SEMAINE DU 1° AU 7° JUIN: ÉVANGILES.

LUNDI 1°JUIN: Mc 12, 1-12

On peut aussi avoir une fête de la vierge, une nouvelle, voulue par le pape François. C'est peut-être plus facile que de débouler direct dans le temps ordinaire avec ce texte, qui dans l'évangile de Marc, est dans même à la fin, puisqu'on est déjà au chapitre 12. 

J'ai du mal à comprendre ce passage tellement rapide au temps dit ordinaire. Comme si la Pentecôte ne pouvait pas avoir droit à son octave. Je sais qu'elle clôt le temps pascal, mais c'est quand même ne pas faire place belle à l'Esprit.  

Du coup, comme je n'ai pas trop envie non plus de retrouver Marie au pied de la croix, je vais regarder l'épitre de Pierre, qu'on va avoir en lecture continue.

Mc 12, 1-12

1 En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. 

2 Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. 

3 Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides.  

4 De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent. 5Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres. 

6 Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” 7 Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !”

8 Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. 

9 Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres. 

10 N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? ‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : 

11 c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !’ » 

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12 Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la paraboleà leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.

J'aime bien la fin: ils le laissèrent donc et s'en allèrent. 

1P 1, 1-7

connaissance….

En d'autres termes soyez de bons disciples, faites des efforts, mais le style  avec accroche sur les mots. 

"Foi à la vertu, vertu à la connaissance de D. connaissance  de D à la maitrise de soi, la maitrise à la persévérance, la persévérance la piété, la piété la fraternité, la fraternité, l'amour". On a donc tout un chemin qui est proposé, la foi au final par ces trous dans une filière, permet d'arriver à l'amour.

MARDI 2 JUIN: 1P3, 12-18

L'évangile c'est rendez à Cesar ce qui est à Césat.

28b En ce temps-là, un scribe s’avança pour demander à Jésus : « Quel est le premier de tous les commandements  ? » 

29 Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : ‘Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. 

30 Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.’ 

Il n'utilise pas l'exode, mais le deutéronome avec l'importance de: "écouter, obéir". Et cet amour qui est demandé, pour quelqu'un qu'on ne voit, mais dont il faut apprendre à discerner la présence, faire confiance à la présence, ce n'est pas si facile. Car il s'agit bien et Jésus lui en est capable, d'aimer Dieu qu'on ne voit pas, et qu'on ne "sent pas toujours", de toutes ses forces. Peut-être que ce qui est aussi valorisé là, c'est quand même la volonté, mais si je peux admettre que dans cette volonté Dieu est présent, mais que justement elle est fragile cette volonté. Il faut toujours se souvenir du passé pour le rendre présent. 

31 Et voici le second : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » 

Là, on a deux commandements pour le prix d'un, on pourrait presque dire trois pour le prix d'un. Et la question du prochain, qui est quand même chez les juifs ceux de sa race.. Dépasser cela, aimer comme soi-même ce qui est possible si l'amour de Dieu est aussi en soi.

32 Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. 

33 L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » 

Belle synthèse de celui qui a l'habitude de parler en public. En même temps il fait un compliment à Jésus, ce qui est rare. Il est peut-être séduit par cet homme sans instruction, qui fait une synthèse magistrale de toute la Loi. Tu as dit "vrai". J'aime beaucoup. Il y a une profession de foi qui est faite ensuite.  Et comme tout bon scribe, il va chercher un verset pour l'associer et ce qui lui permet d'avoir un peu le dernier mot. C'est tellement important cela, avoir le dernier mot. 

34Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

Mais jésus reprend la main, en se positionnant en position haute; tu n'es pas loin, tu as compris, tu es un bon élève, mais c'est juste "tu n'es pas loin". Il te manque quelque chose, me reconnaître.. 

Et c'est la fin des interrogatoires: et plus personne n'osait l'interroger.

VENDREDI 5 JUIN: Mc 12, 35-37

35 En ce temps-là, quand Jésus enseignait dans le Temple, il déclarait : « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ? 

36 David lui-même a dit, inspiré par l’Esprit Saint : “Le Seigneur a dit à mon Seigneur : 'Siège à ma droite jusqu'à ce que j’aie placé tes ennemis sous tes pieds !’” 

37 David lui-même le nomme Seigneur. D’où vient alors qu’il est son fils ? » Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir.

3 8En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, 

39 les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. 

40 Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » 

Et les coups de pattes contre les scribes continuent. A tel point que je me demande si la veuve qui vient ensuite n'est pas une victime de ces derniers? Mais le jugement de Jésus est (presque) sans appel. Ils savent, ils connaissent et comme il le dit ailleurs, ils mettent des fardeaux trop lourds sur les épaules de gens et ne lèvent pas le petit doigt pour les aider. On ne fait pas de longues prières pour bien se faire voir des autres..

41 Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. 

J'aime bien la présentation… Jésus n'est pas dans la salle su trésor. Il est en face, il voit ce qui s'y passe, mais lui n'y entre pas. Il regarde, et j'aime Jésus attentif qui regarde. Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de manières de mettre ou de déposer son don. Moi, ça serait un peu à la sauvette.. Il y a cette note: les riches mettent beaucoup de sommes. On les reconnaît à leurs vêtements, et donc ce qu'ils font est conforme à ce qu'on attend d'eux;

42 Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. 

Et là, dans cette sorte de procession il y a une femme, qui est avec de vilains habits, des habits de veuve, donc on sait qui elle est. Et elle met une toute petite somme, peut-être de manière furtive pour ne pas se faire remarquer. Pourquoi ce jour là? Peut-être juste parce que Jésus est là et que lui, il regarde….

43 Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. 

44 Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Et là, il se passe quelque chose, parce que Jésus appelle ses disciples et s'il commence sa phrase par Amen, c'est que c'est important. C'est ne vous fiez pas aux apparences, ne jugez pas le vêtement.. Cette femme mal habillée, elle a vraiment donné.. Elle a donné ce qui lui aurait permis de manger aujourd'hui. Elle a donné tout, comme Jésus donnera tout. Elle ne garde rien par devers elle. 

Et pour nous, ce n'est pas si simple. Donner, répondre à ces multiples sollicitations, donner le superflu, enfin en théorie, parce qu'il faut penser à tellement de choses.. Trouver quand même ce qui est donner du profond, pas le superflu. 

DIMANCHE DE LA TRINITÉ: Jn 3, 16-18

16 En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieua tellement aiméle monde qu’il a donnéson Fils unique, afin que quiconquecroit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. 

Aimer, donner// croire, ne pas se perdre, obtenir la vie.

17 Car Dieua envoyéson Filsdans le monde, non pas pour jugerle monde,mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » 

Il a envoyé, pour que.. Pas juger mais sauver.

18 Celuiqui croiten lui échappeau Jugement ; celui qui ne croit pasest déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Lecture en trois: Dieu et ce qu'il fait. 

Le Fils unique et ce qu'il fait

Nous (le monde) et ce qu'on doit faire: croire.

Il ne s'agit plus de respecter la loi, de lui obéir, mais d'être en relation avec celui que Dieu a envoyé, et de croire en Lui, car il vient pour sauver le monde (le monde quand on y pense c'est l'universel, pas seulement l'état Israël de l'époque de Jésus. C'est beaucoup plus large et c'est bien à l'échelle d'un Dieu. 

On échappe au jugement comme on échappe à une catastrophe. Et la catastrophe c'est la question de la vie éternelle. Ou on l'a parce qu'on a reconnu que Jésus est l'envoyé, et que dans l'autre vie, c'est comme une sorte de laisser passer, ou on ne l'a pas et dans ce cas, on reste dehors.