samedi 23 mars 2024

SEMAINE DU 17 AU 23 MARS 2024. ÉVANGILES


DIMANCHE 17 MARS. Jn 12, 20-33

 

Kadosh sacré, gloire Kabod ou Kabad honorer.

 

Chap 11: résurrection de Lazare et décision du sanhédrin 

Chap 12: onction à Béthanie (6 jours avant la Pâque), l'entrée sur un petit âne dans Jérusalem. 17 La foule rendait témoignage, elle qui était avec lui quand il avait appelé Lazare hors du tombeau et l’avait réveillé d’entre les morts.

18 C’est pourquoi la foule vint à sa rencontre ; elle avait entendu dire qu’il avait accompli ce signe.

19 Les pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez bien que vous n’arrivez à rien : voilà que tout le monde marche derrière lui ! »

 

 

20 En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. 

21 Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » 

22 Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus. 

 

On est donc très proche de la Pâque, il doit y avoir du monde et là il y a une demande venant de grecs (pour moi des juifs de la diaspora), qui ont entendu parler de cet homme qui enseigne, qui tient tête à tout le monde et qui fait quand même des miracles étonnants. Et ils s'adressent à un disciple qui porte un prénom grec, qui passe le message à André (en fait les disciples de la toute première heure), et qui tous les deux vont voir Jésus.  Voir c'est différent de savoir, ils ont entendu parler, ils veulent se faire une idée, leur idée. 

 

On ne parle plus du tout du ce petit groupe d'étrangers, puisque Jésus semble s'adresser à ses disciples, mais après tout, peut-être qu'ils sont tous là. 

 

23 Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. 

24 Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. 

 

Et on est dans une annonce: maintenant c'est l'heure (alors que cela n'avait pas été le cas pour répondre à la demande de la sœur de Lazare) où le fils de l'homme, doit recevoir son titre donné par le Père. Recevoir sa gloire. Mais là le paradoxe, pas comme un général qui reviendrait glorieux de combat et de la défaite de l'ennemi, mais pas l'acceptation d'être comme ce grain de blé, qui pour porter du fruit, doit être tombé en terre (mort, transformation lente maturation et levée de l'épis. Un commentateur dit que Gloire dans l'AT c'est la Présence du père dans la nuée. C'est par ce passage que Jésus devient lui aussi présence infinie, présence du Père, amour. Don de l'esprit.

 

25 Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. 

 

Soit un petit morceau d'enseignement (qui reprend les synoptiques), soit une sorte de sentence, mais il est question de cette vie éternelle que Jésus donne. Il y a ce qui se passe dans ce monde, s'en détacher, ne pas faire le centre, pour faire de la place à autre chose. Je me lâche et je reçois. Mais il faut la confiance en toi pour faire ce pas. 

 

26 Si quelqu'un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l’honorera. » 

 

On peut dire que Jésus reprend ce qu'il dira à Thomas, qu'il est le chemin. Pour avoir al vie éternelle, il faut suivre Jésus sur ce chemin qui est chemin de mort. Le Père l'honorera, il lui donnera son vrai poids alors que pour le monde, il peut sembler être un homme de rien. Là encore il faut voir autrement.

 

27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! 

28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore

 

Comme si Jésus à ce moment -à, à une vision de ce qui va advenir et que la peur est là, mais que la volonté prend le dessus. Peut-être que lui a besoin d'un signe (mais il dira que non après), en tous les cas il demande quelque chose à son Père, ce qu'il n'a jamais fait de cette manière -là dans l'évangile de Jean

 

29 En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. » 

30 Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. 

 

Confirmation que c'est bien une voix, mais cela rappelle un peu le Sinaï où la foule dit à Moïse, parle toi, parce que nous cette voix nous fait trop peur. 

 

31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; 

32 et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »

 33 Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

 

Reprise de ce qui a été dit au chapitre 3, 4 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.

 

Commentaire de l'évangéliste; Jésus montre qu'il sait comment il va mourir, mais que c'est ainsi que tous les hommes seront attirés vers lui, tous les hommes sans exception, mais avec toujours la possibilité de refuser. Mais le refus (Jn 3) c'est ne pas entrer dans la vie totale, la vie pleine.

 

 

Nouis.

La gloire de J évoque la croix chez jean. Tension entre la théologie de la gloire qui insiste que la victoire du Christ et sur sa présence glorieuse auprès du Père, et la théologie de la croix qui évoque l'abaissement, la solitude du grain de blé qui pourrit en terre. C'est la tension entre la mort et la résurrection. Chez jean, ces 2 théologies se rejoignent puisque la gloire est la croix et la croix est la gloire.

Le grain qui meurt est enfoui en terre et il pourrit jusqu’à perdre la vie, mais de ce pourrissement un épi va naître. Paul reprend cette image dans son chapitre sur la résurrection qui dit notre corps terrestre est comme une graine appelée à mourir en terre alors que notre corps céleste est la plante qui germe de la graine.

 

L’articulation entre la graine qui meurt et la vie est la réponse à la décision des chefs religieux de faire mourir Jésus. Ils pensaient se débarrasser de lui en le clouant à la croix, mais sa mort va faire éclater sa gloire et permettra à son évangile de se répandre jusqu’aux extrémités de la terre. Référence: Gethsémani (que ta volonté se fasse) et la transfiguration La manifestation de Dieu à cause de nous

 

Après qu’une voix s’est fait entendre, Jésus dit : Ce n’est pas à cause de moi que cette voix s’est fait entendre, mais à cause de vous. On peut même entendre que cette voix est une réponse adressée aux Grecs qui veulent savoir qui est Jésus.

 

Souvent, nous comprenons les manifestations de Dieu comme des marques d’une grande foi, mais Jésus nous apprend qu’elles sont données à ceux qui ont une petite foi. Si nous avions vraiment la foi, nous n’aurions pas besoin de manifestations spéciales pour croire, l’évangile nous suffirait. Mais comme notre foi est infirme, il arrive que Dieu, par sa grâce, nous adresse des signes comme des petits clins d’œil.la voix du Père).

 

Dans les évangiles synoptiques, la nouvelle alliance est scellée dans la mort de Jésus, c’est ce qu’il a dit lors de son dernier repas lorsqu’il a partagé le pain et le vin en signe de la nouvelle alliance.

 

Dans le Nouveau Testament, la mort de Jésus a été la marque du pardon de Dieu annoncé par Jérémie et le préalable à l’envoi de l’Esprit qui marquera une connaissance directe de Dieu.

 

La promesse de l’alliance nouvelle se réalise à la croix et à la Pentecôte.

 

Commentaire Tabut.

 

Le mot « glorifier » revient plusieurs fois dans ce texte ; mot difficile pour nous, parce que, dans notre langage courant, la gloire évoque quelque chose qui n’a rien à voir avec Dieu. Pour nous, la gloire, c’est le prestige, l’auréole qui entoure une vedette, sa célébrité, l’importance que les autres lui reconnaissent. Dans la Bible, la gloire de Dieu, c’est sa Présence. Une Présence rayonnante comme le feu du Buisson Ardent où Dieu s’est révélé à Moïse (Ex 3).

 

 Et alors le mot « glorifier » veut dire tout simplement « révéler la présence de Dieu ». Quand Jésus dit « Père, glorifie ton nom », on peut traduire « Fais-toi connaître, révèle-toi tel que tu es, révèle-toi comme le Père très aimant qui a conclu avec l’humanité une Alliance d’amour ». 

 

Parce que c’est cela, finalement, le salut, le bonheur de l’homme, et il nous a appris que c’est la première chose à demander dans la prière : « Que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite », en d’autres termes, « que tu sois reconnu comme le Dieu d’amour et que vienne ton règne d’amour »... Jésus s’est incarné pour cela : quelques jours plus tard, au cours de son interrogatoire par Pilate, il dira « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jn 18,37).

 

 

LUNDI 18 MARS. Jn 8,1-11

 

https://giboulee.blogspot.com/2022/04/jn-8-1-11-va-et-ne-peche-plus.html

 

 

le chapitre 7 se terminait par chacun rentra chez soi.. Mais la décision de faire mourir Jésus est bien prise, y compris par le conseil des anciens, sous pretexte que de Galilée rien ne peut sortir de bon, du moins pas de prophète. Et là, c'est comme une mise en œuvre de ce désir de tuer, de faire taire. 

 

J'ai souvent imaginé que c'est quelque chose monté de toute pièce; je veux dire qu'est peut-être une femme surprise en délit d'adultère, mais est-ce si certain. C'est surement une femme qui a des choses à se reprocher et à qui on en reproche. Et elle est une sorte de figurante, mais la phrase de Jésus au final; va et ne pèche plus, laisse quand même à supposer que ce n'est pas une sainte. 

 

Normalement dans ce type de délit, il devrait y avoir l'homme fautif et là, c'est Jésus qui jour ce rôle. 

 

On a les deux coupables.

 

 

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. 

Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. 

 

On peut penser qu'il est venu au Temple pour le chant des psaumes du matin. Puis il voit des gens qui viennent à lui, et un peu comme sur la montagne des Béatitudes, il s'assied et il enseigne. 

 

Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, 4et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. 

Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » 

Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser.

 

 Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.

 

Et c'est la fin de la tranquillité,  de l'enseignement. Peut-être même d'une sorte de quiétude. On peut bien imaginer ces hommes vociférant qui traînent cette femme, et qui le mette là en plein milieu. Ceux qui écoutaient partent-ils ou restent-ils? Mais ils sont comme les témoins de ce qui se passe. Eux pourront dire ce que Jésus a fait ou n'a pas fait, a dit ou n'a pas dit et ainsi être comme des propagateurs. 

 

L'évangéliste explique ce qui se passe. Le mettre à l'épreuve surtout trouver un motif soit pour le condamner, soit pour lui faire perdre toute crédibilité s'il ne suit pas la loi de Moïse. 

 

Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » 

 

Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. 

 

J'ai toujours aimé la gestuelle. Quand on lui amène la femme, quand on bloque son enseignement, il se détache de ce qui se passe, il reste assis, il se baisse ou il se courbe et il écrit sur le sable. Le mystère de l'écriture… on peut en imaginer des choses. Mais écrire sur le sable, les écrits s'envolent dit-on. 

 

Puis peut-être exaspéré lui aussi par cette meute, il sort de son mutisme, il les regarde, il se redresse et il parle. La parole s'envole vers ces hommes et s'écrit en eux. Le travail est fait. 

 

Puis il reprend sa posture première et il reprend aussi son écriture, qui s'envolera. Personne n'est allé lire, et c'est dommage.

 

9Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. 

 

Le bruit des pas, qui signifient le départ, le silence aussi de ceux qui sont restés et Jésus qui sort de ce qui est peut-être aussi une prosternation devant son père. 

 

10 Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » 

11 Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

 

Il se redresse alors totalement. Avant il s'était redressé pour parler aux pharisiens, maintenant c'est pour parler à la femme. Comme lui n'est pas parti, cela signifie aussi qu'il est sans péché, et ça, ça ne doit pas passer non plus , mais ça veut dire que guérir un homme un jour de sabbat ce n'est pas un péché. 

 

Ailleurs Jésus a dit ou dira, qu'il n'est pas venu pour condamner mais pour sauver, mais que je jugement lui a été remis par son père. 

 

C'est presque la même phrase que celle qui est dite au paralytique de la piscine de Bethastha. Mais là, ce n'est pas, il pourrait t'arriver pire, mais c'est le "va" qui libère et le conseil: change. 

Ez 33,11:  Par ma vie - oracle du Seigneur Dieu - est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ? Bien plutôt à ce que le méchant change de conduite et qu'il vive !

 

MARDI 19 MARS. ST JOSEPH Mt 1, 16, 18-24a

 

16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. 

18 Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. 

 

Quelle jolie phrase. J'imagine la tête de Joseph si Marie lui dit tel quel, qu'elle est enceinte, et que c'est l'esprit saint qui a fondu sur elle et qui a réalisé ce miracle; 

 

19 Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. 

 

Le ciel a dû lui tomber sur la tête. Si chez Matthieu, Joseph réside à Bethléem (ils  s'installeront à Nazareth par la suite), si Marie est peu connue dans ce village, on peut comprendre, il reverrait Marie à Nazareth. Mais de toutes les manières, je doute fort qu' une fille mère, soit bien accueillie ou que ce soit, mais une vie est une vie et je suppose qu'on ne lapide pas. Donc dans la tête de joseph, pas de dénonciation, mais exit Marie de sa vie. 

 

20 Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; 

21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

 

C'est quand même extraordinaire qu'n simple songe permette ce revirement. Mais ce n'est pas une vision, c'est un songe. En fait j'imagine du coup, que Joseph a quand même du mal à s'endormir, même s'il pense avoir pris la bonne décision. Ce qui est certain c'est qu'il ne pense pas à garder Marie. Mais peut-être qu'il se pose la question. Et il ne trouve pas le sommeil. Et c'est dans une sorte de demi sommeil, parce que là, on est beaucoup réceptif, qu'il fait ce songe où l'ange lui apparait et lui parle. Il commence par le rassurer, c'est bien du très Haut que cela vient, pas d'un homme qui aurait violé sa fiancée. Et c'est lui qui nommera l'enfant, et là le nom prend tout son sens.

 

22 Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :

23 Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »

 

 24aQuand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit.

 

Manquent  les versets, qui font référence à Isaïe et qui pour joseph confirment certainement ce qu'il entend. Dieu est fidèle, il tient ses promesses. A ce Dieu-là, on ne fait pas défaut, on obéit.

Ce

 

MERCREDI 21 MARS. Jn 8, 31-4

 

Manquent les versets 12-30 , puisque fête de St Joseph hier. 

 

12 De nouveau, Jésus leur parla : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. »

 

Cela se situe juste après la lapidation échouée. C'est le premier "Je suis". Et donc Jésus qui se définit comme la lumière.  

 

13 Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage »

 

Immédiatement, on lui fait remarquer que ce témoignage ne vaut rien.

 

  Centration sut témoignage, jugement, père.

 

14 Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais.

15 Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne.

16 Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.

17 Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage.

18 Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »

 

On rentre dans le débat, très rabbinique. Il y a une attaque: vous jugez de manière humaine, moi pas. Qu'est ce qu'il faut entendre, il est plus qu'un homme? Qu'il révèle à mots couverts qui il est? Est-ce cela être la lumière du monde?

 

Et l'histoire des deux témoins, lui et le Père, ne tient la route que si on ajoute les œuvres; 

 

 

Maintenant, ça ce centre sur le mot Père

 

19 Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

 

Affirmation que Jésus est l'image di Père. Pas facile à entendre. 

 

20 Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heuren’était pas encore venue

 

.

21 Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »

22 Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »

23 Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.

24 C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »

 

Affirmation forte de son identité divine; ce qui doit impossible à entendre; 

 

 

25 Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.

 

Mais il ne répond pas, parce que ça ne sert à rien.

26 À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé, dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »

27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.

 

28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.

29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »

30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.

 

Cela parait très étonnant cette finale. Beaucoup crurent en lui, alors qu'il affirme des sentences inaudibles. Travail de l'esprit, 

 

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Texte de ce jour.

 

La suite semble montrer que Jésus avec ceux qui croient en lui, donc qui peuvent s'affirmer disciples est tout sauf tendre, et on a l'impression qu'il fait tout pour faire partir, pour exaspérer, comme pour séparer le bon grain de l'ivraie;

 

31 Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;

32 alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

 

C'est reparti pour la discussion; là c'est la liberté (esclavage).

 

33 Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »

 

On a alors une belle définition du péché. L'esclavage selon le monde c'est une chose. Que les pharisiens affirment qu'ils n'ont jamais été esclaves, cela semble une négation de tout leur histoire et d'une certaine manière, certes ils ne sont pas esclaves, mais ils vivent une occupation. 

 

Mais cela c'est l'extérieur, ce qui se passe dedans, est plus important. Jésus veut leur faire comprendre, que même en se croyant libre, on peut rester mû par le péché, qui détourne, qui aveugle.

 

34 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché.

 

35 L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.

36 Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.

 

Jésus se définit ici, comme le libérateur. Le libérateur c'est le père qui a fait sortir d'Egypte. 

 

37 Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.

38 Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »

39 Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.

 

(sous entendu, moi je suis le fils du Père, donc je fais œuvres du Père).

 

40 Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait.

41 Vous, vous faites les œuvres de votre père. 

 

Cela peut paraître fou, comment Abraham aurait-il pu vouloir tuer Jésus,

 

41,b. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »

42 Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé.

 

Polémique qui continue, mais vraiment Jésus les cherche. Il leur déclare que leur père n'est pas Abraham, mais le diviseur, le diable. Qu'ils ne sont pas dans la foi à la parole entendue contrairement à Abraham. 

 

Cela se termine par une sorte de confirmation, ils n'aiment pas Jésus, qui est Présence, parce qu'lls ne reconnaissent pas qui le fait agir, qui le meut, et Jésus affirme aussi son obéissance 

 

 

JEUDI 21 MARS. Jn 8,51-59

 

Jn 43-50

 

43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? – C’est que vous n’êtes pas capables d’entendre ma parole.

44 Vous, vous êtes du diable, c’est lui votre père, et vous cherchez à réaliser les convoitises de votre père. Depuis le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il le tire de lui-même, parce qu’il est menteur et père du mensonge.

 

 Pauvre jésus? C'est comme si il était dans un pays avec des étrangers. Il cause, mais personne ne le comprend. Donc là, il est quasiment violent: les autres ne peuvent le comprendre parce qu'ils sont possédés, que lui est bon et eux sont mauvais, pervertis;

 

45 Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.

 

46 Qui d’entre vous pourrait faire la preuve que j’ai péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ?

47 Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. Et vous, si vous n’écoutez pas, c’est que vous n’êtes pas de Dieu. »

 

48 Les Juifs répliquèrent : « N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ? »

49 Jésus répondit : « Non, je n’ai pas de démon. Au contraire, j’honore mon Père, et vous, vous refusez de m’honorer.

 

 

 

51 En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu'un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. » 

52 Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” 

53 Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »

 

Cela pourrait se dire autrement. On voir bien que tu es complètement fou, fou à lier. Tu es donc possédé par le diable. Tout le monde meurt, et toi, tu dis que si on fait nôtres, ces paroles que nous ne pouvons entendre, on ne meurt pas; c'est n'importe quoi. 

 

54 Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, 

55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde. 

56 Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. » 

 

Jésus parle de sa relation avec son Père, eux ne rebondissent que sur le dernier mot entendu Abraham qui est censé avoir exulté de joie, quand il a su que le jour du Fils est arrivé. 

 

57 Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! »

 58 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. » 

 

59Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.

 

Il me semble qu'il est déjà question de lapidation quelques versets avant. Mais il est évident que les mots de Jésus, qui affirme qu'il est, donc sa divinité sont comme des aiguillons qui font sortir le violence. Qu'il se taise ce mec qui ose en quelque sorte profaner le nom du très Haut. Personne ne se demande s'il est dans le vrai quand il parle comme il le fait.

 

 

 

Compliqué la ponctuation.

 

 

Jn 7, 37-38

 

Si je mets une virgule.

 Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi

Comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. »

 

 

C'est celui qui croit en Jésus qui est appelé à boire;

Dans ce cas, celui qui croit en moi, est appelé à boire, ce qui renvoie à la samaritaine. Et il y aura comme un excédent. Il est question de l'eau vive (cela fait un peu penser à Cath de Sienne, fais toi capacité et je me ferai torrent). Selon les traductions c'est cœur, ventre ou entrailles. Mais là, c'est d'abord comme une invitation à se laisser abreuver. Tu as soif, je suis la source et je te donne de mon eau. Et à ton tour, à mon image, parce que je vis en toi, tu pourras donner de cette eau qui fait vivre, cette eau que tu ne possèdes pas, mais que je te donne aux autres; tu seras comme le temple de Jérusalem dans la vision d'Ezéchiel, d'où sort ce torrent qui devient fleuve et qui donne la vie.

 

 

Si je mets un point

Avoir soif et croire en lui. Deux conditions pour recevoir l'eau;

 Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.        Celui qui croit en moi ,  comme dit l’Écriture : De son cœur couleront des fleuves d’eau vive. »

 

Si je mets un point, la centration est un peu autre, même si le résultat est le même, les fleuves d'eau vive qui coulent du cœur. C'est une affirmation plus globale. Tout personne qui croit en Jésus, sera source pour les autres, d'une eau qui ne leur appartient pas, mais qui est aussi l'eau qui sort du côté du Christ.

 

Quant à cette phrase, impossible de la trouver dans la bible hébraîque.

 

Bon, tout ça, ça ne sert pas à grand-chose..

 

 

VENDREDI 22 MARS. Jn 10, 31-42

 

On a eu tout le chapitre 8. On saute la guérison de l'aveugle-né (qui est lu en général le dimanche), et on a le chap 10. 

 

A lire jean en continu, je me demande un peu ce que ses discours apportent. En fait tout est contenu dans le prologue. Beaucoup des phrases sont centrées sur cette relation plus que particulière que Jésus affirme avoir. D'autre le concernent lui, et le définissent. Il est sans péché, le jugement lui est remis, mais il ne juge pas, il est la source de l'eau vive, il est la lumière, il est fils de Dieu, il est Dieu.

 

Autres réflexions à propos des œuvres (les signes?). 

Si je refais une recension, mais je peux en oublier. 

 

Il y a Cana, et là c'est la puissance sur les éléments: transformer l'eau en vin, comme on retrouvera cela en jn 6 pour le pain multiplié. En quelque sorte, Jésus est le nouveau Moïse, mais c'est lui qui fait, ce qui est très différent. Il en va de même pour la tempête apaisée. Il y a en lui, la puissance de son Père.

 

il y a les vendeurs et l'annonce de la résurrection donc de l'immortalité, mais là Jésus fait comme dans le Genèse, il met de l'ordre, il sépare. 

 

l y a ensuite après Samarie, mais là c'est plus un discours qui porte des fruits (la moisson toute blanche), la guérison du fils de l'officier royal. Puissance de la parole, qui est comme celle du Très Haut, agissante. 

 

Les guérisons du paralytique (conflit avec les juifs de Jérusalem), et de l'aveugle -né (avec une sorte d'évolution de Jésus quant au péché, (il y a "va et ne pèche plus", qu'on aura aussi pour la femme adultère) et ni lui ne ses parents ont péché… La cécité qui permet de montrer la gloire de Dieu. 

Puissance sur ce qui enferme, ce qui empêche de bouger, qui ligote et qui empêche de voir. Mais comme ces signes ne sont pas suffisants enfin peut-être que c'est un peu autre chose, il faut la résurrection de Lazare pour que le sanhédrin s'inquiète vraiment, même s'il y a déjà eu des gardes.

 

Et là, encore, c'est toujours Jésus qui parle, qui agit en son nom, et là aussi c'est radicalement de ce qu'on a tant de Moïse que des prophètes. 

 

Il est bien celui qui est dans la fusion avec son Père, mais qui ne se confond jamais avec lui, car il garde sa place de fils. 

 

Je me dis aussi que le lavement des pieds c'est un baptême, qui purifie. De même que la parfum versé sur les pieds, est pour tout le corps, de même l'eau versée sur les pieds est pour tout l'être. Mais il est possible de refuser cela, et c'est peut-être ce qui se. Passe pour Judas;

 

Résumé du chapitre 10. Uniquement discours et polémique.

 

En fait il est comme enserré entre la guérison de l'aveugle-né (aussi un jour se Sabbat) et la résurrection de Lazare, qui signe l'arrêt de mort. 

 

Jn 10, 1-19: bon pasteur qui se termine par division entre ceux qui l'écoutent.

Jn 10, 20-30: fête de la dédicace. Si c'est toi, dis le. Et différence entre ce qu'il dit et ce qu'il fait, et ce qu'il fait doit ouvrir les yeux du cœur. Se termine plus ou moins par: vous n'êtes pas de ma bergerie, vous n'aurez pas la vie éternelle que je suis le seul à donner, et le gros pavé: le Père et Moi, nous sommes UN..

 

Jésus a proféré pour eux une énormité. Le Père et Moi, nous sommes UN. La réaction est normale.

 

 

 

 

Jn 10, 31-42

 

31En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. 

 

Ils vont les chercher où leurs pierres, mais depuis le chapitre 8, ils passent leur temps à ça, à essayer de le tuer.

 

32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » 

 

Il les fait réfléchir. Qu'est-ce que je fais de mal, de contraire à la Loi, mis à part ces guérisons le jour du Sabbat? 

 

33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. » 

 

Ce qui renvoie aux versets précédents: le Père et moi, nous sommes UN.

 

Là, il y a quand  même une sorte de progrès, il n'est plus question du jour du Sabbat, ni des miracles (paralysé et aveugle), mais bien de ce que Jésus dit de lui. 

.

 

34 Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : ‘J’ai dit : Vous êtes des dieux ? 

35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie. 

 

En bon juif, Jésus se sert de la bible, pour montrer qu'il ne dit rien d'absurde puisque c'est dans les psaumes; Ps 82, 6 c'est un psaume de jugement. Vous êtes mes enfants, mais vous vous conduisez mal. Alors certes vous auriez pu être comme moi, mais non, vous serez comme les autres hommes

 

Mais il y a peut-être une différence entre Dieu et des dieux. 

 

36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. 

37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.

38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » 

 

Il y a une logique. Dans le psaume, les hommes ne font pas œuvres de D; donc ils meurent. Là, Jésus lui, fait les œuvres de D; donc il est le vivant. Si on contemple cela, si on se laisse faire par cette évidence, alors on comprend la relation qui existe, et on admet la divinité de Jésus.

Jésus affirme qu'il est celui qui a été consacré par le père, dans un but très précis, manifester sa présence à Lui, le Père dans cet homme, qui est déjà l'homme renouvelé, qui est totalement habité et en qui demeurent et le Père et l'Esprit.

 

39 Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains.

40 Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura.

 

 41 Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » 

42 Et là, beaucoup crurent en lui.

 

Il faut revenir au chapitre 1, et c'est une reconnaissance de Jésus comme l'agneau de Dieu. 

 

Intéressant ces alternances; ceux qui veulent le tuer, et ceux qui croient en lui, qui sont comme convertis par un raisonnement. Mais un raisonnement peut-il convertir? 

 

 

SAMEDI 23 MARS. Jn 11, 45-57 .

Après la résurrection de Lazare;

 

45 En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. 

46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. 

 

47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. 

48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » 

 

49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ; 

50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » 

51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; 

52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. 

 

Commentaire du rédacteur. On peut être prophète sans le savoir;

 

5 3À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. 

 

54 C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. 

 

55 Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. 

56 Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » 

57 Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.

S'il y a de tels ordres, c'est effectivement très dissuasif. On est vraiment dans la tête mise à prix.

 

 

 

SAMEDI 23 MARS. Jn 11, 45-57

 

 

La question que je me pose, est la suivante: que veut dire croire en Jésus du moins dans l'évangile de Jean. 

Ils ont vu et ils croient (ce qui se passera au tombeau). Il y a un voir, qui est l'utilisation des yeux, voir qui peut chez certains conduire à autre chose, voir en Jésus celui qui est présent et qui agit en lui, donc comprendre que cet homme est la lumière, qui est le Fils attendu. Suivre Jésus vient en second.  Ce n'est pas de l'admiration, c'est autre chose. C'est croire en sa parole, croire LA PAROLE. 

 

45 En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui

46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.

 

Mais il y a beaucoup qui s'oppose à quelques-uns, qui ont vu, mais qui eux sont dans l'inquiétude. Quel est cet homme, qu'est ce qui va se passer avec lui? Alors on en parle à ceux qui savent, les chefs. Eux n'ont pas vu, donc il faut les mettre au courant. Ce qui est étonnant, c'est que c'est silence complet que ce qui s'est passé au chapitre 6, la multiplication des pains. C'est déjà du passé. 

 

 47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. 

48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » 

 

Un regard complètement différent. Un regard politique, cet homme risque de mettre à feu et à sang la ville de Jérusalem, les romains ne vont pas aimer, et ils vont nous tuer, et notre nation doit vivre. Elle a déjà survécu à un exil, cela ne doit pas recommencer.

 

49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ; 

50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » 

51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; 

52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. 

 

Commentaire de l'évangéliste: on peut prophétiser sans le savoir, et là, il s'agit bien de sauver la nation, mais pas comme Caïphe le percoit. Éliminer Jésus pour que les romains ne touchent pas à la nation. Cette élimination va permettre un rassemblement de tous les enfants du très haut qui sont dans le monde. Maintenant si on prend les actes, cela s'est passé partiellement, et ce fut le ferment d'autre chose.

 

 

53 À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer

54 C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.

 

 55 Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. 

56 Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » 

57 Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.

 

Curieusement cela fait un doublet avec ce qu'on a entendu hier, à la fin du chapitre 10. Cela rappelle aussi un peu la fête des tentes, où Jésus ne vient pas tout de suite, et d'autres épisodes. Viendra, viendra pas? 

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