vendredi 12 novembre 2021

SEMAINE DU 7 AU 13 NOVEMBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 7 NOVEMBRE. Mc 12, 38-44

 

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38 En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, 

39 les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. 

40 Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » 

 

Juste avant, Jésus même si cela s'est bien passé avec le scribe qui l'interrogeait a quand même bien des ennuis avec les savants, les ceux qui savent. Et là, il y a une mise en garde qui peut hélas très facilement s'actualiser. C'est vrai pour les prélats, pour tous ceux que le pouvoir enivre, mais cela peut être vrai pour moi, pour chacun. C'est si facile de paraître au lieu d'être, du penser faire du bien et comme le disait Daniel ce matin, d'oublier de faire du lien, ce qui est le plus important. Bref le paraître qui mange l'être. Et là c'est un enseignement. Ensuite il se passe autre chose. 

 

Le Père Frédéric qui commentait les textes, a fait un lien entre les scribes (il a toujours ajouté les pharisiens avec, mais je ne suis pas d'accord), qui dévorent les biens des veuves (et les réduisent peut-être à l'indigence) et la veuve que Jésus remarque, lui qui sait regarder autrement. Comme si, c'était à cause des scribes qu'elle avait été réduite à l'indigence. Cela me semble un peu étonnant comme rapprochement, mais pourquoi pas.

 

41 Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.

42 Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie.

 

C'est une scène que j'aime, car on voir Jésus qui est assis, qui médite mais qui regarde et qui fait presque feu de tout bois pour enseigner ses disciples, pour les aider à changer leur regard, à quitter le paraître, à voir l'être. Car c'est ce qui se passe avec cette femme. Donc il prend son temps, il regarde, il intériorise et il enseigne.

 

43 Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. 

44 Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

 

Il est évident que cela se passe de tout commentaire. Mais cela évoque pour moi, ces personnes qui quoiqu'il leur arrive sont capables de donner la dime de ce qu'ils possèdent, et moi, j'en suis bien loin. C'est bien de mon superflu que je donne, même si parfois même le superflu me dérange. Le rapport à l'argent ne reste pas si simple. L'important c'est déjà qu'il ne prenne pas trop de place. 

 

 

 

LUNDI 8 NOVEMBRE. Lc 17, 1-6

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! 

2 Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. 

 

Si on applique cela à ce qu'a soulevé le rapport Sauvé, il y a de quoi frémir.

C'est très beau cette statue d'un enfant qui pleure, mais pour moi, justement ces adultes qui ont vécu cela, n'ont plus de larmes pour pleurer. Quelque chose a été tué en eux, et c'est bien cela le problème. Comme guérir cela, comment redonner la vie qui a été arrachée, enlevée, dévoyée aussi. 

Il ya ce beau texte, mais bon, ensuite qu'est ce qui va être fait? 

Oui, il y a le dédommagement, ça c'est une chose, mais il y a aussi la question du système pervers qui a permis cela, et ça, c'est un autre travail. 

 

En tous les cas, il y a bien, ne plus être une occasion de chute, parce que peut-être que certains se sont laissé aller parce que d'autres le faisaient. Et ils ont oublié que c'était mal, que c'était le Mal. 

 

3 Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui.

 

Prendre garde à soi-même. Ne pas être cause de scandale. 

Finalement il est très bien ce verset. Il s'agit du frère. Lui voler dans les plumes n'est pas interdit: lui faire de vifs reproches et ne pardonner que s'il se repent, du moins c'est ce qui est écrit ici.

 

Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » 

 

Là, c'est autre chose, qui parfois me cause problème Est-ce que le fait de dire "pardon, je ne le ferai plus " est suffisant. Cela me fait tellement penser aux petits enfants qui disent pardon pour un oui et pour un non, et peut-être que parfois (sans retirer son amour) serait bien meilleur. Bref, cela pose la question du pardon, de ce qu'on met derrière ou dedans. 

 

5 Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » 

6 Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. »

 

Si la demande des apôtres est liée à ce qui vient d'être demandé par Jésus, elle peut se comprendre. 

 

 

MARDI 9 NOVEMBRE. BASILIQUE ST JEAN DE LATRAN. JN 2, 13-22

 

'lui parlait du sanctuaire de son corps'.

 

Peut-être que la démarche liturgique est de trouver dans ces passage de l'écriture de quoi  augmenter la foi, de trouver quelque chose qui stimule (enfin c'est ce que j'ai cru comprendre) et de faire des liens entre les deux lectures. Je veux bien, mais moi, avant tout, j'ai besoin de remettre ce texte dans son contexte. Bon il s'agit de la consécration de cette basilique romaine, basilique qui est celle du pape. Mais dans l'évangile de Jn que s'est-il passé avant?

 

Et bien ce qui me frappe, c'est que ce qui précède c'est l'évangile de noces de Cana. Et là c'est la Pâque et jésus quand il arrive à Jérusalem pour célébrer cette fête de la libération, cette libération qu'il va apporter à son peuple, je peux imaginer que la joie est dans son cœur. Il a ses disciples, il a reçu le baptême, et il va vers ce lieu si important. Et là, qu'est ce qu'il voit? Il voit tout, sauf l'amour, la reconnaissance, la foi. Il voit ces hommes qui envahissent le parvis, l'arrivée dans le temple, qui prennent toute la place, qui ne laissent peut-être pas le libre accès, qui se disputent les uns les autres pour avoir la meilleure place, qui ne laissent pas les pèlerins accéder et peut-être que les prix sont prohibitifs et ne permettront pas de célébrer la Pâques. Il y a bien les marchands de colombes, mais ceux là, ils évoquent un peu pour moi l'alliance avec No2é. 

 

Alors oui, Jésus qui venait en quelque sorte célébrer avec son Père, et avec les siens cette fête du passage, cette fête de la sortie, il a de quoi se mettre en colère.  Ceux qui sont là, n'aident pas au culte, ils l'entravent. Le vin des noces ne peut pas couler.

 

1 3Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.

 14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. 

15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, 

16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »

 

Cela c'est la description. Bon je sais qu'il y a tout le pb avec en plus les prêtres qui veulent se faire plus d'argent, car il y a la monnaie du temple, mais ce n'est peut-être pas cela l'important. L'important c'est que de maison de prière c'est devenu maison de commerce et à qui profite le commerce?

 

17 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : ‘L’amour de ta maison fera mon tourment.’ 

 

Le plus proches les disciples, ne comprennent pas, mais au moins l'un ou l'autre ont immédiatement en eux, une phrase de psaume. L'amour de ta maison fera mon tourment et c'est bien une phrase "amoureuse";

 

18 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » 

19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » 

20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » 

21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.

 

Ce qui se passe, c'est le prototype de tout ce qui va se passer. Jésus dit ou fait quelque chose et aussitôt, les juifs demandent une justification? Qui es-tu pour te permettre de faire cela (mais peut-être que là, ils sont assez d'accord avec lui, je veux dire que ce ne sont peut-être pas des adversaires). Le dialogue cependant ne va pas s'apaiser. La réponse de Jésus met le feu aux poudres. Et cette phrase sera reprise et déformée lors du procès. Cet homme a dit qu'il détruirait le temple en trois jours.  Et c'est le dialogue de sourds qui se met en place. Avec cette annonce prophétique; lui parlait du sanctuaire de son corps.

 

Sur ce mot là (et la première lecture est belle, car du sanctuaire de la présence de Dieu sort l'eau vive qui donne vie aux terres mortes et qui permet la présence de ces douze arbres dont les feuilles guérissent). 

 

 

22 Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

 

Mais en dehors de Jean, les disciples ne se sont pas souvenus de cette parole et n'ont pas cru, sauf Jn au tombeau: il vit et il cru.  Et cela évoque l'évangile d'Hier sur la graine de moutarde et sur l'arbre qui va se planter dans la mer.

 

 

MERCREDI 10 NOVEMBRE. Lc 17, 11-19

 

https://giboulee.blogspot.com/2020/11/luc-17-11-20-la-guerison-des-10-lepreux.html

 

11 En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.

12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance 

13 et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » 

 

Là, les lépreux respectent les règles. Certes ils viennent à sa rencontre, mais ils restent à distance et ils crient, (et peut-être pas qu'une seule fois) d'avoir pitié d'eux. C'est différent du Bartimée, qui disait Jésus, Fils de David. Eux disent Jésus Maître. Enfin là, il n'y a pas de majuscule. Mais il est bien le maître quand même. 

 

14 À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. 

 

Peut-être que je n'avais jamais été sensible à ce qui se passe chez Jésus, quand il regarde des 10 hommes, rongés par cette maladie, en haillons certainement. Et là, je ne peux qu'imaginer son cœur qui se gonfle de compassion et qui les envoie se montrer aux prêtres (ce qu'ils doivent je pense faire régulièrement). Mais il n'y a pas de parole de guérison. Il y a le "allez" comme il y a eu le "allez" pour l'envoi des disciples. Comme si Jésus leur donnait une mission et déjà leur donner une mission c'est les rendre vivants. 

 

Si on y pense, certains auraient pu se dire, mais qu'est ce qu'il nous demande, pourquoi ne nous a-t-il pas guéris? Mais ils y vont et ils sont purifiés, comme jadis le fut Naaman.

 

15 L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix

 

Là, c'est une scène magnifique. Je vois cet homme qui découvre qu'il est guéri, que sa peau est nette et qui se met à jubiler et à glorifier Dieu, lui qui est un Samaritain et qui retourne sur ses pas. Et peut-être que plein de monde le suit, ce serait presque trop beau, mais il y a une autre contagion que celle de la maladie, c'est celle de la joie.

 

16 Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain

17 Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ?

18 Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » 19Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

 

Et une fois Jésus retrouvé, il se prosterne car lui a bien compris que celui qui l'a guéri, il est plus qu'un maître, il est Dieu qui Sauve. 

 

Et il aura la phrase de Jésus; relève toi, ta foi t'a sauvé, et là, ce n'est pas facile à expliciter, mais c'est autre chose que d'être guéri. Il n'y a pas que la peau qui est devenue nette, il y a autre chose qui se passe, il est "re né". Il peut se relever car il n'est plus la proie du péché. 

Quant à la tristesse de Jésus, il me semble qu'elle reste toujours de mise. Combien de fois, je vis des choses données par lui, et je fais comme si c'était normal et je ne me tourne pas vers lu, ni vers les autres pour dire les merveilles du Dieu;

 

 

JEUDI 11 NOVEMBRE.  Lc 17, 20-25

 

Le beau texte de la Sagesse. Sg 7, 22-30, 8,1

 

2 2Il y a dans la Sagesse un esprit intelligent et saint, unique et multiple, subtil et rapide ; perçant, net, clair et intact ; ami du bien, vif, 

2 3irrésistible, bienfaisant, ami des hommes ; ferme, sûr et paisible, tout-puissant et observant tout, pénétrant tous les esprits, même les plus intelligents, les plus purs, les plus subtils.

 24 La Sagesse, en effet, se meut d’un mouvement qui surpasse tous les autres ; elle traverse et pénètre toute chose à cause de sa pureté.

 

25Car elle est la respiration de la puissance de Dieu, l’émanation toute pure de la gloire du Souverain de l’univers ; aussi rien de souillé ne peut l’atteindre. 

 

26Elle est le rayonnement de la lumière éternelle, le miroir sans tache de l’activité de Dieu, l’image de sa bonté. 

 

27 Comme elle est unique, elle peut tout ; et sans sortir d’elle-même, elle renouvelle l’univers. D’âge en âge, elle se transmet à des âmes saintes, pour en faire des prophètes et des amis de Dieu. 

28 Car Dieu n’aime que celui qui vit avec la Sagesse. 

 

29 Elle est plus belle que le soleil, elle surpasse toutes les constellations ; si on la compare à la lumière du jour, on la trouve bien supérieure, 

30 car le jour s’efface devant la nuit, mais contre la Sagesse le mal ne peut rien

 

8,1Elle déploie sa vigueur d’un bout du monde à l’autre, elle gouverne l’univers avec bonté.



 

Lc 17, 20-25

 

20 En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable

21 On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. »

 

Très étonnante cette première phrase, sauf que si Jésus est la présence, la Présence, alors oui, avec Lui, le règne de Dieu est au milieu. Je crois que j'aime ce "au milieu" plus que "parmi". 

Cela c'était la réponse aux pharisiens. 

 

22 Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. 

 

Là il s'agit des disciples et certainement d'une prophétie. Quand le Fils de l'homme aura été enlevé, alors oui, tous nous aimerions tellement le voir, tel qu'il a été sur cette terre, mais cela ne sera pas possible. Les apparitions de Jésus, sont autres, du moins à l'heure actuelle. 

Il y a un passé, et ce passé reste passé.

 

23 On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. 

24 En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. 

 

Là,  Jésus semble donner une indication: ce sera non pas quelque chose d'individuel, mais de cosmique. Et c'est une vision étonnante celle de l'éclair qui jaillit en illuminant l'horizon d'un bout à l'autre. Il y a "je suis la lumière du monde" et c'est cette lumière-là qui jaillira. Mais la date de ce jour, reste inconnue, sauf que…

 

25 Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »


Sauf que le Fils de l'homme a souffert et a été rejeté mais la venue dans la Gloire, reste un futur, sauf que le baptême dans l'Esprit est déjà une réalisation.

 

 

VENDREDI 12 NOVEMBRE. L c 17, 26-37

 

 

26 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. 

27 On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. 

 

28 Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; 

29 mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; 

 

30 cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. 

 

Le jour où le fils de l'homme se révèlera, cela d'après ce texte, devrait arriver de manière imprévisible (mais du temps de Noé, il y a le fait que les hommes sont pervertis sauf Noé et qu'ils voient peut-être les préparatifs, sans que cela leur pose question. DU temps de Loth, il y a le comportement de Sodome, mais j'ai toujours pensé que si Abraham n'avait pas intercédé pour son neveu, il aurait péri lui et sa famille). Bref, il y a un "trop plein" de méchanceté qui fait que Dieu ne supporte plus. Mais là, c'est peut-être autre chose. C'est que le temps du fils de l'homme, est arrivé et qu'il va révéler qui il est à l'univers.  Mais c'est dans un vécu de catastrophe .

 

31 En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. 

32 Rappelez-vous la femme de Loth. 

 

33 Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. 

 

34 Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. 

35 Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 

 

Là, c'est plus centré sur que faire ce jour là? Ne pas chercher la sécurité dans ses biens, aller de l'avant, et faire confiance. 

Une indication sur qui sera sauvé, comme dans les paraboles de Matthieu.  Qu'est ce qui fait la différence? Pas le faire, mais je pense l'être. 

 

36[…] 37Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »

 

Là, c'est étonnant on n'est pas dans le quand, comme si, cela avait suffit, mais dans le Où? C'est du géographique. Et la réponse de Jésus, qui normalement renvoie à Isaïe, fait comprendre que la restauration est proche. 

 

SAMEDI 13 NOVEMBRE. Lc 18, 1-8

 

Je me souviens avoir lu un commentaire, où on disait que ce choix de ce juge, ce juge inique, donc aussi roublard, mais qui doit bien connaître les méandres de la justice,  là, n'était pas dû au hasard, que la veuve l'avait choisi parce qu'elle n'était pas sûre de gagner contre son adversaire, et qu'il lui fallait ce juge-là. 

 

Mais dans le choix de Luc, il y a l'insistance sur le veiller, car on ne sait pas quand le jugement (que ce soit l'individuel ou le jugement final aura lieu) et d'insister sur autre chose, à savoir la persévérance. Dieu n'est le juge inique, mais il est le dieu Juste, et il est question de justice, la vraie justice. Et peut-être qu'il s'est passé aussi quelque chose pour cette veuve, qui ne s'est pas découragée. Peut-être qu'au fond, elle avait une confiance inébranlable: elle avait le bon choix, et cela devait porter des fruits.

 

 1En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager :

 

 2 « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. 

3 Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” 

4 Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, 

5 comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » 

 

Ce qui est étonnant c'est que Jésus, lui, quand on lui demande avec insistance (c'est par exemple la fille de Jaïre, Bartimé), il se laisse déranger, il répond. Alors peut-être qu'on peut s'imaginer avec quelqu'un à son service encore aujourd'hui. Je ne sais pas. Mais ce qui est dit là, c'est ne perdez pas courage, faites comme cette femme.

 

Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! 

 

Il dit quoi ce juge? Je vais lui rendre justice pour qu'elle ne vienne plus m'assommer. Avoir la paix, retrouver ma tranquillité, mais lui rendre justice contre son adversaire? 

 

7 Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? 

8 Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »


La fin m'a toujours rendue triste. Est-ce que Jésus veut dire qu'il y aura un temps où on cessera d'avoir foi en lui, foi en sa présence et où on cessera de s'adresser à Lui? Curieusement c'est souvent ce que je constate au travers des séries américaines ou françaises. Les italiennes sont différentes. Mais il y a une absence, on ne se tourne plus vers lui, et cela me désole. 

 

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