samedi 11 mai 2019

SEMAINE DU 6 AU 12 MAI: ÉVANGILES

TOUTE LA SEMAINE SUR JEAN 6. 

LUNDI 6 MAI. Jn 6, 22-29

Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. 

Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. 

Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. 

L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. 

Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

Les commentateurs parlent beaucoup de la rive, avec l'idée de partir pour un chemin spirituel. Il est évident que les disciples qui sont partis de leur propre initiative dans cet évangile, qui sont en butte à la tempête, qui ne savent plus où ils sont, alors qu'ils sont peut-être à quelques encablures de la terre (et cela me semble très important: on n'est pas loin, mais sans le repère donné par la présence de Jésus, on est perdu), font eux une rencontre avec celui qui marche sur les forces du mal, qui en est déjà vainqueur, qui rassure.  

Il y a aussi la question des barques. Et une espèce de logique. Les "foules" ont vu les disciples partir et Jésus disparaître. Une barque semble être restée sur la rive. Mais Jésus n'est pas là. Alors où est-il? Et cela c'est souvent la question. Comment a t il fait pour se soustraire? La marche sur les eaux, leur demeure cachée. Et peut-être qu'ils (ceux qui sont là) prennent la barque, parce qu'on voit mieux la côte de loin et qu'ils veulent le retrouver celui-là. Mais ils restent avec une interrogation. On est déjà dans le "il n'est pas ici.. et ne me touche pas". 

Le "quand es-tu arrivé" me renvoie à la question des disciples au début:" Où habites tu"? Et là, Jésus ne répond pas. Il aime bien le mystère. Et il démarre sur autre chose, travailler, c'est je pense un verbe rare chez Jean. C'est quand même discerner, faire un choix. Dans quelle direction est-ce que je veux travailler et pour quelle nourriture? Nourriture du corps (nécessaire), nourriture qui nourrit l'autre être que je suis, celui qui a soif d'éternité? 

Pour moi, il y  a ce que Jésus pointe: le "être rassasié", qui coupe le désir, qui fait que l'on attend de l'autre qu'il soit une mère comblante, mais qui bloque tout, qui maintient dans la dépendance. Là, Jésus propose autre chose. Et le mot "empreinte" est magnifique, parce que quelque part, elle renvoie aussi au creux. Ailleurs, on parle du sceau, qui renvoie au Cantique des Cantiques. Pour ne pas être rassasié, croire en celui-là qui ne peut être mis dans un cadre, dans une boite. 


MARDI 7 MAI. Jn 6, 30-35

30 En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? 
31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : ‘Il leur a donné à manger le pain venu du ciel.’ » 

32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. 


33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » 

34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » 
35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »


 Ce que je retiens le plus de ce texte, qui parle de manne, pain du ciel, Moïse, le Père,  c'est la question permanente: "donne-nous un signe aussi fort que ceux que Moïse a donné autrefois, prouve que tu es qui tu dis être",  c'est la demande "donne toujours de ce pain là" qui peut être mis en parallèle avec la Samaritaine: Donne-moi toujours de cette eau –là. Et donc la réponse de Jésus: Je suis le pain de la vie (mais quelle vie), celui qui vient à moi (suivre) n'aura jamais faim, et la foi : celui qui croit en moi n'aura jamais soif. 

Sauf que certes jésus répond à ces demandes, mais pour moi, la  faim et la soif persistent, même si par moment, on peut être comblé, recevoir bien au-delà de ce qu'on désire. Parce que le désir de l'homme, en tous les cas, le mien, ne peut finalement être comblé. Mais cela renvoie au "demeurer en Lui" et ce demeurer, permet le repos et la sensation du non besoin.

MERCREDI 8 MAI.  Jn 35-40

Manquent les versets qui évoquent ce qui se passe dans la synagogue de Nazareth: qui est-il celui-là, pour qui se prend-il, pourquoi raconte-t-il qu'il a Dieu pour Père, alors qu'on sait très bien d'où il vient. Et la suite montre plus ou moins que ce qui est cause, c'est le refus de la personne du Père qui est dans le Fils. On retrouve finalement l'endurcissement de l'exode.. Et là, dans ce texte, on a l'affirmation sur le "manger". Mais de quel manger s'agit-il chez Jean? Pierre répondra à cela en disant: à qui irions nous, tu as les paroles de la vie éternelle. Ce sont les paroles, qui peuvent nous baigner qui nourrissent, mais il faut quand même aller les chercher. Se mettre en chasse de la présence, et cela, c'est la liberté de l'homme.  

35 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. 
36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. 

Voir et Croire.. Voir n'est pas suffisant. Comment regarde-t-on?

37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. 
38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.

 Le car est complexe.. Il y a l'affirmation d'une volonté d'un autre qui dépasse et qui renvoie à une obéissance totale, et le fait que c'est le père qui donne. Pourquoi Jésus jetterait-il dehors? Il montre bien là, qu'il accepte tous ceux qui viennent du levant au couchant, du sud au nord, sans acceptation des personnes. Romains?

 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

Importance de la résurrection, même s'il s'agit du "dernier jour". Et ma résurrection dans cet évangile est donné à celui qui croit que Jésus est l'envoyé, qui fait totalement la volonté de dieu, ce qui est impossible pour chacun de nous et qui montre aussi la différence entre jésus et nous, mais aussi cette place qui est celle du Fils. Mais c'est le Fils qui donnera la vie éternelle et pas le Père (enfin si on peut dire les choses comme cela). 

Dans les derniers versets, il y a voir et croire, ce qui renvoie à Thomas, heureux es-tu parce que tu as vu et que tu as cru.. Donc Thomas reçoit la résurrection. C'est quand même a grande demande des synoptiques, que faut –il "faire" pour avoir la vie éternelle. Et là on sort du faire, pour passer dans la relation, dans l'être. Ce doit être cela le message de Jean. 

Une autre réflexion, la triade désobéissance, (ne pas tenir compte d'une parole adresse, la mettre en doute et faire pour soi, donc oublier l'autre), péché et mort. Or je ne suis pas sure que ce soit dit tel quel valable aujourd'hui. La mort, du moins la mort biologique n'est pas conséquence d'un péché contre Dieu. Elle est là. Par contre la mort de l'âme ça c'est autre chose. Et c'est cette mort là, qui mort réelle. 


JEUDI 9 MAI: Jn 6, 44- 51

Il y a des versets qui manquent. La référence à qui est-il celui-là, on le connaît, et son père on le connaît. Alors il raconte n'importe quoi. Et ce qui est étonnant c'est que Jésus leur dit "cessez de récriminer" ce verbe qui apparaît si souvent dans l'exode. Un peu comme s'il disait, arrêtez de râler, regardez plus loin que le bout de votre nez. Il y a un premier "récriminé", par rapport à ce que dit Jésus:  je suis le pain qui est descendu du ciel, et une deuxième fois, quand ils contestent par rapport à son origine.  Et arrive une affirmation qui  a du faire grincer des dents: le Père qui agit (par l'esprit) en attirant, en éveillant, et Jésus qui donne la vie éternelle par la résurrection, chère au cœur des pharisiens. On note la centration sur le Père.

44 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 
45 Il est écrit dans les prophètes : ‘Ils seront tous instruits par Dieu lui-même.’ Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. 

 Je crois qu'il y a une très belle phrase, de Jérémie Jr 31, 34 ou de Joël, qui montre cela. La connaissance de Dieu emplira le pays; On ne demandera plus à l'autre d'instruire. Mais là ce que Jésus dit à mi mots, c'est qu'ils ne connaissent pas le Père, comme lui, le connaît. Ce n'est pas le même.

46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
 47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. 

Passer de la vue à la foi.

48 Moi, je suis le pain de la vie.
 49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; 
50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. 

51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »


C'est sur cette dernière phrase qu'a porté ma réflexion de ce matin. J'ai pensé à ce chapiteau de la salle du Cénacle, avec le pélican qui donne son intérieur à manger à ses petits. Mais qu'est ce que les "juifs" pouvaient comprendre. Ils ne pouvaient qu'être choqués. Il y a toujours ces doublets sur chaque mot; chair qu'on mange, chair de l'agneau d'Egypte qui a permis que la mort "passe " et que le peuple soit libéré de l'esclavage et ce que plus tard Jésus dira sur le pain qui est son corps et le vin qui est son sang. Mais là, on n'est pas encore dans le symbole. On est dans le terre à terre, et oui, cette parole est dure à comprendre. 

Ce qui est beau  c'est chair donnée non pas pour le salut, mais pour la vie. C'est le second souffle, la nouvelle vie. Merci.

VENDREDI 10 AVRIL: Jn 6, 52-59

Une idée qui me taraude avec ce:  "vraie nourriture et vraie boisson", mais aussi "chair et sang", c'est le parallèle avec le fruit du jardin de l'Eden. Dans un fruit, il y a la chair du fruit et son jus. Il y a eu un premier fruit, qui était interdit, et qui aurait mené à la mort. Il y a un deuxième fruit qui est permis, sauf qu'on a l'impression de commettre une transgression pour le manger, et qui lui donne la vie. Et pourtant on est dans le permis. A la limite, ne pas se fier aux apparences. On est quand même bien dans ce symbolisme du fruit avec le pain et le vin qui sont comme nous le disons, fruit de la terre. Dans un cas, se préférer , dans l'autre, se laisser saisir par la volonté d'un autre.  Même si je ne sais pas aller plus loin, cela me semble uns piste intéressante. Peut-être aussi que le passage par la mort, permet de retrouver cet endroit où on ne consommait pas viande, ou on ne tuait pas, et où la nature donnait ce qu'il faut, et permettait à l'homme de devenir.
Et si la ruse du démon avait été de faire porter la convoitise sur le "mauvais arbre", celui que Dieu dit donner la mort? Cela c'est très fort. C'est faire choisir en toute connaissance de cause le mauvais et priver l'humain du plus important, la Vie.


52 En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » 

Ce qui est étonnant, c'est que s'il y a querelle, c'est que pour certains, c'était possible, et pas pour d'autres. Et Jésus va appuyer du le clou..

53 Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. 
54 Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 
55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. 

Et si la vraie nourriture, la vraie boisson, cela renvoie aussi à la samaritaine. Ma nourriture c'est de faire la volonté de mon Père. Se nourrir de cet homme, c'est entrer dans le mystère du Père, et c'est bien avoir la vie. La vraie.. Important cet adjectif. Et toujours la vie, qui s'oppose à la mort. Mais quel corps, quel sang? Celui d'un homme mort, ou celui d'un homme redevenu? L'agneau pascal ne revient pas à la vie, même s'il permet une vie. Ce n'est pas du mort, mais du vivant et c'est le vivant qui donne la vie.

56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. 

Demeurer.

57 De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. 

Vivre.

58 Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » 

59 Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

Les mots de ce texte; vraie boisson, vraie nourriture, demeurer, vivre, manger et vivre. 

SAMEDI 11 MAI:  Jn 60-69. Finale.

60 En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
 61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
 62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !... 
63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

 Récriminaient… Jésus demande quand même un énorme effort, mais on on ne peut pas, on lui fait confiance, et pardon, mais ce n'est pas si simple. On retrouve un peu le dialogue avec Nicodème, monter, descendre. Et l'importance des paroles (inspirées) par l'esprit et qui sont vie.

 64 Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. 
65 Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » 

La relation Père/ Fils.

66 À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. 
67 Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » 

Abandon. Demande et peut-être tristesse, mais liberté et choix.

68 Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. 
69 Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »

 Croire, et savoir.. 

DIMANCHE 12 MAI: Jn 10,  27-30

27 En ce temps-là, Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. 
28 Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. 
29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
 30 Le Père et moi, nous sommes UN. »

Ce que je retiens de ce petit texte, c'est l'affirmation de l'unité entre le Père et le Fils, et le "arracher". Personne ne les arrachera de ma main. Il y a le Père me les a données, personne ne peut les arracher de la main du Père. Qu'est ce qu'Il dit. Il y a le Père qui a les brebis dans sa main, mais pas n'importe lesquelles je suppose. Ces brebis elles sont à lui, et lui il le donne à son fils, pour qu'il se passe quelque chose pour elles, à savoir le don de la vie éternelle. Donc le fils apporte quelque chose de plus, qui n'est peut-être pas donné dès l'origine et que la bible traduit par le choix dans l'eden du fruit de la connaissance et non le fruit le l'arbre de la vie. Mais là, il semble que si le Père est plus grand que tout et que personne ne peut les arracher de la main du Père, le Mal est comme vaincu, sauf que ça, c'est loin d'être gagné. 

Maintenant, il faut peut-être voir les versets qui sont avant et ceux qui sont après. La logique c'est le dimanche des vocations. Donc le Père choisit certains, les donne à son Fils, qui leur donne la vie, mais il n'y a pas que ça.

Le chapitre 9, c'est la guérison de l'aveugle –né. Le chapitre 10, c'est le "bon pasteur".
Début du chapitre, ça suit directement, et c'est "ma vie j'en dispose, je donne ma vie pour mes brebis, et je suis la porte". Puis du temps passe, et fête de la dédicace. Et attaque: vous n'êtes pas de ma bergerie. Et c'est le passage d'aujourd'hui. Peut-être qu'il y avous voulez me prendre mes brebis, les mettre dans votre bergerie, mais personne ne peut arracher mes brebis de ma main, parce que le Père me les a données. (exclusion de la question du Mal). Et l'affirmation: Le Père et Moi, nous sommes Un, provoque la colère (blasphème, se faire Dieu) et donc tentative de lapidation. Puis discours rabbinique, vous êtes des Dieux.. Et il repart de l'autre côté du Jourdain.. Peut-être que l'eau, renvoie au pâturage et si beaucoup croient en lui, cela permet de comprendre que Jésus est ce qu'Il dit le Pasteur choisi.

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