SEMAINE DU 25 AOÛT AU 31 AOÛT ÉVANGILES
LUNDI 25 AOÛT MT 23, 15-23
Je me disais que le Dieu d'Israël est bien statique. Il est soit dans les cieux, d'où il ne bouge pas vraiment, soit dans la tente que l'on bouge, mais bon, c'est son lieu, soit dans le Temple (d'où il peut partir pour retourner au ciel). Avec Jésus c'est autre chose. Mais cela demande réflexion.
13 En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer !
On revient à l'image du royaume, finalement un peu comme un grand château ou un temple, avec une porte. Ceux qui "savent" au lieu de permettre aux moins savants d'entrer ferment la porte à clé (un peu comme si le royaume était inaccessible) et plus personne ne peut y entrer.
15 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !
Je croyais qu'il n'y avait pas de prosélytisme. Mais là, c'est vous : faites parfois des disciples, mais vous les formez tellement mal, à votre image, qu'ils sont comme vous, ils découragent les autres et n'ouvrent pas la porte.
16 Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.” 1 7Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
18 Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”
19 Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?
20 Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ;
21 celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ;
22 et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône. »
Cela semble très casuistique, du moins les reproches avec l'aveuglement. Cela reprend quand même ce qu'on a pu lire ailleurs, même dans le discours sur la montagne. On vous a dit et moi je vous dis. On peut penser que Jésus est dans le temple. On est au chapitre 23, bien proches de la passion. Jésus ne va pas se faire des amis. On ne prend pas lee mouches avec du vinaigre, dit le proverbe.
MARDI 26 AOÛT. Mt 23, 23-26
Hypocrite. Le contraire? Vrai? Ou Humble.
Benoît parle d'une certaine violence qu'on pourrait opposer à l'amour dans l'évangile de Jean, mais la violence peut faire de l'amour quelque chose de vivant, (pas fade) et l'amour peut transformer la violence.
Se reconnaître fragile. Il n'a pas employé le mot pécheur, mais il a parlé du sacrement réconciliation. Repartir sur de bonnes bases;
23 En ce temps-là, Jésus disait : Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.
Fidélité dans certaines petites choses mais aussi dans les soubassements.
24 Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !
Grosse bouche grenouille.
25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
26 Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.
Reconnaître que l'intérieur n'est pas propre (ou impur), le cœur dit Benoît. Pour la coupe on imagine bien, pour les plats, surtout s'ils sont plats, pas évident. Mais bon.
MERCREDI 27 AOÛT Mt 23, 27-32
Et ça continue…
27En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures.
2 8C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.
Hélas, ce genre de critique, virulente, elle reste vraie. Le paraître, le dedans, le dehors. Mais les pensées, on n'en n'est pas maîtres, saut qu'elles ne doivent pas prendre le dessus. Apprendre à les renvoyer à l'expéditeur, mais aussi à reconnaître ce qui vient de soi.
29Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes,
30 et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.”
31 Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes.
32 Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères ! »
Pas facile. Cela reviendrait à dire, vous dites que vous êtes meilleurs que vos ancêtres, que vous, vous auriez reconnu les prophètes envoyés pendant l'exil ou avant l'exil, mais de fait il n'en n'est rien, sauf que vous savez ce qu'ils ont proclamé et que vous n'en tenez pas compte, donc vous êtes des menteurs-. Et ce sera pareil avec moi, vous allez me mettre à mort, de la même manière que vos ancêtres, vous êtes bien comme eux.
JEUDI 28 AOÛT. MT 24, 42-51
Ça sent la fin de la lecture continue… on arrive à la fin du chapitre 24, ce qui n'est pas désagréable. Le veiller et prier, sera repris finalement dans le chapitre 25. Mais les jeunes filles imprévoyantes n'ont pas fait la fête…
42 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
C'est un beau verset. Vous ne savez pas quel jour, votre Seigneur vient. Ce n'est pas un futur, c'est un présent. C'est certain, il vient. Et il y a de nombreuses manières de venir.
43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Là, on est dans un conditionnel, encore autre chose.
44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
Si on regroupe ces versets, une affirmation : il vient. Et celui qui viendra à l'heure imprévisible, c'est le Fils de l'Homme, celui qui vous reconnaissez comme votre Seigneur.
Pour cela, imiter quelqu'un. "Il ne dort ni ne sommeille le gardien d'Israêl".
Soyez comme la maître de maison, qui est sur ses gardes et qui veille et qui ne laisse pas l'ennemi entrer chez lui. Il y a une action demandée à celui qui a un rôle de chef: assumer ce rôle envers et contre tout, même si le temps peut sembler long. Il y aura une fin et un jugement. Pas d'impunité.
45 Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
46 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
47 Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.
48 Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”,
49 et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes,
50 alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas,
51 il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
VENDREDI 29 AOÛT. Mc 6, 17-29
17 En ce temps-là, Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean le Baptiste et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse.
18 En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »
On a le motif d'emprisonnement de Jean, il se comporte en prophète, il dit au roi qu'il a une conduite mauvaise. Et on apprend que c'est surtout la femme qui en veut à Jean, parce que vraisemblablement elle a manipulé Hérode pour cela. Elle est dans la lignée de Jézabel et autres. D'ailleurs est-elle juive elle? Elle en veut à cet homme, elle veut qu'il se taise, donc qu'il disparaisse, car il ne faut pas qu'Hérode change d'idée, lui qui est versatile et influençable. Mais son royaume est meilleur que celui de Philippe. Elle est d'avantage reine, et elle veut le prouver. Sauf qu'elle n'arrive pas à éliminer Jean.
19 Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas
20 parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir
Très ambigu ce roi. Il a peur, et pourtant il le protège (des traitrises de sa femme), il l'écoute et il y prend un certain plaisir. Bizarre.
D'un côté une femme sans scrupules et de l'autre un homme qui doit voir en Jean quelqu'un sur lequel on ne peut porter la main, même s'il l'a déjà fait en le mettant en prison et en l'enchainant.
21 Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
22 La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »
23 Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »
25 Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste.
Le piège est en place.
24 Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. »
Comment la jeune fille réagit elle à cet ordre et pourquoi l'exécute t elle? Elle doit être aussi dans la peur. On ne refuse rien à sa mère, sous peine de sévices.
»
26 Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
27 Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
28 Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
Où est passée la tête de Jean? Il a perdu sa tête le pauvre.
29 Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
Si on compare avec ce qui se passera pour Jésus,
Mc 15, 45 Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps.
46 Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.
SAMEDI 30 AOÛT. Mt 25, 14-30. Talents.
Si j'en crois mes souvenirs de Balmary, elle dit que celui qui confie, les confie pour de bon, il "livre ses biens". Si c'est le cas, on comprend mal ce qui se passe après, quand il demande des comptes.
Comment faire de cette parabole quelque chose de non moralisant? Il me semble que c'est quand même une des difficultés permanentes des commentaires.
Je crois avoir compris ce matin (Jean Serge au Prieuré) que l'on peut imaginer que c'est quelque chose autour de la capacité à aimer. Cette capacité on l'a tous, plus ou moins, en fonction de son histoire, mais il y a bien "fais toi capacité, je me ferai torrent". C'est ce qui se passe pour les deux premiers. L'autre qui pourrait, a peur, et il se replie sur lui-même, et certainement il ne se sent pas aimé par ce maître qui l'a laissé seul en partant au loin et qui ne l'aide plus.
14 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
15 À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt,
16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 17De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.
18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
Toujours cette curieuse ponctuation. Mais bon.. on ne touche pas…
Ce qui est peut-être intéressant, c'est ce verbe; il s'en alla, ce qui veut dire qu'il y a deu dynamique, et c'est cela qui s'oppose avec le troisième qui est passif, qui n'ose pas. Qui planque et qui se planque.
19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.
20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.”
21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”
22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.”
23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”
24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
25 J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” 26Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.
30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »
Il y avait une parabole où il était question pendant l'absence su maître de continuer à veiller (l'intendant) sur les serviteurs, et ce celui qui ne croit plus au retour et qui ne s'occupe que de lui. C'est bien quelque chose autour de la persévérance, de l'espérance;
DIMANCHE 31 AOÛT. Lc 14, 1, 7-14
1 Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient.
Grrr…
Il manque tout ce qui se passe avec la guérison de l'homme plein d'eau. Il n'y a pas urgence, cet homme est-il là comme pour provoquer la faute, ou par hasard. Mais il y a un premier temps et un deuxième? Est-ce que ça se passe le même jour? On n'en sait rien.
Simplement ce jour-là, Jésus observe. On a même l'impression que c'est un début de repas. Peut-être que lui, il attend calmement, mais il aurait pu avec sa notoriété se mettre à la première place (je suppose près du maître de maison); il n'en n'a rien fait, car la place est peut-être prise.
Peut-être d'ailleurs que l'on va demander à un des convives de céder sa place à Jésus et à ses disciples..
7 Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit :
8 « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.
9 Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : “Cède-lui ta place” ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place.
10 Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : “Mon ami, avance plus haut”, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi.
11 En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. »
C'était si je puis dire le premier enseignement de Jésus. Tu m'as invité, tu attends quelque chose de moi, alors je te raconte cette parabole et je te donne une sentence à méditer. Dans Luc, il y en a beaucoup;
12 Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour.
13 Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
14 heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
Le premier enseignement est pour les convives, le second pour l'hôte. Est-ce qu'il fait la gueule parce que certains qui sont là, et qui sont des disciples, ne pourront rien donner en échange? Jésus donne une parole, mais les autres? Peut-être que de fait ils donnent aussi, mais c'est plus difficile à décrypter. Mais il y a bien l'annonce de quelqu'un qui voit, qui rétribue ou qui rétribuera.