SEMAINE DU 21 AU 27 JUILLET. ÉVANGILES
LUNDI 21 JUILLET. Mt 12, 38-42
Il est question de signe, il est question de jugement.
38 En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
Ce n'est pas la foule qui demande, alors que des signes, il y en a, mais pas de signes venant du ciel. D'ailleurs qu'entendent-ils pas un signe venant de toi. De qui d'autre, le signe pourrait -il venir? Sont-ils toujours restés avec leur idée d'alliance avec le démon? Comme si Jésus était pour eux une marionnette? (Cela vient de me venir à l'instant). Mais c'est curieux, mais ce serait cohérent avec ce qu'on trouve dans ce chapitre et la réaction de Jésus quand on l'accuse de connivence avec le mauvais.
Jésus leur répond en renvoyant non pas à la conversion (ce qui viendra après), mais à la mort. Et effectivement un homme qui reste trois jours dans le cœur la terre et qui revient à la vie, c'est un signe, mais ce signe là, le comprendront-ils?
41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »
Des étrangers qui ne connaissaient pas le Dieu d'Israël se sont convertis. Eux qui ont la Tora, regardent, entendent, mais de conversion il n'y a pas (du moins pour certains). Jésus s'affirme être plus que le prophète, plus que le roi. Qui est-il cet homme qui se nomme Fils de l'homme?
MARDI 22 JUILLET. Jn 20,1. 11-18
Il manque la partie où ça court beaucoup. Mais on est dans la partie où ça pleure beaucoup, et quand on pleure, on ne voit pas très bien, ce qui peut expliquer que les hommes en blanc (qui n'étaient pas là quand Simon et Jean sont entrés dans le caveau), ne soient pas reconnus comme des personnages divins par Marie. Elle est dans ce qui l'inquiète, savoir où est le corps, le reste ne compte pas. Pourtant la place de ces deux, ce n'est pas n'importe quelle place. Ils évoquent l'arche de l'alliance, le lieu de la Présence. Mais bon, cela n'a pas d'importance pour le moment. Et pourtant, ils sont là, et la place est vide. Il s'en est allé, comme la Présence a quitté le temple (Ezéchiel), pour être ailleurs. Jésus a été là, il s'en est allé, pour être présent autrement à son peuple.
Comme je l'ai déjà écrit, ils posent une question qui peut paraître stupide, mais qui met en relief l'inquiétude de Marie. Je pleure parce que je ne sais pas qui a enlevé le corps et je ne sais pas où il a été déposé. Ceci dit bien que pour elle, il n'y a pas de résurrection. Jésus est mort, son corps est ce qui reste de lui. Il faut le trouver.
Avec celui qu'elle prend pour celui qui veille sur ce jardin, elle espère bien avoir une réponse. Lui il pose mieux les questions. C'est bien "qui cherches-tu" et non pas "que cherchez-vous, comme au début de l'évangile quand les deux disciples se mettent à le suivre par curiosité. C'était Jésus qui avait initié le dialogue par cette question, eux avaient aussi parlé d'un lieu: où demeures-tu? Là, c'est un peu pareil. Où puis-je le trouver.
J'ai toujours aimé ce que dit Marie, qui ne doute pas de sa force. Dis moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le prendre. Pour le mettre où d'ailleurs? Si Jésus a été enlevé de ce tombeau, (celui de Joseph en principe, mais pas sur parce qu'on parle juste d'un tombeau vide, dans le jardin). En fait, elle ne sait pas où elle le mettre, mais le corps sera là, elle sera avec lui, elle ne l'aura pas perdu. Elle pourra s'en séparer plus tard. Mais le plein, aura fait place au vide.
Et c'est la vie qui est là. Elle ne pleure plus, ou alors c'est de joie. Cela c'est une idée qui me plait bien. Mais elle peut parler, dire qu'elle le reconnaît.
Et il y a deux ordres : ne pas le retenir, et aller apporter la merveilleuse nouvelle aux autres, ne pas la garder pour elle. Du coup, c'est les mains vides qu'elle va vers ceux que Jésus appelle ses frères et ça c'est merveilleux; plus disciples, plus amis, non, frères. Sa mort et sa vie ont permis ce miracle, car c'est un.
1 Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
11 Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
12 Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
13 Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
14 Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
17 Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
18 Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
MERCREDI 23 JUILLET. Jn 15, 1-8. Ste Brigitte de Suède.
Et un petit coup de Jn mais il y a aussi l'évangile du semeur dans Matthieu. Au choix.
1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
2 Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
3 Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
Celui qui agit dans cette parabole (mais en est-ce une), c'est le père. C'est lui qui contrôle la vigne, qui fait qu'elle puisse devenir prospère et rentable. Aujourd'hui, on parlerait peut-être davantage de l'Esprit Saint. Je ne sais pas.
Ceci pourrait vouloir dire, qu'eux, ont déjà été comme émondés par la parole, qu'ils ont vécu une purification intérieure et qu'ils ne seront pas émondés.
4 Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
5 Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Le secret de la purification, ce pourrait être l'unité. Rester en lien avec le Fils par l'Esprit, être comme soudé à lui. Alors l'unité se fait avec lui, et si on demande (mais peut-être pas n'importe quoi), cela sera donné, cela sera obtenu. Fusion sans confusion avec le fils. Porter du fruit, comme lui, être le grain de blé qui tombe en terre, comme le fils.
7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
8 Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »
JEUDI 24 JUILLET. Mt 13, 10-17
Matthieu vient de nous dire, que Jésus à ce moment -là, (les pharisiens ont décidé de le faire mourir et il est parti ailleurs), choisit un autre type d'enseignement, les paraboles, ce qui est peut-être un moyen de se protéger (cours des Bernardins). Sauf que manifestement les disciples ne comprennent pas ou peu, qu'ils ont peur de mal comprendre, et il me semble qu'ils se plaignent, même si la question est posée pour les autres, ce qui est plus facile.
10 En ce temps-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » 11Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là.
Jésus, du coup, (il expliquera la parabole par la suite), affirme que les disciples, ceux qui ont mis leur foi en lui, pourront eux, connaître les mystères du royaume, même si Jésus s'exprime autrement. Et il s'agit bien de paraboles sur le royaume.
12 À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a.
Eux, qui ont donné, on donnera et ils seront dans l'abondance. Les autres (et je pense qu'il s'agit surtout des adversaires explicites, des pharisiens, Jésus annonce quelque chose de prophétique. Il me semble.
13 Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre.
C'est le reproche que Jésus leur fera sans cesse; juger, juger et ne pas entendre, ne pas voir.
14 Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : ‘Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Ce qui est sous-jacent et qui peut nous concerner, c'est qu'il y a une manière ou des manières d'écouter en cherchant la petite bête, ou en pensant à autre chose, et pareil pour voir. Ne pas voir l'essentiel.
15 Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.’
On retrouve là, me semble t il ce qu'Isaïe reproche au peuple. Être comme les idoles, avoir des oreilles et ne pas entendre, avoir des yeux et ne pas voir. Mais ce que dit Jésus, c'est extraordinaire, il parle de guérison. Ils sont idolâtres, et moi, je ne les condamnerai pas, je les guérirai. Cela fait penser au troisième jour du prophète Osée.
16 Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent !
Ce sont deux béatitudes. Est-ce que mes yeux voient, est ce que mes oreilles entendent, pas sûr du tout.
17 Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
JEUDI 25 JUILLET. Mt 20, 20-28 st Jacques.
J'ai aimé le commentaire RCF, les deux larrrons, un à sa doite et l'autre à sa gauche. Voilà, la vraie place.
On ne parle plus de la mère dans la réponse de Jésus, qui doit bien savoir que ce sont les deux qui ont télécommandé leur mère, sachant que Jésus écouterait la demande venant d'une mère et qui aurait bien pu les rabrouer. Là encore, il prend le temps de répondre avec calme, et c'est impressionnant, sachant qu'on est bien proche de Jérusalem et de la passion.
20 En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande.
21 Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. »
Là c'est assez fort, le "ordonne". Bien sûr, elle peut reconnaître en Jésus un roi, mais quel roi? De quel royaume? A-t-elle compris que ce royaume ne sera accessible que par la mort?
22 Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. »
23 Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. »
Conclusion, ce n'est pas la décision du Fils, mais celle du Père.
24 Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères.
25 Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
26 Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ;
27 et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave.
28 Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Importance d'esclave.
SAMEDI 26 JUILLET. Mt 13, Paraboles du royaume
24 En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
C'est amusant ce terme proposa. C'est un peu comme s'il leur pose une colle. Je vous raconte une histoire, je vous dis que ça concerne le royaume des cieux est ce que vous allez comprendre? Maintenant qu'est-ce que le royaume des cieux à ce moment là?
On apprend que ce royaume est comparable à un homme qui fait de belles et de bonnes choses. Cela reprend la Genèse : et Dieu vit que cela était bon. Il a mis que du bon dans son champ.
25 Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
Cela se passe alors pendant la nuit. L'ennemi a un œil sur le "bon", et il veut l'abîmer. Il ne peut enlever la bonne graine, mais il peut l'étouffer.
26 Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
27 Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
La question est intéressante, parce que bien souvent, nous sommes comme les serviteurs. S'il y a du mal, c'est de la faute de Dieu. C'est lui qui nous en veut.
28 Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”
29 Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps.
30 Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »
Jésus remet les choses à leur place, non ce n'est pas le maître. C'est la mauvais, mais maintenant que le mal est fait, il faut vivre avec (et ne pas se laisser étouffer). On ne peut pas l'enlever. Mais à la fin des temps, alors la séparation sera possible.
Patience, et ne pas projeter sur Dieu une volonté de destruction;
DIMANCHE 27 JUILLET. Lc 11, 1-13
1Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
2 Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Dans Matthieu, dans un autre contexte, ça commence par Notre. Et Dans Luc, le Notre on l'aura un peu plus tard, dans le texte. En fait, je pense au "nous". Où on, passe au collectif.
3 Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
4 Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»
Nouïs, dit, nous pouvons nous remettre les dettes à ceux qui nous doivent quelque chose, mais que le pardon, c'est Dieu qui donne. Je dois dire que j'aime bien.
Ensuite, et là; c'est bien différent de Matthieu, on a une parabole sur la prière. Sur la demande et sur un Dieu Père qui répond, à sa manière. J'ai toujours aimé cette parabole, j'appelle ça sonner la cloche ou tirer sur la ficelle. Et j'aime ça, on peut crier , on peut appeler à temps et à contre temps. Et par expérience, je sais que ça fonctionne. On peut crier et parfois Dieu répond directement à la demande;
5 Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
6 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
7 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
8 Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Ce qui est beau aussi, c'est que le gêneur, il ne demande pas pour lui, il demande pour un autre que lui. Il prend le risque de se faire jeter dehors, mais il prend le risque, parce qu'il veut recevoir cet autre qui arrive à pas d'heure.
9 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
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