samedi 20 novembre 2021

SEMAINE DU 14 AU 20 NOVEMBRE .ÉVANGILES

 

DIMANCHE 14 NOVEMBRE. Mc 13, 24-32

 

C'est le dernier dimanche du temps "ordinaire", la semaine prochaine ce sera la finale avec le Christ Roi puis le temps de l'avent et ce recommencement. Là on est dans la fin de quelque chose, mais entre Marc le dimanche et Luc en semaine, je trouve que cela fait beaucoup. Les catastrophes qui annoncent la fin de quelque chose. Un commentateur dit qu'il ne s'agit pas du géographique (le soleil, la lune), mais bien plus une perte de la connaissance, où l'on se tourne vers les ténèbres et non plus vers la lumière (je traduis à  manière, ce que j'ai lu. Mais on a déjà ça ailleurs, se détourner de la saine doctrine. 

J'ai aussi lu quelque chose sur la parabole du figuier. A la fois être attentifs aux petits signes, mais penser à cette sève qui est la vie, qui permet aux arbres morts de reprendre vie, de refleurir et aujourd'hui, c'est cette sève qui je demande instamment, que la vie du Seigneur prenne force en moi, qu'elle irrigue ce qui va vers la mort, qu'elle permette de faire des feuilles neuves. 

 

24 En ces jours-là, après une pareille détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; 

25 les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. 

 

Quand quelque chose est ébranlé, c'est que cela ne tient plus, qu'une chute est imminente ou une crise. Peut-on dire que le climat soit un ébranlement? En tous les cas, c'est une menace, mais si on prend le texte, c'est juste avant l'effondrement que le fils de l'homme viendra.

 

26 Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. 

27 Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. 

 

Là, c'est finalement très sobre; il enverra les anges rassembler les élus. Et plus rien. D'un côté les élus, de l'autre, on ne sait pas trop.

 

28 Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. 

 

29 De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. 

 

Et si avec le mot porte, je faisais un rapprochement avec Ap 3: alors cela change bien des choses. Il y a du malheur, de la mort, mais Lui, il est là. Et il frappe et si je lui ouvre, alors il viendra diner avec moi, et cela c'est une telle ouverture, que je peux presque souhaiter cette fin.

 

30 Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. 

31 Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. 

32 Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.

Quant à cette finale, il y a peut-être ce que Marc a vu avec la ruine du Temple, et les armées romaines, et cela oui ce fut pour cette génération, mais cela c'est un moment du temps, et il y en eu d'autres, mais il y a cette promesse des paroles qui ne passeront pas. Et il y a une autre fin, et celle-là elle est dans le secret du Père. 

 

Alors de quoi faut-il avoir peur? Si la sève circule, si j'entends celui qui frappe, alors si rien ne me sépare de l'amour du Christ, de quoi aurai-je peur? 

 

 

LUNDI 15 NOVEMBRE. Lc 18, 35-43

 

(Ce qui précède): 

31 Prenant les Douze auprès de lui, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem, et que va s’accomplir tout ce qui a été écrit par les prophètes sur le Fils de l’homme.

32 En effet, il sera livré aux nations païennes, accablé de moqueries, maltraité, couvert de crachats ;

33 après l’avoir flagellé, on le tuera et, le troisième jour, il ressuscitera. »

34 Eux ne comprirent rien à cela : c’était une parole dont le sens leur était caché, et ils ne saisissaient pas de quoi Jésus parlait.

 

35 Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route.

 

Le texte est beaucoup moins fourni que chez Marc. On ne sait pas de qui il s'agit. Un aveugle, qui mendie au bord de la route. Ce qui est beau, c'est que Jésus qui a annoncé la couleur de ce qui va se passer aux apôtres, et que ceux-ci sont aveugles. L'homme au bord de la route, lui qui ne voit pas, a confiance en l'homme qui passe, et le nomme Fils de David, 'le Messie'. 

 

 

35 Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. 

36 Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait.

 37 On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. 

 

38 Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » 

39 Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » 

 

C'est assez étonnant. Finalement on ne sait pas très bien où est cet homme; On sait que c'est avant d'atteindre Jéricho (puisque dans cet évangile il y aura Zaché), mais la scène est difficile à visualiser. Il y a des gens qui passent devant lui, qui vont peut-être à la rencontre de Jésus, donc qui vont de la sortie vers lui ,qui arrive. Et il y a d'autres gens qui précèdent Jésus, et ceux- là, veulent le faire taire. En fait on a deux groupes de gens, qui une fois de plus se croisent comme pour le fils de la veuve. 

 

40 Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : 41 « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » 

 

 Et là, la patience a été récompensée; les premiers sont passés. L'homme ne s'est pas tu. Et Jésus arrive à son niveau, et là, c'est mieux que dans Marc, il demande qu'on le lui amène, c'est-à-dire que Jésus tient compte de son infirmité.

 

Et c'est le dialogue; et j'aime que Jésus laisse la demande s'exprimer; là ce n'est plus aie pitié de moi, fais moi l'aumône, non c'est la foi, donne-moi la vue que j'ai perdue, guéris- moi, restaure-moi. 

 

42 Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » 

43 À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.

 

C'est une parole qui agit. Tu as eu foi en moi, tu as foi en moi, et je te donne ce que tu désires le plus. Et l'homme assis, devient aussi un vivant, qui suit et qui rend gloire à Dieu; et qui est moteur pour le peuple. Lui que l'on voulait faire taire, c'est grâce à lui que la louange est adressée au Père, d'avoir donné un homme pareil.

 

MARDI 16 NOVEMBRE. Lc 9, 1-10

 

Aujourd'hui, il faut que j'aille demeurer chez toi. C'est le "aujourd'hui " qui fait écho en moi . "Aujourd'hui n'endurcissez pas votre cœur".  Il y a un aujourd'hui de Dieu, un aujourd'hui qui s'ajuste à nous, et cela c'est magnifique. Et cet aujourd'hui Zachée l'a saisi et en a fait quelque chose. Aujourd'hui le Salut est entré dans cette maison. On peut prendre maison au sens large, la maison d'Israël. Alors oui, Zachée est bien un fils d'Abraham. 

Il y a aussi le "aujourd'hui " sur la croix, avec le malfaiteur. 

 

1 En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. 

 

Ce verset nous dit que a priori, Jésus n'a pas l'intention de s'arrêter. Mais voilà, il va y avoir un imprévu…

 

Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. 

3 Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. 

 

 

Le personnage est brossé. Il est riche, il est détesté,  il est petit (et peut-être qu'on se moque de lui en douce). Il est astucieux. Il pense à grimper sur un arbre pour voir. Il est curieux et astucieux. 

 

4 Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. 

5 Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » 

6 Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. 

 

Il est aussi prévoyant, car il anticipe, le passage de Jésus. Et cela fait quand même pas mal de qualités. Et c'est Jésus qui change son fusil d'épaule et qui demande à Zachée de descendre et de l'inviter aujourd'hui. Je pense que le "aujourd'hui, il faut" est très très important.

 

7 Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » 

 

Là, c'est une fois de plus les pharisiens (encore que pas seulement, on peut penser que toute la ville est contre Jésus).Et c'est le récriminer; râler, pas content.

 

8 Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. »

 

Le pense que le debout est très important, et le dialogue entre Zachée et Jésus. Zachée se moque des autres.  Et c'est le don et la promesse. 

 

9 Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham.

10 En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

 

Et c'est la finale. Le commentaire du Père Paul, portait là-dessus, l'identité de Zachée. Il l'a un peu trop facilement assimilé à un bougnoule et brossé un tableau physique caricatural. Il a parle des deux fils d'Abraham. Après je n'ai pas suivi. 

 

L'important c'est bien que le salut soit arrivé et que le salut soit pour tous, pas seulement ceux qui se savent choisis et élus. Les publicains sont sauvés aux aussi.

 

 

MERCREDI 17 NOVEMBRE. Lc 19, 11-28

 

Là on peut supposer que Jésus n'est pas loin mais qu'il n'est pas à Jérusalem. Et il doit enseigner puisque Luc dit qu'il ajouta une parabole. Ce qui fait que l'entrée est un peu retardée. Mais la parabole a dû doucher considérablement ceux qui s'attendaient à un miracle. Chacun..

 

Pas mal de différences avec Mt. La même somme pour chacun. Celui qui rend n'est pas jeté dans les ténèbres extérieures et on lui prend quelque chose qui n'a pas fructifié..  Il y a le sentence déjà vue ailleurs sur celui qui n'a pas et à qui on prendra même ce qu'il a (enfin il faudrait chercher). 

Il y avait bien un ordre: faites de bonnes affaires. Je vous donne, à vous d'être inventifs créatifs, et productifs. Ne vous tournez pas les pouces. Je ne suis pas là, mais …

 

11 En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. 

 

12 Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. 

 

Il semble que cela fasse allusion à une réalité. Allez à Rome pour se faire reconnaître et revenir en suite. Jésus fait peut-être comprendre qu'il va partir dans un autre royaume, être confirmé en tant que roi et qu'il y aura des comptes à rendre, pour les sujets qui ne veulent pas de lui, (ceux de Jérusalem, les grands) et aussi les serviteurs. 

 

13 Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” 

 

14 Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” 

 

15 Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. 

16 Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” 

17 Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” 

 

18 Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” 

19 À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” 

 

20 Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. 

 

Pour le linge, je sais qu'il y a une coutume de mettre l'argent dans un linge et de le cacher dans la terre; mais c'es t juste un souvenir. 

 

21 En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” 

22 Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; 

23 alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” 

 

24 Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” 

25 On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! 

 

26 – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. 

Lc 8, 18 Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il croit avoir.

 

 

27 Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » 

28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

 

 

VENDREDI 18 NOVEMBRE. Luc 19, 41-44

 

JÉSUS EST entré à Jérusalem sur un petit âne. Il était à Bethpagé. Les pharisiens lui demandent de faire taire ses ses disciples: 40 Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »

 

 Et  c'est la péricope de ce 18 novembre. Dominus Flevit.

 

41En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : 

Cela me fait penser presque à une prière au chevet de quelqu'un qui est très malade. On ne pleure pas sur soi, on pleure sur l'autre.

 

42 « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. 

 

Et c'est une sorte de reproche. Si je remets autrement c'est tu n'as pas reconnu ce qui donne la paix. Est-ce parce que les pharisiens n'ont pas su reconnaître ce prince de la paix, monté sur un âne qui entrait vers Jérusalem? Mais ce qui est sur, c'est qu'il y a eu un temps et que ce temps est parti, et que cela reste leçon pour moi. Ouvrir les yeux au bon moment, sinon, cela peut être trop tard.

Et ce qui est annoncé c'est bien le contraire d'une paix. C'est certes une prophétie, mais qui est conséquence de cette fermeture des yeux, et là, Jésus est dans la pure lignée prophétique.Tu n'as pas reconnu le temps où Dieu te visitais;

 

43 Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; 

44 ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu ù Dieu te visitait. »



Jésus est le Prince de la Paix. Ouvrir son cœur, ouvrir ses yeux, ne pas laisser passer le temps.. 

 

 

VENDREDI 19 NOVEMBRE.  Lc 19, 45-48

 

En écoutant le texte lu à haute voix pendant la messe, j'ai été sensible au verbe expulser, qui dans ma tête s'est associée à "il guérissait tous les malades et expulsait les démons. Car expulser c'est plus fort que chasser que l'on trouve dans les autres versions. Mais ce qui est important c'est qu'il y a une parole qui va avec: voilà ce que vous avez fait: vous avez fait de ma maison une caverne de bandits. Et là, il y a la caverne qui est un lieu souterrain et qui renvoie bien à la demeure du Mauvais. Alors oui, Jésus expulse cette possession. Et je me disais que moi aussi, il y a des démons qui sont là, mais que moi je ne suis pas capable de les expulser, Lui seul peut le faire, si je le demande.

 

45 En ce temps-là, entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait

 46 « Il est écrit : ‘Ma maison sera une maison de prière’. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »

 

Si on suit la géographie des lieux, ou le déroulement temporel, Jésus arrive enfin au temple et ce qu'il voit le désole, le rend malade. Il y a de la magouille, là où il devrait y avoir de la prière; C'est comme si la maison de son Père, qui est aussi Sa maison avait été souillée. 

 

 47 Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,

48 mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.

 

Puis, c'est le programme de Jésus: enseigner dans le Temple, là où petit il avait écouté les Maîtres enseigner. Maintenant c'est Lui qui enseigne. Et son enseignement doit déplaire, puisque la classe dirigeante veut le faire mourir et que le peuple lui, l'écoute avec joie, se gave en quelque sorte des paroles qui sortent sa bouche.

 

 

SAMEDI 20 NOVEMBRE. Lc 27-40. 

 

Là ce sont les sadducéens qui attaquent; et la fin traduit la lutte entre cette secte et les scribes qui là, pensent que Jésus qui affirme la résurrection est de leur côté. Les sadducéens utilisent la loi de Moïse, puisque seul le Pentateuque est leur source, et Jésus leur répond sur le même mode, Moïse, mais avec une autre lecture du même texte. Avoir choisi le buisson ardent, ce n'est pas n'importe quoi. C'est peut-être cela l'important. 

 

2 7En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus 

28 et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’

 

Loi du lévitat poussée à l'extrême ensuite. 

 

29 Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; 

30 de même le deuxième, 

31 puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. 

32 Finalement la femme mourut aussi. 

33 Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »

 

Pauvre femme… Quelle réputation elle devait avoir.  

 

34 Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. 

35 Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, 

36 car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. 

 

Voila la réponse. Et la preuve scirpturaire...

 

37 Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur ‘le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.’ 

38 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » 

 

39 Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » 

40 Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.

 

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