dimanche 6 juillet 2025

SEMAINE DU 30 JUIN AU 6 JUILLET. ÉVANGILES.

 SEMAINE DU 30 JUIN AU 6 JUILLET.


LUNDI 30 JUIN. Mt 8, 18-22

 

 

 

Il manque les trois premiers miracles: lépreux, fils du centurion, belle-mère de Pierre.

 

18 En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. 

 

Pourquoi cet ordre? Que se passe t il pour que Jésus veuille partir, ailleurs? Déjà commencer à jeter le grain de la parole dans les pays "impurs"? 

 

19 Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » 

20 Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » 

 

C'est ce que dit Ruth à Naomie. C'est peut-être un moyen de dire, que lui, le scribe, il se sent capable de suivre Jésus chez les païens, ce qui doit être difficile pour lui. Jésus lui répond sur un autre plan, celui de sa solitude. Tu peux me suivre, tu peux avoir l'impression de transgresser, mais dans ma vie, dans mes décisions, je reste seul. Les animaux vivent ensemble, les oiseaux, pareil, lui, malgré tout ce monde, malgré cette foule, il est seul. Il n'a pas de lieu où il est accueilli.

 

21 Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » 

22 Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »

 

C'est toujours la phrase un peu difficile, qui pour moi évoque un peu l'appel d'Elisée, qui veut prendre congé de ses parents, et Elie qui s'en va. Laisse-les enterrer les parties mortes qui sont en eux. Mais qu'à fait le disciple? Combien seront-ils à passer sur l'autre rive? Ceci dit, sur l'autre rive, Jésus ne sera pas le bienvenu, puisqu'on lui demande de repartir. Là non plus, il n'a pas de lieu ou reposer sa tête. Est-ce que chez moi, le Fils de l'homme a un endroit pour poser sa tête? 

 

 

MARDI 1° JUILLET. Mt 8, 23-27

 

C'est beaucoup moins circonstancié que chez Marc. Je me suis demandée si on ne peut pas déjà voir dans cette péricope, ce qui se passera quand Jésus sera dans son tombeau. 

 

23En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. 

24 Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. 

 

On a vraiment l'impression que Jésus est pressé de quitter Capharnaüm, quelque chose d'urgent, peut-être annoncer la bonne nouvelle ailleurs qu'en Galilée. Sauf que (enfin cela c'est nous qui interprétons), les vilains esprits qui sont là, vont tout faire pour empêcher Jésus d'accoster. Il vaut mieux qu'il périsse maintenant, plutôt que de perdre le pouvoir.  

 

25 Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »

 

Impression qu'ils ont hésité jusqu'au dernier moment. Mais c'est non pas un cri, mais une demande. Comment la formuler? Nous allons mourir si tu ne fais rien. Mais ont-ils une idée de ce que peut faire Jésus? C'est quand même la confiance qui est là. Fais quelque chose, fais quelque chose. Nous allons mourir et toi avec.

 

26 Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. 

 

Drôle de question quand même. Il y a de quoi avoir peur. Sauf qu'ils ne sont pas seuls, et que celui qui est avec eux, il ne dort ni ne sommeille le gardien d'Israël, est bien plus qu'un prophète et c'est ce qu'ils vont découvrir. Il est debout, comme Moïse qui menace la mer rouge, il menace les vents et la mer, et les éléments lui obéissent.

 

27 Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

 

La réponse ils la connaissent, elle est dans les psaumes, mais aussi dans le livre de Jonas. Dire étonnement, me paraît un peu léger; j'aurais préféré crainte. 

 

Benoît disait qu'on laissait trop souvent Jésus dormir dans la barque.

 

 

MERCREDI 2 JUILLET. Mt 8, 28-34

 

Il me semble que cet évangile est très centré sur les agir des uns et des autres. Deux hommes agressifs qui manifestement ne veulent pas de Jésus, et le village qui le met à la porte. Mal accueilli en pays païen. Bien sur Jésus plus tard sera très bien accueilli, mais est ce vrai chez Matthieu? C'est quand même chez lui qu'il est dit aux disciples de ne pas aller du moins au début en terre étrangère. En tous les cas, ce premier passage ne se passe pas très bien et pourtant Jésus a fait du bon , au détriment du portefeuille des habitants;

 

Récit très bref, par d'exorcisme au sens fort , je veux dire pas de parole. On sait que les hommes sont possédés, donc Jésus ne s'adresse pas à eux, mais aux démons, qui d'emblée reconnaissent qu'il est le plus fort et qui demandent comme une faveur d'entrer dans les porcs. Ce qui est malin, parce qu'en se jetant dans la mer, jésus prive la communauté de son poyen de subsistance et donc va se faire rejeter, c'est ce qui arrive. 

 

On a un récit somme toute, très pauvre. Peut-être faut-il le mettre en relation avec ce qui se passera avec la femme "cananéenne", qui reconnaît en Jésus un homme puissant et capable de tout;

 

28 En ce temps-là, comme Jésus arrivait sur l’autre rive, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent d’entre les tombes à sa rencontre ; ils étaient si agressifs que personne ne pouvait passer par ce chemin. 

 

D'un côté curieux, de l'autre, agressifs, violents. Non tu ne passeras pas ton chemin, va t en, et peut-être des pierres. Sauf que jésus n'en tient pas compte. On peut penser que les disciples ne sont pas rassurés.

 

29 Et voilà qu’ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous tourmenter avant le moment fixé ? »

 

Et c'est la partie mauvaise qui entre en jeu, il n'y a pas de prosternation ici. D'emblée c'est va t en. Fous-nous la paix, ici, on est chez nous.  

 

30 Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. 

31 Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. » 

Il y a un "si" et une demande: les porcs, parce que cela leur permet à la fois de rentrer chez eux, et de foutre la zizanie;

 

32 Il leur répondit : « Allez. » Ils sortirent et ils s’en allèrent dans les porcs ; et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots. 

 

Mort de porcs.

 

33Les gardiens prirent la fuite et s’en allèrent dans la ville annoncer tout cela, et en particulier ce qui était arrivé aux possédés. 

34 Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et lorsqu’ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur territoire.

 

On se parle plus des deux hommes , mais de la réaction des "gens", qui supplient. 

 

Là aussi, le verbe supplier n'apparaît qu'un fois, il me semble que dans les synoptiques c'est différent; 

 

Finalement le comportement d'Abraham, qui est lâche, est à mettre en // avec le comportement des villageois. Tout faire, pour avoir la paix. Et finalement colère des villageois, des deux possédés, ils se moquent complètement.

 

 

JEUDI 3 JUILLET St Thomas. Jn 20, 24-29

 

St Grégoire le grand : Ce qu’on voit, en effet, ne produit pas la foi mais la constatation. Alors que Thomas a vu, lorsqu’il a touché pourquoi lui est-il dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru ? Mais ce qu’il a cru n’était pas ce qu’il a vu.

 

Car la divinité ne peut être vue par l’homme mortel. C’est donc l’homme qu’il a vu, et c’est Dieu qu’il a reconnu en disant : Mon Seigneur et mon Dieu. Il a donc cru tout en voyant, puisqu’en regardant un vrai homme, il a proclamé que celui-ci était Dieu, et cela, il n’avait pas pu le voir.

 

24 L'un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c'est-à-dire Jumeau), n'était pas avec eux quand Jésus était venu. 

 

L'était allé faire quoi Thomas? En tous les cas, à la résurrection, au dire des autres, il ne croyait pas. Mais il y a chez lui, une espèce d'absence de peur. Il était prêt à monter à Jérusalem pour mourir avec lui, (au moment de la mort de Lazare), il pose des questions qui sont les nôtres. On dit qu'il est parti en Indes et qu'une église est édifiée sur son tombeau; 

 

 

25Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne metspas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » 

 

Importance à priori des sens. Les femmes ont bien voulu tenir les pieds de Jésus, il a dit à Marie Madeleine de ne pas le retenir (le toucher). Il y a à la fois, je veux voir de mes yeux, je veux toucher (deux fois) les trous des mains et le trou du cœur. 

 

26 Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » 

 

Là jésus, s'adresse à tous. C'est la salutation normale, mais venant que quelqu'un qui apparaît d'un coup, pas évident. On peut l'imaginer qui est juste devant la porte, pourtant verrouillée. Debout. Ont-ils peur? Qu'est ce que Thomas ressent, quand il voit de ses yeux, celui qui a cru mort. Ce qu'il a dit aux autres, je ne suis pas sûre qu'il l'aie en mémoire, mais Jésus, lui, qui était absent quand Thomas est revenu, a entendu, et cela c'est déjà énorme. Cela fait un peu penser à Job qui dit je crois que Dieu l'entend, entend tout. 

 

27 Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » 

 

Incrédule qui s'oppose à crédule. Par à incroyant. Car Thomas est un croyant, mais il a besoin d'une épuration. Quelque chose doit changer en lui. Comme le dit Mgr Gobillard, simplement apprendre à faire confiance aux autres. S'appuyer sur les autres, sur leur témoignage. 

 

28 Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » 

 

Chez Thomas, il y a quelque chose qui bascule, me semble t il. et ce qu'il dit est bien une affirmation de Foi. Jésus est son Seigneur, Jésus est Dieu pour lui. Je crois que lui, voit vraiment ce que les autres n'ont pas vu. Eux ont vu "leur Jésus", lui, a vu L'AUTRE, Je suis. 

 

29 Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

 

 

VENDREDI 4 JUILLET Mt 9, 8-13

 

Juste avant, guérison du paralytique, et récrimination des scribes et des pharisiens. 

 

RCF se centre sur Matthieu, et sur sa réaction, et la réaction des autres. Celle ça a pu être très négative, qui tu choisis, un type comme ça, n'importe quoi. Et du côté de Mathieu un peu pareil, (comparaison avec Pierre, mais bien des années après).  Étonnement d'un prêtre quand il est choisi pour devenir évêque. J'aime bien. 

 

 

9 En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. 

 

Quelle sobriété. 

 

Pour en revenir à la péricope d'aujourd'hui, j'ai l'impression que l'appel de Matthieu, tellement réduit, est presque un fait divers. Ce qui compte c'est la suite, et les réactions des pharisiens. Ils sont choqués par ce repas que Jésus prend. Là il n'est pas question d'un repas de fête donné par Matthieu, comme le repas donné par Zachée. Non c'est autre chose, c'est du banal, mais ce qui ne l'est pas, c'est que c'est table ouverte, et que ça c'est autre chose. 

 

Si jésus a appelé ce publicain à entrer dans son équipe, alors, cela veut dire que lui, ne regarde pas l'étiquette mise par la société, que ses critères sont autres, et que tout le monde peut s'approcher de lui. Il se fait tout à tous comme dira Paul plus tard. 

 

 

10 Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. 11Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » 

 

Et c'est là que les pharisiens (le surmoi) se manifestent, mais pas auprès de Jésus, mais de ses disciples. C'est pour moi est plus pervers, parce que c'est mettre le doute, chez les appelés. Regardez votre maître, regardez ce qu'il fait, il mange avec des pécheurs, il mange avec des réprouvés, il n'est pas digne et vous aussi, vous allez être contaminés par ces hommes de mauvaise vie.  

 

12 Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. 

 

Vous pensez que vous êtes bien portants, alors tant mieux pour vous. Moi, je suis venu appeler ceux qui se savent malades, et qui ont besoin d'un médecin. Moi je suis celui qui soigne, comme le berger soigne ses brebis malades. 

 

13 Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

LA réponse de Jésus, serait, arrêtez de vous braquer, ouvrez votre cœur, n'oubliez pas que ce que veut, ce que demande celui que vous appelez votre Dieu, c'est la miséricorde qu'il veut, pas, le jugement, pas les sacrifices qui ne servent alors à rien, parce que le cœur n'est pas là.

 

Vous ne voulez pas que je vous appelle, vous êtes libres.

 

 

SAMEDI 5 JUILLET Mt 9, 14-17.

 

Et maintenant les disciples de Jean le Baptiste. Eux, ils attaquent sur un autre point.

 

14 En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » 

 

Eux sont plus franc de collier, ils s'adressent directement à Jésus, et peut-être au fond d'eux-mêmes sont-ils un peu choqués par ce qu'ils voient. Eux jeûnent plus que ce qui est demandé pour hâter la venue du Messie, puisque c'est le message de Jean, qui demande une conversion parce que le temps de la venue et du jugement, est proche;

 

15 Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. 

 

Jésus explique, d'autant que cela reprend bien ce que Jean a pu dire de lui, mais il associe deuil et jeûne. Pour le moment, ils n'ont pas jeûner puisque l'époux est là, mais un jour, ils reprendront cette pratique, car l'époux sera parti, leur sera enlevé. Personne n'est propriétaire de l'époux.

 

16 Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit. 

17 Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »

 

Et là c'est une certaine critique du conservatisme; c'est aussi un moyen de dire que ce qu'il annonce lui, tire trop sur les habitudes et que ça déchire. Et qu'il faut un cœur renouvelé pour accueillir. 

 

 

DIMANCHE 6 JUILLET. Lc 10, 1-20.

 

Cette péricope arrive juste après qu'un scribe ait été presque dissuadé par Jésus de le suivre, et qu'il ait appelé un homme qui demandait un délai. Tous ne sont pas propres à suivre, surtout si on lit ce qui est dit au chapitre 9, 3 Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.

24 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera.

25 Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ?

26 Celui qui a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire, la sienne, celle du Père et des saints anges.

 

 

1 En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. 

 

On est là dans quelque chose de structuré, il y a comme un plan de campagne. C'est après la transfiguration, Jésus est sur le chemin qui monte ou qui serpente pour aller petit à petit à Jérusalem. 

 

Il y a un nouveau choix, comme il y avait eu l'envoi de 12 en mission. Là il s'agit bien de mission, il s'agit pour les envoyés, de préparer le chemin de leur maître. C'est lui qui sème, qui moissonne, mais il s'agit de préparer la terre, pour qu'elle soit prête à recevoir à la fois celui qui vient, mais aussi sa parole et ses gestes. Et on verra bien à la fin de ce chapitre 10, comme cela doit se passer: Marthe et Marie.

 

Le comportement sur la route.

 

2 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez !

3 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. 

4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin

 

- C'est presque rassurant, c'est ne vous inquiétez pas (malgré ce que je vais dire ensuite) il y a de quoi faire, mais vous n'êtes pas assez nombreux (c'est comme s'il y avait une disproportion entre la taille du champ de la moisson, et le nombre de moissonneurs). Alors demandez au maître d'en envoyer d'autre. Donc si vous vous sentez bien seuls, priez pour demander des compagnons.

 

- Peut-être que le Allez du verset 3, serait mieux pour conclure ce deuxième verset. D"accord vous n'êtes que 2, et vous avez un grand terrain à "travailler" pour moi, mais ne vous allez, partez, ne regardez pas en arrière, comme je l'ai dit à l'un d'entre vous.Ne craigniez pas, même si vous êtes comme des agneaux au milieu de loups, il ne vous arrivera rien.

 

-Des consignes pour la route : il y a urgence. ne vous encombrez pas pour marcher plus vite, et perdez pas votre temps à parler sur la route. Il vous faut trouver la ville où vous êtes envoyés.

 

Maintenant, mode d'emploi de bonne conduite là où vous serez accueillis. La maison, d'abord.

 

 5Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ 

6 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.

7 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. 

 

 

La ville elle-même.

 

8 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. 9 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” » 

 

Hospitalité à respecter, puis guérir et annoncer, mais peut-être d'abord guérir. Ne pas mâcher ses mots non plus, si on vous refoule, ayez un geste prophétique et une parole. 

 

10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : 

11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” 

12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. » 

 

Le retour

 

17 Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » 

18 Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. 

19 Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire

 

Cela pour évoque le psaume 90; 13 tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon.

De quoi les missionnaires doivent ils se réjouir?

 

20 Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »