DIMANCHE 2 JUIN. Mc 14, 12-26
12 Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »
Là, il y a une différence avec Jean. Chez Jean Jésus, meurt au moment où les agneaux sont immolés. Là, c'est vraiment la Pâque, donc la célébration de la libération d'Israël. Et c'est la fête des pains sans levain.
13 Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le,
14 et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
15 Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
16 Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
Toujours très étonnant cette description. Qui montre que Jésus certainement a des amis dans Jérusalem. Cela fait tellement signe de reconnaissance. Un homme qui porte une cruche, cela ne doit pas courir les rues. Cela évoque aussi l'arrivée à Jérusalem avec l'ordre d'aller dans un certain village et de prendre un ânon.
22 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
23 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
24 Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.
J'ai lu quelque part qu'en araméen, Jésus dit simplement; prenez ceci corps de moi. Pas de verbe. Et je dois dire que j'aime bien. Don de celui qui est. Et comme le disait Balmary, réception du don et phrase ensuite. Vin, alliance, sang, multitude (et là, ça dépasse le groupe, ça dépasse le clan, ça dépasse le peuple, c'est l'universel. Les mots viennent après que le pain et le vin aient été consommés.
25 Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
Là, il serait question du vin nouveau. Je ne sais qu'en penser, mais j'aime. Un autre vin, un autre corps, comme si la résurrection c'était Jésus qui quittait son corps (celui qui est était visible ) pour quelque chose de radicalement autre et qu' une sorte de transformation qui me fait penser à la fonte d'un minerai. Ce qui sort de la fusion, n'a plus rien à voir. Corps nouveau, nouveau, régénéré, renouvelé.
26 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
LUNDI 3 JUIN. Mc 12, 1-12
A qui appartient le fruit de la vigne? A celui qui possède le terrain ou à ceux qui font fructifier? Peut-on oublier que la vigne ne vous appartient pas et pour cela, au fil du temps laisser monter la violence qui est en soi, le désir de tout garder, (trois serviteurs) et ensuite la fils. Avec un raisonnement fou: même si le fils est tué, le maitre ne va-t-il se déplacer enfin et faire sa justice. Donc comme le fait remarquer Sternberger, donner la vigne à d'autres (les pharisiens et non plus les sadducéens) et la destruction quand même.
Certes Dieu, donne (la maison commune), mais c'est si facile d'oublier d'où ça vient, de le faire sien, de se l'approprier, de faire la sourde oreille quand il y a des rappels (non ce n'est pas à toi) d'aller jusqu'à tuer ceux qui disent que c'est mal de faire cela. Et de ne pas oublier, non pas une vengeance, quoiqu'en termes humais, ce serait normal, d'autant que la patience a été plus que longue, mais une justice.
C'est une parabole. Je suppose que ce qui se joue c'est la non reconnaissance du fils, en quelque sorte la dernière arme du propriétaire pour que les locataires changent de comportement, comprennent que la vigne ne leur appartient pas, et qu'ils ont (un peu comme dans la parabole des talents) des comptes à rendre et qu'ils en auront.
Ouvrir les yeux, reconnaître, changer, se repentir aussi. Mais eux, ils ne veulent pas perdre la face devant cet homme qui a déjà foutu le bazar sur l'esplanade.
1En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
En fait, il parle à tout le monde, mais Marc spécifie pour le lecteur, que c'est à eux que Jésus s'adresse.
Quel beau résumé. La vigne, la protection, des hommes et le propriétaire fait confiance, il part ailleurs. Il leur a donné quelque chose qui a tout pour réussir et ça fonctionne. La vigne donne son fruit (mais quel est ce fruit, c'est un peu la question de nos jours).
2 Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne.
3 Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides.
La réponse à la demande: c'est à nous. On garde tout on travaille, donc c'est à nous. C'est très révolutionnaire d'une certaine manière. La richesse ne t'appartient plus, on a fait fructifier.
4 De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent.
La même réponse, mais là, il commence à y avoir de la violence.
5 Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.
Le maître s'obstine, et c'est toujours la même réponse: non, on garde tout et on fait la guerre à ceux qui nous disent que nous te devons quelque chose.
6 Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”
7 Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !”
8 Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.
Hors de la vigne, hors de sa vigne.
9Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres.
10 N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? ‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle :
11 c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !’ »
12 Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.
Il y a là quelque chose de la violence qui commence à naître. Ils veulent l'arrêter, mais ils n'osent pas à cause de la foule, mais l'exaspération va monter et aller jusqu'à réaliser la prophétie.
MARDI 4 JUIN. Mc 12, 13-17.
Comment prendre cet homme en défaut pour pouvoir le faire lapider, et garder les mains, propres.
13 On envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler.
Ce qui est étonnant c'est que Mc 3, ces deux groupes là, ont déjà l'intention de mettre Jésus à mort. Mc 3,6" Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr." (après la guérison de l'homme à la main atrophiée.
14 et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? »
On a un côté très obséquieux, et la phrase permis ou non, qui évoque le:" est-il permis de renvoyer sa femme. Il est évident que les commandements ne peuvent parler de l'impôt à César. Donc jésus ne peut se retrancher derrière ce que Moïse a dit. Donc on a bien une question piège.
15 Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. »
16 Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César », répondent-ils.
17 Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Ce qui est amusant, c'est qu'on a l'impression que lui, ne touche pas la pièce. Il la fait décrire, et en même temps, il constate que c'est cette monnaie là qu'ils utilisent. Auraient-ils pu en avoir une autre? Et la phrase si connue. Et il me vient: "Comment rendrai-je à Dieu, tout le bien qu'il m'a fait? " Quand l'impôt est justifié, ça passe, c'est quand il ne l'est plus que ça pose question et révolte.
Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.
MERCREDI 5 JUIN. MC 12, 18-27.
Cas d'école certainement, comme le plus grand des commandements. La question c'est comment va-t-il s'en sortir? Or là, Jésus est presque véhément: "méconnaître les écritures et la puissance de Dieu". Vous n'avez rien compris, vous vous égarez. Dieu est le Dieu des vivants. Le tout est de savoir ce qu'est être vivant pour Dieu. Il y a ce verset des Galates (ce matin) Gal 5,"la foi agissant par l'amour".
Par ailleurs une information sur ce que pourrait être ces demeures, dont parle Jean.
18 En ce temps-là, Des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – vinrent trouver Jésus. Ils l’interrogeaient :
19 « Maître, Moïse nous a prescrit : ‘Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.’
20 Il y avait sept frères ; le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance.
21 Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance. Le troisième pareillement.
22 Et aucun des sept ne laissa de descendance. Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi.
23 À la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
24 Jésus leur dit : « N’êtes-vous pas en train de vous égarer, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu ?
25 Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans les cieux.
26 Et sur le fait que les morts ressuscitent, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit : ‘Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ?’
27Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous vous égarez complètement. »
JEUDI 6 JUIN. MC 28-34
Et de trois.
28bEn ce temps-là, un scribe s’avança pour demander à Jésus : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Qui représente t il lui? On dirait presque qu'il pose une question de caté, mais que par ailleurs, dans d'autres textes, ces deux commandements reconnus comme les plus grands, ce n'est pas quelque chose de vraiment nouveau. Il faut retrouver. Mais c'est toujours prouve nous que tu es bien celui que tu dis (ou ne dis pas) être.
29 Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : ‘Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
30 Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.’
OK.
31 Et voici le second : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
OK.
32 Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui.
33 L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Là c'est un peu le maître qui répète la réponse de l'élève, mais qui rajoute un petit plus, son petit plus, et cela Jésus va le reprendre à son tour, lui aussi, comme le fait un maître. Et là, il se positionne. Il est bien le Maître, mais tellement plus que cela.
34 Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
VENDREDI 7 JUIN. Jn 19, 31-37
Dans cet évangile, Jésus meurt au moment où les agneaux sont immolés. Ils doivent être parfaits sans imperfections. Il a eu soif, et c'est du cœur que va sortir une source, c'est lui qui devient abondance et vie.
30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
31 Jésus venait de mourir. Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Je ne sais pas si c'est un mal pour un bien, abréger les souffrances ou la durée, mais briser les jambes, quelle horreur. Avaient-ils mérité cela ces deux hommes? Dans cet évangile ils ne disent rien. Ils n'insultent pas Jésus. Ils meurent étouffés et brisés broyés. J'ai toujours du mal avec cette demande. Pourquoi pas un coup de lance?
32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Il me semble que c'est un acte de violence purement gratuit, le soldat n'avait pas à faire ça, mais il l'a fait et c'est peut-être un geste prophétique, ce que pointe Jean. D'une part, il n'a pas les os brises, (ce que fait remarquer Sternberger), il accompli une prophétie, et il y a la phrase de Zacharie. Il me semble que cela fait rappel de la mort du roi Josias, dans le 2 ° livre des rois, dans un lieu important. Mais qui a levé les yeux vers celui qui a été transpercé? Dans le texte ce sont les soldats, les meurtriers. Josias est mis à mort à Megiddo. …
35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
36 Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : ‘Aucun de ses os ne sera brisé.’
37 Un autre passage de l’Écriture dit encore : ‘Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.’
Za 12, 10. 10 Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication. Ils regarderont vers moi. Celui qu’ils ont transpercé, ils feront une lamentation sur lui, comme on se lamente sur un fils unique ; ils pleureront sur lui amèrement, comme on pleure sur un premier-né.
11 Ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem, comme il y a une lamentation à Hadad-Rimmone, dans la plaine de Meguiddo.
SAMEDI 8 JUIN. Lc 2, 41-51.
Peut-être rester sur l'admiration pour son intelligence et sur ses réponses. Il y aurait pour les parents de quoi être fiers, s'ils n'y avait pas eu l'inquiétude, inquiétude que Jésus va balayer…
Retour sur le chapitre2.
Ce qui est étonnant, c'est qu'au verset 19, on a presque la même phrase. C'est juste après que les bergers soient arrivés après avoir été dans la ville de Bethléem.
"18 Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.
19 Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur."
Ensuite c'est la rencontre avec Syméon et Anne, l'installation à Nazareth et la phrase concernant l'enfant : 40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui., que l'on retrouve après ce qui s'est passé à Jérusalem: 52 Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.
On a d'un côté Marie, qui là est dépassée par cet évènement, qui est douloureux pour elle, et la réponse du garçon pas facile à entendre, qui accepte de ne pas comprendre, et qui se dit quand même que tout cela a un sens.
Peut-être qu'elle voir en lui, le nouveau Salomon, le nouveau roi annoncé, mais elle ne dit rien.
Et de l'autre côté, Jésus, un garçon de 12 ans, qui vit à Nazareth, qui se développe bien, et qui comprend quelque chose de ce qui sera sa vie: être chez ce Dieu qui est le Dieu de la libération, qui est son Père, pour que lui, soit le libérateur d'Israël, autrement.
Que ce qui se passe là, soit au moment de la fête de la Pâque, est loin d'être neutre, puisque sa mort se fera aussi au même moment.
41 Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
42 Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
Donc là, il est grand, et il peut faire le pèlerinage avec eux. Cela fait une trotte quand même de Nazareth à Jérusalem. Trois jours?
43 À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
Sale gosse comme disait une amie de notre groupe. Mais quand on y pense, où un gamin de douze ans, galiléen, va-t-il trouver le gite et le couvert? Jésus a-t-il fait ami ami avec d'autres jeunes de son âge et profite de leur hospitalité?
44 Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
45 Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
Les pauvres. Quelle épreuve pour eux.
46 C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
47 et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
Ce qui est étonnant, c'est que dans un premier temps, Jésus a une posture d'élève: il écoute et se permet de poser des questions, puis on nous dit autre chose, à savoir que ce petit jeune, il parle, il répond aussi, et il crée l'admiration.
48 En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
49 Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
50 Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
Pauvres parents.. dépassé par leur petit génie de fils. Cela fait tout à fait parents d'enfant HPI..
51Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis.
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