samedi 12 octobre 2019

SEMAINE DU 7 AU 13 OCTOBRE: ÉVANGILES

 
LUNDI 7 OCTOBRE. N-D DU ROSAIRE. Lc 10, 25-37

 Ce questionnement arrive après que Jésus se soit en quelque sorte glorifié: heureux les yeux qui voient ce que vous avez vu… beaucoup de prophètes et de roi ont voulu voir ce que vous même avez vu… et ne l'ont pas vu..

25 En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » 
26 Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
27 L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » 

Importance de la vie éternelle a avoir en héritage. C'est la même question que celle posée par le jeune homme "riche". Et là ce n'est pas Jésus qui répond, c'est le savant, qui cite de lui-même les 2 commandements, l'un pour le Seigneur, l'autre pour le prochain. Peut-être qu'il voulait mettre Jésus dans l'embarras, puisque de fait, jésus répond à une question par une autre question. Et du coup, dans la logique rabbinique, il faut bien continuer, reprendre le dessus, de fait avoir la position haute. Du coup, on peut presque penser que ce débat, est un véritable combat, à fleuret moucheté mais pas tant que cela. Car il s'agit bien de disqualifier l'enseignement de cet homme, sorti de nulle part, même si le lecteur de l'évangile sait lui, qu'il est bien de la lignée de David. Donc combat. 

28 Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »

Là, c'est le rabbi qui s'adresse donc au savant, comme un prof s'adresse à un élève. Il n'a pas du trop aimer. Et il y le "tu vivras" qui renvoie bien à la vie éternelle.

29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » 

je ne sais donc pas s'il s'agit de se justifier, mais bien de continuer le duel, pour pouvoir "moucher" Jésus. Et donc la question du prochain. Or dans le pentateuque, il y a bien le prochain, celui qui vit dans ma tribu, dans ma ville, qui est de ma race, et les autres. Et même dans les autres, ils ont beau être de ma race, s'ils sont des "impies" ils ne sont pas mon prochain. 

Alors Jésus, ne rentre pas dans un conflit de mot, mais déplace et propose la parabole.

30 Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. 

Je me souviens du frère Hughes qui disait: Jérusalem, il y est allé pour une fête. Il rentre chez lui, (Jéricho c'est en dessous du niveau de la mer, c'est peut-être même si c'est la ville des roses, un lieu du mal, ou un lieu où il y a eu du mal). Il ajoutait surtout, que l'homme n'est plus sur ses gardes. Donc il est victime du mal. Il n'est pas tué, il est dépouillé. 
Curieusement, on peut aussi penser qu'un jour, jésus qui lui monte à Jérusalem, sera dépouillé (de ses vêtements) roué de coup, et laissé pour mort…

31 Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
32 De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. 

Arrivent donc les deux, qui sont censés justement s'arrêter. Il y a le "voir et passer de l'autre côté". Est-ce le geste de s'écarter pour ne pas être contaminé par la dépouille de l'homme, le refus de toucher, ou faire comme s'ils n'avaient rien vu. Normalement les vêtements qui restent sur lui, trahissent son origine, enfin je suppose.

33 Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. 

Lui aussi voit, et il est saisi de compassion et non pas d'horreur. Et il agit..

34 Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. 
35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” 

Il s'approche, il panse les blessures, il le met sur sa monture, il le conduit dans une auberge et peut-être le plus beau "il prit soin de lui". Il le veille, il le panse, il le lave, il le nourrit.. Qui fera cela pour Jésus dans quelques mois?

36 Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » 
37 Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

La question piège: qui a été le prochain,( le proche, celui qui aide), de l'homme tombé (tombé a peut-être une importance). Jésus va bien tomber dans les mains des méchants. Qui va venir le sauver? 

Et la réponse, c'est occupe-toi, toi aussi de celui qui est tombé, qui a besoin de toi, et cela te sera résurrection.

MARDI 8 OCTOBRE: Lc 10, 38-42


38 En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. 
39 Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. 

Dans cet épisode, on a Jésus qui arrive quelque part, mais pas seul (enfin je suppose), dans d'autres traduction il est question de ses disciples.  S'il est seul, ça change quand même les choses. Il arrive, une porte s'ouvre, c'est celle de Marthe, et sa sœur, Marie, d'emblée prend une position de disciple et écoute sa parole. 

Jésus entre, donc, entre, et ceux du village arrivent ou peut-être que les disciples qui faisaient eux du porte à porte, reviennent. Et Jésus parle, et Marthe ne sait plus où donner de la tête, même si elle a des serviteurs. Mais ici, il n'en n'est pas question.

Donc pour moi, quand je visualise ce texte, il y a du monde, beaucoup de monde. Il y en a une qui se prend la tête, qui n'arrive plus à faire face, parce que ça entre sans arrêt, et une qui se positionne avec les disciples, avec ceux qui écoutent. 

40 Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » 

Et voilà, ça fait boum. Marthe n'en peut plus, et elle s'adresse directement à Jésus. Et ça c'est peut-être l'important, lui parler à lui directement, si on veut qu'il réponde. Même si la réponse ne fait pas forcément plaisir.

41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. 

Cela c'est la constatation. Est ce que ça vaut la peine que tu te prennes autant la tête, est ce que tu ne sais pas que j'ai multiplié le pain? Est-ce la peine de tu veilles paraître la meilleure hôtesse, qui a peur du quand dira-t-on?  Viens aussi t'asseoir avec ta sœur..

42 Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Aujourd'hui, je ne suis pas là pour manger et pour boire, mais pour enseigner, pour révéler qui est mon Père, pour parler de sa présence, de son royaume, alors toi aussi, fais comme ta sœur, viens.. Marie en ce jour, a choisi d'être là, et moi je veux qu'elle reste, et tant pis pour l'hospitalité. On peut faire autrement. A vin nouveau, outres neuves. 

MERCREDI 9 OCTOBRE: Lc 11, 1-4

Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » 

Là, on apprend deux choses, c'est que quand Jésus est en train de prier on ne dérange pas, et que finalement, ça le prend, un peu n'importe quand et n'importe où. Et ça c'est peut-être important pour nous. 
Puis arrive cette demande que j'interprète comme: "pour une fois soit un rabbi comme les autres, enseigne-nous à prier, fais comme Jean le Baptiste". Du coup c'est dommage que nous n'ayons pas de trace de ces prières que ce prophète a enseigné à ses disciples, mais que certains devaient bien connaître. Finalement donner ces phrases, c'est permettre aux disciples qui vont les dire ensemble, de devenir un corps. La prière fait devenir "corps". Et du coup le "quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu de vous. Et qu'est ce que le milieu, sinon le cœur. Vous êtes mon corps et je suis votre cœur.

Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.  

Prière différente de celle de Matthieu. Ce n'est pas notre Père, mais Père, et il manque que tu volonté soit faite sur la terre comme au ciel. On est plus dans la louange.

Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. 
Suit la demande du pain; à priori du pain pour vivre, la pitance… 

Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»

Une autre demande: pardonne car nous pardonnons. Et les  péchés considérés comme des torts. Cela fait penser à Zachée qui dira, si j'ai fait du tort à quelqu'un, je lui donnerai 4 fois plus. Mais peut-être qu'il n'y a pas du tout équivalence entre péché (ne pas écouter, être plus ou moins idolâtre) et le pardon de l'autre. A creuser.

La dernière; ne nous laisse pas entrer en tentation (ne pas prêter l'oreille à l'autre…). 


JEUDI 10 OCTOBRE: Lc 11, 5-13

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, 
car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.” 

Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” 
Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.

On a là une sorte de parabole, qui vient juste après la demande "apprends nous à prier". L'idée c'est: si quelqu'un, un de vos amis, vient en pleine nuit vous réveiller alors que vous dormez, pour demander du pain, même pas pour lui, mais pour un autre, et bien vous vous lèverez, pas au nom de l'amitié, mais parce que vous ne voulez pas qu'il réveille toute la maison.. Il y a quand même un mélange de style, d'abord Jésus s'adresse donc à ses disciples, puis c'est vu de l'extérieur.

Alors qui réveille-t-on finalement? 

Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. 

10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. 

De là, on passe à une affirmation, car il ne s'agit plus de vous, mais du Père et c'est là où il y a eu le glissement. 


11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? 
12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? 

13Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

La conclusion pourrait être multiple.. Mon père vous donne si vous insistez, et en particulier l'esprit saint (qui n'a pas encore été donné). Mon père est bon, alors si vous qui ne l'êtes pas, ne trompez pas vos enfants quand ils ont besoin de quelque chose, dites vous bien que lui ne vous fera pas de mal, ne transformera pas vos demandes. Et ce qu'il faut demander, donc à temps et à contretemps, c'est l'esprit saint.


VENDREDI 11 SEPTEMBRE: Lc 11, 15-26

Comme souvent, on a un texte en deux parties. La première qui décrit une situation, qui ici renvoie à l'identité de Jésus. Est-il allié du démon ou est-il celui qui doit venir, et si c'est le cas il doit le prouver. Donc on a une réponse. 

Puis une petite parabole, pour expliciter ce qui a été dit.


            La situation et la réponse de Jésus
15 En ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » 
16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.

Un peu comme s'il y avait deux clans. Ceux qui pensent qu'il a fait un pacte avec le Malin et ceux qui ont des doutes et qui voudraient qu'il prouve qui est bien du côté du Très Haut.

17 Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. 
18 Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. 
19 Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. 

Une question, qui renvoie les pharisiens à eux-mêmes.. Vos disciples par qui expulsent-ils le mauvais? 
20 En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. 

Une affirmation, qui devrait clore le débat: si c'est par le doigt de Dieu que je fais cela, c'est que le règne de Dieu est là. Alors ouvrez les yeux. Réfléchissez. 


            La parabole pour faire rentrer ça dans la tête des auditeurs (enfin je suppose).
21 Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. 
22 Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. 

Il distribue tout ce dont il l'a dépouillé. Ses armes sont dispersées, donc il ne peut plus se relever. Je ne sais toujours pas si l'homme fort c'est le malin.

            Une phrase "sentence". 
23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. » 

            Une sorte de nouvelle parabole qui est une mise en garde.
24Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” 
25 En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. 
26 Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »



SAMEDI 12 OCTOBRE: LC 11, 27-28

27 En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » 

Est ce que cela se fait de couper la parole à quelqu'un? Bien sur c'est une sorte de louange à sa mère, peut-être qu'elle aurait bien aimé que son fils à elle soit comme ça, mais ça peut aussi être une motion de l'esprit. Le heureux, est une bénédiction. 

28 Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »

La réponse de Jésus, c'est que finalement sont heureux (bien heureux) ceux qui écoutent et gardent la parole de Dieu (et Marie gardait toutes ces choses dans son cœur). Il y a le "plutôt", mais c'est un élargissement fantastique, qui dans cet évangile (enfin en ce moment pour moi) concerne à la fois le peuple élu, mais aussi les nations païennes qui se convertissent.



DIMANCHE 13 OCTOBRE: Lc 17, 11-19

11 En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. 

12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance 
13 et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » 

Au moins ceux là, ils respectent les règles. Mais comment se fait-il qu'il y ait là des lépreux? Est ce un village de lépreux? Et doublement lépreux, s'il y a un mélange de samaritains et de galiléens…

14 À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. 

 Comment ont-ils compris cette phrase? C'est un ordre, et il ne se passe rien. Tous les combien les lépreux devaient-ils se montrer? Et brusquement il se passe quelque chose, la peu redevient nette. Du coup, ça vaut vraiment la peine d'aller se montrer pour faire constater la guérison et reprendre une vie normale. Qu'est ce que moi j'aurais fait? Je n'en sais rien. D'ailleurs on parle toujours d'hommes qui ont la lèpre, jamais de femmes.. 


15 L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. 
16 Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. 

Le Dieu des Samaritains est normalement le même que celui des juifs, mais.. Lui, il a compris que au travers de Jésus, c'est Dieu (tout court) qui guérit et que ce Dieu là, universel est en Jésus. 


17 Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? 
18 Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » 

Oh ingratitude.. Ne pas laisser l'affect prendre le pas sur le "il faut"… Mais là, je pense que c'est autre chose, désir que ce soit derrière, que ce soit fini. Mais, si c'est très peu de temps après avoir quitté Jésus, alors ça ne se justifie pas. Temple de Jérusalem ou Temple sur le Mont Garizim? Deux lieux différents ou trouver un lieu où il y a un prêtre qui pourra constater la guérison. 
19 Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

Il y a relève toi, et le va.Va, mets -Toi en route, va vers ta vie? Tu es un vivant désormais. Et ça c'est une image de résurrection. C'est bien au-delà de la guérison de la peau, de l'enveloppe. C'est tout l'être.

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