vendredi 10 novembre 2023

SEMAINE DU 5 AU 11 NOVEMBRE. ÉVANGILES

 

DIMANCHE 5 NOVEMBRE. Mt 23, 1-12

 

1 En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples

2 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. 

 

Si on revient au chap précédent, Jésus s’en est pris aux grands-prêtres mais aussi au conseil des anciens, donc aux docteurs de la loi, aux scribes et à certains pharisiens. Là, il prêche deux choses, écouter ceux qui savent, mais faire attention à qui ils sont. Et cela pose bien la question des abus dans l’église. Car beaucoup disaient de belles choses, avaient une belle morale, mais il aurait fallu faire attention, ne pas se laisser emberlificoter par ce qui se donnait à voir, voir au-delà. 

 

Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.

 4 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.

 

Là deux choses, dire pour les autres, mais ne pas en tenir compte pour soi, s’estimer au dessus de la loi. Et délivrer le message, sans savoir comment cela va être reçu ; donc toujours ce manque d’empathie, de miséricorde. Peut-être que la loi c’est bien, mais peut-être qu’il faut la moduler aussi. 

 

5 Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; 

6 ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues 

7 et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. 

 

Là, c’est le côté observateur de Jésus (comme chez Luc au chap. 14, qui se termine d’ailleurs de la même manière : Lc 14, 11 « En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. »

 ).

 

8 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. 

9 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. 

10 Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. 

 

Sans commentaires . Mais il ya me semble t il deux sens de maitre. Celui qui est un savant, un maître dans la connaissance, et Jésus dit qu’il l’est, et le maître, celui qui possède, qui dirige, et qui a donc des serviteurs. Et là, Jésus dit que le disciple a un maître, et que le seul maître (celui qui possède aussi tout) c’est celui qui est oint, celui qui est le messie, donc Lui.

Peut-être qu(on peut oser dire pour le Rabbi que cela peut évoquer l(‘ES voit Jean. Le Père c’est Dieu créateur, et le maître cela pourrrait être le fils, le Christ, celui qui a reçu l’onction. 

 

 

11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. 

12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

 

Et la consigne : serviteur comme Lui. S’abaisser comme Lui.

 

 

LUNDI 6 NOVEMBRE. Lc 14, 12-14

 

1 2En ce temps-là, Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. 

13 Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; 

 

14 heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont ri.en à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

 

Un commentaire intéressant : en principe Jésus lui ne rend pas, saut qu’il a guéri un homme malade.

 

 

MARDI 7 NOVEMBRE. Lc 14, 15-24

 

1 5En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » 

 

Effectivement comme le fait remarquer N. Fabre, c’est un futur. Mais ça vient aussi après Jésus qui dit de ne pas inviter ceux qui peuvent rendre. Et leur récompense au ciel. Et là, Jésus casse un peu la logique qui pourrait être : si je fais du bien, si j’invite les pauvres, alors dans le futur je participerai au repas dans le royaume. En même temps ce n’est pas faux. Mais Jésus veut faire comprendre autre chose. Peut-être que ce n’est pas une fois en passant, mais que Dieu doit être au centre tous les jours, pour entendre ce qu’il a à nous dire. 

 

16 Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. 

17 À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” 

 

18 Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” 

19 Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” 

20 Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” 

 

S’il a invité beaucoup de monde, c’est qu’il a adressé des invitations, et que ces invitations ont été reçues. Que du temps a dû passer et que les invités ont complètement oublié cette invitation. Alors ils se donnent de bonnes raisons, des raisons plausibles, mais voilà, ils passent à côté de quelque chose, de quelque chose offert pour une fois et qui ne se renouvellera pas. 

 

21 De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” 

 

On retrouve ceux dont Jésus a parlé, ceux qui ne peuvent pas rendre en retour. Et ceux là, ils sont amenés ici. 

 

22 Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” 

 

23Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force,afin que ma maison soit remplie. 

24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

 

Là, pour moi, cela reste un peu choquant, mais, mais cela montre que ce maître ne veut pas que les anciens invités puissent se faufiler. (Revêtir l’habit de la noce, si on pense à l’évangile de Matthieu). C’est vraiment, vous avez laissé passer votre chance, vous vous êtes détournés de moi, maintenant c’est fini. Et le « goûter » évoque pour moi le texte d’Isaïe, avec les viandes savoureuses qui sont préparées ; 

 

 

MERCREDI 8 NOVEMBRE/Lc 14, 25-33

 

25 En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : 

 

26 « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. 

27 Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.

 

Si c’est à la foule que Jésus s’adresse, il y a de quoi être refroidi. Il ne s’agit plus de faire ce qui est écrit, mais être dans une relation quasi exclusive avec Lui. Et il y a aussi la question de la croix, qui renvoie en partie pour moi, à la perception de son état de pécheur, donc de proscrit et de la souffrance que cela procure. Je pense à l’épitre aux romains. Et la confiance totale.

 

28 Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? 

29 Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui 

30 “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” 

 

 

Construire une tour, c’est du vertical. Cela fait un peu penser à Babel. C’est aussi la tour dans la vigne. Et là, c’est quelque part réfléchir avant d’agir. Si tu veux bâtir la tour avec moi, réfléchis. Est-ce que tu es prêt ? As-tu assez de réserves car c’est un travail au long cours. 

 

31Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? 

32 S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. 

 

Parfois avec une petite troupe, avec la présence de dieu et pour une cause juste, la victoire est donnée. Cf les lectures du livre des martyrs d’Israël (lecture du jour). Mais bon là c’est encore du bon sens. Mais contre qui se bat -on ? 

 

33 Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »

 

Je ne vois pas du tout le lien avec les exemples qui précèdent. Un peu comme si Luc voulait placer quelque part cette sentence.

 

 

JEUDI 9 NOVEMBRE. Jn 2, 13-22

 

13 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.

 14 Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. 

15 Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, 

16 et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »

 

On est au début de l’évangile de Jean, et ça commence par un coup d’éclat. A se demander comment réagissent les premiers disciples. Il y a une citation peut-être de Jérémie, j’oublie toujours. Mais c’est aux marchands de colombe qu’il s’adresse, à ceux qui permettent aux pauvres d’offrir un sacrifice (voir l’évangile de Luc). 

 

N. Fabre elle, insiste sur le « installés ». Et le fait que ce qui compte ce n’est plus de partager quelque chose, mais bien d’être là. Installés. Et cela peut faire réfléchir sur nous dans nos églises.

 

17 Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : ‘L’amour de ta maison fera mon tourment.’ 

 

S’ils sont capables de trouver le bon psaume, chapeau pour les disciples. Mais d’emblée cela montre la place du Père dans le cœur du Fils. Cela fait un peu penser aux colères décrites dans l’exode ou dans le livre des martyrs d’Israël, sauf que là, il n’y a pas de sang versé, mais cela donne à Jésus une typologie de prêtre ou de messie (sauveur). 

 

18 Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » 

Et voila la demande qui sera permanente : par quelle autorité fais tu cela ? Pour qui te prends tu ? Prouve que tu es bien un envoyé

 

19Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » 

. Et la réponse incompréhensible pour eux ;

 

20 Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » 

21 Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.  

 

Les dialogues de fous commencent donc ici, chacun dans une sphère différente. A la limite le spi pour Jésus et le matériel le concret pour les auditeurs ? Mais est ce que souvent nous ne sommes pas comme eux ? 

 

22 Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; (Mt 26, 58-60 ) ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

 

Pour moi, il y a là l’importance du temps. Parfois cela ne prend sens que bien après. A noter que ce sera dans l’évangile de Matthieu un motif de condamnation, sauf que la phrase est changée, ce qui est normal pour montrer la mauvaise foi des témoins. 

 

Mais ce qui m’interpelle ce serait le « ils crurent à l’écriture et à la parole que Jésus avait dite. ». Ce qui est dt dans la Bible sur le messie et bien réalisé en Jésus. Il y a un lien entre les deux, mais je ne sais pas expliquer.

 

 

VENDREDI 10 NOVEMBRE. Lc 16, 1-10

 

Ce qui est étonnant, c’est que cela vient sans transitions après les trois paraboles sur la miséricorde. Il est question de quoi ? pour s »’ouvrir les portes du ciel, outre la miséricorde, il s’agit peut-être d’être rusé comme un serpent, pour que dans l’au-delà des personnes vous ouvrent une porte, parce que vous les avez aidés à un moment de leur vie. Peut-être que ce que vous avez fait, n’était pas très catholique, mais un peu comme pour le fils qui de mon point de vue est mû par l’intérêt et qui dit la « bonne phrase », entre quand même dans la joie de son père, là c’est un peu pareil. 

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. 

 

Un autre avait dilapidé son bien (enfin celui de son Père), c’est le fils prodigue. Et c’est l’aîné qui va employer ce terme, on peut bien parler de dénonciation. 

 

Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” 

 

L’intendant se rend à la convocation et ne nie pas. Il lui faut donc retrouver le maître avec des papiers en ordre, pour faire le point. Peut-être même que l’intendant aura de l’argent à verser. Mais (et là, ma mémoire me trahit) il me semble avoir entendu dire que ce qui va se passer, ne pose pas de pbs pour le maître, mais plus pour le gérant, mais je ne sais pas.

 

Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. 

Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” 

 

Lui aussi rentre en lui-même et essaye de trouver une solution pour ne pas travailler ni mendier. Et il trouve, mais à nous, on nous laisse dans l’attente. 

 

Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” 

Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.”

Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.” 

 

Et voilà la solution qu’il a trouvé : en remettant une partie de la dette, il crée une dette entre celui qui devait et lui-même. Celui qui devait et qui grâce à lui, doit moins, se doit donc de l’accueillir si nécessaire. Le gérant se fait comme des niches de sécurité, mais comme je l’ai dit, je ne suis pas sure que ce soit sur le dos du maître. 

 

Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; 

 

Ceci c’est le commentaire du maître, mais il ne le reprend pas à son service pour autant ; effectivement il a été habile, mais peut-être que le fils prodigue, l’a été lui aussi à sa manière.

 

en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. »

 

Cela ce serait le commentaire de Jésus. Ceux qui suivent l’appel du mauvais se débrouillent mieux que ceux qui suivent l’appel de Jésus. Être honnête, ce n’est pas toujours simple ;

 

 

SAMEDI 11 NOVEMBRE . Lc 16, 9-15

 

 

Beaucoup de sentences dans ce texte, mais je ne peux pas dire que je les comprenne .

 

9 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. 

 

Est-ce que pour Jésus, tout argent est malhonnête ? Qu’est ce que l’argent honnête ? l’argent gagné par son travail, seulement ? Là c’est quand même, si vous avez des sous qui ne devraient peut-être pas être à vous, alors donnez en aux autres, car s’ils partent avant vous (la mort) ils seront pour vous des personnes qui vous permettront d’entrer et d’avoir une place dans le royaume .

 

N.Fabre fait remarquer que ceux qui nous accueilleront après la mort, ce seront ceux que nous aurons aidés (financièrement ou pas), ce qui renvoie à la parabole de la fin des temps. Et que pour elle, l’argent, qui est fait pour l’échange suit des règles qui sont mauvaises, puisque pour le profit de ceux qui possèdent. C’est intéressant. 

 

10 Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. 

 

Pour moi, c’est qui vole un œuf, vole un bœuf. 

 

11 Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? 

 

Qu’est ce que le bien véritable ? le bien véritable c’est la présence de Jésus, c’est faire circuler sa parole, la répandre et en vivre. Mais pour cela, il faut que le Père ait confiance ? (enfin je suppose). On verra ce qui dira N. Fabre demain. Elle, elle parle des biens donnés dès l’origine, la création, les autres, et le Fils.

 

12 Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? 

 

13 Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. » 

 

Est-ce une conclusion ? En tous les cas, il s’agit bien s’un choix et de discerner. 

 

14 Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision.

15 Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu. »

 

Si on accepte la théorie de la rétribution, si les pharisiens réussissent dans la vie, c’est qu’ils sont les bénis de Dieu, parce qu’ils dont sa volonté. Mais là, Jésus casse cela. Avoir de l’argent et en faire son maître est une abomination pour le très haut. 

                                                                                                                                   

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