mardi 11 octobre 2011

Un texte


C'était le texte proposé hier pour l'office des lectures. Je ne comprends pas tout, mais j'aime bien. 
J'aime la phrase (en gras): nous demandons que l'amour nous soit accordé par la venue de l'Esprit Saint. 
TRAITÉ DE SAINT FULGENCE DE RUSPE CONTRE FABIEN
« Faites cela en mémoire de moi ».

Lorsque l'on offre des sacrifices, on accomplit l'ordre que notre Seigneur nous a donné, selon ce que dit Saint Paul : Le Seigneur Jésus, la nuit même où il fut livré, prit du pain, puis, ayant rendit grâce, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle Alliance établie par mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et vous buvez à cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. 

Ce sacrifice est donc offert pour que la mort du Seigneur soit annoncée, et pour que l'on fasse mémoire de lui, qui a donné sa vie pour nous. Lui-même l'a dit : Il n' y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. 
Puisque le Christ est mort pour nous par amour, lorsque nous faisons mémoire de sa mort au moment du sacrifice, nous demandons que l'amour nous soit accordé par la venue du Saint-Esprit ; nous prions humblement qu'en vertu de cet amour, par lequel le Christ a voulu mourir pour nous, nous aussi, en recevant la grâce du Saint-Esprit, nous puissions considérer le monde comme crucifié pour nous, et être nous-mêmes crucifiés pour le monde. Nous imitons la mort du Seigneur : De même que le Christ est mort au péché une fois pour toutes ; et lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant, de même nous aussi, devons mener une vie nouvelle. Ayant reçu le don de l'amour, mourons au péché et vivons pour Dieu. 
L'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné. Car justement, la participation au corps et au sang du Seigneur, lorsque nous mangeons son pain et buvons à sa coupe, c'est cela qui nous invite à mourir au monde en ayant notre vie cachée avec le Christ en Dieu, et à crucifier notre chair avec ses passions et ses convoitises. 

C'est ainsi que tous les fidèles qui aiment Dieu et le prochain, même s'ils ne boivent pas à la coupe de la passion corporelle, boivent cependant à la coupe de l'amour du Seigneur. Une fois enivrés par elle, ils doivent faire mourir en eux ce qui appartient encore à la terre ; ceux qui ont revêtu Jésus Christ, qu'ils ne s'abandonnent pas aux désirs de la chair, qu'ils ne regardent pas ce qui se voit, mais ce qui ne se voit pas. 

C'est ainsi que l'on boit à la coupe du Seigneur lorsque l'on observe la sainte charité ; sans elle on pourrait se faire brûler vif, sans que cela serve à rien. Le don de la charité nous apporte ceci : que nous soyons réellement ce que, dans le sacrifice, nous célébrons sacramentellement.


Les phrases suivantes, "le monde crucifié pour nous", j'ai du mal à la faire mienne car il y a de si belles choses dans notre monde, quand on prend le temps de faire silence en soi, de regarder, d'écouter, de respirer, de sentir, bref de se servir de nos sens et la suite"nous crucifié pour le monde" je ne suis pas capable de la comprendre. Esprit Saint au travail s'il Te plaît. 
Quant à "boire la coupe de l'amour du Seigneur et se laisser enivrer par elle" j'aime bien aussi.  



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