DIMANCHE 19 JANVIER. Jn 2,1-11. Noces de Cana
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-Beaucoup de paroles: Marie à Jésus, Jésus à Marie, Marie aux servants, Jésus aux servants, une deuxième fois Jésus aux servants, l'intendant au marié. Cela fait 6, comme les 6 jarrres.
-Une question très bête, comment les jarres qui ont contenu du vin ont-elles été nettoyées ensuite pour être à nouveau remplies par de l'eau qui sert aux purifications.
Ce texte est peut-être proposé comme liminaire à l'année liturgique qui reprend, pour montrer qu'en Jésus les noces avec le Père sont enfin possibles mais qu'elles dépassent de loin Israël.
1 En ce temps-là, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là.
2 Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples.
3 Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
Commentaire de Félix: erreur de traduction, c'est ils n'ont plus de vin. Si un mariage dure plusieurs jours, et si le couple n'est pas fortuné, peut-être qu'il a lésiné sur le vin et comme il y a plus de monde que prévu, cela pose problème. Jésus avec ses disciples serait-il un peu responsable de cette pénurie?
4 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. »
Importance de l'heure; là on est dans le livre des signes qui préparent l'heure.
5 Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
Elle ne discute pas avec son fils. Commentaire du site protestant: Marie apparait au début et à la fin que deux fois. Et elle est bien plus que la mère, elle est la figure d'Israêl, la fille de Sion;
6 Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres).
7 Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord.
Ils ont dû pester, un sacré boulot.
8 Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent.
Est-ce que l'eau s'est changé dans les cuves ou dans l'amphore préparée pour le maître du repas, un peu comme avec les 10 lépreux?
9 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau.
Alors le maître du repas appelle le marié
10et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
Ils ont vu et ils ont cru, mais quoi, à ce moment là de la rédaction;
Commentaires
Faust de Riez (lecture du 11/O1)
Par l’action du Christ en Galilée, voici du vin. C’est-à-dire que la loi touche à sa fin et la grâce lui succède : le reflet est écarté, la vérité est rendue présente ; les réalités charnelles conduisent aux spirituelles, l’observance ancienne se transforme en la Nouvelle alliance. Comme dit l’Apôtre : Ce qui est ancien a passé, voici que du nouveau est advenu. De même que l’eau contenue dans les cuves ne perd rien de ce qu’elle était, mais reçoit alors une existence qu’elle ne possédait pas auparavant, ainsi la loi ne disparaît pas, mais se perfectionne par l’avènement du Christ. ~
Le vin venant à manquer, un autre vin est procuré ; le vin de l’Ancienne alliance était bon, mais celui de la Nouvelle est meilleur. L’Ancienne alliance, celle que les Juifs observent, s’évapore dans la lettre. La Nouvelle alliance, celle qui nous concerne, restitue le goût de la vie en donnant la grâce.
Le bon vin, c’est-à-dire le bon commandement, est celui de la loi, lorsque tu entends : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais le vin de l’Évangile est meilleur et plus fort, lorsque tu entends : Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Nouis
Is 61,
Quel est le lien avec le passage de l’Évangile ? – L’eau changée en vin
Le premier signe posé par Jésus au commencement de son Évangile a une valeur programmatique. En transformant l’eau en vin, il invite ses disciples à entrer dans une nouvelle compréhension de la religion qui n’est plus marquée par le rite ou une obéissance servile à des règles ancestrales, mais dont le signe est le vin, symbole de vie, de joie et de fête.
Si le premier signe posé par Jésus est de transformer l’eau en vin, nous n’avons pas le droit d’avoir la religion triste. Comme nous le rappelle Ésaïe, nous ne devons jamais oublier que notre foi est une fête et nos cérémonies des célébrations de mariage.
-Importance du mot ""commencement qu'on a déjà eu au chapitre 1. Dans ce premeir chapitre, on a des qualificatifs sur l'identité de Jésus, dans Cana (début des noces avec l'humanité), on va reprendre ces qualificatifs.
-L'eau en vin. Le rite. Eau ritualisme. Jésus, conteste l'économie religieuse. Vin royaume, joie, fête.
-Le rôle de Marie; elle accouche Jésus de son ministère. La prière. Signe divin. Vin symbole de fête, la joie. Religion qui est libération. Se mettre à la place du marié. Relation avec la femme cananéeenne. Ca se passe dans les évènements.
Le troisième jour. Prédiction de quelque chose qui va se produire. Arriver au commencement de l'accomplissement, comme nous qui arrivons après, quelque chose n'est pas terminé. Nouveau commencement et quelque chose qui reste à accomplir dans nos vies.
La mère de Jésus. Deux fois. A la croix. Ouverture de parenthèse. Pas de Prénom. La mère de Jésus. Relation pas facile. Marie, mariage, elle représente la fille de Sion, le peuple qui attend que l'heure vienne. La naissance de Jésus à la vie publique est là. Elle va le mettre au monde; quoi entre toi et moi? Distance. Il ne voulait pas y aller. La raison mon heure n'est pas encore venue. C'est la clé. L'heure c'est l'heure de la croix. Jn 14. L'heure est venue. On pourra lire le signe à la croix, être à la recherche de la jarre perdue. Il y en a 6. Il en manque une. Côté concret, et teneur symbolique. Marie, et les serviteurs, elle pousse Jésus, elle l'enfante.
Ces jarres, rites de purification. Une immense quantité d'eau. De quoi se réjouir. Rites première alliance. Elles vont servir à autre chose, à la joie, au bonheur, à la joie, à l'ivresse; On les remplit d'eau comme si on les remplissait avec l'humanité ordinaire et c'est Jésus qui va les transformer en vin. Réparation de l'humanité par rapport au péché. Jubilation. On passe de la réparation à la jubilation.
Lavage des mains, pharisiens, quand l'époux est là, métaphore du mariage. Changement. Surabondance, bon vin. Marie conduit Jésus à poser ce signe qui va être le programme de son évangile.
Commencement des signes. La foi des disciples. Ils mirent leur foi, leur confiance. On commence par un mariage. Noces de Dieu ave l 'humanité .Il est l'époux.
M-N Thabut
Des événements qui composent ce que l’on appelle la « semaine inaugurale » de la vie publique de Jésus.
Elle commence auprès de Jean-Baptiste au bord du Jourdain où des Pharisiens sont venus l’interroger sur sa mission ; et déjà Jean-Baptiste annonçait la venue de Jésus ;
le lendemain, Jean-Baptiste a la joie de voir Jésus lui-même venir vers lui et il reconnaît en lui « le Fils de Dieu, celui qui baptise dans l’Esprit Saint » (Jn 1,33-34).
Le lendemain encore, (et c’est Jean qui donne la précision comme s’il disait « il y eut un soir, il y eut un matin »), nouvelle rencontre au bord de l’eau : cette fois, ce sont deux disciples de Jean-Baptiste qui se détachent de son groupe pour suivre Jésus et celui-ci les invite à passer la soirée auprès de lui.
Le jour suivant, Jésus part en Galilée accompagné déjà de quelques disciples.
Et c’est en Galilée, trois jours plus tard, qu’a lieu le miracle de Cana : Jean commence son récit des noces de Cana en disant « le troisième jour1, il y eut un mariage à Cana en Galilée » ; on est, bien sûr, tentés de faire le compte de tous ces jours depuis le début : cela donne « le septième jour » ; l’évocation d’une semaine, d’un « septième jour », dans un évangile, ce n’est évidemment pas anodin. Le « septième jour » renvoie toujours à l’achèvement de la Création...
Jésus crée le vin. Ce n'est pas une multiplication.
Au sixième jour Dieu avait créé le couple à son image et à sa ressemblance. Au septième jour, ésus participe à un repas de noces ce qui est un moyen de dire que le projet de Dieu est une alliance, un projet de noces.
Peut-être // avec la tentation au désert? Mais là Jésus ne fait pas pour lui, il fait pour les autres.
LUNDI 20 JANVIER. Mc 2, 18-22
Juste avant c'est le repas chez Lévi et les scribes qui râlent: manger avec les publicains et les pécheurs.
Là, on ne sait pas qui pose la question; peut-être quelqu'un qui est étonné de ce comportement. Qui est ce rabbi qui est différent de ceux qui normalement sont les guides?
18 En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »
19 Jésus leur dit : « Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner.
20 Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront.
Là je peux penser que c'est la réponse au "on" et Jésus, se pose comme l'époux, donc si l'époux est là, on ne jeune plus, mais il annonce aussi qu'un jour, nous aurons à jeûner et à prier pour qu'il revienne et épouse cette terre.
21 Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit.
22 Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves. »
Là, on a deux petites paraboles. Je me dis que si on fait un lien avec l'épitre, Jésus prêtre de la lignée de Melchisédech, on est bien dans la même problématique; Jésus est celui qui renouvelle. Mais là, il est sévère aussi. Et aujourd'hui, est ce que moi j'arrive encore à voir la nouveauté radicale de l'enseignement de Jésus, est ce que mon outre n'est pas un peu trop vieille? Je m'interroge.
MARDI 21 JANVIER Mc 2, 23-28
Je pense que ce verbe "marcher" revient assez souvent chez marc. Un grand marcheur. Là il ne marche pas au bord du lac, mais à travers champs de blé. Combien de pas fait-il?
23 Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
24 Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. »
On se demande toujours, pardon je me demande toujours, ce qu'ils font là. Jésus s'en est déjà pris à eux, à propos du jeûne, il s'est donné l'identité de l'époux. Là il va s'affirmer comme étant le maître du Sabbat, ce qui a dû être comme un blasphème pour les oreilles pharisiennes.
25 Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
26 Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »
Enfin Jésus raconte l'histoire à sa manière. Et que ce soit la bible hébraïque ou la septante, la traduction des versets du livre de Samuel est identique, mais le fond reste le même, David a faim et il prend les pains de l'offrande. Il prend aussi l'épée de Goliath.
27 Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. 28 Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »
Par contre là, il y a comme un manque de logique entre les deux versets; jésus dit que le son père à crée ce jour de repos, pour que l'homme en cessant son activité habituelle, casse un rythme, et prenne le temps de vivre, de goûter la vie, mais qu'une fois de plus, certains préceptes ont en fait autre chose. Et cela, ça reste vrai pour nous. Mais l'affirmation de Jésus est autre. Il est maître, maître de toutes choses, et donc même de cet ordre, exprimé pourtant très clairement dans le deutéronome.
Après tout (telle serait la pensée de Jésus), je puis dispenser mes disciples de la loi au sabbat, en vertu des pouvoirs dont je jouis comme Christ ». Mais n’est-il pas plus naturel de conserver le sens de « en conséquence », et d’admettre une liaison réelle entre le v. 27 et le nôtre ? Si le sabbat est fait pour l’homme, comme Jésus vient de le dire, il est bien évident que le Fils de l’homme, c’est-à-dire le Messie, en est le Maître, et qu’il a le droit de dispenser à son sujet comme il lui plaît.
He 6, 18-20
18 Dieu s’est ainsi engagé doublement de façon irrévocable, et il est impossible que Dieu ait menti. Cela nous encourage fortement, nous qui avons cherché refuge dans l’espérance qui nous était proposée et que nous avons saisie.
19 Cette espérance, nous la tenons comme une ancre sûre et solide pour l’âme ; elle entre au-delà du rideau, dans le Sanctuaire
20 où Jésus est entré pour nous en précurseur, lui qui est devenu grand prêtre de l’ordre de Melchisédech pour l’éternité.
MERCREDI 22 JANVIER. Mc 3, 1-6
Manifestement les pharisiens commencent à en avoir assez de cet homme et veulent maintenant l'accuser de ne pas respecter le sabbat pour pouvoir se débarrasser de lui. Lapidation?
1 En ce temps-là, Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
2 On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser.
On peut se demander si l'homme est là, par hasard ou si c'est un piège. Il n'a pas eu le choix, mais l'impression, c'est qu'il se fait tout petit, pour qu'on ne le remarque pas, pour que Jésus ne le voit pas. On vient d'avoir les épis arrachés, mais jésus a sit qu'il avait le pouvoir de remettre ou pardonner les péchés. Il a chassé un démon le jour du Sabbat (début de l'évangile) et guérit la belle- mère de Simon le même jour. Pour qui se prend-il celui-là qui vient de ce trou de Nazareth, qui n'a pas fait d'études auprès d'un Rabbi "certifié" et qui se dit être "le Fils de l'Homme"?
3 Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. »
Manque de bol pour l'homme, on a l'impression qu'il n'y a pas d'office, que Jésus devance tout le monde et que l'homme sort de son trou. Étonnant le "lève toi", et l'ordre de venir là, en plein milieu. Il devient le centre lui qui se cachait ou qui cachait sa main.
4 Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient.
Et là, ça se déplace. Jésus finalement fait de ceux qui veulent le juger, les juges de cet homme. C'est à eux de décider si du bien doit être fait, de la vie (qui va avec le verbe se lever). Mais ils ne prennent pas parti, ils sont muets, ils sont comme des enfants auxquels on pose une question et qui n'osent pas répondre, ne veulent pas répondre. Il s'agit dans la question de Jésus, du vie ou de mort; à la sortie, c'est bien la mort qu'ils choisissent.
5 Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale.
C'est la vie qui est donnée. Peut-être que plus qu'étendre, c'est sort ta main de là où elle est cachée (ça me fait un peu penser à Zachée, descend de l'arbre où tu te planquais), parce que l'étendre, il ne peut pas le faire, sauf si atrophiée serait main trop petite. Et la main est redevue normale.
Est-ce que le service a lieu ensuite? De l'homme on ne dit plus rien;
6 Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.
Et c'est la mort qui gagne; on est au début du chapitre 3….
JEUDI 23 JANVIER. Mc 3, 7-12
7En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
D'abord les plus proches, mais qui font fi de ce que pensent les pharisiens et les hérodiens.
8 De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
Puis d'autres, qui ont entendu parler de lui. Si on en croit Marc, ça fait beaucoup de monde, et du coup; on comprend mieux ce qui passera ensuite, l'appel des disciples.
C'est comme si, à ce moment-là, la "mayonnaise Jésus" avait prise, et lui qui se retire, il attire déjà tout à lui. Il y a comme un phénomène d'aimantation.
9 Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. 10 Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
11 Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
Marc, raconte alors ce qui se passe, à savoir des guérisons à la pelle, des expulsions de démons, mais aussi la nécessité pour Jésus de prendre de la distance. La, c'est la barque (il me semble qu'au chap 4 c'est le semeur). Parce que là, il n'arrive pas à enseigner. C'est un peu comme si Jésus était pris en otage par la foule, or il est important qu'il enseigne.
VENDREDI 24 JANVIER. Mc 3,13-19
C'est assez étonnant ce changement. Une barque est prête, et apparemment cela ne sert à rien. Par contre au chapitre 4, il ira dedans. A croire que ce qui suit aurait pu avoir sa place ailleurs.
13En ce temps-là, Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui,
14 et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle
15avec le pouvoir d’expulser les démons.
Finalement c'est assez curieux. Il y a la montagne, qui indique un autre lieu, lieu présence de Dieu, il appelle donc il y a le choix, donc un certain nombre ont suivi. Ils acceptent le choix et venant auprès de lui, et on a l'impression que dans ceux qu'il appelle, il y en a douze qui sont encore plus proches, être avec lui, mais aussi être ses messagers avec la mission de proclamer et de lutter contre le mal.
16 Donc, il établit les Douze : Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –,
17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –,
Il y en a trois, (ceux qu'on va retrouver chez la fille de Jaïre mais surtout à la transfiguration et à Getsémanie qui reçoivent un nom nouveau.
18 André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote,
19 et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.
Et les autres, avec le commentaire sur Judas.
SAMEDI 25 JANVIER. Mc 16, 15-18
La lecture, sera courte ou longue. Je préfère la courte, sans ce qui se passe avec le pauvre Ananas. On verra bien.
15 En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création.
16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné
Il s'agit de croire et de concrétiser cela par le baptême, ce qui se passe pour Paul. Et c'est ce qui donne le salut, mais il faudrait savoir ce qu'on met derrière, ce que je mets derrière. Si refu de croire, pas de baptême et pas de salut, cad dire pas de vie avec en en Dieu?
17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ;
18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »
Là, surtout pour les serpents, ça correspond bien à Paul; là c'est imposition des mains sans onction d'huile.