dimanche 30 novembre 2025

SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE. ÉVANGILES

SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE. ÉVANGILES

 

LUNDI 24 NOVEMBRE. Lc 21, 1-4

 

J'aime beaucoup ces moments où Jésus qui fait deux choses à la fois, enseigner et reser quand même actif, car il voit ce qui se passe autour de lui, et de fait, il reste dans la vie, pour en tirer quelque chose pour ses auditeurs. Se servir du concret, être capable de sortir d'un certain type de discours, s'adapter, être dans le présent. 

 

1 En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. 

2 Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. 

 

Est-ce que les veuves ont un vêtement spécifique? D'où vient le misérable, est dans la misère ou est-elle aussi misérable parce que manifestement personne ne prend soin d'elle, mais elle reste fidèle. Elle ne s'occupe pas de son pauvre bien-être mais elle s'occupe de faire ce qui est demandé, et c'est d'autant plus beau, ce que n'est pas dans la Tora, mais que c'est quelque chose comme l'impôt réclamé à Jésus dans l'évangile de Matthieu. 

 

3 Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.

 

Apprendre à ne pas se fier à ce qu'on voit, aller au-delà. Oui, elle a mis bien plus, parce qu'elle a donné ce qui était lui était nécessaire, ce qui n'est pas le cas des autres, (que l'on félicite d'ailleurs). 

 

 4Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

 

Apprendre à regarder. Tout le monde était suspendu à ses lèvres… il y a de quoi.

 

 

Mardi 25 NOVEMBRE. Lc 21, 5-11

 

Jean- Serge s'est en utilisant la première lecture, centré sur la pierre qui peut détruire, mais qui peut être pierre vivante. Je n'ai retenu que ça et le fait que Jésus n'est pas un devin, mais un prophète.

 

Je me suis demandée quels sont les royaumes actuels qui dominent ou veulent dominer tous les peuples. La Russie, les États Unis, la chine? Pas l'inde me semble-t-il, ni l'Amérique du Sud;

 

5 En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : 

6 « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » 

 

 

Super pour casser l'ambiance; mais qui sont ces certains? En tous les cas, ils en ont plein les yeux. On passe des pierres de l'édifice aux pierres de  la dévastation. 

 

 

7 Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » 

 

Ce serait rudement bien que Jésus puisse effectivement prédire cela pour ses disciples qui pourraient soit se mettre à l'abri, eux et leur famille, et être prêts. Sauf que la finale du texte, dit bien que ce jour-là, personne ne le connait. Qu'il sera brutal, comme l'éclair.

 

8 Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! 

 

9 Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » 

 

Ne pas se laisser égarer, ni être terrifié. Et pourtant, les guerres, les tremblements de terre, les catastrophes même les signes du ciel. Mais cela arrivera, mais…

 

10 Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. 

11 Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. »

 

La suite à demain… Heureusement que la lecture était complète le dimanche où nous l'avons entendue et travailler à la paroisse.

 

 

MERCREDI 26 NOVEMBRE. Lc 21, 12_19

 

12 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. 

13 Cela vous amènera à rendre témoignage. 

 

Je me répète, mais pour moi, c'est vraiment à la gloire de Paul, et être capable de rendre témoignage, c'est ce qu'on lit pour les martyrs (témoins). 

 

14 Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. 

15  C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. 

 

Présence de l'esprit saint.

 

16 Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. 

17 Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. 

18Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.

 

Rien ne se perd, rien ne se crée. Savoir prendre conscience que ce qui se passe, n'est pas vain, que cela a un sens. Hier Maria Clara, remerciait parce qu'elle allait essayer de comprendre qu'ai dela des consolations désolations, la Présence était là (enfin là je traduis à ma manière) et je n'ai pas trop aimé le côté méthode Coué. Mais bon. 

 

19 C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »

 

 

JEUDI 27 NOVEMBRE. Lc 21, 20- 27

 

Pas facile ces textes, comment leur donner une vision peut-être plus symbolique? Est-ce qu'un jour des destructions de certaines villes renverront à une justice (dans l'AT, il y a des annonces des destructions de peuples qui ont fait du mal au peuple choisi, au-delà d'une simple conquête);. Mais aujourd'hui? Quelle nation n'échapperait pas à cette justice, avec toutes les guerres qui déciment la terre. 

 

Il y a de l'inéluctable aussi, et c'est un peu ce qu'on nous dit avec la guerre possible avec la russie, des hommes verseront leur sang.  

 

 

20 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche.

 

 21 Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, 

22 car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture

 

23 Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple. 

24 Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli. 

 

25 Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. 

Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. 

26 Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. 

 

27 Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. 

 

28 Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »

 

Jésus dans ce langage connu, annonce quelque chose. En fait quoiqu'il arrive, sachez interpréter, redressez la tête, ne mourrez pas de peur, cat le fils de l'homme, celui qui est mort sur une croix, viendra dans la nuée, avec puissance et gloire et comprenez que ces évènements sont pour vous signes que la rédemption est proche, mais que mettre sous ce terme, parce que la rédemption a été donnée sur la croix.

 

 

VENDREDI 28 NOVEMBRE. Lc 21, 29-33. 

 

Si l'évangile de Luc a été écrit en 80, la chute du temple a eu lieu en 70. 

Voir autrement. Savoir trouver les prémices.

 

29 En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. 

 

30 Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche.

 

31 De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. 

 

Il y a une différence entre proche et tout proche. C'est difficile d'interpréter les signes, mais ne pas perdre de vue que quelque chose peut arriver, que c'est possible, qu'une autre vie peut arriver. Il ne s'agit pas de reprendre, mais de quelque chose de radicalement autre. 

 

Ce royaume avec amour, paix, justice et vérité. Pour moi ces quatre mots qui viennent du psaume 88, seront les mots qui décriront ce qui arrivera un jour. 

 

32 Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. 

 

La destruction du Temple a eu lieu, Jérusalem a été investie, mais le retour de Jésus en gloire n'a pas eu lieu, mais une église a pris corps, a pris force malgré tout et peut être espérance;

 

33 Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

 

Un ciel nouveau est déjà là.

 

 

SAMEDI 29 NOVEMBRE. Lc 21, 34-36.

 

Se tenir debout devant le fils de l'homme. Ne pas avoir un cœur alourdi. Ces versets me font toujours penser aux épitres de Paul. En même temps, cela évoque aussi la parabole du semeur, sur les soucis de la vie qui étouffent la parole. 

 

Sauf que nous dans la liturgie, et je trouve cela compliqué, on termine avec une note d'un retour qui se fera dans les larmes et la douleur, un peu comme un enfantement et on bascule dans un temps d'attente. Est-ce que Dieu va oui ou non visiter son peuple (mais qui est son peuple maintenant) et comment va-t-il s'y prendre? Et on va faire mémoire de la manière dont il s'y est pris un jour du temps. Mais dans mon aujourd'hui, dans ce cycle qui recommence, qu'est ce que je vais privilégier, sachant que pour mon futur de rien. La mort est présente, même si on fait comme ça, ça ne devait pas arriver.  Alors oui, on peut parler aussi d'une certaine urgence, bien mise en évidence toute cette semaine, pour ce départ là je ne ais ni le jour ni l'heure. Se tenir prêt, de désencombrer et en même temps rester dans le présent. Pas simple;.

 

 

34 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste 

 

35 comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. 

 

36 Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »

 

 

DIMANCHE 30 NOVEMBRE. FÊTE DE ST ANDRÉ. 1° DIMANCHE DE L'AVENT. MT 24, 37-44


  Heureusement qu'il y a l'épitre aux Romains. j'apprécie vraiment.  revêtir le Christ, que c'est beau. pour moi cela va avec l'épitre aux Philipiens Ph 2

 

36 Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul.

 

 

Nouis, parle d'un "en effet" qui est conséquence du verset précédent, mais je ne le vois pas dans le texte qui nous est présenté. Il y a quand même un lien entre le verset 36 et ce qui dit ensuite. Cette heure personne ne la connaît, alors tenez- vous prêts; 

 

Sauf que j'ai toujours du mal avec ce premier dimanche de l'Avent, qui est tourné vers une fin et non vers un début.

 

Et puis, entre ce chapitre 24 de Matthieu et le 21 de Luc, c'est un peu du copier-coller.

 

 On pourrait peut-être se tenir prêt à l'inattendu de Dieu, comme ce fut le cas pour Marie, qui a dû avoir quand même l'impression que le monde s'écroulait quand l'Ange est "entré " chez elle, ou comme pour Joseph qui avait tout prévu sauf ça.  Peut-être que l'Avent c'est ça, s'attendre,  (mais est-ce possible) a quelqu'un d'imprévu qui bouscule tout et qui en même temps accompli tout, mais qui ne pouvait pas être anticipé, calculé.  Peut-être cela la démarche de l'Avent;

 

37En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. 

38 En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; 

 

            39 les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. 

En d'autres termes, ça vous tombera dessus d'un coup, mais peut-être pouvez-vous ouvrir les syeux et trouver autour de vous les Noé, qui construisent des arches. 

 

40 Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. 

41 Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. 

            42 Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. 

 

Etre celui qui est pris. Enfin ça fait du 50/50..

 

43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.

 

Toujours du mal avec ce verset. Est-ce que le maître de maison sait ou ne sait pas? Mais il y a l'idée d'anticiper, de défendre les murs de sa maison, d'être aux aguets et d'avoir peut-être des murs en bon état. Sauf que pour la prise du temple de Jérusalem ça n'a pas marché, margré la muraille extérieure;

 

             44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. 

dimanche 23 novembre 2025

SEMAINE DU 17 AU 23 NOVEMBRE. ÉVANGILES

 LUNDI 17 NOVEMBRE. Lc 18, 35-43

 

Le premier chapitre du livre des martyrs d'Israêl, comme on dit aujourd'hui, est impressionnant. Cela vaut de relire, ce que je vais essayer de faire pour en pas écouter que les morceaux choisis. 

 

10 De leur descendance surgit un homme de péché, Antiocos Épiphane, fils du roi Antiocos le Grand. Il avait séjourné à Rome comme otage, et il devint roi en l’année 137 de l’empire grec.

11 À cette époque, surgirent en Israël des hommes infidèles à la Loi, et ils séduisirent beaucoup de gens, car ils disaient : « Allons, faisons alliance avec les nations qui nous entourent. En effet, depuis que nous avons rompu avec elles, il nous est arrivé beaucoup de malheurs. »

12 Ce langage parut judicieux,

13 et quelques-uns, dans le peuple, s’empressèrent d’aller trouver le roi. Celui-ci leur permit d’adopter les usages des nations.

14 Ils construisirent un gymnase à Jérusalem, selon la coutume des nations ;

15 ils effacèrent les traces de leur circoncision, renièrent l’Alliance sainte, s’associèrent aux gens des nations, et se vendirent pour faire le mal.

 

Plus tard, surgiront d'autres hommes…

 

16 Quand Antiocos vit son pouvoir bien établi, il projeta de devenir aussi roi d’Égypte et de régner sur les deux royaumes.

17 Il entra en Égypte avec une armée imposante, des chars, des éléphants, des cavaliers ainsi qu’une grande flotte.

18 Il livra bataille à Ptolémée, le roi d’Égypte, qui battit en retraite et s’enfuit ; il y eut beaucoup de victimes.

19 Antiocos s’empara des villes fortes d’Égypte et ramassa le butin du pays.

 

20 Après sa victoire sur l’Égypte, en l’an 143 de l’empire grec, Antiocos s’en retourna et monta contre Israël et Jérusalem avec une armée imposante.

21 Il entra dans le sanctuaire avec arrogance et fit main basse sur l’autel d’or, le chandelier de lumière avec tous ses accessoires,

22 la table des offrandes, les coupes à libation, les vases, les encensoirs d’or, le voile et les couronnes. Même le revêtement doré de la façade du Temple, il l’arracha en entier.

23 Il prit aussi l’argent, l’or et les objets précieux, ainsi que les trésors cachés qu’il découvrait.

24 Avec tout cela, il retourna dans son pays. Comme il avait fait un carnage et proféré des paroles d’une extrême arrogance,

25 il y eut un grand deuil dans tout Israël.

 

26 Chefs et anciens poussèrent des lamentations, jeunes filles et jeunes gens dépérirent, et la beauté des femmes s’altéra.

27 Tout jeune marié entonna un chant de deuil ; assise dans la chambre nuptiale, l’épouse était en larmes.

28 La terre trembla à cause de ses habitants, et toute la maison de Jacob fut revêtue de honte.

 

 

29 Deux ans plus tard, le roi envoya dans les villes de Juda un commissaire pour percevoir les impôts. Celui-ci vint à Jérusalem avec une armée importante.

30 Il adressa aux habitants des paroles de paix : c’était pour les tromper, mais ils le crurent. Puis, il attaqua la ville à l’improviste, la frappa durement et fit périr beaucoup de gens en Israël.

31 Il prit le butin de la ville, incendia celle-ci, détruisit les maisons et le mur d’enceinte.

 

32 Ses hommes réduisirent en captivité les femmes et les enfants et confisquèrent le bétail.

 

33 Puis, ils rebâtirent la Cité de David, avec un haut rempart fortifié et de puissantes tours. Elle devint leur citadelle.

34 Là, ils installèrent une race perverse, des gens infidèles à la Loi. Pour accroître leur force,

35 ils y amassèrent des armes et de la nourriture, ils y déposèrent le butin de Jérusalem qu’ils avaient rassemblé. C’était un véritable piège,

36 un lieu d’embuscade contre le sanctuaire, un cruel adversaire pour Israël en tout temps.

37 Autour du sanctuaire, ils répandirent le sang des innocents, ils souillèrent le Lieu saint.

38 À cause d’eux s’enfuirent les habitants de Jérusalem, et la ville devint une colonie d’étrangers, une étrangère pour sa descendance, car ses propres enfants l’avaient abandonnée.

 

39 Son sanctuaire fut dévasté comme un désert, ses fêtes se changèrent en deuil, ses sabbats en dérision, son honneur en mépris.

40 Elle fut remplie de honte, à la mesure même de sa gloire passée, et sa fierté se changea en larmes.

 

 

41 Le roi Antiocos prescrivit à tous les habitants de son royaume de ne faire désormais qu’un seul peuple,

42 et d’abandonner leurs coutumes particulières. Toutes les nations païennes se conformèrent à cet ordre.

43 En Israël, beaucoup suivirent volontiers la religion du roi, offrirent des sacrifices aux idoles, et profanèrent le sabbat.

44 Le roi envoya également à Jérusalem et aux villes de Juda des émissaires, avec des lettres qui leur prescrivaient de suivre des coutumes étrangères à leur pays.

45 Ils devaient bannir du sanctuaire holocaustes, sacrifice et libation, profaner les sabbats et les fêtes,

46 souiller le sanctuaire et les fidèles,

47 élever des autels, des lieux de culte et des idoles, offrir en sacrifice des porcs et d’autres animaux impurs.

48 Ils devaient laisser leurs fils incirconcis et se rendre eux-mêmes abominables par toutes sortes de pratiques impures et de profanations,

49 de manière à oublier la Loi et à changer toutes les observances.

50 Quiconque n’agirait pas selon l’ordre du roi serait mis à mort.

51 C’est en ces termes que le roi écrivit à tous ses sujets. Il établit des inspecteurs pour tout le peuple et ordonna aux villes de Juda d’offrir des sacrifices dans chaque ville.

52 Beaucoup de gens du peuple, tous ceux qui délaissaient la Loi, se rallièrent à eux et firent du mal dans le pays.

53 Ils obligèrent Israël à se cacher dans tous ses lieux de refuge.

 

54 Le quinzième jour du neuvième mois, en l’année 145, Antiocos éleva sur l’autel des sacrifices l’Abomination de la désolation, et, dans les villes de Juda autour de Jérusalem, ses partisans élevèrent des autels païens.

55 Ils brûlèrent de l’encens aux portes des maisons et sur les places.

56 Tous les livres de la Loi qu’ils découvraient, ils les jetaient au feu après les avoir lacérés.

57 Si l’on découvrait chez quelqu’un un livre de l’Alliance, si quelqu’un se conformait à la Loi, le décret du roi le faisait mettre à mort.

58 Mois après mois, dans les villes, on sévissait durement contre ceux d’Israël qui étaient pris en infraction.

59 Le vingt-cinq de chaque mois, on sacrifiait sur l’autel dressé sur l’autel des sacrifices.

60 Selon l’ordre du roi, les femmes qui avaient fait circoncire leurs enfants, on les mettait à mort,

61 avec leurs nourrissons suspendus à leur cou. On exécutait aussi les membres de leurs familles, et ceux qui avaient opéré la circoncision.

62 Cependant, beaucoup en Israël résistèrent et eurent le courage de ne manger aucun aliment impur.

63 Ils acceptèrent de mourir pour ne pas être souillés par ce qu’ils mangeaient, et pour ne pas profaner l’Alliance sainte ; et de fait, ils moururent.

64 C’est ainsi que s’abattit sur Israël une grande colère.

 

 

Évangile Luc 18, 35-40. Vers Jérusalem. De la ville la plus basse à la ville la plus haute.

 

Petit rappel. 

 

Chapitre 19, Toujours à Jéricho : Zachée, puis montée vers Jérusalem, avec la parabole des mines le roi qui va recevoir l'investiture). l'arrivée à Bethphagé, ensuite l'entrée dans Jérusalem par le Mont de Oliviers (les larmes ) les vendeurs expulsés, et le peuple "suspendu aux lèvres de Jésus".

 

Au chapitre 20  : Questionnement sur l'autorité de jésus. Parabole des vignerons homicides, la colère des dirigeants, l'essai de disqualification avec des questions tordues.

 

Chapitre 21. Destruction du temple (prophétie), venue de fils de l'Homme, les signes à interpréter comme ceux de la nature (figuier).

 

Chapitre 22 23. Eucharistie et début de la passion, mort.

 

Chapitre 24 résurrection.

 

 

35 Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. 36 Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. 

37 On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. 

38 Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » 

39 Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »

 

 

Effectivement il ne peut pas savoir ce qui se passe. Il a besoin des autres, mais dès qu'il sait, alors il joue le tout pour le tour? Il s'écrie et il crie de fait;

 

 

 40 Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. 

 

C'est plus humain que chez Marc, où l'aveugle se débrouille tout seul pour aller vers Jésus? Il doit prendre des risques. Mais en même temps, c'est très beau. Partir en se sachant attendu, mais sans savoir où on va, avec la peur de trébucher.

 

Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :

 41 « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. »

 

 42Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » 

 

J'aime beaucoup cet échange, où Jésus reprend les morts de l'infirme. Mais s'il y a "ta foi t'a sauvé" c'est qu'il y a quelque chose de plus. Et ça, c'est important.  

 

43a À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu.

 

Au père par le fils.

 

43,b Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.

 

Importance du témoignage pour que d'autres puissent entrer dans la louange;

 

Là il n'est pas question du Seigneur qui dit, c'est J2ésus dans toute la péricope. Et cela revient quand même 6 fois. S'il suit Jésus, il va peut-être pouvoir entrer enfin dans le Temple.

 

 

MARDI 18 NOVEMBRE. Lc 19 1-10

 

C'est intéressant la foule. Avant elle est le bruit, elle est celle qui étouffe les cris du mendiant, puis la foule qui s'écarte, puis la foule qui adresse une louange à Dieu. Là, elle est un peu la foule qui étouffe, qui aveugle, puisqu'il n'y a pas d'espace pour que Zachée puisse trouver une petite place et voir.

 

Cela peut être important dans les assemblées. Savoir si on un groupe qui facilite ou un groupe qui bloque.

 

1 En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. 

2 Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. 

3 Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. 

4 Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. 

 

Tel que c'est dit, on a l'impression que Jésus n'a pas l'intention de s'arrêter. Mais voilà, il y a quelqu'un qui fait quelque chose d'insolite, quelqu'un et pas n'importe qui, un homme que beaucoup voudraient surement voir plus bas que terre, qui lui veut le voir. Oh simplement voir cet homme, dont il a entendu parler, peut-être cet homme qui lui a pris ce si bon précepteur à Capharnaüm, ce Lévi. Mais comment voir un défilé quand on est petit. Quand on est un enfant, on grimpe sur les épaules de son père. Mais un adulte… Qui le prendrait sur ses épaules, lui qui est détesté, montré du doigt, considéré comme un impur, un bon à mettre la poubelle, à envoyer en enfer. Oui, il faut courir pour devancer le flot, trouver un arbre, et y grimper et être caché par les feuilles. Là c'est vraiment une bonne idée. Mais déjà courir ce n'est pas facile, les bons repas, ça n'aide pas; et grimper, même si les branches sont basses, cela demande un bel effort, quand on a des petites jambes. Et le voilà hissé notre Zachée, bien à l'abri sur son perchoir. Il va le voir ce Jésus de Nazareth. Il est bien content Zachée. Il a eu du mal, mais là il est bien. Et puis si Jésus avait voulu séjourner à Jéricho, ses disciples auraient trouvé une maison. Ne dit-on pas qu'il va à Jérusalem?  Alors oui, Zachée, il est bien tranquille sur son perchoir, bien à l'abri aussi. 

 

5  Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » 

6 Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. 

7 Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » 

8 Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » 

9 Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. 

10 En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

 

La foule arrive, Jésus est en vue, il va le voir, attendre que tout le monde soit parti et redescendre tranquillement. Il est tout content Zachée, il voit Jésus. Seulement Jésus, quand il arrive au pied de l'arbre s'arrête, lève la tête et se met à parler. Ceux qui le suivent se demandent ce qui se passe, eux, ils ne regardent que leurs pieds. Ce qu'il dit est étrange. Il s'adresse à quelqu'un. Il y aurait donc quelqu'un dans cet arbre?  Et ce quelqu'un ce n'est pas n'importe qui, c'est le chef des précepteurs d'impôts, ce sale type, ce Zacchée. 

 

Il lui adresse la parole, lui demande de descendre vite, c'est drôle ce vite, mais pour un petit homme qui doit quand même prendre des précautions pour ne pas tomber, ça veut dire que Jésus est pressé, et que Zacchée doit se débrouiller pour descendre, rentrer chez lui et préparer un repas. 

 

Allez manger chez un type pareil? Vous vous rendez compte? Il est vraiment fou ce Jésus. 

 

Ce qui est encore plus fou c'est ce qui s'est passé. Pendant le repas, Zachée s'est levé, il s'est mis debout, bien campé sur ses petites jambes, et devant tout le monde, il a dit qu'il allait donner la moitié de ses biens aux pauvres et que s'il avait fait du tort à quelqu'un il lui rendrait quatre fois plus. La tora n'en demande pas autant, mais ça c'est un beau geste. Et peut-être que beaucoup se précipiteront chez lui. 

 

Seulement ces actions-là, pour les pharisiens qui sont un peu comme des vautours autour de Jésus, ce n'est pas assez. Et ça Jésus le sait bien. Lui aussi s'est levé, et il n'a pas terminé le repas, parce que Jérusalem l'appelle, mais il a dit qu'en ce jour, le salut était arrivé pour cette maison, car quoiqu'en pensent certains même pécheur Zacchée est un fils d'Abraham comme beaucoup des suiveurs, et que le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Il se montre comme le berger qui va chercher sa brebis, qui la trouve non pas dans un trou, mais accrochée à un tronc d'arbre, et grimpe pour la délivrer et qui la ramène dans le troupeau. 

 

Loué soit Dieu pour cet homme qui n'a pas froid aux yeux, et qui accepte de se faire mal voir parce que l'amour du nom de Dieu le dévore. 

 

 

MERCREDI 19 NOVEMBRE. Lc 19, 11-28

 

Ma découverte pendant la messe, c'est que celui qui a mis l'argent dans un linge, finalement il rend le maître responsable. Si tu n'étais pas comme tu as, alors ton argent j'aurai pu le faire fructifier; C'est de ta faute, moi je n'y suis pour rien. Sauf que le maître ne l'entend pas de cette oreille. Il est un peu comme Adam, ce n'est pas moi, c'est la femme. Et la femme, c'est pareil, ce n'est pas moi, c'est le serpent. Ils auraient même pu dire à Dieu, tu aurais dû nous interdire de parler avec cet animal des champs qui s'introduit chez nous. Tu nous avais demandé de garder ton jardin, mais on ne savait pas. Bref, tu y es pour quelque chose.

 

 

11 En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. 

 

On a là un climat assez bizarre. D'un côté Jésus qui est près de Jérusalem et qui sait que les choses ne vont pas se passer comme les auditeurs l'entendent, (là ce n'est plus la foule), car pour eux, quelque chose va se passer, quelque chose qui dépasse tout, le royaume de Dieu qui descendrait du ciel, qui viendrait tout recouvrir de sa puissance, de sa beauté. Difficile d'imaginer ce royaume de Dieu qui va se manifester. 

 

 

12 Voici donc ce qu’il dit :

 

 « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. 

13 Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” 

 

14 Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” 

 

Jésus, va bien parler d'un roi, qui doit chercher l'investiture, d'un roi qui n'est pas aimé et que l'on cherche à renverser, un roi qui remet à dix serviteurs la même somme, avec une demande : faire de bonnes affaires. Là, on sait qu'il va revenir, en principe. D'ailleurs peut-être que celui qui n'a pas fait fructifier, il souhaitait que l'investiture ne lui soit pas donnée

 

15 Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. 

16 Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” 

17 Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” 

 

18 Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” 19 À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” 

 

Une mine est devenue une ville. Il fait de ses serviteurs, les rois finalement. Il leur donne une royauté, ou seigneurie. Il leur fait confiance, ils sont aussi ses adjoints si on peut dire.

 

20 Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. 

21 En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” 

 

22 Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; 

23 alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” 

 

Le dialogue avec celui qui ne voulait pas de cet homme comme roi. Tu n'as rien fait, tu as mis en terre le don fait, tu es mort toi aussi. Cette somme doit être enlevée, toi aussi tu deviens nu. Tu perds tout. 

 

24 Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” 

25 On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! 

26 – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.

 

Ne pas avoir est un choix. On reçoit tout, à nous de reconnaître.

 

 27 Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » 

28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

 

Là, il me semble que Jésus plante tout le monde et qu'il fait de grandes enjambées pour monter à Jérusalem, lui qui est le trésor de Dieu, donné au monde.

 

 

JEUDI 20 NOVEMBRE Lc 19, 41-44

 

Il manque l'épisode de Bethphagé, l'ânon le début de la descente et la récrimination de s pharisiens. On arrive à l'épisode de ce jour, puis ce sera les vendeurs expulsés.

 

 

41 En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :

 

C'est bien, il peut pleurer et parler en même temps.

Parallèle avec Lazare? Il pleure aussi.

Il pleure sur un ami mort, il pleure sur la peine de ses amis. 

 

42 « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. 

 

C'est cela qui reste difficile. Le temps favorable, ne pas le laisser s'échapper. Mais si on revient un peu en arrière, les pharisiens qui demandent à Jésus de faire taire ses disciples, n'ont pas compris. Si eux se taisent les pierres crieront. 

 

43 Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; 

44 ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

 

C'est de l'Isaïe tout pur… Mais peut-être que les pierres de Jérusalem détruite, crieront aussi vers leur Dieu.

 

 

VENDREDI 21 NOVEMBRE. Lc  19, 45-48

 

45 En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : 

46 « Il est écrit : ‘Ma maison sera une maison de prière’. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » 

47 Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,

 48 mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.

 

 

Normalement présentation. 

 

Za 2, 14-17.

 

Mt 12, 46-50. 

 

C'est un chapitre où il se passe beaucoup de choses, beaucoup de conflits avec les pharisiens, parce que guérisons le jour du sabbat, demande d'un signe, accusation de connivence avec Belzéboul et la réponse gentille de Jésus, puis on arrive à cette péricope. 

 

46 Comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.

47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »

48 Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »

 

49 Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères.

 

50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

 

 

Matthieu 12

Marc 3

Luc 8

Luc 11, 27

Même contexte  chapi 12

 

 

46 Comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.

 

 

47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »

 

48 Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »

 

 

49 Puis, étendant la main vers ses disciples, i

 

 

l dit : « Voici ma mère et mes frères.

 

50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

 

Même contexte chp 3

 

3.31 Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler.

 

 

 

 

 

3.32 Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »

 

3.33 Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »

 

 

3.34 Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui,

 

 il dit : « Voici ma mère et mes frères.

 

 

3.35 Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère.

Parabole semeur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20 On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »

 

 

 

21 Il leur répondit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

: « Ma mère et mes frères 

sont ceux 

 

qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »

 

 

27 Comme Jésus disait cela, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28 Alors Jésus lui déclara :

 

 

 

 

 

 

 

 « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAMEDI 22 NOVEMBRE. Lc 20, 27-40

 

27 En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus 

28 et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’ 

 

29 Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; 

30 de même le deuxième, 

31 puis le troisième, épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. 

32 Finalement la femme mourut aussi. 

 

33 Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » 

34 Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. 

35 Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, 

36 car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. 

 

37 Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.’ 

38 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » 

 

39 Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » 

 

40 Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.

 

 

DIMANCHE 23 NOVEMBRE. Lc 23, 35-43

 

 

35 En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. 

 

Le peuple reste à observer. Très étonnant, mais ici le peuple attend, regarde, mais reste dans un silence, et au moins, ça, c'est beau. Peut-être qu'ils attendent effectivement un miracle, qu'il descende de sa crois, que Dieu se manifeste pour sauver son fils, où ils n'attendent plus rien et ils sont dans la déception (comme le raconteront les disciples d'emmaüs), dans la désolation, mais aussi dans le respect. 

 

Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! 

 

Les chefs eux, sont dans la dérision et cela c'est terrible. Comment peut-on tourner en dérision quelqu'un qui est en train de mourir d'autant que s'il est là, sur la croix, c'est certes parce que c'est le dessin prévu, mais parce qu'eux ont tout fait pour que le gêneur soit éliminé. Et ils en rajoutent en se moquant de lui.

 

36 Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, 

37 en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » 

 

Le pouvoir politique, symbolisé par les soldats, c'est le même rejet, ils accomplissent une prophétie, ils lui donnent du vin aigre. Peut-être que certains veulent l'aider à moins souffrir, pourquoi ne pas mettre un peu d'humanité? Mais si la phase suivante va avec, ce n'est pas ça. 

 

 

38 Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » 

 

Et on passe aux deux qui restent. Le peuple, les dirigeants religieux, le pouvoir politique. Et là c'est une sorte de division. 

 

 

39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » 

 

On peut se représenter la scène facilement, d'autant qu'eux, n'ont pas été flagellés et ne sont peut-être pas cloués. Ils ne perdent pas de sang. Mais la posture est source de souffrance, d'après ce que j'ai lu. Alors l'un de fait est furieux. C'est vraiment fais quelque chose, tu as dit que tu étais le messie, alors prouve le.

 

 

40 Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! 

41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » 

 

Celui-là est assez étonnant quand on y pense; Il lui dit en fait de la fermer, et pour lui, il affirme que Jésus n'a rien fait de mal, que c'est l'injustice qui est révélée ici;

 

4 2Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » 

43 Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

 

Je suis très touchée par cette finale. Il y a le futur, mais c'est une affirmation. Pour lui, Jésus est bien aujourd'hui le messie, qui viendra un jour. L'affirmation de Jésus est au présent. Et je ne peux m'empêcher de penser à la guérison du lépreux, Lc 5, 12Si tu veux tu peux me purifier, que je mets en parallèle avec souviens toi de moi quand tu seras dans ton royaume, et la réponse de Jésus je le veux sois purifié, qui je mets avec la réponse de Jésus, Amen, aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis;

 

Laisser résonner ces deux versets.