samedi 4 novembre 2023

SEMAINE DU 29 OCTOBRE AU 4 NOVEMBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 29 OCTOBRE. Mt 22, 34-40

 

La semaine dernière c’était l’impôt à César, donc un coup des pharisiens. Ensuite il y a eu les sadducéens. Et manifestement même si les pharisiens doivent apprécier et être surpris, ils reviennent à la charge. 

 

Ensuite, ce sera à jésus de leur poser une question, sur le Seigneur a dit mon Seigneur… et le non réponse des pharisiens. Une fois de plus finalement.

 

Dans un des synoptiques, un docteur de la loi donne d’emblée cette réponse, mais je ne sais plus où. 

 

N fait c’est dans l’évangile de Luc, lc 10, 25-37. Un pharisien demande ce qu’il doit faire pour hériter de la vie éternelle. Jésus lui demande ce qu’il lit dans la Loi et la réponde comporte les deux commandements. Et s’en suit la question sur le prochain et le samaritain. 

 

Mais que faut-il dire. Le plus grand des commandements (parmi les 635) ou le grand commandement, celui dont découle tous les autres ? 

 

34 En ce temps-là, les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, 

35 et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : 

36 « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » 

 

Il s’agit donc de mettre Jésus à l’épreuve, une fois de plus, et Jésus , ne se dérobe pas. Il lie deux commandements. Aimer Dieu et aimer l’autre. Avec l’idée qu’on ne peut pas ne pas s’aimer soi-même. 

 

37 Jésus lui répondit : « ‘Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.’ 

38 Voilà le grand, le premier commandement

39 Et le second lui est semblable : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ 

40 De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »

 

Un texte de Joyce Meyer

 

Il est difficile d'aimer la vie lorsque vous ne vous aimez pas vous-même. Les gens qui n'ont pas appris à s'accepter et à s'aimer ont souvent plus de difficultés à accepter les autres et à bien s'entendre avec eux. Personnellement, j'ai eu des difficultés relationnelles pendant de nombreuses années, jusqu'à ce que je prenne finalement conscience, grâce à la Parole de Dieu, qu'elles prenaient racines dans mes défis personnels. 

 

 La Bible dit qu'un bon arbre produit de bons fruits, et qu'un arbre avarié produit des fruits avariés. De même, le « fruit » de nos vies provient de la « racine » qui est en nous. Si vous prenez racine dans la honte, la culpabilité, l'infériorité, le rejet, le manque d'amour, d'acceptation etc., le fruit porté dans vos relations avec les autres en souffrira. À l'inverse, une fois que vous recevez la révélation de l'amour inconditionnel de Dieu pour vous et que vous commencez à vous accepter vous-même ainsi que les autres, ces nouvelles racines finissent par porter de bons fruits. Vos relations deviennent alors florissantes.

 

Dans quel sol prenez-vous racine ? Examinez votre cœur aujourd'hui et demandez à Dieu qu'il vous plante fermement dans le sol de son amour, afin que vous puissiez sincèrement vous aimer, pour ensuite aimer les autres. Assurez-vous d'être enraciné en lui dès aujourd'hui. 

 

Ma prière pour aujourd'hui : Seigneur, je veux être enraciné dans ton amour pour moi. Sans ton amour, je ne peux pas m'aimer moi-même, ni les autres, je décide donc de le recevoir aujourd'hui. Amen

 

 

LUNDI 30 OCTOBRE. Lc 13, 10-17. La femme courbée.

 

https://giboulee.blogspot.com/2020/10/luc-13-10-17-la-femme-courbee.html

 

On n’a pas lu à cause d’une fête d’apôtres le début de ce chapitre. Il est question de morts accidentelles, et Jésus de dire que si on ne se convertit pas, on périra comme eux. Puis c’est le figuier qui obtient son sursis. 

 

Ce qui me frappe c’est ce qui se joue au niveau de la délivrance. 

Possédée donc liée. 

Jésus délie et lui impose les mains, mais il parle d’abord et il affirme : te voilà déliée

 

Puis il fait une comparaison étonnante entre les animaux qui sont entravés mais qu’on délie pour qu’ils puissent boire (y compris un jour de Sabbat) et cette femme, qui elle est entravé depuis dix -huit ans et qui attend sa délivrance.

 

Il semble que ce soit surtout Luc qui donne les durées des atteintes. Est-ce son côté médecin ? 

 

Est-ce qu’avant cela, elle ne pouvait pas ou ne pouvait plus glorifier Dieu ? et elle aurait retrouvé cette faculté ?

 

10 En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat

 

11 Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. 

12 Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »

13 Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. 

 

14 Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » 

15 Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? 

16 Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » 

 

17 À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.

 

 

MARDI 31 OCTOBRE. Lc 13, 18-21

 

Le règne de Dieu.

 

Avec mes œillères, quand j’entends ce qui se passe en Israël, je me demande où est le règne de Dieu. Y a-t-il des juifs qui jeunent et prient pour que Dieu se manifeste, mais pas seulement pour eux, pour leur donner la victoire, mais pour les injustices qui existent et qui ne sont pas le règne ? Je dois dire que je n’ai pas d’éléments ; quand on est envahi on se bat. Mais là c’est encore autre chose et cela dure depuis des siècles. 

 

18 En ce temps-là, Jésus disait : « À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? 

 

19 Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. » 

 

Je suis toujours étonnée par le geste. Il prend, il jette, mais la jette t il pour que ça pousse ? En tous les cas, une fois tombée dans le jardin, et le jardin ce n’est pas le champ. Jardin potager ? Jardin de l’Eden ?  Et l’improbable est devenu un arbre (de la connaissance, de la vie) ? 

 

Ps 50, 17 : toi qui hais les avis et qui jette mes paroles derrière toi.

Ps 147, 17 il lance sa glace par morceaux, qui peut résister devant son froid.

20 Il dit encore : « À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? 

 

21 Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

 

L’homme jette et ne s’en occupe plus. Mais c’est un peu l’image du vertical, l’arbre.

La femme prend et enfoui le levain. Là, c’est plus du caché, de l’horizontal, mais aussi quelque chose qui renvoie à l’enfant. Le spermatozoïde est bien plus petit que l’ovule, et il faut du temps aussi pour que cela advienne à une première maturation, la naissance de l’enfant. , ch

 

Il me semble qu’il y a une parabole où un homme trouve un trésor enfoui dans un champ, et il vend tout ce qu’il a, pour acquérir le champ qui contient le trésor, chez Mattieu. Mt 13 ;. 

 

 

1°NOVEMBRE. Mt 5, 1-12a

 

 J’ai toujours pensé que la béatitude sur ceux qui pleurent allait bien au-delà des peines normales de la vie. Et là avec ce qui se passe sur le sol de la terre promise, j’ai envie de pleurer. Comment imaginer une paix possible sur ce sol qui a toujours été la proie de combats ? Comment imaginer une victoire du Dieu d’Israël sur le Dieu d’Ismaël ? Si solution il y a elle ne semble pas venir des hommes ;  de plus comment savoir ce qui se passe pour de vrai ? Mais actuellement israël est devenu le fils de Caïn qui tue 7 fois pour une fois. On est bien loin du talion. C’est plutôt ce qui s’est passé lors de l’entrée en terre promise avec les villes passées au fil de l’épée. Bien entendu est-ce qui s’est passé ou un récit épique, une épopée ? Là non plus personne ne sait, mais cette terre à qui appartient elle ? La réponse est donnée dans la Bible, elle appartient au très haut, et les hommes en sont les gérants ; mais cela c’est autre chose. Alors oui, on va célébrer tous ceux qui ont été remplis de la présence du Fils, qui se sont donnés à lui, mais je ne suis pas dans la joie.

 

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait

Il disait 

 

Il y a le regard sur la foule, et la décision, gravir la montagne, mais cela met une distance entre lui et la foule. Ensuite s’assoir. Et les disciples qui ont suivi, font cercle, mais en même temps comme une sorte d’enveloppe, parce que ce qui me vient c’est presque un utérus et là, là, l’ouverture, la bouche d’où jaillit ce poème, les béatitudes. On dit que c’est un enseignement. Mais peut-être qu’avant d’enseigner il faut prendre modèle sur Jésus. Regarder, monter, avoir ce groupe, qui fait comme un avec vous, et laisser sortir de soi ces paroles autres. 

 

3« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Se laisser nourrir, s’abandonner.

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.  Espérer que la consolation viendra. Quelle consolation ? En biblique, pour moi la consolation c’est Dieu qui vient pour sauver mais sortir de la honte. 

Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Pas la violence, mais la douceur qui n’est pas faiblesse . C’est déjà dans le psaume 36 (je crois).

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.  Être rassasié, cela semble presque impensable. Quelle justice. Mon cœur est un peu amer en ce matin.

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Cela c’est la non vengeance, c’est autre chose que le pardon. C’est quelque chose qui touche à l’amour, regarder l’autre avec un regard d’amour. 

 Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Pour cela, il faut passer par le creuset du feu. Se laisser purifier, laisser bruler les scories, tous ces trucs qui ne permettent pas que Dieu se réfléchisse en nous, qui ternissent sont image. Et cela ne se fait pas sans douleur.

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Être artisan, c’est un beau métier. Comment fabriquer la paix ? ce n’est pas un meuble ; mais il y a cette autre paix, venue de Jésus, qui se tisse. Et peut-être cela.

 

10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Persécuté.. Peut-être que si on dit que Jésus est le Juste, alors on peut être persécuté à cause de lui, pour qu’il soit reconnu. Si on reprend certaines demandes de pharisiens, avoir en héritage le royaume, la réponse est là. Mais la justice, si c’est vivre en s’ajustant à la volonté de Dieu, un jour après l’autre, cela suscite des incompréhensions et des persécution.

 

11 Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. 

12a Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »Et là, c’est le bouquet… Comment les disciples peuvent ils entendre cela ? Et moi comment est ce que je l’entends. Pas facile de se dire chrétien aujourd’hui. 

 

 

JEUDI 2 NOVEMBRE. Mt 25, 31-46

 

C’est la fin d’une certaine manière, les trois dernières paraboles, mais est-ce une parabole ? Elle s’adresse aux disciples ? enfin au chap 24 ; Jésus est dans le temple et ses disciples s’adressent à lui en lui demandant d’admirer cette construction. Et cela permet le discous de fin des temps, destruction et autre, qui se conclue par les trois paraboles : vierges avisées, parabole des talents et donc celle du berger-roi. 

 

C’est peut-être cela qui es timportant, cette figure de lui que propose Jésus. Il est le roi, le roi berger, comme le fut David. Sauf que David a quand même échoué et ce temple que son fils a construit sera détruit, dévasté ? la nation ne tiendra pas non plus. Ce sera un échec une ruine. Mais de cette ruine est née un peuple nouveau. Sauf que même pour ce peuple, la salut n’est pas gagné. Et il y a un dedans auprès du roi, une sorte de félicité éternelle, et un au dehors avec un malheur, mais aussi un lieu de non paix, ou ça récrimine, ou ça râle, ou peut-être la jalousie et l’envie, règnent, entre eux du dehors, mais aussi, contre ceux du dedans .

 

Ce qui est étonnant c’est que les deux, ne se sont pas rendus compte vraiment de ce qu’ils faisaient, du bien en se donnant ou en donnant du temps, parce que c’est plus cela le don, ou en ne donnant pas. 

 

Il reste la question de faire à l’un des plus petits de mes frères. Qui sont ceux là ? Pourtant ils ne vont pas bien ceux -là. Ils manquent de tout, ils font le mal, et ils sont quand même les frères de Jésus. Et cela c’est un vrai renversement de valeurs. D’emblée, et ce n’est pas un choix de Jésus, c’est un fait, ceux que lui considère comme ses frères, ce ne sont pas ceux qui l’ont écouté, qui ont mangé avec lui, mais les pauvres, les petits, les exclus, les mal vus et même ceux qui sont en prison, justement ou injustement/ Et c’est vers ceux là que Jésus nous dit d’aller pour le rencontrer lui et lui faire du bien à lui. Est-ce le passage sur la mort, sur la croix qui fait de lui, le Roi ? Le Roi des jetés, le roi du ciel et de la terre ? Mais aussi le roi berger. 

 

On pourrait presque dire que les humiliés ce sont ceux)là les frères de Jésus. 



Parabole du jugement dernier. 

 

31 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.

32 Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :

33 il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.

 

34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. 

 

35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;

j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;

j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;

 

36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ;

j’étais malade, et vous m’avez visité ;

j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” 

 

pour le verset 35, on peut penser aussi aux béatitudes, ceux qui ont faim et soif de justice, mais je me dis aussi que tout cela, c’est ce que Jésus a vécu, peut-être en seulement 24 h, mais que cela décrit aussi la passion. Il n’a pas eu à boire, sauf ce vin aigre, il a eu faim, (si on croit la chronologie de l’arrestation, du procès, de Pilate, etc). Il est devenu comme un étranger personne ne l’a accueilli, un inconnu. Il s’est trouvé dénudé, et cela c’est aussi la honte suprême.  Il est important d’aider celui qui est nu, et cela peut s’entendre aussi autrement que physiquement, à trouver un vêtement, c’est-à-dire une identité, et bien entendu ne pas souffrir du froid ou de la chaleur. Malade, là aussi, il y a beaucoup de formes de maladie. Si on lit bien les évangiles, la maladie pour Jésus est quelque chose qui vous lie, qui vous empoigne et que vous empêche d’être des vivants. Alors lutter contre la maladie, en allant voir ceux qui en sont porteurs, et ce quelle que soit la maladie (somatique, psychique, acquise,) c’est regarder l’autre comme d’abord un être vivant, qui a en plus une maladie. Et cela va avec la prison, car la prison c’est l’absence de liberté, et Jésus vient pour rendre libre, et cela, ce peut aussi être un message. Il ne s’agit pas de faire sortir de prison, mais d’ aller vers celui qui est dans sa prison, quelle qu’elle soit. 

 

37 Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ?

tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?

tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?

 

38tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?

tu étais nu, et nous t’avons habillé ?

 

39tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”

 

40Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”

 

En d’autres termes, Jésus est dans tous ceux qui sont humiliés d’une manière ou d’une autre, dans ceux que l’on ne regarde pas ou plus, dans ceux qui n’ont pas de place. Faire cela c’est donner déjà à l’autre, simplement par un regard et parfois par une action, une place. Est-ce arriver à voir en ces personnes Jésus dedans ? Moi je ne sais pas, je sais que ça je n’y arrive pas. Mais ce que je sais, c’est que cela me fait moi devenir plus comme on dit « frère en humanité ». 

 

41 Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.

 

42 Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;

j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;

 

43j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;

j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;

j’étais malade

et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”

 

44 Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”

 

 

Finalement c’est étonnant, parce que c’est mais non, tu te trompes. Si on avait remarqué cela, on aurait agi. Seulement ils n’ont pas remarqué, ils ont peut-être manqué de temps pour tout un tas de bonnes raisons, ils sont restés avec leur bonne conscience. Parfois, on peut ne pas faire, mais au moins quelque part, s’en vouloir un peu. Ce qui est aussi étonnant, c’est la phrase « sans nous mettre à ton service ». Ceux qui sont à gauche, connaissent Jésus, mais cela s’est arrêté la. Peut-être qu’ils sont comme les pharisiens, ils savent, mais la miséricorde ce n’est pas pour eux, parce qu’ils se mettent des œillères. 

 

45 Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits,c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”

 

46 Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

 

Là, c’est presque plus simple que ce qui est dit aux « justes » . Ce n’est plus « le plus petit de mes frères » (ce qui renvoie à une communauté) mais c’est l’un de ces plus petits, l’un de ceux qui sont considérés comme sans valeur, comme bons à jeter. Et c’est la cécité, l’aveuglement et souvent la bonne conscience

 



VENDREDI 3 NOVEMBRE. Lc 14, 1-6

 

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient.

 Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie. 

 

C’est très // à ce qui se passe pour la femme courbée. Une femme/ un homme. On ne sait pas très bien comment ils sont là. Piège voulu ? pour la femme, vu la réaction du chef de la synagogue, lui il n’était pas au courant. Là, il y a ce regard de suspicion. Et cet homme qui semble sorti de nulle part, mais qui a une maladie chronique.

 

Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » 

4 Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller. 

 

Jésus prend l’initiative, il interroge . Il pose la même question sur le permis/défendu. Et sur le jour du Sabbat. Jour de repos, jour de non travail. Guérir quelqu’un est-ce un travail ? Et c’est la non réponse, parce que la réponse, la vraie ils la connaissent. 

 

Le geste de Jésus est étonnant, là il n’impose pas les mains, mais il tient le malade, comme si celui-ci était sur le point de tomber. Il n’y a pas de parole rapportée, mais certainement un changement radical chez cet homme. Et l’homme tenu par Jésus, peut partir. 

 

Cela c’est presque une image de ce qui peut se passer dans le puits. On tient l’autre, on fait un gros effort mais l’autre y participe aussi (enfin peut-être pas pour l’animal qu’il faut certainement calmer). Et ensuite une fois qu’il est tiré de là, il peut aller.

 

Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un

 bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? »

 

S’il n’y a pas d’interdit, comme la définition de tous les travaux interdits le jour du Sabbat, mais qui ne sont pas dans l’exode), alors Jésus fait bien Jésus fait bon. 

 

Et ils furent incapables de trouver une réponse.

Ce qui ne peut qu’augmenter leur colère, leur rancœur. Ils peuvent se sentir humiliés et ça c’est très très mauvais.

 

 

SAMEDI 4 OCTOBRE. Lc 14, 7-11

 

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. 

 Reprise du verset 1. Normalement, cela se passe le même jour et c’est la suite de cette guérison.

 

Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit :

 

Étonnant cette manière de faire, mais c’est aussi ce qui se passera dans le temple, quand Jésus verra la veuve mettre sa petite pièce dans le tronc. 

 

Je me suis demandée quelle place il avait prise lui ? On a un peu l’impression que pour ce repas, c’est comme une foire d’empoigne.  Se jeter sur une place, où on est sûr d’être servi en premier et d’avoir ce qu’il y a de meilleur. Mais bon c’est un jour de Shabbat, pas un jour extraordinaire. Mais Jésus lui parle de noces, et quand il parle de noces, il peut aussi parler d’autre chose, et de lui.

 

 « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi. 

Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : “Cède-lui ta place” ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place. 

 

10 Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : “Mon ami, avance plus haut”, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi. 

 

Repas de noces, repas dans le royaume. Et cette question des premières places qui est un un leitmotiv dans les évangiles. Jésus qui a quitté la meilleure place pour prendre la dernière, celle de condamné sur une croix. Les disciples qui vont se disputer. 

 

De fait j’ai du mal à me représenter cette scène. Un peu comme si quelqu’un prenait la place d’un autre pour voir mieux (cinéma), entendre mieux (concert), et là quelqu’un lui dit que non ce n’est pas sa place. 

 

De fait prendre la meilleure place, ou ce que l’on imagine être le meilleure, c’est prendre le risque de devoir la perdre, cette place qui ne nous appartient pas. Alors que prendre la dernière, c’est soit on y reste, et c’est normal, soit le maître vient chercher, pour dire, viens plus près, rapproche toi de moi. Ce n’est plus le bon ou le mauvais, c’est pouvoir se rapprocher et pour cela, c’est être comme lui, prendre cette place dont personne ne veut.

 

11 En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. »

  

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