samedi 25 janvier 2025

SEMAINE DU 19 AU 24 JANVIER. ÉVANGILES.


 

DIMANCHE 19 JANVIER. Jn 2,1-11.  Noces de Cana

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-Beaucoup de paroles: Marie à Jésus, Jésus à Marie, Marie aux servants, Jésus aux servants, une deuxième fois Jésus aux servants, l'intendant au marié. Cela fait 6, comme les 6 jarrres.

-Une question très bête, comment les jarres qui ont contenu du vin ont-elles été nettoyées ensuite pour être à nouveau remplies par de l'eau qui sert aux purifications. 

Ce texte est peut-être proposé comme liminaire à l'année liturgique qui reprend, pour montrer qu'en Jésus les noces avec le Père sont enfin possibles mais qu'elles dépassent de loin Israël.  

1 En ce temps-là, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là.

 2 Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. 

 

3 Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » 

 

Commentaire de Félix: erreur de traduction, c'est ils n'ont plus de vin. Si un mariage dure plusieurs jours, et si le couple n'est pas fortuné, peut-être qu'il a lésiné sur le vin et comme il y a plus de monde que prévu, cela pose problème. Jésus avec ses disciples serait-il un peu responsable de cette pénurie? 

 

4 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » 

 

Importance de l'heure; là on est dans le livre des signes qui préparent l'heure. 

 

5 Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » 

 

Elle ne discute pas avec son fils. Commentaire du site protestant: Marie apparait au début et à la fin que deux fois. Et elle est bien plus que la mère, elle est la figure d'Israêl, la fille de Sion;

 

6 Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). 

7 Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. 

 

Ils ont dû pester, un sacré boulot.

 

8  Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. 

 

Est-ce que l'eau s'est changé dans les cuves ou dans l'amphore préparée pour le maître du repas, un peu comme avec les 10 lépreux? 

 

9 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. 

 

Alors le maître du repas appelle le marié 

10et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. » 

11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

 

Ils ont vu et ils ont cru, mais quoi, à ce moment là de la rédaction;

 

 

Commentaires

 

Faust de Riez (lecture du 11/O1)

 

Par l’action du Christ en Galilée, voici du vin. C’est-à-dire que la loi touche à sa fin et la grâce lui succède : le reflet est écarté, la vérité est rendue présente ; les réalités charnelles conduisent aux spirituelles, l’observance ancienne se transforme en la Nouvelle alliance. Comme dit l’Apôtre : Ce qui est ancien a passé, voici que du nouveau est advenu. De même que l’eau contenue dans les cuves ne perd rien de ce qu’elle était, mais reçoit alors une existence qu’elle ne possédait pas auparavant, ainsi la loi ne disparaît pas, mais se perfectionne par l’avènement du Christ. ~

 

Le vin venant à manquer, un autre vin est procuré ; le vin de l’Ancienne alliance était bon, mais celui de la Nouvelle est meilleur. L’Ancienne alliance, celle que les Juifs observent, s’évapore dans la lettre. La Nouvelle alliance, celle qui nous concerne, restitue le goût de la vie en donnant la grâce.

Le bon vin, c’est-à-dire le bon commandement, est celui de la loi, lorsque tu entends : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais le vin de l’Évangile est meilleur et plus fort, lorsque tu entends : Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.

 

 

Nouis

 

Is 61,

 

 Quel est le lien avec le passage de l’Évangile ? – L’eau changée en vin

 

Le premier signe posé par Jésus au commencement de son Évangile a une valeur programmatique. En transformant l’eau en vin, il invite ses disciples à entrer dans une nouvelle compréhension de la religion qui n’est plus marquée par le rite ou une obéissance servile à des règles ancestrales, mais dont le signe est le vin, symbole de vie, de joie et de fête.

 

Si le premier signe posé par Jésus est de transformer l’eau en vin, nous n’avons pas le droit d’avoir la religion triste. Comme nous le rappelle Ésaïe, nous ne devons jamais oublier que notre foi est une fête et nos cérémonies des célébrations de mariage

 

-Importance du mot ""commencement qu'on a déjà eu au chapitre 1. Dans ce premeir chapitre,  on a des qualificatifs sur l'identité de Jésus, dans Cana (début des noces avec l'humanité), on va reprendre ces qualificatifs.

 

-L'eau en vin. Le rite. Eau ritualisme. Jésus, conteste l'économie religieuse. Vin royaume, joie, fête. 

-Le rôle de Marie; elle accouche Jésus de son ministère. La prière. Signe divin. Vin symbole de fête, la joie. Religion qui est libération. Se mettre à la place du marié. Relation avec la femme cananéeenne. Ca se passe dans les évènements. 

 

Le troisième jour. Prédiction de quelque chose qui va se produire. Arriver au commencement de l'accomplissement, comme nous qui arrivons après, quelque chose n'est pas terminé. Nouveau commencement et quelque chose qui reste à accomplir dans nos vies.

 

La mère de Jésus. Deux fois. A la croix. Ouverture de parenthèse. Pas de Prénom. La mère de Jésus. Relation pas facile. Marie, mariage, elle représente la fille de Sion, le peuple qui attend que l'heure vienne. La naissance de Jésus à la vie publique est là. Elle va le mettre au monde; quoi entre toi et moi? Distance. Il ne voulait pas y aller. La raison mon heure n'est pas encore venue. C'est la clé. L'heure c'est l'heure de la croix. Jn 14. L'heure est venue. On pourra lire le signe à la croix, être à la recherche de la jarre perdue. Il  y  en a 6. Il en manque une. Côté concret, et teneur symbolique. Marie, et les serviteurs, elle pousse Jésus, elle l'enfante.

 

Ces jarres, rites de purification. Une immense quantité d'eau. De quoi se réjouir. Rites première alliance. Elles vont servir à autre chose, à la joie, au bonheur, à la joie, à l'ivresse; On les remplit d'eau comme si on les remplissait avec l'humanité ordinaire et c'est Jésus qui va les transformer en vin. Réparation de l'humanité par rapport au péché. Jubilation. On passe de la réparation à la jubilation. 

 

Lavage des mains, pharisiens, quand l'époux est là, métaphore du mariage. Changement. Surabondance, bon vin. Marie conduit Jésus à poser ce signe qui va être le programme de son évangile.

 

Commencement des signes. La foi des disciples. Ils mirent leur foi, leur confiance. On commence par un mariage. Noces de Dieu ave l 'humanité .Il est l'époux.

 

M-N Thabut

 

Des événements qui composent ce que l’on appelle la « semaine inaugurale » de la vie publique de Jésus. 

Elle commence auprès de Jean-Baptiste au bord du Jourdain où des Pharisiens sont venus l’interroger sur sa mission ; et déjà Jean-Baptiste annonçait la venue de Jésus ;

le lendemain, Jean-Baptiste a la joie de voir Jésus lui-même venir vers lui et il reconnaît en lui « le Fils de Dieu, celui qui baptise dans l’Esprit Saint » (Jn 1,33-34). 

Le lendemain encore, (et c’est Jean qui donne la précision comme s’il disait « il y eut un soir, il y eut un matin »), nouvelle rencontre au bord de l’eau : cette fois, ce sont deux disciples de Jean-Baptiste qui se détachent de son groupe pour suivre Jésus et celui-ci les invite à passer la soirée auprès de lui. 

Le jour suivant, Jésus part en Galilée accompagné déjà de quelques disciples. 

Et c’est en Galilée, trois jours plus tard, qu’a lieu le miracle de Cana : Jean commence son récit des noces de Cana en disant « le troisième jour1, il y eut un mariage à Cana en Galilée » ; on est, bien sûr, tentés de faire le compte de tous ces jours depuis le début : cela donne « le septième jour » ; l’évocation d’une semaine, d’un « septième jour », dans un évangile, ce n’est évidemment pas anodin. Le « septième jour » renvoie toujours à l’achèvement de la Création...

 

Jésus crée le vin. Ce n'est pas une multiplication.

 

Au sixième jour Dieu avait créé le couple à son image et à sa ressemblance. Au septième jour, ésus participe à un repas de noces ce qui est un moyen de dire que le projet de Dieu est une alliance, un projet de noces. 

 

Peut-être // avec la tentation au désert? Mais là Jésus ne fait pas pour lui, il fait pour les autres.

 

 

LUNDI 20 JANVIER. Mc 2, 18-22

 

Juste avant c'est le repas chez Lévi et les scribes qui râlent: manger avec les publicains et les pécheurs. 

Là, on ne sait pas qui pose la question; peut-être quelqu'un qui est étonné de ce comportement. Qui est ce rabbi qui est différent de ceux qui normalement sont les guides?  

 

 

18 En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » 

 

19 Jésus leur dit : « Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. 

20 Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront. 

 

Là je peux penser que c'est la réponse au "on" et Jésus, se pose comme l'époux, donc si l'époux est là, on ne jeune plus, mais il annonce aussi qu'un jour, nous aurons à jeûner et à prier pour qu'il revienne et épouse cette terre.

 

21 Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit. 

22 Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves. »

 

Là, on a deux petites paraboles. Je me dis que si on fait un lien avec l'épitre, Jésus prêtre de la lignée de Melchisédech, on est bien dans la même problématique;  Jésus est celui qui renouvelle. Mais là, il est sévère aussi. Et aujourd'hui, est ce que moi j'arrive encore à voir la nouveauté radicale de l'enseignement de Jésus, est ce que mon outre n'est pas un peu trop vieille? Je m'interroge. 

 

 

MARDI 21 JANVIER Mc 2, 23-28

 

Je pense que ce verbe "marcher" revient assez souvent chez marc. Un grand marcheur. Là il ne marche pas au bord du lac, mais à travers champs de blé. Combien de pas fait-il? 

 

23 Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. 

24 Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » 

 

On se demande toujours, pardon je me demande toujours, ce qu'ils font là. Jésus s'en est déjà pris à eux, à propos du jeûne, il s'est donné l'identité de l'époux. Là il va s'affirmer comme étant le maître du Sabbat, ce qui a dû être comme un blasphème pour les oreilles pharisiennes. 

 

25 Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?

 26 Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. » 

 

Enfin Jésus raconte l'histoire à sa manière. Et que ce soit la bible hébraïque ou la septante, la traduction des versets du livre de Samuel est identique, mais le fond reste le même, David a faim et il prend les pains de l'offrande. Il prend aussi l'épée de Goliath. 

 

27 Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. 28 Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »

 

Par contre là, il y a comme un manque de logique entre les deux versets; jésus dit que le son père à crée ce jour de repos, pour que l'homme en cessant son activité habituelle, casse un rythme, et prenne le temps de vivre, de goûter la vie, mais qu'une fois de plus, certains préceptes ont en fait autre chose. Et cela, ça reste vrai pour nous. Mais l'affirmation de Jésus est autre. Il est maître, maître de toutes choses, et donc même de cet ordre, exprimé pourtant très clairement dans le deutéronome. 

 

Après tout (telle serait la pensée de Jésus), je puis dispenser mes disciples de la loi au sabbat, en vertu des pouvoirs dont je jouis comme Christ ». Mais n’est-il pas plus naturel de conserver le sens de « en conséquence », et d’admettre une liaison réelle entre le v. 27 et le nôtre ? Si le sabbat est fait pour l’homme, comme Jésus vient de le dire, il est bien évident que le Fils de l’homme, c’est-à-dire le Messie, en est le Maître, et qu’il a le droit de dispenser à son sujet comme il lui plaît.

 

He 6, 18-20

 

18 Dieu s’est ainsi engagé doublement de façon irrévocable, et il est impossible que Dieu ait menti. Cela nous encourage fortement, nous qui avons cherché refuge dans l’espérance qui nous était proposée et que nous avons saisie.

19 Cette espérance, nous la tenons comme une ancre sûre et solide pour l’âme ; elle entre au-delà du rideau, dans le Sanctuaire

20 où Jésus est entré pour nous en précurseur, lui qui est devenu grand prêtre de l’ordre de Melchisédech pour l’éternité.

 

 

 

MERCREDI 22 JANVIER. Mc 3, 1-6

 

Manifestement les pharisiens commencent à en avoir assez de cet homme et veulent maintenant l'accuser de ne pas respecter le sabbat pour pouvoir se débarrasser de lui. Lapidation

 

1 En ce temps-là, Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. 

2 On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser.

 

On peut se demander si l'homme est là, par hasard ou si c'est un piège. Il n'a pas eu le choix, mais l'impression, c'est qu'il se fait tout petit, pour qu'on ne le remarque pas, pour que Jésus ne le voit pas. On vient d'avoir les épis arrachés, mais jésus a sit qu'il avait le pouvoir de remettre ou pardonner les péchés. Il a chassé un démon le jour du Sabbat (début de l'évangile) et guérit la belle- mère de Simon le même jour. Pour qui se prend-il celui-là qui vient de ce trou de Nazareth, qui n'a pas fait d'études auprès d'un Rabbi "certifié" et qui se dit être "le Fils de l'Homme"?

 

3 Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » 

 

Manque de bol pour l'homme, on a l'impression qu'il n'y a pas d'office, que Jésus devance tout le monde et que l'homme sort de son trou. Étonnant le "lève toi", et l'ordre de venir là, en plein milieu. Il devient le centre lui qui se cachait ou qui cachait sa main. 

 

4 Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. 

 

Et là, ça se déplace. Jésus finalement fait de ceux qui veulent le juger, les juges de cet homme. C'est à eux de décider si du bien doit être fait, de la vie (qui va avec le verbe se lever). Mais ils ne prennent pas parti, ils sont muets, ils sont comme des enfants auxquels on pose une question et qui n'osent pas répondre, ne veulent pas répondre. Il s'agit dans la question de Jésus, du vie ou de mort; à la sortie, c'est bien la mort qu'ils choisissent.

 

5 Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. 

 

C'est la vie qui est donnée. Peut-être que plus qu'étendre, c'est sort ta main de là où elle est cachée (ça me fait un peu penser à Zachée, descend de l'arbre où tu te planquais), parce que l'étendre, il ne peut pas le faire, sauf si atrophiée serait main trop petite. Et la main est redevue normale. 

 

Est-ce que le service a lieu ensuite?  De l'homme on ne dit plus rien;

 

6 Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.

 

Et c'est la mort qui gagne; on est au début du chapitre 3….

 

 

JEUDI 23 JANVIER. Mc 3, 7-12

 

7En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. 

 

D'abord les plus proches, mais qui font fi de ce que pensent les pharisiens et les hérodiens. 

 

8 De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. 

 

Puis d'autres, qui ont entendu parler de lui. Si on en croit Marc, ça fait beaucoup de monde, et du coup; on comprend mieux ce qui passera ensuite, l'appel des disciples. 

 

C'est comme si, à ce moment-là, la "mayonnaise Jésus" avait prise, et lui qui se retire, il attire déjà tout à lui. Il y a comme un phénomène d'aimantation. 

 

9 Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. 10 Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher

11 Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »Mais il leur défendait  vivement de le faire connaître.

 

Marc, raconte alors ce qui se passe, à savoir des guérisons à la pelle, des expulsions de démons, mais aussi la nécessité pour Jésus de prendre de la distance. La, c'est la barque (il me semble qu'au chap 4 c'est le semeur). Parce que là, il n'arrive pas à enseigner. C'est un peu comme si Jésus était pris en otage par la foule, or il est important qu'il enseigne.

 

 

VENDREDI 24 JANVIER. Mc 3,13-19

 

C'est assez étonnant ce changement. Une barque est prête, et apparemment cela ne sert à rien. Par contre au chapitre 4, il ira dedans. A croire que ce qui suit aurait pu avoir sa place ailleurs.

 

13En ce temps-là,  Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, 

14 et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle 

15avec le pouvoir d’expulser les démons. 

 

Finalement c'est assez curieux. Il y a la montagne, qui indique un autre lieu, lieu présence de Dieu, il appelle donc il y a le choix, donc un certain nombre ont suivi. Ils acceptent le choix et venant auprès de lui, et on a l'impression que dans ceux qu'il appelle, il y en a douze qui sont encore plus proches, être avec lui, mais aussi être ses messagers avec la mission de proclamer et de lutter contre le mal. 

 

16 Donc, il établit les Douze : Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –, 

17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –, 

 

Il y en a trois, (ceux qu'on va retrouver chez la fille de Jaïre mais surtout à la transfiguration et à Getsémanie qui reçoivent un nom nouveau. 

 

18 André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, 

19 et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.

 

Et les autres, avec le commentaire sur Judas. 

 

 

SAMEDI 25 JANVIER. Mc 16, 15-18

 

La lecture, sera courte ou longue. Je préfère la courte, sans ce qui se passe avec le pauvre Ananas. On verra bien.

 

15 En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. 

16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné

 

Il s'agit de croire et de concrétiser cela par le baptême, ce qui se passe pour Paul. Et c'est ce qui donne le salut, mais il faudrait savoir ce qu'on met derrière, ce que je mets derrière. Si refu de croire, pas de baptême et pas de salut, cad dire pas de vie avec en en Dieu? 

 

17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; 

18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »

 

Là, surtout pour les serpents, ça correspond bien à Paul; là c'est imposition des mains sans onction d'huile. 

samedi 18 janvier 2025

SEMAINE DU 12 AU 18 JANVIER. ÉVANGILES

 DIMANCHE 12 JANVIER: BAPTÊME.

 

Is 40,1-5.9-11.

 

1Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu – 

2parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes. 

 

3 Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu

4 Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissée ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée ! 

5 Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. » 

 

06 Une voix dit : « Proclame ! » Et je dis : « Que vais-je proclamer ? » Toute chair est comme l’herbe, toute sa grâce, comme la fleur des champs :

07 l’herbe se dessèche et la fleur se fane quand passe sur elle le souffle du Seigneur. Oui, le peuple est comme l’herbe :

8 l’herbe se dessèche et la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeure pour toujours.

 

 

9Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu ! » 

10 Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage. 

11Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent.

 

 

 

Tite 2,11-14.3,4-7.

 

11Bien-aimé, la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. 

12 Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, 

13 attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ. 

14Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien. 

 

15 Mais lorsque Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et son amour pour les hommes, 5il nous a sauvés, non pas à cause de la justice de nos propres actes, mais par sa miséricorde. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint

 

16Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance, par Jésus Christ notre Sauveur, 

17 afin que, rendus justes par sa grâce

, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle.

 

 

            Commentaire de Nouïs sur les trois temps de la grâce.

 

Le passage proposé à notre lecture évoque les trois temps du salut.

 

     Le passé : Elle s’est manifestée, la grâce de Dieu, source de notre salut.  Le verbe qui évoque la venue du Christ est conjugué l’aoriste, un temps qui évoque un acte accompli. À partir du Christ, la grâce n’est pas un sentiment ou un attribut, mais un acte qui a été posé. Même Dieu ne peut défaire ce qui a été fait, il ne peut revenir sur sa manifestation sous forme de grâce. Depuis Jésus-Christ, nous pouvons dire que la grâce appartient à son être.

 

     Le présent : Elle nous apprend… à vivre dans le temps présent d’une manière pondérée, juste et pieuse. Cet enchaînement est typique de la théologie paulinienne : Je ne suis pas appelé à la justice pour que Dieu me soit favorable, mais parce que Dieu est grâce. La vie juste est une conséquence de la grâce. 

 

     L’avenir : En attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus-Christ. Le salut est venu jusqu’à nous en attendant qu’il se manifeste pleinement au monde entier. Nous sommes totalement sauvés et nous sommes dans l’attente de sa pleine réalisation.

 

 

 

Luc 3,15-16.21-22.

 

 

15 En ce temps-là, le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. 

16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. 

 

C'est une annonce prophétique. Ce que sera ce baptême qui donnera l'Esprit Saint et donc réalisera la prophétie de Joël et je pense de Jérémie,  qui est annoncé comme proche, et qui sera donné par un homme sont Jean dit ne pas être digne de dénouer la courroie de sa sandale.

 

17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »

18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

19 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, avait reçu des reproches de Jean au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits qu’il avait commis.20 À tout cela il ajouta encore ceci : il fit enfermer Jean dans une prison.

 

 

L'incise qui manque ici, est quand même curieuse, parce qu'on peut penser que c'est quelque chose qui est arrivé un peu plus tard, après le baptême de Jésus. Mais ce n'est pas ce que pense Nouïs. C'est la naissance spirituelle de Jésus. Pour atténuer ce message, (rivalité) Luc place le récit du baptême après l’arrestation du baptiseur pour bien montrer que le ministère de Jésus suit celui de Jean et qu’il l’accomplit. .C’est dans cette même veine que nous lisons le verset dans lequel le baptiseur dit que Jésus est plus grand que lui et qu’il n’est pas digne de délier la lanière de ses sandales.

 

21 Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit

22 L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, 

et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

 

1 Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert

02 où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.

 

 

Si on suit le texte, Jésus est baptisé et il ne passe rien d'extraordinaire, il est un parmi d'autres. Mais c'est quand il prie après que quelque chose de passe, mais qui voit cela? On apprend que le ciel s'est ouvert (ah si les cieux s'ouvraient, dit Isaïe), et qu'il y a eu une vision et une parole. L'identité de Jésus est révélée ou c'est redondant par rapport à l'annonciation. Il sera le fils du très Haut. 

 

Si j'ai relié, le début du chapitre 4, au baptême, c'est que l'esprit saint est désormais aux commandes. Jésus est rempli d'Esprit Saint, comme le seront les apôtres lors de la Pentecôte, et c'est sous l'impulsion de l'Esprit qu'il quitte l'endroit où il se trouve, pour aller dans le désert. 

 

 

LUNDI 13 JANVIER. Mc 1,14-20:Jésus fait son marché au bord du lac. Les pêcheurs pêchés..

 

 

En lisant ce petit texte, avec jésus qui est au bord du lac, j'ai vraiment l'impression que Jésus est parti pour pêcher ceux qui deviendront des pêcheurs d'hommes, mais bien plus tard. En quelque sorte il fait son marché. Il les sort de leur environnement, de leur métier et il va leur donner une autre formation, sortir d'autres hommes de leur lieu de mort, si on fait de la mer un lieu de présence de la mort et du mal. 

 

Il y a deux ""aussitôt.

 

Le premier concerne Simon et André, qui aussitôt laissant là leurs filets le suivent.

Le second qui concerne Jésus. C'est un peu comme si, parce que ça avait "marché avec les deux premiers", il pouvait en appeler d'autres. 

 

Ainsi ils sont cinq, et Jésus devient le berger de ces 4 premiers, et peut continuer autrement sa prédication. Très différent d'être seul ou en groupe. Les cinq doigts de la main.

 

 

14 Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; 

15 il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » 1

 

16 Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. 

17 Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » 

18 Aussitôtlaissant leurs filets, ils le suivirent. 

 

Ont-ils laissé les filets à la dérive? Un peu difficile à croire. On peut imaginer qu'ils n'étaient pas trop loin du bord, mais pas si facile d'imaginer la scène. Ou alors ils jettent les filets pour les laver. Ils sont sur le retour de leur nuit de pêche.

 

19 Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. 

20 Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.

 

Eux, ils sont à terre, ils réparent les filets. Peut-être que cela a aussi importance. 

 

Les uns jettent les filets, les autres les réparent. 

La même action: laissant leur filet et laissant dans la barque . Les uns laissant une chose, les autres des personnes. 

 

 

MARDI 14 JANVIER. Mc 1, 21-28

 

 

21 Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait

22 On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. 

 

Qu'est ce qu'il a pu raconter ce jour là? Il y a surement des textes lus et à commenter, et je suppose que ce sont ces textes et son commentaire qui permet de dire qu'il n'enseigne pas comme les scribes, qu'il ne se contente pas de lire, et de faire une explication de texte. 

 

23 Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :

24 « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » 

25 Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » 

 

Étonnant, le crier. On a l'impression qu'il est possédé par une force qui effectivement parle à sa place. Dans le cri il y a une plainte. En même temps, dire de Jésus qu'il est le Saint de Dieu, ce serait dévoiler trop tôt une identité, mais dans la Bible, qui est le Saint de Dieu? Pas forcément le Fils. 

 

C'est presque comme si l'esprit menaçait Jésus," si tu continues a vouloir "changer" les hommes qui sont notre propriété, nous, nous allons dire à tout le monde qui tu es, et ça va te compliquer la vie". Cela me donne un peu en cet homme, l'impression d'une tempête, comme celle qu'on trouvera peu de temps après sur le lac, avec un ordre à peu près identique:" Silence,  tais toi", Mc 4, 39. 

 

 

26 L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. 

 

Il y a bien un combat. Le démon est vaincu, mais on ne sait pas du tout ce que l'homme a vécu dans son corps. Dans d'autres textes, le démon sort sans lui faire de mal, mais chez Marc, on ne sait pas. Cela évoque les "guérisons" chez les évangéliques, où le corps est très présent quand le mal s'en va. 

 

27 Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » 

 

De l'homme on ne parle plus, mais de Jésus oui. Enseignement nouveau, autorité, puissance sur les esprits impurs (ceux qui rendent l'homme impur, qui mettent en lui du partage, comme le fait remarque N. Fabre).

 

28 Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

 

 

MERCREDI 15 JANVIER. Mc 1, 29-39

 

 

29 En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. 

30 Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. 

 

Le deuxième aussitôt de ce texte est un peu étonnant. Comme s'il fallait parler de la maladie de la belle-mère, toute affaire cessante, mais peut-être aussi que si cette femme est malade, plus rien ne fonctionne dans la maison. Il "faut" qu'elle soit debout, alors aussitôt; dès que Jésus met un pied dans la maison, on en parle à Jésus. 

 

Maintenant se pose pour moi la question de la maladie de cette femme. J'ai parfois pensé que le comportement de Pierre, (on peut supposer qu'il est le mari de sa fille) est loin de lui plaire et que ça la rend malade; Se faire du mauvais sang. Et que ce Jésus, elle ne l'aime pas trop.

 

31 Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. 

 

Jésus semble ne rien dire. Il n'a pas peur, il s'approche, il la saisit, comme s'il l'arrache à quelque chose, il la met debout , et là c'est presque une scène de résurrection. Elle était couchée, dans la mort, elle est debout dans la vie. Le mal s'en va et elle les sert. Là, elle fait ce qu'on attendait d'elle. 

 

32 Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. 

33 La ville entière se pressait à la porte. 

34 Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. 

 

On passe maintenant aux guérisons multiples et à la disponibilité de Jésus. Mais ça a dû être une sacrée soirée. 

 

35 Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait

 

J'aime ce verset. 

 

. 36 Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. 

37 Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. »

 38 Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » 

 

39 Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.

 

Le chemin de Jésus, aller annoncer la bonne nouvelle.

 

 

JEUDI 16 JANVIER. Mc 1, 40-45

 

Avant on a Jésus seul qui prie après avoir guéri et expulsé et qui parcourt la Galilée, le texte d'aujourd'hui, et ensuite la guérison du paralytique qui passe par le toit. 

 

Je me demande si c'est la première fois que Jésus est confronté à la lèpre? 

 

40 En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »

 

On a dont un homme qui arrive, qui supplie (mais que dit-il), qui tombe à ses genoux (ne se prosterne pas comme chez Luc), et qui dit la même phrase: si tu le veux, tu peux me purifier. Il reconnait que Jésus a certainement ce pouvoir, mais purification interne ou purification externe, visible, avec la guérison?

Comme le disait Ruth hier, qui est mon lépreux, ou de qui suis-je le lépreux? J'ai bien aimé. 

 

41 Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » 42À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. 

 

Jésus reprend la phrase, mais elle évoque aussi ce qui se passe au jardin des oliviers, chez Luc, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Étendre la main, comme Moïse du la mer, 

 

(31 Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait). 

) Jésus étendit la main, le toucha..                                      La lèpre le quitta et il fut purifié

 

43 Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt 

44 en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne,

 mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »

 

Jésus donne un ordre. D'abord, il le renvoie, et lui interdit de raconter, mais de se montrer au  prêtre et normalement de donner ce qui doit être donné. Là, l'idée, je suppose c'est que cette guérison est œuvre de Dieu, donc que le royaume de Dieu est proche. Mais est ce que l'homme se convertit? Est-ce que la lèpre, symbole du péché, serait cette incapacité à se soumettre? Il prend, mais ne donne pas. C'est peut-être pour cela que Jésus dans la séquence suivante, commencera par remettre les péchés, la purification intérieure. 

 

45 Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.

 

Que proclame t il? Justement ce que Jésus interdit aux démons de proclamer, qu'il est le Fils de Dieu, le Messie, ou juste que Jésus, en posant la main sur lui, l'a guéri?

 

Ce qui est certain c'est que Jésus se doit de partir, mais est ce à cause de la contagion ou est-ce parce que l'homme a proclamé? Je ne sais pas. Mais peu importe, de partout on vient à lui. 

 

 

VENDREDI 16 JANVIER. Mc 2, 1-12

 

Je me suis demandée si ce qui s'est passé avec le lépreux, n'est pas ce qui pousse Jésus à guérir le dedans avant de guérir de dehors. 

 

On passe du mode récit, au passé simple, au mode de l'action, présent. 

Je me demande qu'il ne faudrait pas réfléchir aux aussitôt. Dans certain cas c'est immédiatement, tout de suite, comme là, pour le paralytique qui répond à l'ordre, mais pas toujours.  Y a t  il des mots en grecs qui sont un peu différents, 

 

Quelques jours après, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. 

 

On peut supposer que Jésus a peut-être dû attendre un certain temps pour revenir ouvertement dans les villes, mais le revoilà. Pas à la synagogue, à la maison.

 

2 Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. 

 

Rôle de la foule. Il y a quelque chose qui est lié au trop, à l'entassement, au blocage. Mais on le saura ensuite, dans cette foule, il y a de tout, y compris des scribes et des pharisiens.

 

Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. 

4 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.

 

On passe au présent. Au mode de l'action.  Mais c'est aussi l'ouverture, le ciel et la terre qui communiquent. Et ce paralytique qui a dû avoir la trouille de sa vie. Est-ce qu'il a encore la foi à ce moment? N'est-il pas comme un enfant qui a peur, qui ne sait plus où il en est, qui se demande aussi si ça en valait la peine. Peut-être qu'il ne veut à ces amis qui l'ont amené là. 

 

 5 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » 

 

Si c'est cette hypothèse là, la foi du paralysé, elle est toutes petite, alors que la foi des porteurs, qui ont réussi à aller au bout de leur mission, doit être grande. 

 

La pasteure N. Fabre, dit qu'en grec c'est juste "enfant". Qu'est ce que Jésus voit dans cet homme? j'ai presque envie de dire, sous l'enveloppe corporelle, d'un gros monsieur, 4porteurs (ou alors c'est 2 fois 2, parce qu'il ne faut pas louper que Jésus parte ailleurs et qu'on est pressé de voir ce guérisseur, il y a un enfant qui a peur. Et la phrase est déconcertante. Mais il y a bien un lien entre maladie et péché. Si le péché est remis, alors la maladie n'a plus sa raison d'être, et je pense que cela l'homme le croit, et c'est ce qui lui permet d'obéir par la suite.

 

6 Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : 

7 « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » 

8 Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? 

9Q qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? 

10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre…

 – Jésus s’adressa au paralysé – 

11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »

 

Toujours étonnant, Jésus qui lit à cœur ouvert. On dit que c'est un charisme donné à certains saints. Et là Jésus pour la première fois confirme ce que les esprits disent de lui, il est le Fils de Lhomme, et voilà son identité. 

 

12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »

 

Importance de remercier, de s'extasier, mais je doute fort que les scribes, soient capables de rendre gloire à Dieu, (comme les anges, chez Luc).

 

 

SAMEDI 18 JANVIER. APPEL DE MATTHIEU. Mc 2, 13-17

 

Jésus continue sa pêche au bord du lac, il remplit son filet; Il y a u phrase d'un psaume: tu remplis mon carquois de flèches

 

Ps 127 1Cantique des degrés. De Salomon. Si l'Eternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain; Si l'Eternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain.

2En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, Et mangez-vous le pain de douleur; Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil.

3Voici, des fils sont un héritage de l'Eternel, Le fruit des entrailles est une récompense.

4Comme les flèches dans la main d'un guerrier, Ainsi sont les fils de la jeunesse.

5Heureux l'homme qui en a rempli son carquois! Ils ne seront pas confus, Quand ils parleront avec des ennemis à la porte.

 

VOIR https://giboulee.blogspot.com/2022/03/luc-5-21-27-lappel-de-levi.html

 

13 En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. 

 

On peut supposer qu'il a finit d'enseigner. Mais il s'en passe des choses au long de la mer. 

 

14 En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. 

 

Et voilà le cinquième qui est appelé. C'est d'une sobriété étonnante. Il se lève (comme le paralyse, il sort de sa paralysie, de son inertie) et il se met à le suivre. Manifesement il l'invite chez lui.

 

15 Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre. 

 

16 Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » 

 

"Non mais, regardez un peu qui est ce mec qui vous appelez Rabbi et que vous suivez. Il mange avec les publicains et les pécheurs. Comment pouvez -vous le suivre? "

 

17 Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

Pour moi, Jésus à la fois vient à la rescousse des disciples, mais il affirme aussi quelque chose de lui, et cela évoque Ézéchiel, qui dit que Dieu s'occupe des brebis malades, de celles sont les scribes et prêtres refusent de s'occuper, ces brebis dispersées. Au moins là, elles sont déjà toutes rassemblées autour d'un même pasteur, et la confiance est revenu; Que les autres disent ce qu'ils veulent, eux, ils sont là, et tout est à nouveau possible, et cela reprend aussi l'annonce de Jean. Dieu entend, Dieu écoute, Dieu pardonne. Le monde nouveau est là.

 

Et aussi, des pécheurs; pas tous, ceux qui veulent bien sortir comme Lévy de leur paralysie, de se rendre compte qu'un avenir est possible. Après tout, il aurait pu rester assis et continuer sa petite vie, malgré le regard de certains autres. Il ne l'a pas fait. Sois loué Seigneur.