vendredi 14 février 2025

SEMAINE DU 9 AU 15 FÉVRIER. ÉVANGILES

DIMANCHE 9 FÉVRIER. Lc 5, 1-11

 

                                               La barque s'enfonçait.

 

 

On aura presque les mêmes mots au moment de la première tempête chez Marc, les vagues qui se jettent sur la barque, qui s'enfonce.

 

Et si on trouvait là, la double nourriture: la spirituelle avec l'enseignement de Jésus, que ce soit sur la terre ou sur la mer, et ensuite comme les poissons sont laissés sur place, un cadeau qui est fait à ceux qui ont écouté? 

 

 

1 En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. 

2 Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. 

3 Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.

 

L'attitude de la foule est importante ici, il y a des gens qui se pressent autour de Jésus, qui ne veulent pas en perdre une miette, et Jésus qui va trouver une solution pour que tous puissent l'entendre, sans querelles. Il monte dans une barque amarrée au bord du lac. Les pêcheurs eux, apparemment n'écoutent pas vraiment, ils s'occupent de laver leurs filets. Pourtant ils connaissent bien Jésus. Sauf que Jésus a pris la poudre d'escampette et qu'eux ne l'ont pas suivi, bien qu'il ait rendu la santé à la belle-mère de Pierre. En fait, on pourrait presque penser que Pierre avait besoin de ce signe pour se décider à suivre vraiment Jésus. 

 

 4 Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » 5Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »

6 Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. 7 Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient

 

Intervient alors la reprise de la relation et la demande (qui leur semble folle) de Jésus, d'aller au large et de jeter les filets. Là il y a les filets qui vont se déchirer, mais je n'en comprends pas la raison. Ce n'est pas la taille des poissons, c'est le poids. Donc ils ont besoin d'aide pour remonter les filets (enfin je suppose) et ils demandent l'aide de Jacques et Jean, et les filets sont plus ou moins déversés dans les deux barques, avec le fait qu'elles enfoncent, et que cela c'est signe du miracle, de l'importance de la pêche, mais ça peut aussi faire peur, est ce que la barque ne va pas sombre?

 

8 À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » 

 

C'est vrai que Jésus étant dans la barque est resté avec eux durant tout ce temps. La phrase évoque ce qui se passe pour Isaïe, mais c'est peut-être aussi une révélation pour Simon. Jusque-là il voyait (dans ce évangile de Luc), un homme certes extraordinaire, mais un homme. Là, c'est déjà une première transfiguration, d'autant que mis à part le pauvre André, ce seront ces trois de la première heure qui y participeront. 

 

Le pêcheur devient pécheur et est appelé à devenir pêcheur d'hommes. Sortir de l'eau du péché pour passer dans l'eau du baptême et devenir vivant. 

 

9 En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;

 

Lc 9, 54 Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent

 

10 et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.» 

11 Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

 

C'est un peu comme si, ce qui est dit à Simon, (qui n'est pas encore Pierre dans cet évangile) s'adresse aussi aux autres (enfin j'imagine), puisque les quatre quittent tout et le suivent. Le groupe des 4.

 

Commentaire Regards Protestants

 

Ce passage met en lumière la transformation d’un pêcheur en disciple. Jésus ne choisit pas des érudits religieux ou des membres du clergé, mais des travailleurs ordinaires, soulignant ainsi la valeur de la patience et de la persévérance, qualités essentielles à la vie de disciple. L’histoire souligne la nature surprenante de la conversion, où la grâce précède le repentir. La reconnaissance par Simon de la puissance divine de Jésus, illustrée par la pêche miraculeuse, l’amène à reconnaître son péché, ouvrant ainsi la voie à son appel à devenir disciple.

 

Les quatre étapes de la vie de disciple – accueillir Jésus, s’aventurer dans des eaux plus profondes, obéir à sa parole et jeter le filet – servent de modèle aux croyants. 

 

Ce passage ne dépeint pas seulement un événement miraculeux, mais enseigne également les aspects fondamentaux de la foi : la grâce, l’obéissance et la volonté d’abandonner les anciennes habitudes pour un nouvel appel. L’expérience de Simon illustre comment la rencontre avec Jésus change le cours de la vie, offrant à la fois un défi et une promesse d’espoir.

 

 

LUNDI 10 FÉVRIER. Mc 6, 53-56

 

On en était resté à l'arrivée des apôtres et de Jésus dans ce lieu "désert". Prédication, suivie de la multiplication des pains et à la traversée avec l'apparition de Jésus. Et nous voilà revenus sur la terre ferme. Et ça recommence, les foules, les foules qui en veulent toujours plus.

 

Intéressant les "ils". 

 

-Au verset 53 et 54 ce sont les apôtres et Jésus, qui accostent et sortent de la barque. 

 

-Au verset 55, ce sont les gens qui reconnaissent dans cet homme qui accoste "le Jésus" et qui, aussitôt se mettent à parcourir toute la région pour lui apporter les malades. 

 

Mais il semble que Jésus se déplace.  

 

et au verset 56, c'est un autre "ils", qui pourrait être celui des malades, mais ce n'est pas sûr. Ce qui semble certain, c'est que toucher la frange de son vêtement suffit. Ce qui évoque la femme qui perd du sang et donc qui sous-entend la foi. Mais je suppose que ce sont les valides qui demandent à Jésus que les infirmes puissent simplement toucher la frange, ce sont eux, les croyants. 

 

On ne demande pas de geste à Jésus, juste qu'il se laisse toucher. 

 

 

53 En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth accostèrent. 

54 Ils sortirent de la barque, 

et aussitôt les gens reconnurent Jésus.

55 Ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. 

 

 

Je suppose que pour le verset 54, il s'agit de Jésus et de ses disciples, qui eux sont un peu secoués par la nuit qu'ils ont vécue. Jésus est reconnu, et c'est un peu le branle-bas de combat. Mais ce qui se passe là, est important. Eux se mettent en branle, eux apportent les malades, ceux qui ne peuvent marcher; il y a une magnifique solidarité. 

 

:56 Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

 

Et il y a cette supplication de toucher Jésus, c'est finalement très émouvant. C'est vraiment reconnaître que celui qui est là, a une sainteté qui va jusqu'à contaminer les vêtements qu'il porte. Bien entendu cela évoque la femme hémorroïsse et montre la foi qui est la leur. Est-ce qu'on est encore en Galilée, du moins du temps de Jésus? En tous les cas, la foi est là. 

 

Et au chapitre suivant, ça se gâte avec ceux qui viennent de Jérusalem.

 

 

MARDI 11 FVRIER. Mc 7, 1-13.

 

1 En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus, 

2 et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées. 

 

            3– Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ;

             4et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats. 

 

5Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. » 

 

Ils viennent donc de Jérusalem, et ils veulent savoir qui est ce drôle de Rabbi qui enseigne et qui guérit et pour lequel les foules se déplacent. C'est intéressant ce "ils se réunissent", mais on peut imaginer qu'ils sont un certain nombre. Et là, ils peuvent d'emblée l'attaquer sur la manière dont il gère ses disciples. Jésus ne dit rien, il laisse faire. Il est donc laxiste. 

 

            6 Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. 

            7 C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.’ 

8 Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. »

 

Mais Jésus ne se laisse pas faire, il attaque avec l'écriture et différenciant ce qu'il en est de la tradition et des commandements et cela reste vrai aujourd'hui. Et c'est bien cause de conflit.

 

9 Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre tradition. 

10 En effet, Moïse a dit : ‘Honore ton père et ta mère.’ Et encore : ‘Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.’ 

 

11 Mais vous, vous dites : Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère : “Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont ‘korbane’, c’est-à-dire don réservé à Dieu”, 

12 alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit pour son père ou sa mère ; 

13 vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »

 

Il montre et c'est très malin, comment ils contournent le commandement et poussent finalement au péché. 

 

 

MERCREDI 12 FÉVRIER. Mc 7, 14-23

 

Je pense savoir pourquoi ce texte qui simplifie les choses (pardon Jésus) me dérange, c'est la question du viol. Celle qui est violée se sent impure, or elle n'y est pour rien, mais cela va l'empêcher de vivre. 

 

Il y a aussi des paroles qui peuvent avoir cet effet-là. Alors ce n'est pas si simple, sauf que Marc, qui écrit aussi pour des païens, redonne ce qui est dit dans les actes des apôtres, les aliments ne rendent pas impurs. Jésus précise que c'est parce que ça ne reste pas dans l'homme. Par contre les pensées du cœur, elles demeurent dedans et cela c'est bien autre chose. 

 

1 Cor 08 L’amour ne passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la connaissance actuelle sera dépassée.

09 En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles.

10 Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé.

11 Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.

12 Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu.

13 Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité.

 

06 Lui nous a rendus capables d’être les ministres d’une Alliance nouvelle, fondée non pas sur la lettre mais dans l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit donne la vie.

 

07 Le ministère de la mort, celui de la Loi gravée en lettres sur des pierres, avait déjà une telle gloire que les fils d’Israël ne pouvaient pas fixer le visage de Moïse à cause de la gloire, pourtant passagère, qui rayonnait de son visage.

 

08 Combien plus grande alors sera la gloire du ministère de l’Esprit !

 

09 Le ministère qui entraînait la condamnation, celui de la Loi, était déjà rayonnant de gloire ; combien plus grande sera la gloire du ministère qui fait de nous des justes !

 

10 Non, vraiment, ce qui, dans une certaine mesure, a été glorieux ne l’est plus, parce qu’il y a maintenant une gloire incomparable.

 

11 Si, en effet, ce qui était passager a connu un moment de gloire, combien plus ce qui demeure restera-t-il dans la gloire !

 

12 Et puisque nous avons une telle espérance, c’est avec grande assurance que nous nous comportons ;13 nous ne sommes pas comme Moïse qui mettait un voile sur son visage pour empêcher les fils d’Israël de voir la fin de ce rayonnement passager.

14 Mais leurs pensées se sont endurcies. Jusqu’à ce jour, en effet, le même voile demeure quand on lit l’Ancien Testament ; il n’est pas retiré car c’est dans le Christ qu’il disparaît ;

15 et aujourd’hui encore, quand les fils d’Israël lisent les livres de Moïse, un voile couvre leur cœur.

16 Quand on se convertit au Seigneur, le voile est enlevé.

17 Or, le Seigneur, c’est l’Esprit, et là où l’Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté.

18 Et nous tous qui n’avons pas de voile sur le visage, nous reflétons la gloire du Seigneur, et nous sommes transformés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit.

 

 

2 Cor 5,14 En effet, l’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort.

15 Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.

16 Désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine : si nous avons connu le Christ de cette manière, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.

17 Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.

18 Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation.

19 Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.

20 Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu.

21 Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a pour nous, identifié au péché, afin qu’en lui nous devenions justes de la justice même de Dieu.

 

 

14En ce temps-là, appelant de nouveau la foule, Jésus lui disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien.

15 Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » 16[…] 

 

17 Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole

 

Amusant de considérer cela comme une parabole, mais comme la foule ne sait pas ce qui s'est passé dans la maison, elle doit être assez interloquée, comme les disciples d'ailleurs;

 

18 Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, 

19 parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. 

 

L'ennui, c'est qu'il y a des choses qui viennent du dehors et qui font que celui qui en est le récepteur, se sent impur et ça c'est une autre paire de manches. Cela reprend aussi les discours pauliniens sur la chair et l'esprit. 

 

20 Il leur dit encore : « Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. 

21 Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, 22adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. 

 

Une belle liste avec 12 pensées perverses; 

 

23 Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »

 

 

JEUDI 13 FÉVRIER. Mc  7, 24-30

 

RCF: Il en est parfois de même pour nous, chrétiens de longue date, qui pouvons-nous habituer, à sa parole, aux sacrements. Dans l’Évangile d’aujourd’hui Jésus, par cette femme, nous dit : ne vous habituez jamais. Réjouissez-vous toujours du don immense qui vous est fait. Une parcelle, une miette de la grâce devrait suffire à notre salut, à notre bonheur éternel.

 

Peut-être important que ce texte soit comme encadré par les deux multiplications des pains. 

 

24 En ce temps-là,  Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu : 

 

Que c'est ramassé. Il part, il va quelque part sur la côte, il entre (lui et les autres) dans une maison, (un peu l'impression qu'il en a marre des pharisiens et autres et que dans cette région là, ils ne viendront pas), qu'il veut peut-être se reposer, avoir la paix, mais même là il est connu ou reconnu. Et le bouche à oreille fonctionne?  Vous savez, celui qui fait des miracles, le mec de Capharnaüm, il est chez nous. 

 

25 une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds. 

26 Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. 

 

Et une madame, une habitante de ce pays, une horrible païenne, se précipite dans la maison pour lui demander de délivrer sa fille d'un démon qui la rend malade. En fait on ne sait pas du tout ce qui se passe, sauf que la maman ne sait pas quoi faire, que sa fille, elle ne la reconnaît plus, que ce n'est plus sa petite fille et qu'elle ne sait plus à qui demander de l'aide;

 

 

 

27 Il lui disait : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »

 

Chez Marc, c'est différent des autres évangiles, elle ne casse pas les oreilles des disciples, et le dialogue est direct entre elle et Jésus, qui lui déclare que les demandes des païens, il n'est pas là pour les exaucer. Que ce serait même comme du vol. Mais je dois dire que cela quelque part me gêne, sauf que comme semble le dire Mgr Gobillard, Jésus sait ce qui va se passer et ce qu'elle va dire. Et ce que lui pourra dire.

 

28 Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit : 

29 « À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » 

 

Est-ce que ça serait: je sais que je ne fais pas partie de ton peuple, je sais que je ne suis pas, digne mais j'ai confiance en toi, et donne- moi juste une miette, à moi qui suis en dessous, ce n'est pas du vol, c'est le en plus, ça ne te coûte rien (en quelque sorte);

 

30 Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.

 

Dans quel état est-elle sur le chemin du retour?-

 

 

VENDREDI 14 FÉVRIER. Cyrille et Méthode. Lc 10, 1-9

 

Ministère de prédication et de guérison.

 

 

1 En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. le 

 

J'ai l'impression que pour les apôtres, ils avaient la liberté d'aller partout. Eux avaient reçu le pouvoir de chasser les démons. Là, on a plus l'impression qu'il y a comme un déroulé qui est préparé, les villes ou localités où il allait se rendre.

 

2 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.

 

C'est comme s'il leur disait, vous allez moissonner, mais vous allez voir que la moisson est plus abondante que ce que vous pouviez imaginer. Que votre vocation en fasse lever d'autres, c'est cela que vous demanderez au maître de la moisson; 

 

3 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. 

 

Le pas très encourageant, après l'envoi. Agneaux au milieu des loups.

 

4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. 

Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’

 

 6 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 7Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. 

 

8 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. 9Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »

 

Ou Mc 7, 31-37

 

31 Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole.

 

32 Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler et supplient Jésus de poser la main sur lui.

33 Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue.

34 Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! »

35 Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement.

36 Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient.

37 Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

 

SAMEDI 15 FÉVRIER. Mc 8, 1-10

 

1 En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : 

2 « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. 

3 Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. » 

4 Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? » 

 

Jésus tient ses apôtres au courant de ce qu'il pense et de ce qu'il ressent. Marc montre aussi l'attention et la compassion de Jésus: si je les renvoie à jeun, ils vont défaillir en chemin. Mais pour les apôtres, cela veut dire, il faut leur trouver à manger. Et là, ils anticipent la question de Jésus, surtout que s'ils font référence à la première multiplication, ils savent bien ce qui les attend. 

 

5 Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. » 

 

Il y a donc matière à faire quelque chose; Jésus ne part pas de rien. Et cela j'aime bien. 

 

6 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. 

7 Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer. 

 

Est-ce qu'on peut dire que c'est le pain des disciples qui a été donné ou là encore, pain des disciples, pain de la foule? On ne sait pas, mais plus pain des disciples. Et ce sont eux, qui donnent la nourriture. (tu leur donnes leur nourriture en temps voulu, mais là, il s'agit dans le psaume, des animaux, pas des hommes). 

 

8 Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles. 

9 Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. 

10Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.

 

 

 

Marc 6, 33-44

 

Marc 8, 1-8

 

33 Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.

34 En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

 

 

35 Déjà l’heure était avancée ; s’étant approchés de lui, ses disciples disaient : « L’endroit est désert et déjà l’heure est tardive.

36 Renvoie-les : qu’ils aillent dans les campagnes et les villages des environs s’acheter de quoi manger. »

 

37 Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Irons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter des pains et leur donner à manger ? »

 

 

38 Jésus leur demande : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S’étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. »

 

39 Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte.

40 Ils se disposèrent par carrés de cent et de cinquante.


 

 

41 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction et rompit les pains ; il les donnait aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous.



 

 

42 Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés.

43 Et l’on ramassa les morceaux de pain qui restaient, de quoi remplir douze paniers, ainsi que les restes des poissons

 

 

44 Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.

 

45 Aussitôt après, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule.

 

1 En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :

2 « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. 

 

 

 

3 Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. » 

 

»

 

 

4 Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ?

 

 

 

 

5 Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. »

 

 

6 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.

 

 

 

 

 

Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. 

7 Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer. 

 

 

8 Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles. 

 

 

 

 

9 Or, ils étaient environ quatre mille. 

 

 

Puis Jésus les renvoya. 10Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.

 

 

 

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