en tant que jeune maman, mon premier né jamais je ne l’aurai confié à qui ce que ce soit, à une personne que je ne connaissais pas, même si elle avait l’air de s’extasier sur mon bébé. 

 

Je crois aussi que malgré mon âge qui est presque celui de Anne, il y a en moi une pulsion de vie qui fait que je n’ai pas envie d’être comparée à ces saintes personnes, peut-être aussi, parce que je sais ne pas être sainte du tout. Alors ces modèles, quelque part, ils ne me plaisent pas. 

 

Et pourtant en commençant à travailler les versets, une petite idée est apparue, et si je laissais Syméon raconter, raconter lus large que ce qui se passe dans le temple, parler un peu de sa vie, ne pas en faire une sorte de juif pieux, qui semble sorti de la vraie vie. Ce Syméon, il a une famille, il a des enfants, des petits enfants. Il peut être heureux de les prendre dans ses bras et il sait les tenir pour qu’ils se sentent se sécurité. Il respecte les demandes des uns et des autres, il vit comme un tout à chacun, avec aussi les faiblesses qui apparaissent avec l’âge, mais aussi une certaine joie d’être vivant, même s’il songe à sa mort. 

 

Et puis, il y a aussi la question de l’esprit saint qui semble avoir une très bonne communication avec lui. On nous dit que l’esprit était sur lui, et cela c’est beau. C’est comme si au lieu du châle de prière, il avait comme une enveloppe d’esprit saint, qui le met effectivement un peu à part. Et cet esprit saint lui a fait une promesse qui répond à une prière : voir le consolateur d’Israël avant sa mort. Et cela renvoie au prophète Isaïe, aux chants du serviteur, à celui sur lequel reposera l’onction, et qui apportera enfin la justice. Il est aussi ce roi messie annoncé par le psalmiste, je pense  à ces psaumes qui parlent de ce roi, de ce fils de roi, qui un jour viendra et qui soumettra tout et sui fera régner paix et justice en Israël . Quand on est dans un pays conquis, croire que Dieu réalisera ses promesses, c’est la foi. 

 

On nous dit aussi que l’esprit saint lui a fait une promesse et c’est là où je trouve que c’est beau, parce que c’est le très haut qui écoute et qui répond à la prière, même si la réponse est vageu : avant que tu ne quittes ce monde. 

 

Peut-être aussi que Syméon, s’attendait à voir un homme fait, un homme en pleine possession de ses moyens. Au lieu de cela, c’est vers le temple qu’il est envoyé, sans savoir qui il va trouver ; Peut-être un nouveau Rabbi, mais un enfant ?

 

Ce qui est beau, c’est sa soumission. Il est un peu comme les soldats du centurion donc Luc parlera plus tard, qui donne des ordres qui sont exécutés. Syméon reçoit cette motion d’aller ce jour-là, un jour comme les autres, au Temple, et il y va, et à la fois celle qui a été le temple de la présence en elle de cet enfant et cet enfant qui lui est le temple de la Présence, qui est la Présence et cela il le perçoit avec des yeux qui ne sont pas des yeux de chair., mais des yeux d’amoureux de Dieu. 

 

Pour Anne, je n’ai pas vraiment réfléchi. C’est le personnage de Syméon qui était là, avec cette communication dont je suis peut-être un peu jalouse avec l’Esprit Saint. 

 

TRAVAIL SUR LE TEXTE . 

 

22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,

23 selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’

24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’

 

Ce sacrifice, c’est pour qui ? Marie ou le rachat de l’enfant ? ou les deux ?  

 

25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.

26 Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.

 

Voir de ses yeux, c’est une sacrée promesse, puisque Jésus dira je crois ; vous voyez ce que eux n’ont pas vu. Donc il y a eu pour lui aussi une annonce, une annonciation. Cela pourrait presque faire un titre de billet : l’annonciation faite à Syméon. 

 

27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.

 

Là je trouve beau : il est comme conduit par une motion intérieure. PPeut-être qu’il n’avait pas prévu d’aller au Temple, que c’était un jour comme les autres. Mais non, il y va, comme il est. Et là, il se passe quelque chose ;

 

Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,

28 Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :

 

Il arrive au moment où l’enfant toit être présenté, et c’est à lui qu’échoit cela et c’est pour cela qu’il reçoit l’enfant dans ses bras et que quelque chose s’est ouvert en lui, comme un émerveillement et une immense gratitude.

 

29 « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.

30 Car mes yeux ont vu le salut

31 que tu préparais à la face des peuples :

32lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

 

 

En d’autres termes, je peux mourir dans la paix, car ce que j’attendais pour tout le peuple, se réalise. En cet enfant il y a celui qui sera le salut pour le peuple,  celui qui se révèlera aux nations, qui en sera la lumière, qui les fera sortir du paganisme et qui fera que ton peuple se glorifiera d’avoir en lui un tel sauveur. 

 

33 Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.

 

Peut-être que pour eux, à Nazareth c’était la vie qui avait repris, à moins qu’ils ne soient encore à Bethléem, mais avaient conscience de ce que cette naissance impliquait bien au dela d’Israël. 

 

34 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction

35 – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

 

Et là, c’est le truc très difficile. Il sera le révélateur, rien ne restera dans l’ombre, et les esprits auront du mal et pour toi, voir ton fils détesté, cela sera terrible, ton fils que tu aimes plus que tout ;

 

36 Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,

37 demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.

 

Symétrie voulue par Luc dès le début ; un homme puis une femme, mais une femme âgée qui a tout misé sur Dieu, et qui attend la délivrance, comme une femme attend la délivrance quand elle enfante. Et là, c’est arrivé et elle peut le proclamer à tous. 

 

38 Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

 

 

39 Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.

40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

 

Et c’est le premier retour. 

 

 

Syméon parle

 

Syméon qui parle pour lui, mais aussi de cette femme Anne, arrivée presque au même moment que lui.

 

 Je m’appelle Syméon, je vis dans la sainte ville de Jérusalem et je pratique la Loi de mon dieu de tout mon cœur, de toute mon âme et lui je l’aime plus que tout. J’ai atteint un âge certain. J’ai une femme qui m’a donné des enfants qui eux-mêmes m’ont donné des petits enfants. Et ces petits enfants ils font ma joie. 

 

Je sais que le Seigneur est avec moi, et que les autres me considèrent comme un homme juste et religieux. Religieux oui, parce que notre religion elle fait de nous des hommes tournés vers notre Dieu, mais juste, cela le très haut seul le sait. 

 

Pourtant il m’a fait comprendre que je ne quitterai pas cette terre avant d’avoir vu le Messie, celui que nous attendons pour être la Consolation de notre peuple, pour lui redonner tout son honneur, pour être le berger qui le conduira vers le très Haut. 

 

Ce midi, alors que je ne comptais pas me rendre au Temple, j’ai ressenti en moi comme une force, une pulsion qui me poussait vers le lieu de la Présence, du moins c’est comme cela que je me représente le Temple. 

 

Il y avait un jeune couple, qui s’apprêtait à sacrifier deux petites colombes pour leur fils. Mais cet enfant il n’était pas comme les autres enfants, ce couple, il ,n’était pas comme les autres couples. Je me suis approché d’eux, et la maman m’a tendu l’enfant en toute confiance, pour que je le présente au Très Haut. Un infini bonheur s’est emparé de moi. Je comprenais que ce tout petit, c’était celui qui sera celui que nous attendions tous et il portait un si beau nom ; Dieu SauveJe le regardais et il me regardait avec ce regard empli de sagesse des tous petits. 

 

Des paroles sont sorties toutes seule de ma bouche. Je me suis entendu dire que maintenant je pouvais partir en paix, car mes yeux avaient contemplé celui qui est le salut préparé par Lui, le Maitre souverain, à la face des peuples, la lumière qui se révèle aux nations et qui donne gloire à ton peuple. 

 

J’étais étonné de ces paroles, car elles disaient que ce tout petit, ce messie, serait lumière pour nous, mais lumière pour tous les hommes de toutes nations et de toutes races et cela jamais je ne l’avais pensé. 

 

Les parents étaient aussi étonnés que moi, de ce que je prédisais là à leur tout petit. Je les ai bénis mais d’autres paroles me sont venues. Elles étaient pour la maman. Elles lui annonçaient ce son enfant ne ferait pas les choses facilement, qu’il serait un signe de contradiction, je dirai une sorte de scandale et que beaucoup le rejetteraient, même si d’autres le choisiraient et que cela, transpercerait son cœur de mère comme un glaive. Et il y avait en moi beaucoup de compassion pour cette toute jeune maman. 

 

Comme j’allais partir en les bénissant, une femme que tous reconnaissent comme une prophétesse est arrivée. C’est une femme très âgée qui n’a jamais eu d’enfant et qui a perdu son mari peu d années après leur union. Elle est toute ridée, mais elle se tient très droite.Elle a été attirée par le bébé (et pourtant il ne pleurait pas), et par le jeune couple comme par un aimant. Elle proclamait les louanges de Dieu, et elle disait que ce serait cet enfant qui un jour apporterait la délivrance à Jérusalem. Mais qu’entend -elle par délivrance ? Les romains ne lâchent jamais. Mais peut-être qu’il s’agit de cette autre délivrance autrement plus nécessaire et plus profonde qui est de nous délivrer du joug du péché. Mais les hommes comprendront-ils cela ?  J’ai rarement vu une femme aussi heureuse. 

 

Je me disais que le Seigneur qui fait bien toute choses avait envoyé ce jour- là deux personnes, que l’on peut considérer comme dignes de foi, pour être les témoins de ce qui était en train d’arriver : Dieu visite son peuple, Dieu renouvelle son alliance, Dieu sauve son peuple. Comment cela se fera -t-il ? Nous ne le verrons pas, mais nous savons que cet enfant, ce bébé qui a toute la vie devant lui, c’est aussi Emmanuel ; Dieu avec nous.

 

Elle et moi avons béni le couple qui est reparti chez lui, je crois en Galilée. Dans ma bénédiction, j’ai demandé comme notre Père Moïse nous l’avait enseigné que le Seigneur les bénisse et les prenne en garde, que son visage s’éclaire pour eux, qu’il tourne vers eux son visage et leur donne sa paix. Mais avec cet enfant, je savais bien que tout cela, ils l’avaient en plénitude. Et je leur ai demandé qu’eux aussi me bénisse. 

 

La joie était en moi quand j’ai regagné ma demeure. Jamais un tel amour m’avait inondé, abreuvé. Beni soit mon Seigneur qui a répondu à ma demande de voir celui qui doit apporter le Salut avant que je ne quitte cette terre.. 

 

 

 

LUNDI 1° JANVIER. Lc 2, 16-21

 

On pourrait dire, la première semaine de Jésus. 

 

Il est né, des bergers sont venus, ils ont raconté aux habitants, ceux-ci se sont étonnés (ont-ils cru ou pas) ils sont repartis, en louant Dieu (cela sera fréquent dans cet évangile), on est l’objet d’un miracle et on loue et on glorifie Dieu. On se tourne vers le très haut, parce que les yeux se sont ouverts.

 

16 En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. 

17 Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. 

18 Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. 

 

Ils sont les premiers à s’étonner ceux qui entendent le témoignage. 

Ensuite on aura Marie et Joseph qui s’étonnent de ce que dit Syméon à propos de leur premier-né. 

 

19 Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. 

 

Puis on a un coup d’œil sur Marie. Qui retient et qui médite tout cela. 

 

20 Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. 

 

Et les bergers qui ont donc servi de médiateurs, de témoins. Ils ont vu un ange, des anges, une troupe. Ils sont partis, ils ont cherché, ils ont trouvé un enfant couché dans une mangeoire et ils ont raconté aux villageois ce qu’ils ont vu et entendu. On ne sait pas comment ceux-ci réagissent, simplement ils s’étonnent. Est-ce qu’eux sont allés voir ? 

 

Ils sont repartis, plein de joie, eux les exclus, eux qui ont été choisis pour porter la bonne nouvelle. Et ils louent et glorifient le très Haut. Est-ce que ça nous en sommes capables ? 

Et Marie, qui dans ce qui est peut-être une certaine agitation si les habitants déboulent pour les voir ces étrangers, ces galiléens, garde tout cela dans son cœur, et essaye de donner un sens, du sens. Les prophéties qui se réalisent ls unes après les autres.

 

21 Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

 

 Et c’est la vie qui suit son rituel avec la circoncision et l’imposition du nom, non pas le nom que Marie avait peut-être choisi dans son cœur, parfois on a des envie de prénoms pour son bébé, bien avant la conception, mais ils donnent le nom voulu par l’ange. Soumission.

 

 

MARDI 2 JANVIER.  DEUX GRANDS SAINTS : St Basile et St Grégoire de Nazianze. 

 

Jn 1 , 19-28

 

On a entendu ce texte il y a peu de temps. Ce matin je me disais qu’il y a ce verset : quelqu’un se tient au milieu de vous, que vous ne connaissez pas et moi je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale (je cite de mémoire). 

 

Et je me disais qu’il y a aussi, au milieu de nous, des gens que nous côtoyons, qui sont là, qui sont remplis d’esprit saint, qui sont des saints et que nous ne voyons pas et pourtant ils sont là, ils sont comme des minuscules bras d’une immense rivière, d’un immense fleuve, ce saint esprit dans lequel nous sommes plongés, immergés et qui contrairement à l’eau est une onction qui pénètre et qui agit au-dedans et au dehors, et qu’ils sont là présents, qu’ils donnent, qu’ils irriguent humblement, petitement un jour après l’autre.  

 

 

19 Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » 

20 Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » 

21 Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » 

 

Premier Témoignage : non je ne suis pas. 

 

22 Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » 

 

23 Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » 

 

Deuxième témoignage, information : voilà qui je suis appelé à être.

 

Ces deux témoignages portent sur le qui 

 

24 Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. 

 

25 Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » 

26 Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; 

27 c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » 

 

 

Arrive un autre témoignage, lié au pourquoi (et qui t’a autorisé à faire cela, à te comporter en prophète), qui montre la différence entre lui et celui qui va venir, celui qu’il a vu, celui qui est là, mais qui n’est pas encore manifesté. C’est là que je suppose que l’absence est lié à ce que les synoptiques appellent les tentations, (les épreuves qu’il doit gagner pour se montrer ensuite).  

 

28 Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

 

 

MERCREDI 3 JANVIER .Jn 1, 29-34

 

29 En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; 

 

 Et voilà Jésus qui revient. Il a reçu l’esprit qui est descendu comme une colombe (joli commentaire sur RCF, l’esprit n’est pas une colombe, mais il descend sans faire de bruit). Jean voit, et d’emblée il parle de l’homme qu’il reconnait. Et la fonction première, c’est d’enlever le péché du monde. Et cela personne n’a jamais pu le faire. Le péché est proclamé par les prophètes, il y a certes la conversion, mais le péché demeure ; là, c’est je pense affirmer d’emblée la divinité car seul Dieu peut faire cela ;

 

30 c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. 

 

L’affirmation de la divinité se poursuit. C’est bien un homme que j’ai précédé dans l’histoire, mais lui il est de toujours à toujours. 

 

31 Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » 

 

Là, c’est finalement le vrai rôle de Jean ; parmi tous ceux qui demandent le baptême, reconnaître et présenter à ses disciples (à défaut de plus) celui qui est. Son rôle c’est de manifester à Israël que son sauveur est là ;

 

32 Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. 

33 Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” 

34 Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »

 

On peut dire que c’est une synthèse des versets précédents. Cet homme que vous voyez, moi je l’ai vu et j’ai vu l’esprit descendre et je savais alors qui il était. Et il est le Fils de Dieu ;

 

 

JEUDI 4 JANVIER. Jn 1, 35-42 (on s’achemine tout doucement vers la fin de ce chapitre et je pense cana). 

 

https://giboulee.blogspot.com/2020/01/nous-avons-trouve-le-messiejn-2-41.html

 

35 En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. 

36 Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » 

 

37 Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. 

38 Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » 

 

 Toute la question est de savoir ce qu’il y a derrière le verbe demeurer. C’est surement où loges tu, mais Jésus lui demeure dans le Père et le Père est en lui, et si c’est cela qu’il a donné aux deux qui l’ont suivi, normal qu’ils soient passés de Rabbi à Messie.

 

39 Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). 

 

Importance de l’heure, ce qui laisse à penser que ce fut un évènement mémorable pour ce disciple qui raconte. Un disciple qui a quitté Jean, pour suivre Jésus ;

 

40 André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. 

41 Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. 

42 André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

 

Conversion et du coup besoin de faire partager. Il va chercher son frère qui lui est d’emblé renommé, et nommer c’est important. 

 

 

VENDREDI 5 DÉCEMBRE. Jn 1, 43-51. Trouver, voir, connaître. 

 

https://giboulee.blogspot.com/2023/08/jn-1-45-51-fete-de-st-barthelemy.html

 

43 En ce temps-là, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. » 

44 Philippe était de Bethsaïde, le village d’André et de Pierre. 

 

45 Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. » 

 

46 Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. » 

 

Jésus leur avait dit : venez et vous verrez. Mais là encore quoi derrière ces deux verbes, surtout le verbe voir. 

 

 

47 Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » 

 

48 Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » 

 

49 Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » 

 

50 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » 

51 Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

 

 

SAMEDI 6 JANVIER. Lc 3, 23-37

 

23 Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli, 

 

24 fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph, 

25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï, 

26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda, 

27 fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri, 2

28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er, 

29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi, 

30 fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim, 

31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David, 

 

32 fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone, 

33 fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda

34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,

 

35 fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala, 

36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Semfils de Noéfils de Lamek37fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam, 

38 fils d’Énos, 

fils de Seth, 

fils d’Adam, 

fils de Dieu.

 

Curieuse cette généalogie, rien avoir ou presque avec celle de Matthieu. Et elle est inversée, mais ça tout le monde le sait. Il y a bien la filiation davidique qui est transmise par Joseph.

On apprend aussi plus de choses sur la généalogie d’Abraham. 

 

Et cela va jusqu’à Seth qui est bien le seul a avoir eu une descendance selon le désir de YHWH. Et on a la finale fils de Dieu, que l’on n’a pas chez Matthieu qui s’arrête à Abraham.