lundi 18 novembre 2019

SEMAINE DU 11 AU 17 NOVEMBRE. ÉVANGILES



LUNDI 11 NOVEMBRE. Lc 17, 1-6.

Peut-être une double lecture. Il y a ce qui s'est passé en Galilée et ce qui se passe dans l'église du temps de Luc (Paul). Donc oui; il y a des personnes qui sont occasion de chute, pour les petits. Il y a la chute "doctrinale", mais il y a l'autre aspect, celui du mal. Voir mon billet sur le Mal:http://giboulee.blogspot.com/search?q=le+Mal  et bien sur toutes les réflexions sur les abus, où l'abuseur ne demande pas pardon..

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! 
Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà.

La question du scandale, mais aussi de savoir qui sont les petits. Ceux qui font confiance et qu'on peut mener en bateau. Et comme Jésus vient de s'en prendre aux pharisiens (qui aiment l'argent et qui comme Lazare ne regardent pas les pauvre, donc qui sont cause de scandale pour les petits, ceux qui n'ont pas, qui dépendent d'eux), il a une critique très sévère envers eux. Le "il vaut mieux "qui semble être au présent, montre quand même une urgence. Et aussi une punition possible, mais ce n'est pas si sur.

 Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui.
 Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » 

 En d'autres termes, si toi tu te dis mon disciple et si tu laisses ton frère commettre un péché contre toi, fais le lui remarquer, et pardonne, pardonne sans te lasser. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas si facile; peut-être que quand Jésus dit; "je me repends", c'est différent de demander pardon, qui est pour moi une attitude bien puérile. Je dis pardon et l'autre doit me pardonner. Là je pense que Jésus (enfin je l'espère) va plus profond. Se repentir, c'est se rendre vraiment compte de ce qu'on a fait, et donc du désir de ne plus recommencer, de ne plus refaire. Mais sept fois de suite, qu'est ce que ça peut gonfler.. Mais il y a bien la relation: si…

Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! »
Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. »
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 Si c'est ça, être disciple, alors peut-être que la question de la foi se pose. Comment est-ce-que je peux arriver à faire ça? Pour l'homme c'est quasiment impossible, dit ailleurs Jésus. 

Mais le scandale, cela renvoie au mal. Et l'arbre du mal est bien implanté. Alors oui, si je pense qu mur de Berlin, au mur de l'Apartheid, à tous ces gros arbres qui prennent toute la place, qui bouchent le passage, qui sont des scandales, alors oui, je pense que la foi peut renverser des montagnes. Et oui, je peux dire; seigneur augmente en moi la foi. Aide-moi à me battre contre ces scandales///


 MARDI 12 NOVEMBRE: Lc 17,  7-10

Est ce que ce soir là, les disciples sont rentrés fourbus et auraient aimé trouvé la table mise? Ou bien s'agit-il pour Jésus de leur dire que le disciple n'est plus grand que son maître? Qu'ils n'ont à se croire au-dessus des autres? Curieusement c'est un texte que j'aime bien. Mais il y a les autres textes sur le serviteur que le maître trouve en train de veiller, et ce qui se passe pour le lavement des pieds: "je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis", sauf que dans cet évangile où Jésus dit être comme son Père à l'œuvre, il n'arrête pas...

En ce temps-là, Jésus disait : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? 
Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ? 

La place du serviteur.

Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? 
10 De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir.” »

Cela me semble bien.
Question, que met-on sous le mot serviteur aujourd'hui. SI on regarde ce que montrent certains feuilletons anglais sur les serviteurs des nobles, le serviteur est corvéable à toute heure du jour et de la nuit. Il est quasiment un esclave; est-ce que Jésus ne demande pas un autre regard sur l'autre? Là il semble dire, chacun à sa place, mais ailleurs il dira autre chose. 


MERCREDI 13 NOVEMBRE: Lc 17, 11-19


 Des échanges de parole. 
    Une demande de 10, une réponse de Jésus, allez. 
    Une louange d'un homme, une réponse résurrection de Jésus.. Relève-toi, ta foi t'a sauvé. 
     Un silence des 9, une sorte de plainte de Jésus, et les 9 autres, où sont-ils? Pourquoi?


11 En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. 
12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance 
13 et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » 

Le cadre, mais chez Luc, on ne sait jamais trop. Bref une région où il peut y avoir à la fois des samaritains et des galiléens. Un village. 10 personnes (10 pas neutre peut-être), qui viennent à lui, et qui gardent la distance, pas comme dans l'évangile de Marc. Une parole prononcée par, aux, une parole donnée par Jésus à tous. Un peu comme pour le fils du fonctionnaire royal. 

14 À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. 
Ils disent; prends pitié de nous, et là, on peut imaginer Jésus, qui a pitié de ces hommes (femmes) exclus. Et il donne une parole, mystérieuse, qui nécessite une confiance. Allez vous montrer aux prêtres (qui seuls peuvent dire s'il y a guérison ou pas, et qui demandent un sacrifice en échange).

Il n'y a plus de paroles, pas d'interrogations. Ils se mettent en route, et là, ils sont non pas guéris (sauvés corps et âme), mais purifiés. Débarrassé de ce qui conduisait à la mort.

15 L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. 
16 Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. 

 Il y a cette double démarche; glorifier Dieu à pleine voix (et là, on oublie que c'est un samaritain, il est comme redevenu un frère). Il glorifie le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob et qui permis à un homme Jésus de faire ce qu'il vient de faire. Se prosterner c'est reconnaître la puissance, mais aussi son indignité. Et cela c'est un "pas bien, socialement parlant) qui le réalise.

17 Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? 
18 Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » 

Ce que Jésus souligne peut-être c'est que rendre gloire à Dieu est autrement plus important qu'obéir à législation Et j'imagine bien quand même ces exclus, qui se disent ça y est, la vie va pouvoir reprendre, plus vite ça sera fini, et mieux ça vaudra, mais qui comme souvent dans l'évangile font l'impasse sur le donateur. 

19 Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

Résurrection…

JEUDI 14 NOVEMBRE. Lc  17, 20-25

20 En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable. 
21 On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » 

On passe  dans cette section que je n'aime pas trop sur la fin des temps. Là, la question posée par les pharisiens est intéressante.. Quand est-ce que le règne de Dieu remplacera le règne des hommes? Quand est-ce que la place de Dieu sera la première? Enfin c'est ce que j'imagine. Et à cela, Jésus répond que ça ne se voit pas, du moins pas de signe, mais que s'ils savaient ouvrir les yeux, ils comprendraient que le règne (la présence effective, Dieu qui n'est plus lointain, mais présent pour tous, est réalisée par lui. 
En d'autres termes, ils posent une mauvaise question. Aujourd'hui parce qu'il y a l'incarnation, le règne de Dieu se réalise au milieu  d'eux, au milieu de nous. 

22 Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. 

La question pour moi est: à quels disciples l'évangéliste s'adresse-t-il ? On est dans le futur; voir un seul des jours du fils de l'homme… Comme si on avait pu fixer cela sur un support quelconque. Le passé est le passé. Peut-être que oui, parfois on aimerait être dans le passé, et revoir le film, mais je crois aussi que le Jésus des évangiles est et n'est pas le Jésus ressuscité. 

23 On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. 

Et là, il y a comme une mise en garde. Ne pas croire tout ce qu'on raconte, ou racontera. 

24 En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. 
25 Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »


Et là, il y a la question du jour. Il y avait avant la question du règne, maintenant la question du jour, et pour que ce jour (le jour de la gloire) ait lieu, il faut  la croix, (verset suivant). Alors quand ce sera accompli, alors son jour pourra advenir. Et comme une promesse, qu'il sera visible, pas caché.

Règne de Dieu qui est déjà là, en lui. Jour qui lui n'est pas encore là. Ce qu'on dit dans l'anamnèse: nous attendons ton retour glorieux. 

VENDREDI 15 NOVEMBRE: Lc 17, 26-37

Suite du texte d'hier, qui continue à s'adresser aux disciples, mais lesquels, ceux du temps de Jésus, ceux du temps de Paul, ceux de notre temps...

26 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme.
 27 On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. 
28 Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; 
29 mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; 

30 cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera.

Il me semble qu'on en revient bien à veillez et priez car vous ne savez ni le jour ni l'heure. Se révéler renvoie certainement à un événement du type cataclysme. Le pb, des cataclysmes, c'est qu'il y en a tellement, que même cela a perdu sa valeur de signe. Parce que c'est quand même bien ce que dit Jésus. Savoir lire les signes des temps. Et ce que dit Jésus, c'est quand même que ce jour là, il y aura mort d'hommes (et de femmes).

31 En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. 
32 Rappelez-vous la femme de Loth. 

La femme de Loth: ne pas regarder en arrière quand l'incendie arrive, faire aussi confiance aux anges (parce qu'il peut y en avoir), et partir, mais partir pour aller où? Jésus ne le dit pas. En Israël, il y avait ces grottes (voir livre de Samuel), où on pouvait essayer de se mettre à l'abri. Mais à l'abri de quoi?

33 Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. 

Pour moi, cette une des sentences de Jésus. De quelle vie s'agit-il? La vie pépère, où l'on vit sa vie, sans penser à rien d'autre? Ou est ce qu'il s'agit aussi de persécution à venir dans l'église? Peut-être mélange des deux. 

34 Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. 
35 Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 

On a là des images familières. Un couple(enfin je suppose) et deux femmes en train de moudre du grain. Et là, qu'est ce que ça veut dire? Je n'en sais rien. Une gardera la vie et pas l'autre, mais ce qui compte c'est le "après". 

36[…] 37 Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »

Si comme moi, les disciples ne comprennent rien, ils posent la question du lieu où se fera soit ce retour, soit ce cataclysme préparateur, qui tue quand même à50% ce qui n'est pas rien. La réponse c'est Isaïe 34, 15, et qui renvoie au chapitre suivant qui est la résurrection d'Israël. Quand il y a un cataclysme, bien souvent il y a des scènes de vol ensuite. On s'approprie pour survivre les biens des morts. Est ce bien, est ce mal? Des vautours ce sont des charognards. Il y a une image de mort qui est liée à ce retour. Et peut-être que ce que dit Jésus, c'est vous pouvez ou vous pourrez perdre la vie sans ce ou ces catastrophes. Mais ne soyez pas du côté des vautours, soyez prêts. Autre interprétation: cette société est tellement pourrie, qu'il y a des vautours partout, et que c'est la mort qui est déjà là. Mais si on se base sur Isaïe, la vie autre reprendra. Mais ces versets sont toujours aussi difficiles. 

SAMEDI 16 NOVEMBRE. Lc 18, 1-8

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager :

Quand on se reporte au texte d'hier, effectivement, on peut penser que prier sans se décourager est une bonne chose, mais pas facile qui demande opiniâtreté et constance. Sympa Jésus de raconter des petites histoires..

 « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. 
Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” 
Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne,
 comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » 

 Rends moi justice contre mon adversaire. Il y a quelque part une phrase qui dit quelque chose, délivre-moi de mon adversaire, qui vient m'accuser jour et nuit. Ce que je veux dire, c'est que cet Adversaire, ce peut être le Satan, celui qui est cette figure dans un tribunal, et qui accuse injustement. Parce que personne ne sait  ce qui se passe dans ce procès. 

La seule chose, c'est que manifestement la veuve, ne peut pas graisser la patte du juge, même si on ne dit pas que c'est une pauvre veuve. 

Et le juge, qui n'en n'a rien à faire, pour avoir la paix, rend justice, et  c'est cela l'important, à un moment, il y a un jugement. 

C'est comme si Jésus disait, un jour la justice sera rendue, et pour cela priez jour et nuit. Mais peut-il comparer son père à ce juge qui qui n'en fait qu'à sa tête, qui ne respecte rien, parce qu'il a ce titre (peut-être acheté) de juge? Bizarre, comme quoi, parfois on ne peut pas aller trop trop loin. 

Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! 
Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ?

D'une certaine manière, je dirais que Dieu les fait attendre, ceux qui crient vers lui, jour et nuit. Mais a t il fait attendre son fils? 

Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Deux idées dans ce verset.. Dieu qui écoute et fait justice, faire justice c'est exercer son pouvoir, c'est juger, c'est être dans le faire. Et la deuxième idée, où Jésus semble se demander si quand il viendra, le monde aura encore suffisamment foi en la justice de Dieu pour la demander. Et aujourd'hui, c'est quand même du moins dans le monde occidental, une vraie question. 

A cause du pauvre et malheureux, je me lève dit Dieu.. C'est un psaume, mais le quel? 


DIMANCHE 17 NOVEMBRE. Lc 21, 5-19

En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : 
« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »

Peut-être que le temple a été détruit, et là Jésus est prophète, mais ce n'est pas la première fois. Mais grâce à Hérode le grand, les fondations sont restées et les pierres sont là, qui témoignent de la grandeur. Mais dire cela, ça a dû jeter un froid..

 Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »

Deux questions; le temps choisi et le signe annonciateur, (peut-être un signe dans le ciel, une fois de plus).

 Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! 
Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » 
10 Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. 
11 Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. » 

Jésus répond à la question des signes, du moins interpréter ce qui se passe. D'abord les faux prophètes, ensuite les guerres, les désordres et les cataclysmes. 

12 Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. 
13 Cela vous amènera à rendre témoignage
14 Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. 
15 C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer

Mais surtout la nécessité de s'affirmer comme disciple, et cela reste. Et savoir que l'Esprit Saint, un langage et une sagesse, seront à l'œuvre. 
Pour moi, ces versets renvoient à Paul, qui n'a pas vu la chute du Temple, mais qui a été livré aux synagogues, aux prisons, aux gouverneurs et aux rois.. Et qui a témoigné avec la force de l'Esprit.

16 Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. 
17 Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. 
18 Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.

19 C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »

 Et la sentence qui clôt cette envolée: c'est par votre persévérance que vous garderez votre vie. Et c'est la question de la vie.. C'est comme si Jésus disait, quoiqu'il arrive, continuez à croire en moi, même si c'est dur, et c'est cela qui fera de vous des vivants.

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