samedi 18 novembre 2023

SEMAINE DU 12 AU 18 NOVEMBRE. EVANGILES


 

 

 

DIMANCHE 12 NOVEMBRE. Mt 25, 1-13 : Parabole vierges sages

 

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https://giboulee.blogspot.com/2013/09/a-propos-des-vierges-prevoyantes-et-des.html   2013

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Il y a vraiment quelque chose d’important, ne pas louper le moment. Après ce sera trop tard. La porte sera fermée. 

Il y a aussi : ce n’est pas ceux qui disent Seigneur, Seigneur qui seront sauvés mais ceux qui font la volonté de mon père. 

 

Et il y a aussi le verbe connaître dans l’évangile de jean. C’est ce qui permettrait de garder l’intimité, que la relation ne se brise pas, qu’elle ne s’étiole pas, quoiqu’il arrive. C’est surtout pour parler de la relation du père et du fils, mais il y a aussi connaître les brebis : je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, elles connaissent ma voix. 

 

Ds la Bible, le verbe « connaître » traduit plusieurs significations possibles. Il caractérise la compréhension qu’un humain a de l’expérience par un de ses sens avec ce dont il l’entoure. Connaître peut-être mis pour sentir, s’apercevoir, observer, remarquer, reconnaître ou faire l’expérience de quelque chose. 

     Pour cela, il n’y a rien de particulier, mais lorsque ce verbe est employé par rapport à quelqu’un, on retrouve une connotation insolite. En effet, dans la Bible « connaître quelqu’un » laisse entendre qu’il y a une relation intime et même sexuelle entre un homme et une femme. Par exemple : « L’homme connu Ève sa femme. Elle devint enceinte, enfanta Caïn… » (Genèse 4,1) 

La Bible utilise cette même expression pour désigner une relation homosexuelle. Lors du récit de la destruction de Sodome, les hommes de la ville vont dire : « Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous pour que nous les connaissions. » (Genèse 19,5) C’est d’ailleurs pourquoi la langue française utilise l’expression « connaître quelqu’un au sens biblique » comme euphémisme pour désigner une relation sexuelle. 

Notez que le verbe peut être employé pour les deux sexes : « Les deux filles de Loth n’avaient pas connu d’hommes ». (Genèse 19,8) Il ne s'agit donc pas de considérer la femme comme un objet (de connaissance) dont s'emparerait l'homme.

Connaître Dieu

     À un autre niveau, la Bible invite à la connaissance de Dieu. Cette expérience appelle à reconnaître son autorité et obéir à sa volonté. En retour, Dieu connait son peuple. Il s’engage personnellement en faveur de ceux qui lui sont familiers.

     Cette signification se poursuivra dans l’évangile de Jean où « connaître » désigne la relation entre Dieu le Père et Jésus, son fils. À leur tour, les disciples connaissent Jésus et Jésus connait ses disciples. Le verbe ne désigne plus un savoir à posséder, mais une relation qui engage les deux parties.

 

Ainsi quand Jésus se réfère à ceux qui clament qu’ils ont fait beaucoup de chose en son nom en leur disant: “Je ne vous ai jamais connu! Éloignez vous de moi vous qui pratiquez l’illégalité“ (Mat 7:23). Ici, Jésus ne prétend pas qu’ils n’avaient pas une connaissance intellectuelle de lui et de son Père, autrement il n’aurait pas été capable de savoir que leur prétention à la dévotion n’était pas véritable, et qu’ils étaient considérés comme ‘méchants’. Mais, “Il ne les connaissait pas“, ce qui signifiait qu’il n’avait aucune relation intime avec eux,ou comme le dictionnaire mentionné plus haut le disait, “Je n’ai jamais eu quelque chose à faire avec vous“. 

Commentant le passage de 2Corinthiens 5:21 et la déclaration comme quoi: “Christ ne connu pas le péché”, le nouveau dictionnaire théologique du nouveau testament dit: 

“ceci ne signifie pas que jésus n’avait pas une connaissance intellectuelle du péché, mais plutôt qu’il n’avait pas d’échange (relation) personnel avec le péché.”

 

Mais c’est surtout un verbe qui traduit plus que l’intimité, c’est pour moi quelque chose qui est de l’ordre de la fusion sans confusion. Cet amour total, cet amour réciproque, peut-être cet Agape.

 

Pourquoi ont -elles loupé le moment favorable ? Qui sont-elles ces vierges sottes comme on disait autre fois ? Elles ne sont pas des insensées, mais elles ne sont pas sensées. Est sensé le serviteur qui à la fois attend la venue, mais qui donne aux serviteurs ce dont ils ont besoin, c’est-à-dire qui prend soin d’eux, comme le maître le ferait s’il était là.  Luc 12,42-48-

 

Il y a aussi le jour, la nuit. 

 

Jean 9:4 Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler.

Jean 11:10 mais, si quelqu'un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n'est pas en lui.


un commentaire du pasteur Noïs. Lui garde la traduction vierge et il dit que dans l'église primitive, les vierges consacrées avaient un rôle important, une fonction. Il ne s'agit pas de tout le monde, mais de celles qui ont une fonction et cela fait un peu pensera paraboles sur l'intendant qui veille ou celui qui se met à faire bombance. 

 

Mt 25, 1-13

 

 1En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des nocesqui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. 

 

Elles sont invitées, donc elles sont choisies, du moins c’est ce qu’elles peuvent imaginer, se sentir un peu différentes des autres jeunes filles du pays. On ne sait pas à quel titre elles sont invitées. On ne sait pas qui invite. Elles se mettent en route tout de suite, pour aller à la rencontre de l’époux. L’époux ce serait celui dont on va célébrer les noces, mais on ne parle pas de l’épouse. Peut-être que curieusement, c’est ce groupe qui représente soit l’église, soit l’humanité, soit encore le peuple hébreu qui est celle qui attend le retour ou l’arrivée et qui représente l’épouse. 

 

Elles ne sont pas invitées à une noce, mais à des noces. Que dit on en francais ? je t’invite à ma noce, ou je t’invite à mes noces ? Je crois bien que c’est un pluriel.

 

Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : 

les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, 

tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. 

 

Là, on nous parle d’une scission. Il y a les insouciantes, les sottes comme on disait autrefois. Celles qui ne réfléchissent pas plus que le bout de leur nez, qui comptent sur les autres, qui ne s’en font pas, qui ne s’occupent finalement que d’elles. Et les autres, les prévoyantes, les avisées qui préfèrent s’encombrer avec des flacons en plus, pour être certaines de ne pas manquer. 

Les sottes, cela pourrait être aussi ces pharisiens qui sont surs d’être sauvés, mais qui ont oublié d’ajouter la miséricorde dans leur lampe. Cela peut être chacun de nous, quand il se soucie que de lui.

 

Une lampe ça doit s’alimenter, elle doit être alimentée, sinon elle ne sert plus à rien. Dans la bible, la lampe Ps 119, &105, : ta parole est une lampe sous mes pas, et une lumière sur mon sentier.

 Ps 132 : 17 « Là, je ferai germer la force de David ; pour mon messie, j'ai allumé une lampe.

18 Je vêtirai ses ennemis de honte, mais, sur lui, la couronne fleurira. »

 

 

Pr 5, 23 car le précepte est une lampe et l’enseignement une lumière.

Pr 13, 19 La lumière des justes est joyeuse, Mais la lampe des méchants s'éteint.

Pr 31 ? 18 Elle sent que ce qu'elle gagne est bon ; Sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit.

 

Pr 21 , 20 De précieux trésors et de l'huile sont dans la demeure du sage ; Mais l'homme insensé les engloutit

 

 

Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 

 

 J’aime bien ces deux verbes. Quand on attend, effectivement peu a peu la vigilance s’estompe, on s’assoupit sans s’en rendre compte et on bascule dans le sommeil. Il y a certes eu au début le désir de ne pas s’endormir. Mais l’endormissement ici semble normal et n’est pas reproché . 

 

Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” 

Là, il se passe quelque chose. Il y a un cri. Cela évoque le guetteur ou le veilleur. Car il y a quand même quelqu’un qui veille, quelqu’un qui attend. Et c’est l’annonce, sortez à rencontre. 

 

Là, il se passe donc quelque chose de différent. Les jeunes filles se sont mises en route, elles sont peut-être arrivées tout près de l’endroit de la noce, mais l’époux n’est pas là. Elles ont marché pendant qu’il faisait jour. La nuit est tombée, elles sont entrées dans un lieu fermé, sécurisé, une maison, et maintenant il leur reste un bout de chemin à faire, pour arriver au but. Mais il fait nuit. 

 

Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. 

 

Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” 

Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” 

 

10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 

 

11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” 

12 Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” 

 

13Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

 

 

LUNDI 13 NOVEMBRE. Lc 17, 1-5

 

Pas la parabole de Lazare qui clôt le chapitre 16. 

 

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! 

Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. 

Prenez garde à vous-mêmes ! 

 

Curieusement, je mettrai le début du verset 3 avec ce qui vient d’être dit sur le scandale.  Veiller à ne pas être occasion de chute pour le frère, car cela serait quelque chose qui n’est pas pardonne ni pardonnable.

 

Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. 

Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » 

 

Puis une autre consigne : pardonner, pardonner encore. Au fond de moi je ne suis pas entièrement d’accord, si cela devient un fonctionnement habituel chez l’autre. Et il y a quand même la démarche de dire qu’on se repend, ce qui est souvent inconnu de ceux qui ont vraiment fait du mal. 

 

Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » 

 

6Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. »

 

Le commentaire de RCF semble trouver cette demande évidente. « Et la réponse de Jésus est claire. Nous prétendons avoir la foi, nous prétendons être croyants, mais nous vivons la plupart du temps comme des païens, des athées ou des agnostiques. Notre amour pour nos frères humains n’est pas plus grand que le leur ; et nous devons même constater qu’ils ont souvent des gestes de charité supérieurs aux nôtres ».

 

D’après Jésus, si la moutarde est une des plus petites graines, il n’en faudrait pas beaucoup pour obtenir ce miracle. Ce que dit Jésus fait penser à ce qui se passera avec le figuier, mais pour que ces choses se réalisent, il faut qu’elles aient un sens. Pas gratuitement. Dans un but. Et au delà de la foi, se laisser totalement remplir par la Présence, mais ça c’est une autre histoire. 

 

 

MARDI 14 NOVEMBRE. Lc 17, 7-10 (j’aime beaucoup).

 

https://giboulee.blogspot.com/2010/10/priere-du-serviteur-inutile.html

https://giboulee.blogspot.com/2016/11/luc-17-7-10-le-serviteur-qui-nas-fait.html

https://giboulee.blogspot.com/2013/11/la-parabole-des-serviteurs-quelconques.html

 

Si comme le dis le commentaire RCF, le mot traduit par serviteur est esclave, c’est sûr que les choses sont un peu différentes. Mais on a bien ce centurion qui vient implorer la guérison de son esclave . Là, c’est une relation purement de travail, pas de lien entre le maître et le serviteur. 

 

 

En ce temps-là, Jésus disait : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? 

 

A qui jésus parle-t-il ? On imagine mal que les disciples proches aient un serviteur ou des serviteurs, ou même des champs à travailler ou des bêtes à garder. Il s’adresse donc à d’autres, qui suivent, qui écoutent. Et il leur fera prendre conscience de quelque chose. 

 

Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ? 

 

Donc si vous avez un tel serviteur, en rentrant chez vous, alors que vous n’avez rien fait de votre côté puisque vous êtes le patron, vous allez appeler le serviteur et lui demandé de préparer le repas. Ensuite seulement, il pourra s’occuper de lui. 

 

Maintenant peut-être que le serviteur, n’apprécie pas du tout, mais il n’a pas le choix. C’est faire passer le service du maître avant lui, c’est se tuer à la tâche. Juste pour un homme. Mais si l’homme c’est plus qu’un homme ?

 

Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? 

Le maître non, mais est ce que le serviteur lui, au fond de lui est heureux de faire passer le maître avant lui ? Cela on peut l’espérer. 

 

10 De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir.” »

 

On peut se demander pourquoi Jésus leur raconte ça. Est-ce que ça récrimine entre eux, parce que Jésus leur en demande trop ?  Donc pareil pour nous. Est-ce que parfois on n’a pas envie de râler, de ne pas avoir de temps pour soi. Et pourtant cela ne se justifie pour nous que si on a choisi quelque part d’être serviteur. 

 

 

MERCREDI 15 NOVEBRE. Lc 17, 11-19

 

https://giboulee.blogspot.com/2020/11/luc-17-11-20-la-guerison-des-10-lepreux.html

 

Quand je lis ou entends ce texte, je me dis que j’aurais surement été voir les pretres. Mais il me semble qu’il fallait de sacrés sacrifices, alors peut-être  d’abord Jésus. Mais je ne sais pas. 

 

 

11 En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.

 

On est bien sur le chemin de Jérusalem. Une précision géographique. Mais cela expliquera la présence du samaritain. 

 

12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance 

13 et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » 

 

Jésus maître prends pitié de nous. Ils crient leur demande ; ils espèrent que Jésus fera quelque chose. 

 

14 À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. 

 

Jésus voit et il se passe quelque chose chez lui. Répondre à la demande ? il l’a déjà fait, mais les toucher ce n’est pas possible. Il devient contagieux. Et il ne prononce pas de paroles. En fait c’est très semblable à ce qui se passe pour Naaman le Syrien à qui il est demandé de se plonger 7 fois dans le jourdain. Il n’y a pas de parole, pas de geste, mais quelque chose à faire, qui sous-tend une foi. A quoi bon aller voir les prêtres, si on n’espère pas une guérison.

 

15 L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. 

 

Là j’aime bien la manière de raconter de Luc. Il ne dit pas tout de suite que c’est un samaritain. Il dit juste que l’un d’eux, voit (mais il doit aussi ressentir quelque chose), que la lèpre l’a quitté, revient illico vers Jésus, et ce qui est étonnant, il ne glorifie pas celui qui vient de le guérir, mais le Tout Puissant . Et il exulte de joie, lui.

 

16 Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. 

 

 

Si je me représente la scène, je peux imaginer, qu’un certain s’est écoulé. Qu’ils se sont mis en route, qu’ils se sont d’ailleurs demandé quel était le prêtre le plus proche, faut -il monter jusqu’à Jérusalem, peut-être qu’ils ont émis des doutes, mais le miracle s’accomplit, sauf que maintenant ils sont et à distance de Jésus et à distance des prêtres. 

 

 

Tous devraient être fous de joie, tous devraient revenir sur leurs pas. Les prêtres, ça peut bien attendre, mais non seul un, un samaritain, un étranger comme dit Jésus, se jette aux pieds de Jésus, et là ce n’est plus Dieu qu’il glorifie, ce Dieu qui fait des miracles ou des merveilles, mais Jésus, et il lui rend grâces, cad qu’il voit bien en lui quelqu’un qui est d’un autre ordre.

 

17 Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? 

18 Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » 

 

D’une certaine manière, il me semble que Jésus en a lourd sur la patate. Le va te montrer aux prêtres, on l’avait au début de l’évangile, avec le fait de se taire. Là, c’est autre chose, jésus n’est pas loin de la passion, par certains côtés il n’a plus à se cacher ou du moins à ne plus révèler sa divinité, et ce lien qui existe entre lui et Dieu. 

 

Le samaritain à rendu gloire à Dieu, comme Naaman, mais il a aussi rendu grâce à Jésus. Il a su dire merci, ce que les autres ne font pas. 

Ils ont pris, ils ont reçu un don, mais il n’y a pas de reconnaissance. 

 

19 Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

 

 

Il y a relève toi, qui est une image de vie, de résurrection, et en quelque sorte quelque chose que j’ai du mal à expliciter, mais qui est que pour Jésus, il admire la foi de cet homme, qui a cru en lui, lui l’étranger, qui est revenu pour dire merci, et peut-être que ce que dit Jésus est un don plus grand que la guérison

 

 

JEUDI 16 NOVEMBR Lc 17-20-26

 

Essayer pour cette journée d’avoir en moi un esprit d’émerveillement. Indispensable après les courses à Auchan.

 

 

20 En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable. 

21 On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » 

 

Bon, il ne s’observe pas, mais pourtant il parlera plus tard des signes des temps. Mais là à la question du quand, il répond par le où. Et le royaume est déjà la, parce que Lui est là, présent, mais aussi parce qu’il est présent en ceux qui l’acceptent, qui seront les temples de l’esprit et qui feront de l’assemblée une demeure de pierres, vivantes ;

 

22Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. 

 

Cela répond un peu aux pharisiens. Non ce jour là vous ne le verrez pas. Mais qu’est un seul des jours ? je ne sais pas. 

23 On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. 

24 En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. 

 

D’après ce qui est écrit là, il y a quelque chose de l’ordre de la fulgurance ; pas de signes avant-coureurs. 

25 Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »

 

Mais pour que cela se réalise, il faut aller à Jérusalem, c’est la condition, que le Fils soit dans la souffrance et dans le rejet (qu’on ne veuille pas de Lui). Et celui dont on n’aura pas voulu, c’est celui qui est choisi, voulu, désiré par le père. 

 

 

VENDREDI 17 NOVEMBRE. Lc 17, 26-37.

 

Is 34, 11

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aigles vivant.

Vautour le mort. 

Corps vivant : soma corps mort,ptoma.

Humanité divisée en deux, ceux qui sont vers la vie ou vers la mort.

Il faut du discernement pour savoir si un corps est vivant ou mort.

L’anté christ peut être confondu avec le christ, (discernement) comment savoir si une personne est vivante ou morte.

 

Comparaison Matthieu/ Luc

Matthieu  24

 Luc 19

03 Puis, comme il s’était assis au mont des Oliviers, les disciples s’approchèrent de lui à l’écart pour lui demander : « Dis-nous quand cela arrivera, et quel sera le signe de ta venue et de la fin du monde. »

 

04 Jésus leur répondit : « Prenez garde que personne ne vous égare.

05 Car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi le Christ” ; alors ils égareront bien des gens.

 

06 Vous allez entendre parler de guerres et de rumeurs de guerre. Faites attention ! ne vous laissez pas effrayer, car il faut que cela arrive, mais ce n’est pas encore la fin.

 

07 On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume ; il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre.

 

 

08 Or tout cela n’est que le commencement des douleurs de l’enfantement.

 

09 Alors, vous serez livrés à la détresse, on vous tuera, vous serez détestés de toutes les nations à cause de mon nom.

10 Alors ce sera pour beaucoup une occasion de chute ; ils se livreront les uns les autres, se détesteront les uns les autres.

 

11 Beaucoup de faux prophètes se lèveront, et ils égareront bien des gens.

 

12 À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira.

 

13 Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.

 

14 Et cet Évangile du Royaume sera proclamé dans le monde entier ; il y aura là un témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin.

 

 

15 Lorsque vous verrez l’Abomination de la désolation, installée dans le Lieu saint comme l’a dit le prophète Daniel – que le lecteur comprenne ! –

 

16 alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ;

17 celui qui sera sur sa terrasse, qu’il ne descende pas pour emporter ce qu’il y a dans sa maison ;

18 celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière pour emporter son manteau.

 

19 Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là !

20 Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver ni un jour de sabbat.

 

21 Alors, en effet, il y aura une grande détresse, telle qu’il n’y en a jamais eu depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant, et telle qu’il n’y en aura jamais plus.

 

22 Et si le nombre de ces jours-là n’était pas abrégé, personne n’aurait la vie sauve ; mais à cause des élus, ces jours-là seront abrégés.

 

 

 

23 Alors si quelqu’un vous dit : “Voilà le Messie ! Il est là !” ou bien encore : “Il est là !”, n’en croyez rien.

24 Il surgira des faux messies et des faux prophètes, ils produiront des signes grandioses et des prodiges, au point d’égarer, si c’était possible, même les élus.

 

25 Voilà : je vous l’ai dit à l’avance.

 

26 Si l’on vous dit : “Le voilà dans le désert”, ne sortez pas. Si l’on vous dit : “Le voilà dans le fond de la maison”, n’en croyez rien.

 

 

27 En effet, comme l’éclair part de l’orient et brille jusqu’à l’occident, ainsi sera la venue du Fils de l’homme.

 

28 Selon le proverbe : Là où se trouve le cadavre, là se rassembleront les vautours.

 

 

 

37 Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.

38 En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;

39 les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.

 

 

 

 

26 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. 

27 On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. 

 

 

28 Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; 

29 mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; 

 

30 cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. 

31 En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. 

32 Rappelez-vous la femme de Loth

 

40 Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.

 

 

 

 

41 Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.

 

 

42 Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.

 

 

34 Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. 

35 Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 

 

43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.

44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.

 

33 Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. 

 

 

 

34 Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. 

35 Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 

 

 

36[…] 37 Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »

 

 

 

 

Jésus a guéri les 10 lépreux. Puis il y a eu la question des pharisiens sur le quand et ensuite Jésus s’adresse aux disciples et c’est la continuation du texte d’hier. Il était question d’une fin subite, imprévisible. Mais là, Jésus semble préciser un peu les choses ;

 

26 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme

 

Noé est un juste, il en est de même pour Jésus, il est Le Juste. Mais on ne fait pas attention à ce qu’il fait, à ce qu’il dit. Personne ne tenait compte de Noé.

27 On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. 

 

28 Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; 

29 mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ;

 

Là, il me semble que pour Loth, il y a la ville qui est pour lui une terre d’asile, et qui est une ville qui se conduit mal. Lui ne fait pas partie du lot. Et c’est à la demande d’Abraham qu’il est sauvé. 

 

Il s’agit de catastrophe planétaire, qui renvoient à la colère de Dieu, et à l’insouciance des hommes, qui se laissent un peu emporter par la vie. Ils font des projets, mais un jour tout s’arrête.

 

 30 cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. 

 

Personne ne s’y attendra. Ce sera soudain. 

 

31 En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. 

32Rappelez-vous la femme de Loth. 

 

33Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. 

 

Jésus donne des consignes. On dirait que c’est de l’ordre de prendre la fuite, de se cacher, pour que le ciel ne vous tombe pas sur la tête. Ce qui laisserait à supposer une catastrophe cosmique, imprévisible, avant que le fils de l’homme ne paraisse dans sa gloire . 

 

 

34Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. 

35 Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 

 

Est-ce que là, on revient au 50/50. Mais de quoi est-on sauvé. Il y a la mort du corps, mais est cela l’important ?  Ou le choix final, de la vie éternelle ? 

 

36[…] 37Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »

 

Jésus cite ce proverbe, mais je ne comprends toujours pas. La question est quand même celle du corps. Le corps somatique peut mourir, mais ce qui compte c’est plus l’âme que le corps 

 

 

SAMEDI 18 NOVEMBRE. Lc 18, 1-8

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : 

 

Intéressant l’introduction à la parabole. Lui, il prie sans se décourager. Les disciples, cela risque d’être différent, surtout quand il ne sera plus là, et que la tourmente sera là.  Mais la finale est plus que triste, parce que là, il y a quelque chose de l’ordre du découragement (ou du réalisme). Difficile à dire. 

 

2 « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. 

3 Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.”

 

Pourquoi a-t-elle choisi ce juge ? Quelque part j’avais lu que ce choix pouvait être lié à la résolution d’affaires tordues. Elle l’a choisi  et elle veut qu’il prenne son parti. Or peut-être que lui ne veut pas, et qu’il résiste, sauf que ce qui est dit, c’est que cette bonne femme, cela ne l’intéresse pas, il n’en n’a rien à faire. 

 

4 Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, 5comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » 

 

On ne voit pas très bien ce que Dieu vient faire là-dedans, enfin moi je ne viens pas. C’est un peu comme si cette femme avait réveillé son surmoi, en lui disant de faire son travail au lieu de le remettre sans arrêt. Un procrastinateur. Mais c’est vraiment à ça que ça fait penser. Pas envie, pas intéressant, autre chose, alors remettre. Mais le je ne crains pas dieu, et je ne respecte personne, c’est une curieuse définition pour un juge ou pour un être humain. 

 

6 Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! 

 

Pourquoi écouter bien ? Il dit je ne crains pas Dieu, je ne respecte pas les autres et pourtant la justice je vais la rendre pour avoir la paix. Ce serait quand même une curieuse image de Dieu. Enfin elle ne me plait pas.

 

7 Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? 

8 Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice.

 

Je suppose que l’idée serait que même si un homme sans scrupule, finit pas écouter celle qui crie, Dieu qui lui est bon, écoutera et agira ? Curieusement, on ne sait pas pourquoi ils crient ? 

 

 Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

 

Et cette curieuse finale. Tellement triste. 

 

St Augustin. 

Notre-Seigneur veut parler ici de la foi parfaite, à peine la trouve-t-on sur la terre; l'Église de Dieu est remplie de fidèles, qui pourrait y entrer sans avoir la foi? et si la foi était parfaite, qui ne transporterait les montagnes?

Bède le VénérableOr, lorsque le Créateur tout-puissant apparaîtra sous la forme du Fils de l'homme, les élus seront en si petit nombre, que la ruine du monde sera comme accélérée, moins par les instantes prières des fidèles que par l'indifférence et la tiédeur des autres. Le Sauveur semble parler ici sous une forme dubitative, mais ne nous y trompons pas, ce n'est pas un doute, c'est un reproche qu'il exprime. C'est ainsi que nous-mêmes, dans les choses que nous tenons pour certaines, nous employons la forme dubitative, par exemple lorsque nous disons à un de nos serviteurs: «Faites-y attention, ne suis-je pas votre maître ?» 

Saint Augustin Notre-Seigneur a voulu ajouter cet avertissement pour nous apprendre que si la foi s'éteint, la prière cesse elle-même d'exister. Croyons donc pour assurer le succès de nos prières, et prions pour que notre foi ne vienne pas à faiblir. La foi produit la prière, et la prière à son tour obtient l'affermissement de la foi.

  

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