vendredi 5 avril 2024

SEMAINE DU 31 MARS AU 6 AVRIL. ÉVANGILES

  

 

DIFFERENTS "TEMPO "DES RESURRECTIONS, SELON LES EVANGELISTES. 

 

Matthieu, 28. Dramatique;

 

Temps 1: la rencontre avec l'ange et ce qu'il a dire. 

Chez Matthieu, on a deux femmes, qui viennent regarder le sépulcre (tombeau). Puis scène presque digne de l'AT: coup de tonnerre, un ange qui vient rouler la pierre, qui s'assied dessus. Les gardes qui tombent (exode ou rappel de ce qui se passe chez Jn au moment de l'arrestation), et l'ange qui dit pourquoi il est là. Ne pas avoir peur, celui que vous cherchee, c'est Jésus le crucifié n'est pas ici, mais vous pouvez entrer dans le tombeau et voir que c'est vide. Donc elles doivent constater cela. Ce n'est qu'après ce constat qu'elles doivent trouver les disciples, leur dire que Jésus est en Galilée, qu'ils ne doivent pas rester à Jérusalem et que c'est en Galilée qu'ils retrouveront Jésus.

 

Temps 2: la rencontre avec Jésus. 

Elles sont entrées dans le sépulcre, elles ont vu et elles se mettent en route. Jésus leur apparait, mais marche t il sur le sol ou pas? On nous dit qu'elles saisissent les pieds (constater que ce n'est pas un esprit, l'empêcher de s'envoler, rester avec elles), mais elles le lachent, et se prosternent. Et Jésus réitère son ordre: aller en Galilée.

 

MARC 14 la trouille des femmes et le silence.

Référence à la Galilée: mc 14, 28 Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers. 27 26 Jésus leur dit: Vous serez tous scandalisés ; car il est écrit: Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. 28 Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée.

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Temps 1

Là il y a trois femmes, toujours Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques (lequel), et Salomé, qui trouvent moyen de trouver une boutique ouverte pour acheter ce qu'il faut pour embaumer. Elles sont donc chargées. Et leur question c'est comment allons-nous faire pour entrer dans le sépulcre, qui nous roulera la pierre? Savent-elles qu'il y a des soldats qui veillent encore? 

Le "levant les yeux" m'interroge. Elles arrivent, elles posent peut-être leur fardeau, elles regardent enfin et là, elles voient que la pierre est roulée, donc c'est ouvert. Jusque-là, ça va. Mais c'est quand elles voient le jeune homme vêtu de blanc (est ce qu'elles pensent que c'est Jésus? ) que la crainte les envahie. 

 

Temps 2: le message du jeune homme.

Ne pas avoir peur, oui, c'est bien là qu'on l'avait déposé, mais il n'y est plus. Le nom de Jésus d'une certaine manière son identité, c'est Jésus de Nazareth Le Crucifié. Maintenant que vous aurez constaté, allez vers les disciples et dites-leur, et dites-le à Pierre, qu'il est ressuscité et qu'il vous vous précède en Galilée, comme il l'avait dit.

 

Temps 3. 

Elles sortent du tombeau, elles s'enfuient et ne transmettent rien du tout.

 

 

LUC 24. Incrédulité des disciples

 

 4Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants. 5 Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre ; mais ils leur dirent: Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? 6 Il n'est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu'il était encore en Galilée, 7 

 et qu'il disait: Il faut que le Fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu'il soit crucifié, et qu'il ressuscite le troisième jour. 8 Et elles se ressouvinrent des paroles de Jésus. 9

 

 

Temps 1. 

Les femmes (on ne sait pas combien) se rendent au tombeau, portant les aromates préparés. 

Elles ne se posent pas de question. Elles savent ce qu'elles veulent faire. Elles trouvent la pierre roulée (comme chez Marc). Elles entrent, et elles constatent l'absence du corps, ce qui les rend folles d'inquiétude. 

 

Temps 2. Les deux anges.

Là. Ce sont deux hommes en vêtements éblouissants (cela évoque la transfiguration) qui apparaissent d'un coup. C'est une vision de Dieu, et c'est pour cela qu'elles n'osent pas regarder et baissent les yeux par crainte. 

Une question: pourquoi cherchez -vous le vivant parmi les morts? (Vous n'avez rien compris, il ne peut plus être dans un lieu de mort, dans un cimetière). Il est revenu à la vie, comme il l'avait dit. Puis un petit rappel: pourquoi avez-vous oublié qu'il avait dit qu'il fallait qu'il soit livré aux mains des pécheurs (pas sure que Jésus ait dit cela), qu'il soit crucifié et que le troisième jour il ressuscite. Et là, pour elles, elles se souviennent.

 

Là, il n'est pas question de parler de la Galilée. 

 

Temps 3

Elles vont chez les disicples, et elles racontent aux onze. Là le nombre femmes augmente; on a des femmes nommées déjà chez Luc, marie de Magdala, jeanne, marie la mère de Jacques, et d'autres femmes qui devaient être venues soit pour aider, soit pour se lamenter. 

Elles ne sont pas crues. 

 

Temps 4.

Pierre se pose des questions et constate que seuls les linges sont pliés. Il rentre chez lui (où?) et il est étonné. 

 

Jean. Jn 20. Beaucoup plus lent, beaucoup plus d'allers et de retours. 

 

Même si ça court, le tempo est très différent. 

 

Temps 1. Les femmes vont au tombeau. 

Je dis les femmes, car si Marie de Magdala sera la seule à aller réveiller Pierre et Jean, elle dit "nous".

Cette femme, va au tombeau, trouve la pierre, roulée, et c'est la panique. On a enlevé le corps (volé) il faut faire quelque chose. Ce que Jésus a dit sur la résurrection est gommé, effacé. 

 

Temps 2: Vérification par Pierre et Jean.

Ils partent. On sait que le tombeau est vide et les linges pliés.

 

Temps 3. Les anges.

Marie-Madeleine seule. Elle voit deux anges qui lui parlent, mais ne disent de fait rien. 

 

Temps 4 rencontre avec Jésus.

La méprise, la reconnaissance, 

L'ordre: ne pas le retenir, aller vers les frères (pas question de la Galiée) mais de cet autre lieu, le lieu dont il montre le chemin, le lieu ou Dieu devient Père pour l'l'humanité et Dieu pour tous les hommes.

 

Temps 5. Annonce aux disciples.

 

 

 

30 Mars Mc 1-7 lecture de la veillée pascale.

 

Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.

 

Ça me fait penser aux vierges insensées qui vont acheter de l'huile pour leur lampe chez la marchand. 

 

De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil. Elles se disaient entre elles « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »

Levant les yeux,  elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre,  qui était pourtant très grande.

 

A croire qu'elles arrivent à un endroit où elles sont en bas et le tombeau plus haut. Etonnant ce en levant les yeux;

 

En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite,  un jeune homme vêtu de blanc.  Elles furent saisies de frayeur.

 

 Mais il leur dit  « Ne soyez pas effrayées !  Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici.  Voici l’endroit où on l’avait déposé.


Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée Là vous le verrez,
comme il vous l’a dit.” »

 

Où Jésus dit il à ses disciples qu'il les reverra en Galilée? 

 

Se trouve uniquement dans Marc.

 

 

 

DIMANCHE 31 Mars. Jn 20, 1-11

 

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. 

Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »

 

Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. 

Ils couraient tous les deux, ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. 

 

En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. 

Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, 

ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. 

 

C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. 

Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

 

 

Est-ce une sorte d'aveu de l'évangéliste? Il n'avait pas compris, mais là (par ailleurs s'il était bien présent au moment de la mort de Jésus, certains textes disent non pas qu'il remit l'Esprit mais qu'il répandit l'Esprit, auquel cas, il a été baigné déjà par l'esprit saint, avant la pentecôte. 

Lui, croit donc en ce que Jésus avait annoncé, il n'est pas un disparu, il n'est plus là, il est vivant, et il se manifestera. 

 

Il y a "ce "voir, qui a peut-être un sens particulier en grec. Voir avec les yeux étant différent de voir avec le cœur. Peut-être qu'en attendant l'arrivée de Pierre, quelque chose s'est ouvert dans son cœur, même s'il n'est pas entré. Il se préparait.

 

Cette phrase s'oppose aussi avec ce qui se passe pour Thomas; vois et ne sois plus incrédule. Ici incrédule s'oppose à ce que Jean lui a vécu. Jean a vu des linges, Thomas voit les trous. 

 

 

LUNDI 1 AVRIL. Mt 28, 8-15

 

En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. 

 

Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.

 

10 Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » 

 

Jolie scène. Elles ont foi en ce qui leur est dit, elles courent ce qui est étonnant pour des femmes, mais qui traduit peut-être simplement la hâte. Bref elles se mettent en route, et c'est Jésus qui vient à leur rencontre. 

 

J'aime beaucoup cela. C'est lui qui vient. Parfois peut-être qu'il vient, mais on ne reconnait pas. Là elles le reconnaissent. Je n'ai jamais trop compris le sens de saisir, est- ce pour être sûrs que ce n'est pas un fantôme, ou pour l'empêcher de partir? En tous les cas, si la scène est quand même assez cocasse. 

 

Une autre hypothèse, Jésus certes vient à leur rencontre, mais il flotte dans l'air, du coup elles lui attrapent les pieds pour qu'il ne s'envole pas, qu'il n'aille pas ailleurs, et ensuite comme il descend et est bien sur le sol, elles peuvent se prosterner. Jésus ballon dirigeable. Après tout, le soir même dans Jean, avec son corps glorieux, il passera bien les murs et les portes. 

 

Et la même consigne, Jérusalem c'est fini, j'y ai fait ce que je devais y faire, maintenant, on rentre à la maison. Ne restez pas là, à m'attendre. C'est fini. 

 

11 Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. 

12 Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme 

13 en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” 

14 Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » 

 

En fait qu'ont-ils raconté? 

 

Le tremblement de terre, la pierre qui roule tout seule, l'ange qui s'assied sur la pierre, leur crainte, le fait qu'ils tombent par terre? Ont-ils entendu ce que l'ange dit aux femmes? Est-ce aussi cela qui est raconté? 

 

Ce qu'il faut c'est étouffer l'affaire, donc de l'argent et qu'ils se taisent, et on répandra la nouvelle que le corps a été enlevé mais bien entendu, il n'est pas revenu à la vie. Sauf que s'il y a des soldats, c'est bien pour que le corps ne soit pas enlevé. Sommeil mystérieux? N'importe quoi, du coup.

 

15 Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

 

Sauf que si on a mis des soldats pour veiller et que les soldats se sont endormis, ce n'est pas très crédible. Mais la thèse officielle serait donc: des disciples sont venus voler le corps pendant la nuit, pour faire croire à la résurrection. 

 

D'un point de vue qui s'attache au texte, si le corps de Jésus est mis dans un tombeau neuf, dont on ne connait pas le propriétaire, c'est normal qu'on vienne le prendre pour le mettre ailleurs. Voir de le ramener à Nazareth, là où est Joseph. 

 

Je sais que je rêve…..

 

 

MARDI 3 AVRIL. Jn 20, 11-18 Les retournements 

 

https://giboulee.blogspot.com/2022/04/jn-20-12-18-la-rencontre-entre-marie.html

 

11 En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. 

12 Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus

 

Les deux autres sont partis, personne ne sait ce qu'ils font. Vont-ils rejoindre les autres? On ne sait pas très bien ce qu'il en est de Pierre, pour Jean, c'est évident, il est revenu à la vie, la vie est revenue en lui, il est vivant, lui dont il a vu le côté ouvert, et le sang jaillir. Il est bien vivant.

 

Mais ici, il n'y a que les deux hommes et Marie, qui les regarde. Ils ne répondent pas à sa question, on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où il est. Je veux dire qu'ils ne font aucune recherche. Elle ne peut pas compter sur eux, pour répondre à son angoisse. Qu'est ce qu'on a fait du corps. 

 

Et la voilà seule. Toute seule. Jusque-là, elle est restée à l'extérieur de caveau. Là, elle va plus loin, elle se penche d'autant que maintenant il fait jour et que peut-être le soleil entre . Mais elle est toujours à une certaine distance. 

 

Les linges pliés et le linge qui était sur la tête, on n'en parle plus. Elle, ce qu'elle voit ce sont deux anges  qui ont me semble t il la posture des anges du propitiatoire. Ils sont l'un en face de l'autre et il y a le vide qui révèle l'absence.

 

Donc Marie, voit non pas des objets, mais une présence autre.  

 

13 Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » 

 

Les anges lui parlent, ils lui demandent pourquoi elle pleure. Peut-être que pour eux, elle devrait comprendre en les voyant que la mort a été vaincue. Mais, elle, elle est dans son angoisse, où est le corps de celui que j'aime, où est-il, où l'a-t-on déposé. 

 

14 Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. 

15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » 

 

Elle est toujours à l'entrée. Ce qu'elle sait c'est que le tombeau est vide, bien vide. Et elle est presque sur le point de partir. Elle n'a pas eu de réponse à sa question, et les deux, ne l'intéressent pas. Elle se retourne pour partir, et là, elle voit un homme qu'elle prend pour le jardinier, ce qui se comprend. Elle peut penser que cet homme, qui est une sorte da gardien de cimetière, n'a pas apprécié que ce tombeau ait été occupé et il a enlevé le corps, en attendant qu'on vienne le réclamer. 

La question, pourquoi pleures-tu, montre qu'à ce moment là, il est impossible que les yeux de Marie s'ouvrent comme ceux de Jean. Elle n'a pas compris, elle n'a pas fait le saut dans l'inconcevable. Il est mort, mort, mort et on a volé son corps. Il ne peut pas être parti, parce que revenu à la vie. Il a été volé, jeté. Comment peut-être faire ce pourquoi elle était venue, le préparer, le restaurer, le faire beau, le laver. Je dirai s'en occuper comme une mère s'occupe de son tout petit. Mais cela, ce désir là, on le lui a volé, parce que ce n'est pas un désir, mais un besoin. Elle en a besoin.

 

16 Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.

 

Jésus alors, décide de la faire sortir de son marasme. Il l'appelle et là il y a ce retournement, qui est peut-être comme celui de Jean: il vit et il cru. Elle elle entendit et elle cru, elle crut que cet homme qu'elle n'a pas reconnu, en qui elle ne voyait qu'un jardinier, c'est celui qui sont cœur aime, qu'il n'est pas à chercher, qu'il est là, qu'il est vivant. Et peut-être que les pleurs de peine se transforment en pleurs de joie. Et à un mot: Marie, elle répond par un autre mot: Rabbouni. Mais que peut-on entendre derrière ce mot? Je ne pense pas qu'elle voit en Jésus son enseignant, mais tellement plus. Elle voit celui qui est son trésor, celui a qui elle a donné son cœur. Et son cœur est ouvert (comme le sera ceux d'Emmaüs ) et elle peut écouter la suite.

 

17 Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » 

 

Ne pas retenir, peut-être que c'est aussi, je ne suis pas là pour toi toute seule. En premier il y a mon père, mon père qui est devenu par ce qui vient de se passer, pleinement votre père parce que vous êtes mes frères, et ce père qui a donné la vie, il est mon dieu, mais pas comme vous pouvez le connaître, mais il est aussi votre dieu, ce dieu qui donne la vie. 

 

Mais c'est à toi que je me suis montré en premier. 

 

18 Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

 

Marie, maintenant n'a plus de raison de rester là, elle file vers les disciples, et elle peut dire qu'elle, elle a vu, autrement que Jean, et ce qui s'est passé. Mais c'est différent de ce qui se passe avec les femmes. Elle, elle a juste à dire qu'Il est vivant, qu'il est beau, qu'il est différent.

 

 

MERCREDI 4 AVRIL. Lc 24, 13-35

 

Actes 3: 7Alors, le prenant par la main droite, il le releva et, à l’instant même, ses pieds et ses chevilles s’affermirent.

 Voir psaume 73: 22: 2 Moi, stupide, comme une bête, je ne savais pas, mais j'étais avec toi.

23 Moi, je suis toujours avec toi, avec toi qui as saisi ma main droite.

 

 

 

13 Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, 

14 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. 

 

15 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. 

16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. 

 

C'est beau ce 's'entretenaient et s'interrogeaient' d'autant qu'il y a bien eu le témoignage des femmes, mais est ce que des femmes ça compte? Comme tout un chemin est censé se faire en eux, mais cela peut être vrai pour chacun de nous, parfois il faut du temps pour s'éveiller, pour voir, pour entendre vraiment, pour comprendre vraiment. Ce qui est sur c'est qu'ils ne sont pas simplement abattus, découragés, ils sont quand même actifs, ils font surement un travail de mémoire.  

 

17 Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. 

18 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » 

 

Est-ce que cet homme a quelque chose à voir avec une des femmes qui est allé au tombeau?  Il y a bien chez Marc une Marie, femme de Cléophas… 

 

19 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple 

:20 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. 

21 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.  

 

Là, ils expriment comment ce qui s'est passé. Jésus est pour eux, un prophète puissant, reconnu et par Dieu et par le peuple (mais pas par les dirigeants). Et cet homme en qui ils avaient mis leur confiance est mort. Et cela depuis trois jours. Il n'est pas descendu de sa croix. C'est la fin de leur rêve.

 

22 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, 

23 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.

 24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » 

 

Pourtant il s'est passé quelque chose, mais peut-on apporter tu crédit à ce que racontent les femmes, même si certains ont pu constater que Jésus n'est plus là. Jésus a disparu, personne ne sait où il est . Volé? Redevenu Vivant? 

 

25 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! 

26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » 

27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. 

 

Ils n'ont pas reçu l'esprit saint. Alors que peuvent-ils comprendre? Mais c'est un reproche par rapport à la foi. C'est là, où j'aimerai écouter ce que Jésus a choisi pour leur expliquer son parcours et comment il a accompli toutes les prophéties le concernant. Mais on peut les imaginer eux, toute ouïe, n'en croyant pas leurs oreilles.

 

 

28 Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. 

29 Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. 

 

Jésus qui répond à la demande, à notre demande. On comment à trouver ce type extra, on ne veut pas le lâcher, et il veut bien rester.

 

30 Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. 

31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. 

 

Quand on croit avoir compris, tu t'en vas. Et tu nous laisses. Et parfois tout est à recommencer quelque temps après. Savoir que tu es là, sans que nous te voir, sans te sentir, et pourtant. Mais aussi que quand tu te fais voir, tu attends que nous le révélions aux autres, ce n'est pas pour nous, c'est pour que ton nom soit connu sur toute la terre.

 

32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »

 

33 À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : 

34 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » 

35 À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

 

Peut-être qu'ils ont été un peu déçu. Ils viennent de faire tout ce trajet pour rien puisque les autres sont rassurés. Jésus s'est manifesté à Pierre, mais peut-être que ce qu'ils ont a dire, c'est un autre aspect. C'est la douceur, et c'est comme cela peut se révéler aussi, y compris dans le sacrement du pain et du vin. Le regarder là, le contempler là, même si c'est parfois si difficile de dépasser l'enveloppe. 

 

 

JEUDI 4 AVRIL.  Lc 2',35-48

 

A quoi et comment l'ont-ils reconnu? Il y a la constatation, le cœur rempli de joie, malgré la tristesse qui s'estompait quand ils marchaient ensemble et ce qui se passe à table. Ont-ils vu les plaies au moment de la bénédiction? Jésus a-t-il une manière particulière de dire et de faire? Qu'est ce que j'aimerai connaître cela. Ce qui est certain, c'est qu'il y a l'ouverture (Pour Luc, ouverture des yeux, mais c'est autre chose, c'est la découverte qu'il était bien là avec eux, bien présent) et cela c'est de l'ordre de la résurrection intérieure qui met en route, quelle que soit l'heure.

On sait aussi que Jésus est apparu à Pierre; 

 

35 En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. 

 

36vComme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » 

 

Je peux imaginer, que comme dans l'évangile de Jean, même si Jésus dit Shalom, et que c'est sa voix, voir quelqu'un dont on parle, mais qui n'est pas là et qui débarque en plein milieu, il y a de quoi avoir une sacrée trouille;

 

37Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. 

38 Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? 

 

On peut penser, bien que ce ne soit pas chez Luc à la tempête apaisée, jésus qui marche sur l'eau, et les disciples qui croient voir un fantôme. Il y a de quoi être bouleversé. Mais Jésus semble leur en vouloir, pourquoi avez-vous ces pensées en vous, vous n'avez toujours rien compris?

 

Alors il décide d'entrer dans le registre du tactile. Voir et toucher. 

 

39 Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moiregardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »

 40 Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.

 

41 Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » 

 

42 Ils lui présentèrent une part de poisson grillé 

43 qu’il prit et mangea devant eux.

 

Cela me rend toujours perplexe par ce que l'ange Raphaël faisait semblant quand il ne pouvait pas faire autre, de boire et de manger. Je préfère sans pouvoir dire pourquoi Jn 21, Jésus cuisinier. 

 

44 Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. » 

45 Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures

 

C'est comme si, (mais est ce qu'il a dit cela dans l'évangile de Luc), qu'il fallait que s'accomplisse tout ce qui le concerne et dans le Pentateuque et chez les prophètes. Comme le fait remarquer le Père Quesnel, le messie est un messie triomphant. Le serviteur souffrant n'est pas considéré comme le messie. Mais il y a ces annonces qui parsèment les écrits; 

 

46 Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, 

 

47 et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. 

48 À vous d’en être les témoins.

 

Cela, c'est nouveau. Il me semble que c'est un véritable envoi en mission, qui peut évoquer Lc 10, mais qui insiste que la puissance du nom, sur le pardon des péchés et surtout sur l'universalité . Et la charge pour les disciples: en être témoins. Et cela, c'est ce qu'on lira dans les actes.

 

VENDREDI 5 AVRIL. Jn 21, 1-14.

 

Jeter le filet, se jeter à l'eau….

 

Le "au lever du jour" évoque ce qui se passe pour Marie Madeleine, le matin de la résurrection. Il y a le lever du jour. Il y a le corps absent, les linges pliés: le poisson qui se jette dans les mailles du filet. Mais il faut les retournements de Marie, pour que ses yeux s'ouvrent à la voix. Là, il faut que Pierre se jette à l'eau, avec ce souci de se vêtir, pour que la reconnaissance se fasse. 

 

Pour Pierre, il y a eu le lavement des pieds, qui pour moi est une figure du baptême, et ce saut dans l'eau, qui est comme une sorte de doublet, surtout s'il ne sait pas nager et on dit que nager ce n'était pas courant, même chez les pêcheurs.

 

Là, il n'y a personne pour le prendre par la main. C'est sa décision à lui, et c'est peut-être cela aussi la différence avec le lavement des pieds, où il était passif. Là, il est actif. Pourquoi fait-il cela? Veut-il être le premier? Veut-il s'assurer que l'inconnu est bien Jésus? 

 

Beaucoup de questions finalement, qui restent sans réponse. Mais ce qui se passe ensuite, c'est que Jésus souhaite avoir de ce poisson, et qu'il donne à pain et le poisson en abondance. Rappel de la multiplication des pains en Jn 6?

 

Jeter le filet, même si c'est un acte fou, c'est possible. Voir ensuite les poissons qui semblent vouloir de faire prendre, ça doit forcer l'admiration, surtout que c'est près du bord, et le matin. 

 

Voir ce qui se passe, cela doit faire comme un choc, voir un électro choc pour ce petit groupe qui semble faire comme si rien ne s'était passé. Mais là, c'est ce disciple qui se dit être le disciple que Jésus aimait, qui semble le seul à réagir au quart de tour; C'est peut-être aussi cela qui caractérise l'amour.  Quand on est aimé et quand on aime, alors ce que fait l'autre prend un autre sens. Pour le disciple ce qui se passe là, c'est que cet homme qui a donné ce conseil n'est pas n'importe qui, il est le Seigneur qui a été vu à Jérusalem, qui a donné à Pierre un rôle particulier, et qui a disparu. 

 

Même si 

 

            1 En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. 

 

Pourquoi le narrateur éprouve t il le besoin de raconter cette scène? Peut-être qu'il ne faut pas couper en deux, et que ce repas suivi du dialogue, Jésus, Pierre et Jean fait un tout. 

Mais la finale, sera avant la Pentecôte. 

 

Mais entre le narrateur et Pierre, Pierre fait vraiment figure de pataud et c'est pourtant lui qui sera choisi comme berger. 

 

 

Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. 

Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.

 

Ils sont sept. André semble absent, c'est dommage. 

 

 Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. 

5Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »

 Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. 

 

Où sont-ils pour que Jésus puisse se faire entendre. En principe pas loin, à un endroit où on ne pèche plus. La question est étonnante, avez-vous quelque chose à manger. Du pain? Mais cela fait apparaître le vide. Ils n'ont rien pêcher, ils n'ont rien à manger, leur ventre sera vide. Et en acceptant un acte un peu fou, jeter le filet, le filet est rempli.

 

Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. 

 

Brave Pierre. Qui trouve quand même le temps de se vêtir, qui se jette à l'eau, comme il a jeté le filet à l'eau juste avant. 

 

Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. 

 

Je suppose que c'est beaucoup plus près. Mais bon.. ils leur faut du temps pour avancer car le filet est très lourd. Le filet reste en place. Leur filet.

 

Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. 

 

Si tout est prêt… quel est le sens de ce vide qui se transforme en plein? 

 

10 Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » 

 

Cela peut évoquer le pain des multiplications. Il y a notre apport, ce que nous mettons dans le pot. 

 

11 Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.

 

12 Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.

13 Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. 

 

 

            14 C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.

 

 

 

 

SAMEDI 6 AVRIL. Mc 16, 9-15

 

            Ceux qui l'avaient contemplé, ressuscité. 

 

Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. 

 

10 Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient.

11 Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire. 

Peut-on croire une femme, surtout si elle est seule et si elle fut dans le passé un peu folle ou pas dans le droit chemin? 

 

12 Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. 

13 Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. 

 

C'est plus étonnant, et tellement différent de ce que raconte Luc. Mais bon. Pourtant ils sont deux. 

 

14 Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. 

 

Un peu l'impression qu'en désespoir de cause, Jésus se manifeste, au cours d'un repas, dont on ne sait rien. Ce qui est dit des témoins c'est beau. C'est plus que voir, c'est contempler et contempler le corps différent, le corps autre et dans cette apparence comprendre que c'est Jésus homme et Dieu. 

 

15Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. »

 

Là, c'est du plus que bref, mais c'est ne gardez pas la bonne nouvelle pour vous, allez la répandre, soyez comme une trainée de poudre, enflammez là. 

 

 

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