DIMANCHE 30 JUIN Mc 5, 21-45
Voir blog https://giboulee.blogspot.com/2024/06/marc-5-23-41-13-dimanche-du-temps.html
Et
https://giboulee.blogspot.com/2007/05/la-femme-qui-perdait-du-sang-mc-515-25.html
https://giboulee.blogspot.com/2019/02/la-resurrection-de-la-fille-de-jaire-mc.html
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Ce qui me frappe aujourd'hui, c'est le comportement de Jésus qui est tel que ses disciples pensent qu'il est un peu fou, quand il demande qui l'a touché (par contre c'est étonnant qu'il cherche une femme, mais le narrateur a parlé d'une femme, donc c'est son histoire). Jésus est touché, Jésus sent que quelque chose qu'il ne contrôle pas se passe et il veut savoir et comprendre puis donner une parole de guérison.
Puis c'est au tour des "gens" de la maison de Jaïre de penser la même chose; d'ailleurs on ne peut pas dire qu'ils font dans la dentelle quand ils vont prévenir que la fille est morte, ils ne prennent pas de gants et ensuite tout le monde se moque de cet homme qui affirme qu'il va la réveiller alors que les pleureuses sont là, ce qui veut dire que la mort est bien constatée.
Ce qui me frappe aussi, c'est ce qui est dit par Jésus à la femme: ma fille ta foi t'a sauvée, va en paix et sois guérie de ton mal; ce qui veut dire que c'est définitif, que ça ne reviendra pas, que la source est bien tarie.
Et à Jaïre: ne crains pas, crois seulement. C'est presque ce qu'il aurait pu dire à ses disciples quand sa mort à lui sera là. Ne pas craindre, ne pas le laisser à écouter ce qui semble être du bon sens, à savoir que ce qui est mort est mort, mais de continuer à avoir foi en sa parole qui a affirmé qu'il ressusciterait.
21 En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer.
22 Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
23 et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
24 Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait.
25 Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… –
26 elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –…
27 cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
28 Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
29 À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
30 Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
31 Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »
32 Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela.
33 Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
34 Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
35 Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? »
36 Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
37 Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
38 Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
39 Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
40 Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant.
41 Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
42 Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. 43Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.
LUNDI 1° JUILLET. Mt 8, 12-18
Ce qui n'a pas été lu.
05 Comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :
06 « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »
07 Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »
08 Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
09 Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
10 À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
11 Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,
12 mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
13 Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
14 Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
15 Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.
16 Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
17 pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.
18 En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive.
Un peu comme s'il se méfiait… donc on va ailleurs sauf que.. Différents personnages vont arriver.
Mais compte tenu de ce qui se passe après, c'est comme si à ce moment là, jésus préfère affronter une contrée non juive plutôt que rester sur place avec une foule qu'il ressent comme dangereuse.
19 Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. »
20 Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’aun pas d’endroit où reposer la tête. »
Ce qui m'a toujours étonné avec le scribe, c'est que sa phr ase est pratiquement calquée sur celle de Ruth la moabite quand elle décide de partir avec Noémie. Mais Jésus, lui demande de réfléchir. Finalement comme Noémie, lui-même ne sait du tout ce qu'il va trouver ou retrouver, et il informe que lui, est toujours dans l'incertitude et qu'il n'est pas certain que le scribe puisse accepter cela. Pour moi, c'est un peu une fin de non non recevoir et le scribe de fait s'appelle lui-même à suivre sans avoir recu un appel, ce qui n'est pas le cas de ce qui suit.
21Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
22 Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »
Effectivement, il a été appelé, et du coup, pas de bonnes ou mauvaises raisons, et pourtant, enterrer son père, est je suppose demande dans les préceptes, car c'est honorer. Mais Jésus est au-dessus de ça et il est vers la vie.
MARDI 2 JUILLET Mt 8n 23-27
La scène, contrairement à Marc est très différente. Mais il y a le même côté impératif Jésus qui ne sait pas naviguer, monte dans la barque, donc il n'y a plus qu'à suivre. On ne sait pas du tout si c'est dans la journée ou pas, contrairement à Marc.
Mais c'est le même scénario, la mer qui se déchaine, qui recouvre la barque, donc Jésus, comme si elle essayait de le noyer, et lui qui dort de ce sommeil très étrange.
Les disciples (et c'est étonnant) hésitent à le réveiller, s'approchent et le réveillent en demandant de l'aide. On a bien l'impression qu'ils ont attendu au maxiumum. Mais que là, ils ne peuvent plus faire autrement.
Et c'est la réponse curieuse où on peut se demander si eux, n'auraient pas du menacer la mer… Avoir foi aussi en eux, parce que disciples ils sont.
Quant à la finale elle est étonnante, pas pour la formulation, mais ce terme "les gens" comme si cet épisode avait été raconté et raconté et finalement fait des vagues. Qui est -il celui-là…
23 En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent.
24 Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait.
25 Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »
26 Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme.
27 Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »
MERCREDI 3 JUILLET. Jn 20, 24-29
Importance du verbe voir.
24 L'un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c'est-à-dire Jumeau), n'était pas avec eux quand Jésus était venu.
25 Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pasdans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
26 Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
27 Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
28Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » 29Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Ils l'avaient attrapé, ils avaient eu un simulacre de procès, et ils l'avaient cloué comme un malfaiteur, avec deux autres types qui eux étaient des sales types, sur une croix. Moi je n'avais pas voulu voir ça, voir celui qui état et qui est mon maître et pour qui j'aurais aimé donner ma vie, rendre le souffle. On m'a dit que ça a été rapide, mais après la flagellation, ce n'est pas étonnant. On s'était tous plus ou moins dispersés, on avait peur que la garde des prêtres nous mette la main dessus et nous lapide.
Finalement, on s'est tous retrouvé dans cette grande salle où il nous avait lavé les pieds et où il nous avait tellement de choses, que ce n'était pas possible de tout retenir. Je sais quand même qu'il avait dit que nous connaissions le chemin que lui allait prendre pour nous préparer une place et que je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire qu'il se trompait, que le chemin nous ne le connaissions pas. Là, il m'avait cloué le bec en me disant que le chemin je le connaissais, parce que il était lui le chemin, (la route), la vérité et la vie. Bon cette phrase là je l'ai gardée.
La nuit a passé, et quand la nuit a commencé à tomber, je suis sorti. C'était plus prudent d'attendre la nuit, les romains ne sont pas tendre avec ceux qui font mine de se révolter. J'ai acheté de quoi manger.
Quand je suis revenu, alors là, alors là. Ils étaient tout sourire et ils m'ont dit qu'ils avaient vu le Seigneur. Non, mais vous vous rendez compte? Déjà la Marie de Magdala elle était passé le matin, pour nous dire qu'elle avait vu le Seigneur et qu'il lui avait parlé. Mais vous savez les bonnes femmes, elles racontent n'importe quoi, et elle était tellement triste qu'elle a dû tout inventer.
Mais là, c'était un peu fort de café quand même. Impossible de les croire. Alors je leur ai dit que si moi je ne voyais pas dans ses mains la marque des clous, que si je ne mettais pas mes mains dans les trous laissés par les clous, et que si je ne mettais pas ma main dans son côté ouvert, ils pouvaient me raconter tout ce qu'ils voulaient, je ne croirai pas, je ne croirai pas qu'il est revenu à la vie. Comment voulez-vous qu'il revienne à la vie alors que son cœur a été ouvert par la lance du soldat, déchiré. Ce n'est pas possible. Un cœur intact, déjà c'est difficile à croire mais un cœur cassé.
Bon, on est resté chacun sur nos positions, mais ils me regardaient un peu de travers et manifestement je sentais bien qu'il s'était passé quelque chose, et j'étais même un peu jaloux, parce qu'ils étaient heureux et moi pas.
Une semaine s'est écoulée, la vie avait repris un peu plus normalement. On apprenait à s'aimer les uns les autres comme il nous l'avait demandé et ce n'est pas facile. Nous étions à table, c'était le premier jour de la semaine, et d'un coup il était là alors que les portes étaient verrouillées. Il nous a adressé la salutation habituelle, celle que l'on dit quand on rentre dans une maison.
Donc il parlait et c'était bien sa voix. Je ne savais pas trop où me mettre et voilà qu'il s'adresse à moi. Uniquement à moi. Il me dit d'avancer mon doigt vers la marque des clous, et je voyais bien le trou, sauf que ce n'était plus un trou, et de regarder ses mains. Il a ensuite ajouté que je devais mettre ma main dans son côté et son côté il était grand ouvert, et on vouait son cœur palpiter, mais c'était certes un cœur, et ce n'était pas un cœur. Je ne sais pas comment dire ce que j'ai vu, ce que j'ai ressenti. Peut-être que c'est facile pour une femme, mais pour un homme, c'est autrement plus difficile. Et puis, comment avait-il su que j'avais dit que j'avais besoin de voir et de toucher pour croire. Cela aussi c'était bouleversant.
Et il a eu une phrase qui m'a fendu le cœur, mon cœur à moi, mon cœur d'homme, mon cœur de chair. Il m'a dit qu'il était temps que je cesse de refuser de croire, il a dit incrédule, et que je sois croyant. Sauf que cela, être croyant, ce n'était plus ma volonté et ma raison, c'était tout mon être qui l'était.
Il me regardait, les autres regardaient, je le regardais et je me suis entendu dire avec tout mon amour pour lui, le ressuscité qu'il était mon Seigneur et mon Dieu. Il a eu l'air très heureux d'entendre ces mots que je n'avais pas cherchés, qui étaient venus tout seuls.
Il m'a encore regardé, et il dit que parce que j'avais vu, j'avais cru, et je pense que j'étais un privilégié, un élu finalement. Il a ajouté que d'autres qui eux croiront sans avoir vu ceux -là, ils seront des heureux. Je pense qu'il disait ça, pour tous ceux qui un jour entendront parler de lui, et qui croiront qu'il est revenu à la vie, qu'il est le vivant et qu'il est le sauveur du monde.
Et il a disparu, une fois de plus. Mais moi, j'avais son image en moi et cette image personne ne pourra me l'enlever. Oui, il est le chemin, la vérité et la vie.
JEUDI 4 JUILLET. Mt 9, 1-8
Jésus s'est plus ou moins fait virer de Gerasa…
Toujours texte squelettique chez Matthieu. Bon son appel se fera après.
Encore lu un texte où le paralysé compte pour du beurre, seule la foi des porteurs est prise en compte, et ça je n'aime pas. C'est à lui que Jésus s'adresse. Il lui dit mon enfant, comme s'il l'adoptait, comme s'il le faisait entrer dans une autre famille.
Je me disais ce matin, que peut-être cet homme pense que sa paralysie est liée au mal qu'il a commis. Il en est responsable, coupable. Et là, Jésus l'allège. C'est comme s'il lui disait, tu restes comme tu es, tu vis avec, tu vis avec le mieux possible, tu n'en veux plus au monde entier, parce que déjà tu es guéri de ce qui te sapait le moral. Tu es mon enfant, je t'aime.
Et je pense que l'homme, à ce moment là vit une libération intérieure.
La finale: lève toi, prends ton brancard et rentre chez toi, je l'ai entendu comme, ne laisse pas traîner ce qui t'appartient, ne laisse pas les autres faire à ta place comme c'était le cas, c'est à toi, tu t'en occupes. Et même si cela ralenti ta merche pour annoncer à tous que tu es guéri, tant pis, tiens compte des autres;
1 En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm.
Retour de la décapole.
2 Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Heureux celui dont la faute est pardonnée…
3 Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. »
Ben voyons, seul Dieu pardonne;
4 Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ?
Pensées mauvaises. Intéressant comme traduction.
5 En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ?
6 Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. »
Affirmation de son identité.
LÈVE TOI: RESSURECTION, TU ES NEUF, MAIS N'OUBLIE PAS TON IDENTITÉ, PRENDS LA AVEC TOI, ET REPRENDS TA VIE AVEC LES CHANGEMENTS NÉCESSAIRES.
7 Il se leva et rentra dans sa maison.
On peut imaginer la tête des gens.
8 Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.
Étonnant donner un tel pouvoir aux hommes. Cela veut-il dire que désormais certains ont ce pouvoir et pas les autres?
VENDREDI 5 JUILLET. Mt 9; 9-13
Pour moi assez étonnant le contraste entre les deux récits. Sauf la présence des pharisiens (avant les scribes). Et dans les deux cas, il y a cette question des "mauvaises pensées".
Dans un cas, c'est l'affirmation que le Fils de l'homme a sur cette terre le pouvoir et de remettre les péchés et de guérir de toute infirmité, et là une référence sur l'aveuglement des pharisiens et ce que veut leur Dieu. Attention à ne prêter à Dieu, des intentions qui sont les notres (notre désir de pureté) qui n'est pas le sien.
9En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
C'est presque drôle si on regarde le texte. Jésus vient de relever un homme, ensuite on ne sait pas trop, et le voilà qui sort, qui voit un homme qu'il semble n'avoir jamais vu, et d'un coup il lui dit simplement de le suivre, et le mec ne fait ni une ni deux, il se lève, il laisse en plan son bureau de publicain et il se lève et le suit. Il y a quelque chose de l'ordre du spontané et il y a ce Jésus, qui regarde souvent beaucoup autour de lui.
10 Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Mais que Jésus appelle un publicain, alors là, ça commence à émouvoir les foules. Pour une fois, les "intouchables" deviennent touchables, ils ne sont pas méprisables, ils sont capables eux aussi d'être appelés et du coup, ils prennent confiance en Jésus et en eux, et les voilà à table sauf que là, on ne sait pas si c'est dans la maison de Matthieu que ça se passe ou chez Jésus, qui du coup est resté à Capharnaüm.
11 Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Il semble donc que dans cette maison il y ait les disciples, le nouvel appelé et ceux qui ont repris espoir et les pharisiens qui ne s'adressent pas au maître, mais qui entreprennent un travail de sape pour discréditer Jésus, pour dire qu'il ne devrait pas manger avec "ces gens là".
12 Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
13 Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Jésus, ne laisse pas les disciples s'embourber, et il affirme qu'en faisant ce qu'il fait, en s'occupant des malades, il accomplit lui la volonté de Dieu, volonté transmise par le prophète Osée et eux, qu'ils aillent se faire voir, lui, il est venu pour ceux qui se savent rejetés, exclus, impurs, et qui le reconnaissent.
Oui, mon Seigneur, tu es venu pour moi, merci.
SAMEDI 6 JUILLET Mt 9, 14-17
14 En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »
Au moins eux, ils vont directement à Jésus, mais on ne sait pas du tout quand ça se passe. Un jour où il aurait fallu jeuner?
15 Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront.
Si comme on le dit, les jeûnes en plus, sont la pour implorer la venue du messie, effectivement le messie étant là, mais c'est peut-être la première fois que Jésus se proclame ainsi (il y a bien eu le fils de l'homme pour les scribes), pas besoin de jeûner, sauf que Jésus annonce quelque chose de plus, que son règne ne sera pas sur cette terre. Annonce discrète, mais annonce quand même. Mon royaume n'est pas de ce monde.
16 Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit.
17 Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »
Là, on va ailleurs: deux affirmations qui commencent par des et. Êtes-vous des vieilles étoffes ou êtes-vous des vieilles outres? Mais cela s'adresse pas seulement aux disciples de Jean, qui semblent assez ritualistes là, sauf que Jean annonce bien la venue de celui qui doit venir. Il me semble que Jésus se positionne comme étant le morceau neuf et le vin nouveau. Est-ce que cette nouveauté reste toujours de mise? N'avons-nous pas oublié la radicalité de jésus? C'est bien le rôle de l'Esprit, d'être là, vigilent pour ne pas laisser l'habitude et la sclérose venir.
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