vendredi 22 novembre 2024

SEMAINE DU 17 AU 23 NOVEMBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 17 NOVEMBRE. Mc 13, 24-32

 

Marc 13,24-32.

 

Le chapitre 13, commence par une phrase prononcée par un disciple et qui s'extasie devant la beauté tu temple de Jérusalem, et Jésus, casse complétement sa joie. On va retrouver un discours assez proche de ce qu'on trouve dans Daniel, mais ici, on est quand même dans du dramatique, et un vécu à venir qui est loin d'être glorieux. Être disciple, être témoin sera difficile, mais il y a l'annonce de l'Esprit Saint qui sera donné. On a aussi les faux messies

 

24 En ces jours-là, après une pareille détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; 

25 les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. 

26 Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire.

27 Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. 

 

28 Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. 

29 De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. 

 

30 Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. 

31 Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. 

32 Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.

 

 

Nouïs.

. Pour chaque fidèle, c’est aujourd’hui que le Christ vient, c’est aujourd’hui que les idoles s’effondrent, c’est aujourd’hui qu’il juge le monde, c’est aujourd’hui qu’il rassemble ses élus.

 

Après le temps de l’effondrement, vient le temps de la renaissance. Dans la Bible, il n’y a pas d’épreuve qui ne soit suivie d’un recommencement.

 

Le Christ vient

 

On verra le fils de l’homme venir. Le Nouveau Testament ne dit jamais que le Christ revient, mais qu’il vient. Dire que le Christ vient, c’est dire qu’il échappe à nos saisies, qu’il est au-delà de ce qu’on peut en dire.

 

Chaque fois que je suis menacé par le découragement dans ma foi, je peux me dire que le Christ vient dans mon histoire pour tout renouveler.

 

L’obscurcissement du soleil et de la lune, ainsi que la chute des étoiles. Ils évoquent la fin du monde, mais on peut aussi les entendre dans un sens symbolique. Nous pouvons interpréter ce verset autrement en nous souvenant que le soleil, la lune et les étoiles sont dans le Premier Testament des idoles devant lesquelles on s’incline. L’obscurcissement du soleil et la chute des étoiles signifient alors la fin de l’idolâtrie. Selon cette hypothèse, la venue du Christ n’évoque pas la fin du monde, mais l’émergence d’un nouveau monde, sans idoles.

 

Nous pouvons passer en revue les idoles de notre temps : L’argent, le divertissement, la télévision, la politique, le sport … La venue du Fils de l’homme nous libère de ces idoles.

 

 

Jésus ne parle pas du cadre de notre histoire, mais de notre vie de foi : Toutes les générations doivent considérer qu’elles ne passeront pas avant la venue du Christ. Cette venue est comme aiguillon qui nous appelle à ne pas nous assoupir dans notre vie spirituelle et toujours remettre de la foi dans nos choix. 

 

LUNDI 18 NOVEMBRELuc 18,35-43.

 

35 Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. 

36 Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. 

37 On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. 

 

Un homme qui est aveugle, qui mendie et qui entend. Chez lui, l'audition est tellement importante. Il demande et on lui répond. Peut-être qu'il vaudrait mieux pour lui, ne pas être assis au bord de la route et se faire piétiner. Donc changer d'endroit. On n'entend que le bruit des pas.

 

38 Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » 

39 Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » 

 

Et dans le brouhaha des pas, un cri, un cri puissant, un cri qui implore, un cri qui reconnait en Jésus le Messie (enfin ça je n'en suis pas si sûre). Maintenant, pourquoi le faire taire? Pourquoi n'aurait-il pas le droit de crier? Après tout, un mendiant ça crie parfois pour attirer l'attention. Il sait ce qu'il doit faire pour être entendu. Et entendu, il l'est, il n'obéit pas, il crie. Et ça c'est beau. Rester dans son désir, même si les autres veulent vous bâillonner.

 

40 Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : 

41 « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » 42Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » 

 

Jésus maître. Il a entendu, il s'arrêt et il ordonne. Il ordonne qu'on le lui amène et il ordonne à la cécité de cesser. Mals la finale: ta foi t'a sauvée est un peu difficile. Ta foi en moi t'a sauvé de quoi? C'est parce que tu as foi en moi que je peux te rendre la vue? Si tu n'avais pas cette foi, tu ne serais pas guéri? C'est important ce rôle de la foi dans la guérison, mais portant, il y a des guérisons gratuites, la femme courbée, l'homme à la main atrophiée; le fils de la veuve, alors il y a aussi la dimension de la compassion (que je préfère à la miséricorde), il y a cet amour débordant qui désire le bon et qui l'accomplit.

 

43 À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.

 

La finale, évoque la guérison des dix lépreux. Le samaritain revient sur ses pas en rendant gloire à Dieu puis il se prosterne devant Jésus. Là, il y a l'homme qui devient disciple, et qui est comme un moteur, pour la foule qui voulait l'empêcher de parler, et c'est comme les prémices de ce qui se passera à Jérusalem.

 

 

MARDI 19 NOVEMBRE. Lc 19, 1-10

 

Le programme de Jésus, venir chercher et sauver ce qui était perdu. Ce qui peut renvoyer à la brebis perdue, au fils prodigue. Et on a ce regard qui n'est pas un regard aveugle, ce regard qui va autour de lui, en bas, en haut, sur les côtés et l'oreille qui a entendu le cri du malheureux qui crie. 

 

1 En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. 

2 Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. 

3 Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille

4 Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. 

 

La détermination de Zachée est très importante. Peut-être qu'il ne veut pas être vu, mais il veut voir et lui, le notable parce que malgré tout c'en est un, il grimpe comme un gamin dans un sycomore. Il est bien caché, mais Jésus a aussi des yeux. Zachée voulait voir, mais ne pas être vu, Jésus lui regarde, cherche et trouve et parle. Car là, il y a de la parole. 

 

Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » 

 

Et c'est une demande. Et il y a comme une urgence, qui peut se comprendre par rapport au timing de la montée à Jérusalem. Mais l'important et c'est cela qui est dit à cet homme méprisé, c'est: c'est chez toi et pas chez un autre, que je veux aller et demeurer. Je retiens l'urgence et il faut.

 

Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. 

7 Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » 

 

D'un côté on a un homme heureux, et de l'autre on a des gens qui râlent, qui jugent. 

 

Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » 

 

Et si Zaché n'était pas conforme à l'image que l'on se fait d'un chef de publicain? S'il était autre? Et même s'il est conforme, là il se passe quelque chose, et il prend sur lui les torts faits par son équipe. 

 

9 Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. 

10 En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

 

Que veut dire Jésus en insistant sur Fils d'Abraham? Le fait d'être à la solde des romains, ne lui enlève pas son identité, alors ne l'oubliez pas, ne jugez pas? Et peut-être quelque chose qui va ensuite plus loin, lui Jésus, ce n'est pas cette identité extérieure qu'il regarde, mais ce qui est dedans et c'est pour cela qu'il est là, et là, ça dépasse l'identité ethnique. 

 

 

MERCREDI 20 NOVEMBRE. Lc 19, 11-28. Parabole des mines.

 

10 En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

11 Comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même.

 

Il me semble qu'il faut faire un lien avec ce qui vient de se passer. Est-ce que la conversion de Zachée est comme un signe que le royaume va se manifester? Disons que le synchronicité m'interroge. Mais en même temps, Jéricho n'est quand même pas tout près de Jérusalem. Bizarre. Ou est ce que la comportement de Zaché est le signe que quelque chose se passe? 

 

11En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même

 

On peut aussi supposer que Jésus est sur la route, pas trop loin de Jérusalem, et qu'il enseigne. Et il y aurait comme une pause. Et là, peut-être que la proximité de Jérusalem y est pour quelque chose, mais Jésus, montre qu'on ne veut pas de lui, mais que somme toute, ce n'est pas grave parce qu'il arrivera à ses fins (mais c'est quand même bien différent), et il montre comment faire pour entrer dans le royaume.

 

1 2Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. 

13 Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” 

 

On sait qu'il va revenir, et il y a un ordre: faites quelque chose avec ce sont vous disposez;

 

14 Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” 

 

15 Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. 

 

 

On apprend là, que la royauté est donnée, et du coup, on peut penser qu'il s'agit, comme chez Matthieu d'une parabole qui parle de la fin des temps. La royauté est donnée, il a donc tout pouvoir et il demande des comptes. 

 

16 Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” 

17 Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autoritésur dix villes.” 

 

18 Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” 19À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” 

 

20 Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge.

 21 En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” 

 

Très semblable à Mt. Image d'un homme absolument injuste, qui prend tout, qui vide tout . Il met l'autre sur la paille, si je puis dire. Il va jusqu'à voler son bien. 

 

22 Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; 

23 alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” 

24 Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” 

25 On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! 

 

Dans la mesure où l'homme lui a rendu son argent (enveloppé dans un linge), le lui enlever n'a aucun sens. Par contre le donner à celui qui sait comment faire fructifier, c'est aussi une récompense, une valorisation.

 

26 – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. 

 

27 Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » 

 

28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

 

J'imagine que ça a dû jeter un froid cette parabole. 

 

 

 

 

 

JEUDI 21 NOVEMBRE. Lc 19, 41-44

 

Si on suit le récit de Luc, Jésus est parti de Bethphagé et il arrive vers Jérusalem normalement Mont de Oliviers. Et j'aime ces versets où Jésus parle comme un prophète, où il est comme pris par la présence du Père qui le fait parler, qui le fait pleurer et qui parle en Lui. Et il y a toujours cette cecité. Mais si on lit, est ce que cela veut dire que si Jésus n'avait pas été rejeté, mis en croix, est ce que Jérusalem n'aurait pas été détruite? C'est compliqué, parce que quelque part, c'est bien cet endurcissement (du moins d'une partie ) qui a permis aussi le salut de tous.

 

41 En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : 

42 « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. 

 

Si tu avais reconnu en ce jour celui qui donne la paix.. Plainte de Jésus. Et le c'est trop tard. Tu pouvais ouvrir les yeux et tu ne l'as pas fait.

 

43 Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; 

44 ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

 

Cela m'évoque une prière de Daniel tout cela est arrivé parce que nous et nos pères,  nous sommes détournés de toi.

 

 

VENDREDI 22 NOVEMBRE. Lc 45-58

 

45 En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait:

 46« Il est écrit : ‘Ma maison sera une maison de prière’. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » 

 

Jésus est donc arrivé au temple. Et là, ce qu'il voit le met en colère. C'est beaucoup moins descriptif que chez Matthieu, qui différencie les différents étals. On a juste la référence à Jérémie.  

 

47 Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,

48 mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.

 

Veulent-ils le faire mourir, parce qu'il enseigne, et que son enseignement plait au peuple, qui voit en lui quelqu'un qui sait leur parler, qui sait se faire comprendre, se faire entendre, donc une jalousie, ou parce que l'acte d'expulser (peut-être plus fort que chasser), mais qui là, me fait penser à une expulsion de démons, comme si le premier geste que fait Jésus est un geste de purification, (à Capharnaüm, c'est bien comme cela qu'il avait aussi commencé),

Si je finis ma phrase, c'est qu'ils peuvent être furieux du geste de Jésus.

 

 

SAMEDI 23 NOVEMBRE. Luc 20, 27-40

 

27 En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus 

28 et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’ 

 

29 Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; 

30 de même le deuxième, 

31 puis le troisième, épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. 

32 Finalement la femme mourut aussi. 

 

Ce qui est sidérant, mais vive les histoires, c'est que la femme n'ait pas été répudiée. La loi du lévirat oui, mais quand même. Un peu fou ces sadducéens.

 

33 Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » 

 

34 Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. 

35 Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, 

36 car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrections. 

 

Distinction entre ce qui se passe sur la terre et ce qui se passera dans l'au-delà où la question de la descendance ne se posera plus, puisque de mort il n'y aura plus. Et  Jésus affirme comme les pharisiens qu'il y a une vie après la mort, une autre vie. Sauf que tel qu'il le dit, il y a ceux qui en sont jugés digne et les autres.

 

37 Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.’ 

38 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » 

 

Manifestement en citant le pentateuque, Jésus essaye de leur montrer qu'ils n'ont rien compris et qu'ils déforment ce qui est écrit.

 

39 Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » 

40 Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.

 

Fin du questionnement insidieux.  

samedi 16 novembre 2024

SEMAINE DU 10 AU 16 NOVEMBRE. ÉVANGILES

DIMANCHE 10 NOVEMBRE Mc 12, 38-42.

 

MARC 13, 28-

 

38 En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait méfiez-vous des scribes qui, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, 

39 les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. 

40 Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. 


Pour Noïs, ce seraient les scribes qui siègent au Sanhédrin, les scribes du temple, qui font partie des autorités. Ici, la traduction dit "dévorer" autrefois c'était dépouiller. Et dépouillé de tout ce qu'il a Jésus, le sera dans quelques jours. Normalement les scribes doivent protéger, l'immigré, la veuve et l'orphelin, mais apparemment ils font l'inverse, pour s'enrichir, enfin je suppose.» 

 

En tous les cas, c'est une attaque en règle, comme pour les pharisiens dans l'évangile de Luc. 

Je ne sais pas si nous entendrons ces versets, puisque lecture brève possible

 

On peut se demander si cette veuve est une de ces femmes qui a été dépouillée par les scribes du Temple; mais on ne le sait pas. Sauf que là, ce n'est pas une parabole.

 

41 Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.

42 Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. 

 

 Là, c'est toujours Jésus qui fait feu de tout bois. Il voit cette femme, (elle fait peut-être un peu penser aussi à la parabole, pharisien publicain), et il comprend lui, qu'elle a ce jour-là, tout donné. Contrairement aux autres elle n'a pas mis ce en plus. Elle a mis le tout. Pourquoi fait--elle cela, On ne le sait pas. Offrande obligatoire, impôt pour le temple?  Mais il ne lui reste rien. Elle accomplit ce qui lui est demandée, et ce faisant, elle se fait vraiment un trésor dans le ciel. Au jeune Homme riche, Jésus dit: vends tout ce que tu as et tu auras un trésor dans le ciel.

 

Il est dit aussi que cette femme (traduction du grec), jeta tout ce qu'elle possédait. C'est le rien garder pour soi. C'est tout donner à Dieu. Et c'est (je crois que c'est Nouis qui dit ça) que c'est ce que fait Jésus et aussi ce que fait sa mère.

 

 

43 Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. 

44 Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

 

Éloge de cette femme, ne pas non plus en rester aux apparences, ne pas juger, ne pas se faire remarquer quand on donne de l'argent.

Finalement j'aime bien l'hypothèse où Jésus parle de Lui.  

 

 

:"Ceci n'est pas un midrash". 2007.

 

L'évangile d'aujourd'hui était celui que l'on appelle "l'obole de la veuve", cette dame, âgée ou pas, qui met dans le trésor du temple l'argent qui correspond certainement à ce dont elle a besoin pour manger. Ce qui peut laisser à supposer qu'elle est dans un état de détresse et qu'il ne lui reste plus qu'à mourir. 

J'ai alors pensé à l'épisode de la veuve de Sarepta dans le premier livre des rois au chapitre 7, versets 7 à 15.Il y a aussi une veuve qui n'a plus rien à manger sauf un peu de farine et un peu d'huile. Elie d'une certaine manière est en danger de mort: il fuit et le roi et la famine. Il lui demande d'utiliser pour son usage à lui Elie ce qui lui reste de nourriture. Et on arrive à ces lignes que j'ai toujours entendues comme une comptine: 

Jarre de farine ne s'épuisera,
Cruche d'huile ne se videra,
jusqu'au jour où Yahvé enverra 
La pluie sur la face de la terre.

Une idée m'est venue: la veuve de "l'obole" a donné son nécessaire à Dieu. Et si en rentrant chez elle, elle trouvait dans leur coupelle les deux piécettes qu'elle vient de donner? 

Ses deux piécettes trouveras 
jusqu'au jour où Yahvé 
son Fils ressuscitera
à la face de la terre.


 

 

LUNDI 11 NOVEMBRE.

 

 

Tite 1,1-9.

 

1 Paul, serviteur de Dieu, apôtre de Jésus Christ 

-au service de la foi de ceux que Dieu a choisis 

-et de la pleine connaissance de la vérité qui est en accord avec la piété. 

2 Nous avons l’espérance de la vie éternelle, promise depuis toujours par Dieu qui ne ment pas. 

3 Aux temps fixés, il a manifesté sa parole dans la proclamation de l’Évangile qui m’a été confiée par ordre de Dieu notre Sauveur. 

 

4 Je m’adresse à toi, Tite, mon véritable enfant selon la foi qui nous est commune : à toi, la grâce et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Sauveur. 

5 Si je t’ai laissé en Crète, c’est pour que tu finisses de tout organiser et que, dans chaque ville, tu établisses des Anciens comme je te l’ai commandé moi-même.

 

 6 L’Ancien doit être quelqu’un qui soit sans reproche, époux d’une seule femme, ayant des enfants qui soient croyants et ne soient pas accusés d’inconduite ou indisciplinés. 

7 Il faut en effet que le responsable de communauté soit sans reproche, puisqu’il est l’intendant de Dieu ; il ne doit être ni arrogant, ni coléreux, ni buveur, ni brutal, ni avide de profits malhonnêtes ; 

8 mais il doit être accueillant, ami du bien, raisonnable, juste, saint, maître de lui. 

9 Il doit être attaché à la parole digne de foi, celle qui est conforme à la doctrine, pour être capable d’exhorter en donnant un enseignement solide, et aussi de réfuter les opposants.

 

Luc 17,1-6.

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive !

 2 Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. 

 

Bon, nous voilà averti. Je me disais en pensant à ce verset que l'encyclique humanae vitae a été scandale pour nous. Faut-il pour autant condamner Paul 6? Mais Jésus est brutal et évoque le testament de ses pères. 

 

3 Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. 

 

Se repentir, condition du pardon. Donc des mots. 

 

4 Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » 

 

Ceci est donné comme un ordre. 

 

5 Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » 

 

Comment faire le lien avec ce qui précède? En pensant à la femme qui perd du sang, je me disais qu'elle avait la certitude que Jésus allait la guérir, ce n'est pas que Jésus est le dernier recours, non c'est plus que cela. Elle sait qu'i peut le faire et qu'il le fera. Et c'est bien cette certitude qui manque tellement souvent.

 

6Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. »

 

Conclusion cette foi là, cette certitude là, elle est don. 

 

 

MARDI 12 NOVEMBRE.

 

Tite 2,1-8.11-14.

 

1 Bien-aimé, dis ce qui est conforme à l’enseignement de la saine doctrine. 

2 Que les hommes âgés soient sobres, dignes de respect, pondérés, et solides dans la foi, la charité et la persévérance. 

3 De même, que les femmes âgées mènent une vie sainte, ne soient pas médisantes ni esclaves de la boisson, et qu’elles soient de bon conseil, 

4 pour apprendre aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, 

5 à être raisonnables et pures, bonnes maîtresses de maison, aimables, soumises à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas exposée au blasphème. 

 

6 Les jeunes aussi, exhorte-les à être raisonnables en toutes choses 

7 Toi-même, sois un modèle par ta façon de bien agir, par un enseignement sans défaut et digne de respect, 

8 par la solidité inattaquable de ta parole, pour la plus grande confusion de l’adversaire, qui ne trouvera aucune critique à faire sur nous. 

 

11Car la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. 

12 Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, 

13 attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ. 

14 Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.

 

Luc 17,7-10. 

 

Je ne sais pas trop s'il s'agit d'un serviteur ou d'un esclave. Que le maître ne serve pas le serviteur fatigué, OK, mais qu'il ne lui permette pas de souffler un peu, pas sympa du tout. M'est alors venue le verset  de Jn 15: je ne vous appelle plus serviteurs mais amis, le texte dit même "mes amis" car tout ce que j'ai entendu du Père, je vous l'ai fait connaître. 

 

 

 

7 En ce temps-là, Jésus disait : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? 

8 Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ? 

9 Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? 

10 De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir.” »


 

MERCREDI 13 NOVEMBRE.

 

Tite 3,1-7.

 

1 Rappelle à tous qu’ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu’ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien ; 

2 qu’ils n’insultent personne, ne soient pas violents, mais bienveillants, montrant une douceur constante à l’égard de tous les hommes. 

 

3 Car nous aussi, autrefois, nous étions insensés, révoltés, égarés, esclaves de toutes sortes de convoitises et de plaisirs ; nous vivions dans la méchanceté et la jalousie, nous étions odieux et remplis de haine les uns pour les autres. 

 

4 Mais lorsque Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et son amour pour les hommes, 

5 il nous a sauvés, non pas à cause de la justice de nos propres actes, mais par sa miséricorde.

Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint

 

Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance, par Jésus Christ notre Sauveur, 

7 afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle.

 

Luc 17,11-19.

 

11 En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. 

12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance 

13 et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » 

 

Au moins ceux-là, ils sont respectueux des lois. Ils se tiennent à distance. En fait on ne sait pas du tout si ce village est en Samarie ou en Galilée, et combien sont samaritains et/ou galiléens. 

 

14 À cette vue, Jésus leur dit : « Allez-vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. 

 

Comme souvent, il se passe quelque chose en Jésus, qui ne se contente pas d'entendre, mais qui regarde, qui les regarde et qui est rempli de compassion. Sauf qu'il ne leur dit pas, comme avec le lépreux qui lui demande de le guérir, qu'ils sont guéris. Non il demande autre chose, et cet "autre chose", leur demande de croire. Après tout, ils auraient pu rester là, où ils étaient. Mais non, ils se sont mis en route. Normalement quand on va se montrer aux prêtres, c'est pour que ceux-ci puissent constater la guérison (ou la non guérison); si guérison il y a, il y a tout un rituel d'offrandes. 

 

Luc emploie le terme de "purifiés". C'est la même chose chez Marc. Peut-être pour distinguer l'externe de l'interne, guéri et sauvé, différent du purifiés. (vous purifiez la coupe, mais l'intérieur n'est pas purifié).

 

15 L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix

16 Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. 

 

Peut-être qu'il y avait d'autres samaritains, mais seul un en quelque sorte a désobéi à l'injonction d'aller se montrer, en se disant que ça, ça pouvait bien attendre, et que l'important était de remercier celui qui avait pu faire cela pour lui. Peut-être que ce retour, c'est un retournement, une conversion, et c'est la finale ou Jésus parle du fait qu'il est sauvé ce qui est différent de purifié. 

 

17 Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? 

18 Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » 

 

19 Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

 

Il y a "se relever et être sauvé"; 

 

 

JEUDI 14 NOVEMBRE

 

Philémon 1,7-20.

 

7 Bien-aimé, ta charité m’a déjà apporté beaucoup de joie et de réconfort, car grâce à toi, frère, les cœurs des fidèles ont trouvé du repos. 

8 Certes, j’ai dans le Christ toute liberté de parole pour te prescrire ce qu’il faut faire, 

9 mais je préfère t’adresser une demande au nom de la charité : moi, Paul, tel que je suis, un vieil homme et, qui plus est, prisonnier maintenant à cause du Christ Jésus, 

10 j’ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, en prison, j’ai donné la vie dans le Christ. 

11 Cet Onésime (dont le nom signifie « avantageux ») a été, pour toi, inutile à un certain moment, mais il est maintenant bien utile pour toi comme pour moi. 

12 Je te le renvoielui qui est comme mon cœur

13 Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu’il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l’Évangile. 

14 Mais je n’ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses ce qui est bien, non par contrainte mais volontiers. 

 

15 S’il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c’est peut-être pour que tu le retrouves définitivement,

16 non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé : il l’est vraiment pour moi, combien plus le sera-t-il pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur. 

17 Si donc tu estimes que je suis en communion avec toi, accueille-le comme si c’était moi. 

18  S’il t’a fait du tort ou s’il te doit quelque chose, mets cela sur mon compte. 

 

19 Moi, Paul, j’écris ces mots de ma propre main : c’est moi qui te rembourserai. Je n’ajouterai pas que toi aussi, tu as une dette envers moi, et cette dette, c’est toi-même. 

20 Oui, frère, donne-moi cette satisfaction dans le Seigneur, fais que mon cœur trouve du repos dans le Christ.

 

Luc 17,20-25.

 

20 En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable. 

21 On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » 

 

Si je me réfère à la péricope précédente, la guérison de 10 lépreux, il me semble que l'on peut dire que le règne de Dieu est là, au milieu de nous. Si je dis règne et non pas royaume, cela veut dire (pour moi) que Dieu règne, donc qu'il manifeste son pouvoir sur le mal et que le mal que représente la lèpre, peut être vaincu. Jésus essaye de leur faire comprendre que la manifestation de la présence de Dieu dans le monde, c'est maintenant, devant eux. Mais l'entendront-ils? 

 

22 Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. 

 

Peut-être que cela renvoie a ce qui va se passer dans peu de temps. Jésus va disparaître et quand quelqu'un est mort, on se remémore les jours où il était vivant, avec nous. Mais même si on croit à la vie après la mort, on ne voit plus et peu à peu les choses s'estompent. 

 

23 On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. 

24En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. 

 

Maintenant, comme il a parlé de sa résurrection effectivement certains pourront se faire passer pour lui, mais lui, et là, c'est important, il affirme là que son retour sera comme la déchirure du ciel. 

 

 

25 Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »

 

Et c'est l'annonce que cela arrivera, mais que beaucoup de douleur sera nécessaire pour que cela se fasse, et la douleur de Jésus, la souffrance d'être rejeté.

 

 

VENDREDI 15 NOVEMBRE.

 

Jean 1,1a.4-9.

 

1a Moi, l’ancien, à la Dame élue de Dieu, et à ses enfants que j'aime en vérité. 

 

02 à cause de la vérité qui demeure en nous et qui sera avec nous pour toujours.

03 Avec nous seront la grâce, la miséricorde, la paix, de la part de Dieu le Père et de Jésus Christ, le Fils du Père, dans la vérité et dans l’amour.

04 J’ai eu beaucoup de joie à trouver plusieurs de tes enfants qui marchent dans la vérité selon le commandement que nous avons reçu du Père.

 

 

4 J’ai eu beaucoup de joie à trouver plusieurs de tes enfants qui marchent dans la vérité selon le commandement que nous avons reçu du Père. 

5 Et maintenant, Dame élue, je t’adresse une demande : aimons-nous les uns les autres. – Ce que je t’écris là n’est pas un commandement nouveau, nous l’avions depuis le commencement. 6 Or l’amour, c’est que nous marchions selon ses commandements. Tel est le commandement selon lequel vous devez marcher, comme, depuis le commencement, vous l’avez appris. 

 

Beaucoup d’imposteurs se sont répandus dans le monde, ils refusent de proclamer que Jésus Christ est venu dans la chair ; celui qui agit ainsi est l’imposteur et l’anti-Christ. 

8 Prenez garde à vous-mêmes, pour ne pas perdre le fruit de notre travail, mais pour recevoir intégralement votre salaire. 

 

9 Quiconque va trop loin et ne se tient pas à l’enseignement du Christ, celui-là se sépare de Dieu. Mais celui qui se tient à cet enseignement, celui-là reste attaché au Père et au Fils.

 

Luc 17,26-37.

 

26En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. 

27 On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. 

 

28 Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; 

29 mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; 

 

30 cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. 

 

31 En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. 

32 Rappelez-vous la femme de Loth. 

 

33 Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. 

 

34 Je vous le dis : Cette nuit-làdeux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. 

35 Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 36[…] 

 

37 Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : «  donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »

 

Isaïe 34:9-17 Là le serpent fera son nid, déposera ses oeufs, Les couvera, et recueillera ses petits à son ombre ; Là se rassembleront tous les vautours. 

 

Isaïe décrit une scène de désolation totale. Il n'y a plus d'hommes, seuls les animaux demeurent et peut-être vivent des restes humains qui sont là. 

 

Mais le chapitre 35 c'est la vie qui reprend, c'est Dieu qui redonne la vie. 01 Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent ! Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose,

 

 

SAMEDI 17 NOVEMBRE.  

 

3 lettre de Jean 1,5-8.

 

5 Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et particulièrement pour des étrangers.  

6 En présence de l’Église, ils ont rendu témoignage à ta charité ; tu feras bien de faciliter leur voyage d’une manière digne de Dieu. 

7 Car c’est pour son nom qu’ils se sont mis en route sans rien recevoir des païens. 

8 Nous devons donc apporter notre soutien à de tels hommes pour être des collaborateurs de la vérité.

 

Impression qu'il se fait un peu remonter les bretelles. OK tu es charitable, alors prouve le en leur donnant des sous, pour que durant leur voyage ils ne soient pas démunis. 

 

Luc 18,1-8.

 

Début du chapitre 18, qui se termine à Jéricho avec la guérison de l'aveugle. Dans ce présent-là, la foi est là. Mais ensuite que se passera t il à Jérusalem? Et comment la résurrection sera-t-elle comprise et accueillie? On dit que beaucoup de chrétiens n'y croient pas. 

 

1En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : 

2 « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. 3 Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.”

 4 Longtemps il refusa ; puis il se dit : 

“Même si je ne crains pas Dieu

et ne respecte personne,

5 comme cette veuve commence à m’ennuyer, 

je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » 

6 Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! 

 

J'ai lu quelque part, que si cette veuve avait choisi ce juge, c'est justement parce qu'il est retord, pas comme les autres et que c'est celui-là qu'elle veut, pour que ton affaire soit traitée dans le bon sens. Mais si ce n'est pas le cas, ce qui est certain c'est que c'est un dossier qui ne l'intéresse pas, qui peut-être ne va rien lui rapporter, et il refuse de s'en occuper. Sauf que la veuve, comme la femme syro-phénicienne, comme l'aveugle de Jéricho, crie, et au final c'est ce cri qui est entendu, parce que justement il est tout le temps là. Alors importance du cri, du sans cesse.

 

Ensuite Jésus demande à ses disciples de bien écouter ce que dit ce juge. Il commence par dire que ce n'est pas la crainte de Dieu qui est un moteur pour lui, que le jugement des autres, il s'en moque, mais que le cri et la présence permanente de cette femme, l'insupporte, et que du coup, il va rendre juste pour ne plus l'entendre. 

 

Importance du cri? 

 

7 Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? 

Les fait-il attendre ? 

8 Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice.

 

Dieu n'est-il pas un dieu qui entend le cri de son peuple? On peut dire oui, mais les la question de l'attente, c'est peut-être différent? Et faire justice à ses élus (contre qui), pas facile d'aller au-delà.

 

 

Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

 

Toujours surprenante cette phrase, qui semble traduire une certaine désillusion, et qui va un peu avec les messages de Jésus à certains. Que mettre derrière ce "la foi"? 

 

Bref, ce texte, est loin d'être facile. 


Si un homme aussi endurci (on peut penser que c'est un mauvais homme, qui commet beaucoup de mauvaises choses) se laisse attendrir, combien plus, Dieu que est "bon", se laissera t il attendit?