vendredi 30 août 2024

SEMAINE DU 25 AOÛT AU 1 SEPTEMBRE. ÉVANGILES.


DIMANCHE 25 AOÛT. Jn 6, 60-71

 

 

60 Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »

 

Il ne s'agit plus "des juifs", qui a priori sont opposés à ce qu'ils entendent, qui ont le cœur endurci, mais des disciples, des hommes qui ont peut-être vu les miracles, mais là, sont dépassés. Une parole rude, c'est une parole difficile, qui fait même de la casse, qui peut abîmer. Là pour eux, trop c'est trop.

 

61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?

62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...

 

 

Ce qui est étonnant si on lit simplement c'est que d'un côté il y a ce groupe de disciples déçus, qui récriminent entre eux, mais qui ne s'adressent pas à Jésus et peut-être le groupe Jésus et les douze. Jésus leur montre qu'il sait ce qui se passe pour eux. Ce qui est étonnant c'est que le verset 62, est très proche de ce que Jésus a dit à Nathanaël, Jn 1, 1 "Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. » Il y a bien une affirmation qui va dans le sens du Prologue, il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas reçu, mais il y a bien un lieu, un ailleurs, où il retournera.

 

 

63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

 

Peut-être que là, se trouve la clé. Les paroles sont esprit mais elles sont vie, elles sont donc nourriture. 

 

64 Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait.

65 Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »

 

L'auteur, montre ici l'omniscience de Jésus, qui bien qu'il n'ait pas entendu, sait ce qui se passe, de même qu'il sait qu'il sera livré par un des siens. Et c'est la reprise du verset 44; nul ne peut venir à Jésus si cela n'est pas donné par le Père. 

 

66 À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner.

 

Paroles peu efficaces, puisque beaucoup s'en vont.

 

 

67 Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »

 

Peut-être que Jésus sent ou sait que même parmi les douze, ça passe mal, ces paroles. Et il les laisse libre de partir (ou de rester). 

 

68 Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.

69 Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »

 

Ici, Simon-Pierre est bien inspiré. Il a compris que les paroles dites sont des paroles qui donnent la vie autre, la vie qui vient de Dieu. La phrase suivante pour moi évoque ce que dit le peuple à Moïse, au moment du choix, après le don du décalogue. Ici c'est nous croyons, donc la foi en premier (ce qui renvoie bien au don fait par le Père, pour reconnaître en Jésus l'envoyé), et ensuite le savoir, qui permet de dire que l'homme qui est là, est le saint de Dieu, celui qui est rempli de la Présence du très haut. 

 

La phrase ou les phrases que l'on trouve dans le livre de l'exode ou dans le décalogue sont ""Ex 24, 7: Nous ferons tout ce que l'éternel a dit, et nous obéirons, Deut 5, 27: "tu nous rapporteras tout ce que te dira l'Éternel, notre Dieu, nous l'écouterons et nous le ferons".

 

 

70 Jésus leur dit : « N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous, les Douze ? Et l’un de vous est un diable ! »

71 Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote ; celui-ci, en effet, l’un des Douze, allait le livrer.

 

Le chapitre se termine bizarrement. On sait déjà que l'un des douze, un de ceux choisis par Jésus sera celui qui le livrera, et là, Jésus parle de l'un des douze qui serait un diable, et l'auteur appuie le trait en nommant Judas, ce que Jésus ne fait pas et ne fera pas, puisqu'après le lavement des pieds, Jésus dira simplement à Judas, ce que tu as à faire, fais le. Et les autres ne comprennent pas qu'il s'agit de livrer leur maître. 

 

 

LUNDI 26 AOÛT. Mt 23, 13-22

 

01 Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,

 

02 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.

03 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.

04 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.

05 Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;

06 ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues

07 et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.

08 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.

09 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.

10 Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.

11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.

12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.

 

 

13 En ce temps-là, Jésus disait :

 

Ça démarre fort, mais au chapitre précédent il y a eu ces tentatives pour prendre Jésus en défaut. Et là, ce sont des accusations assez graves. Il y en a trois. Vous avez la clé du royaume, mais vous vous en servez pour fermer, pas pour ouvrir, et vous non plus plus vous n'y entrerez pas (presque loi du talion). 

 

Vous allez au bout du monde pour convertir un, mais avec votre enseignement il n'entrera pas dans le royaume, mais dans le feu. 

 

Et ensuite, il leur montre le ridicule des argumentations, et ça peut-être que c'est vrai aussi pour nous, avec un certain légalisme. 

 

Et il leur reproche d'être des aveugles, des insensés (les sots des proverbes, les non prévoyants, contrairement à ce qu'ils imaginent). 

 

On peut être tout à fait aveugle sur soi-même et c'est bien le risque. 

 

Que l'Esprit, ouvre mes yeux et me sortent du rituel…

 

 « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer ! 14[…] 

 

15 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous ! 

 

16 Malheureux êtes-vousguides aveugles, vous qui dites 

 

            : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.” 

 

17 Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ? 

 

18 Vous dites encore : 

 

            “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.” 

19 Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ? 

 

 

20 Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ; 

21 celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ; 

22 et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône. »

 

 

MARDI 27 AOÛT. MT 23, 23-26

 

Cet évangile, en faisant un peu abstraction des malheureux et autres, je l'aime bien. Il y a les trois nécessaires, justice, fidélité et miséricorde.  Et on peut presque pour ces mots, les prendre dans deux sens. 

 

La justice, c'est la loi, ce qui est bien ou mal, et là, on peut être très fort, pour le savoir. Mais la justice c'est aussi s'ajuster à ce que Dieu demande à un moment donné, c'est regarder si possible comme lui regarde, et même si le jugement lui appartient, c'est ne pas mettre son jugement à la place du sien. 

 

La fidélité, normalement les pharisiens en sont les champions, ils font tout, tout bien mais ce n'est pas que cela. Dieu est fidèle, en ce sens que ce qu'il promet il le fait, mais surtout qu'il demeure présent, même quand on ne le sent plus. Et là, j'ai l'impression que les pharisiens en dédaignant les "pécheurs", ne sont pas dans la fidélité. 

 

La miséricorde, cela Jésus le reproche souvent, comme Son Père avant lui, dans les psaumes, mais aussi par les prophètes. Et ce n'est pas si facile. Soyez miséricordieux comme votre Père célèste est miséricordieux, car il fait pleuvoir sur les bons et sur les méchants. La miséricorde comme une pluie. Et que c'est difficile de ne pas juger.

 

23 En ce temps-là, Jésus disait : 

 

Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste. 

 

24Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau ! 

 

25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance ! 

 

26Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.

 

MERCREDI 28 AOÛT. Mt 23, 27-32

 

Et ça continue. Je veux bien que ce soit style électro choc, mais je trouve que ça fait beaucoup. Par contre, effectivement, je ne pense pas que nous soyons meilleurs que nos pères. Et il y a des moments où le mal me semble s'enfler de plus en plus. Mais là, il s'agit des pratiquants, pas des autres. Et vu ce qui s'est passé au chapitre précédent, ils ont bien envie de le tuer ce prophète. 

 

En ce temps-là, Jésus disait : 

 

27 « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites

parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures. 

28  C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.

 

Ils sont comme la coupe, lavée à l'extérieur mais sale à l'intérieur. Ce doit être dur à entendre;

 

 29 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes, 

30 et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.” 

31 Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes. 

32 Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères ! »

 

 

JEUDI 29 AOÛT. Mc 6, 17-29  

 

On repart sur JB. Ça fait quand même beaucoup de fêtes pour lui tout seul.

Normalement dans Marc, c'est récit qui est entre deux autres récits. Le lien se fait avec Hérode qui entend parler de Jésus, et qui fait un rapprochement entre ce nouveau prophète et celui qu'il a fait mettre à mort, peu de temps au paravent. "celui que j'ai fait décapiter,, le voici ressuscité". Cela se situe entre l'envoi des apôtres en mission et leur retour et la multiplication des pains.

 

17 En ce temps-là, Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean le Baptiste et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. 

 

Pas bien, ça Monsieur Hérode. Mais de fait est ce que ce n'est pas Hérode qui s'est fait avoir par la femme de son frère. En tous les cas, le voilà, presque beau-père.. 

 

18 En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » 19 Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas 20 parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. 

 

C'est étonnant cette phrase, elle n'y arrivait pas, mais si elle y était arrivée, le meurtre serait retombé sur elle, alors que là, c'est Hérode qui est responsable, même s'il y a eu manipulation. L'attitude d' Hérode est très ambigüe.

 

21 Or, une occasion favorable(pour elle) se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. 

22 La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » 

23 Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » 

 

Bien joué. Le serment est prononcé. Impossible de se dédire. <force que la parole. 

 

24 Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » 

25 Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »

 

Le froid… La tête de Jean, sur un plat.  . 

 

 26 Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. 

 

Il ne peut pas se mettre en colère; le terme contrarié est un peu faible, me semble t il. Jephté me semble t il se met en colère contre sa fille.  Jg 11, 35 Dès qu’il l’aperçut, il déchira ses vêtements et s’écria : « Hélas, ma fille, tu m’accables ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai parlé trop vite devant le Seigneur, et je ne peux pas reprendre ma parole. ».

 

 

27 Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. 

28 Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. 

 

(patate chaude, berk).

 

29 Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.

 

Mise au tombeau. Qu'est devenue la tête? 

 

 

 

 

 

VENDREDI 30 AOÛT. Mt 25, 1-12 (on arrive à la fin, et le chap 24, pas lu puisque Mc hier).

 

La question lampes ou torches, finalement ne résout pas la parabole. Il faut bien les rallumer ces torches et utiliser l'huile des flacons de prévoyantes. Faut-il simplement demander de se laisser éclairer par l'autre, c'est séduisant, mais. Et s'il s'agissait de la lumière intérieure, celle- là, est- elle suffisante pour éclairer l'autre? 

 

Il reste bien le "veillez " 

 

Ce n'est pas si simple, à la fois d'être prévoyant, donc d'anticiper et en même temps de vivre comme si chaque jour était le dernier, et de faire confiance. Et pourtant. N.F. dit ne pas râler si ça tarde.. 

 

 

1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. 

2 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : 

3 les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, 

4 tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. 

 

Intéressant le futur. Est-ce que c'est devenu comme cela, après que lui soit "monté" ? C'est un jour, voilà ce qui arrivera. Il y aura deux types de croyants, les prévoyants et les autres. Tout le monde croira que mon retour sera proche. 

 

5 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 

6 Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” 

7 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. 

 

Et comme je tarderai, tout le monde piquera du nez et dormira. On ne pensera plus à moi, ni à mon retour. 

 

Et puis, il y aura un cri, qui réveillera tout le monde en sursaut. Peut-être une catastrophe encore plus énorme. Et là, on pensera que mon retour sera vraiment imminent. Alors ce sera le réveil. Et dans les croyants, certains se rendront compte qu'ils ne sont pas prêts, pas vraiment, qu'il leur manque quelque chose. 

 

8 Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”

 9 Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” 

10 Pendant qu’elles allaient en acheter, 1

 

 

Alors ils demanderont à ceux qui savent, de leur donner de leur savoir, mais ça ce n'est possible, ce savoir-là, il ne se partage pas. Alors comme malgré tout, je ne suis pas là, ils vont essayez de trouver ce qui leur manque quelque part. 

l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.

 

"Je suis arrivé, sans faire de bruit et ceux qui étaient là, qui m'attendaient avec leur foi, avec leur espérance, avec leur charité, sont entrées chez moi, et la porte a été fermée."

 

1P lus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” 

12 Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” 

 

Le reste a quand même trouvé ce qui lui manquait, mais c'était trop tard et je ne les ai pas laissés entrer. Du moins pour le moment.  Cette humanité- là, a encore du chemin à faire, mais elle le fera, dans la douleur et dans les larmes. 

 

13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

 

Être prêts, oui, mais être prêt cela veut dire beaucoup de choses et le difficile c'est bien de discerner ce que cela veut dire.

 

 

SAMEDI 31 AOÛT.  Mt 25, 14-30 

 

Et revoilà les talents. 

 

Si j'en reste à mon idée du don de la foi, qui ne peut rester qu'à ce niveau, il y a la question de donner selon ses capacités, parce que cela peut sembler injuste. Capacité à recevoir. Différente selon chaque un. Peut-être que si on reçoit beaucoup d'un coup, cela motive; C'est un peu l'impression quand on lit certains récits de conversion. C'est d'ailleurs un peu comme pour les EMI. Mais celui qui a reçu non pas peu, parce que c'est quand même une grosse somme, c'est comme s'il avait peur de don. Alors il le planque. Il a reçu la foi, mais ça risque de lui demander des efforts, et il a peur de ne pas être à la hauteur. Il y a la peur qui chez lui est paralysie. Maintenant, c'est peut-être aussi paresse, qui se transforme en c'est de ta faute. Je sais que tu en demandes trop; alors ton don, je n'en n'ai rien à faire; Voilà, prends le. 

 

Or dans cette parabole, il est question de transformation. Il y avait 5 ils se sont transformés en 10. Il y avait  2, ils se sont transformés en 4. Il y avait 1, et lui il ne s'est pas transformé et il n'a pas transformé non plus. Parce qu'il y a peut-être aussi cet aspect là. Transformer transforme. Le dernier a refusé de se laisser transformer par le don. 

 

 

Il y a toujours la relecture Marie, Balmary. 

 

14 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. 

15 À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, 

 

Toujours étonnant la structure de ce verset. Aussitôt devrait aller avec le verset 16. 

 

16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 17De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. 

18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. 

 

Je n'avais jamais été attentive au 's'en alla'. Le maître aussi s'en est allé. Il fait pareil. Cela veut dire qu'il se bouge, qu'il perd même ses repères habituels, mais qu'il y a ce désir de faire valoir, de transformer, de tenter. Ce n'est pas dit pour le deuxième. Mais du coup le troisième, lui, il reste sur place.

 

 

19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.

 

Un peu étonnant cette phrase. S'il a confié (et on dit Balmary) c'est qu'il fait confiance. Il a donné tout ce qu'il avait. On ne dit pas ce qu'il attend en retour. Mais là, il demande des comptes, il faut rendre des comptes. 

 

 20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” 

21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”

 

 22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” 

23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 

 

24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. 

25 J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” 

26 Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.

 27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. 

 

Pas content le monsieur. Même pas pensé à le mettre à la banque. Et les accusations: voilà comment tu es, voilà comment je te vois. Il y a de quoi se mettre en colère. 

 

28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.

 

Cela reste étonnant. Il saura quoi en faire lui. 

 

29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. 

 

Si le don c'est la foi, si on enlève cela, il ne reste que le desespoir. On perd l'espérance avec. 

 

30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” » 

SEMAINE DU 11 AU 17 AOÛT. ÉVANGILES

  

DIMANCHE 11 AOÛT. Jn 6, 41-51

 

 

                        Versets non retenus pour la lecture du dimanche.

 

35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.

36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.

 

Voir et croire, ou croire et ensuite on peut voir,. Jésus dira à Thomas, parce que tu as vu, tu as cru, heureux ceux qui croiront sans avoir vu. Jean au tombeau, voit les linges , cela fait signe pour lui, et il croit.

 

37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.

38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.

39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.

40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

 

                        Lecture du 19° dimanche 

 

41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »

 

Avec ce verbe récriminer, on a certes l'impression que ça râle dans ce groupe de juifs (pharisiens peut-être), mais c'est une répétition de ce qui se passe dans le ivre de l'Exode, et le très haut dit, me semble-il, à Moïse, ce n'est pas vraiment après toi qu'ils en veulent c'est après moi, c'est Moi, qu'ils rejettent.  Il y a là un rejet. D'autres traductions  disent "murmurer."

 

Il y a la phrase du chap 55 d'Isaïe, "ma parole ne revient pas sans avoir accompli sa mission." Et Jésus le verbe, (cf Prologue)  est la parole qui accomplit ce qu'il en est de l'amour donné et reçu et transmis. 

 

42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »

 

Là c'est comme dans la synagogue de Nazareth, mais la question de l'identité de Jésus, est bien tout le questionnement ou le fil de l'évangile de Jean. Ce qui descend du ciel, outre la manne, c'est bien souvent les destructions, mais aussi l'Ange du Seigneur (livre de de la Genèse, livre de l'exode, livre des juges). La parole comme une rosée.

 

43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.

 

Là il s'adresse directement au groupe de juifs. Et il leur fait une leçon ou une explication de texte, mais bien difficile à comprendre..

 

44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

 

Si vous ne venez pas à moi, c'est que celui qui m'a envoyé ne vous a pas attiré, et vous ne serez pas ressuscité le dernier jour, contrairement à ce que vous croyez en obéissant à la loi. 

La résurrection c'est bien la préoccupation des pharisiens: "que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle". Donc là c'est une sacrée menace qui dit aussi que Dieu, ils ne l'écoutent pas.

 

45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.

 

C'est une citation: Is 54, 13, Tous tes fils seront disciples de l'Éternel, Et grande sera la prospérité de tes fils.

La connaissance de dieu remplira le pays. Ils n'auront plus à s'enseigner les uns les autres. Jr 31  

 

Question de la surdité. La guérison de l'aveugle né, qu'on aura au chapitre 8, c'est bien aussi de ce refus de voir et d'entendre qui se manifeste. 

.

46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.

47 Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.

 

Là, il répond en quelque sorte à la question de son identité; Vous pensez me connaître mais vous ne me connaissez pas.

Ce qui donne la vie éternelle, ce n'est pas la faire, mais le croire, la relation permanente.

 

48 Moi, je suis le pain de la vie.

 

Est-ce que je "moi je suis le pain de la vie" est du même ordre que "moi je suis la lumière du monde, moi je suis le chemin la vérité et la vie, donc Egô eimi? 

 

49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;

50 mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.

 

Jésus qui affirme ici être descendu du ciel est bien différent de la manne, qui de fait vient de la terre.. Mais lui, il se définit comme nourriture d'éternité.

 

51 Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »

 

C'est étonnant que Jésus n'ait pas été lapidé à ce moment-là. Quant à donner sa chair, cela prendra sens plus tard. Il se donnera totalement, il ne gardera rien pour lui. 

 

Je me disais que lors du déluge, Dieu voit la méchanceté du monde et décide de tout détruire sauf Noé et sa descendance. Là, c'est la mort d'un seul, qui permet que la méchanceté soit mise à mal et que tous aient la vie. 

LUNDI 12 AOÛT.  MT 17, 22-27

 

Il y a eu la transfiguration, la guérison de l'enfant épileptique et cette phrase curieuse: ils étaient réunis en Galilée.

 

Commentaire RCF/ payer un import pour "sauver sa vie" ou la protéger de la colère de D; (si j'ai bien lu, en renvoyant à l'exode). Avec jésus changement, on ne se sauve pas de la colère de Dieu, qui est D amour en payant

 

22 En ce temps-là, comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; 

23 ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.

 

Réunis en G. Un peu comme si certains faisaient autre chose, mais là, ils sont tous là. C'est bien une annonce pour tous. Ces annonces là, tous doivent les entendre en même temps. Et là, on dirait que là, ils "entendent" quelque chose, pas de réaction, sauf réaction affective. Avec la question du troisième jour et de la résurrection, qui renvoie à une prophétie. Os  6, 2  Il nous rendra la vie dans deux jours ; Le troisième jour il nous relèvera, Et nous vivrons devant lui.

 

 24Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »

 

Ils ne s'adressent pas à Jésus directement, mais à Pierre. Et la phrase est curieuse, est ce que Jésus ici est considéré comme un étranger qui n'est pas de Capharnaüm. 

 25 Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? » 

 

Il y a là, ce côté étonnant de Jésus qui sait ce qui s'est passé, en dehors du lieu ou Jésus de trouve. Il est peut-être dans la maison de Pierre. Donc il sait. Et il lui fait comprendre qu'il a peut-être répondu trop vite: Tu as répondu que je payais des impôts comme tout le monde, mais je ne suis pas tout le monde. Je suis au-dessus des rois de la terre et je pense que tu ne le comprends pas encore, que tu ne le sais pas encore, malgré ce que tu verras, malgré cette mort qui m'attend.  Essaye de ne pas l'oublier.

 

26 Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres. 

27 Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »

 

Je suis libre, je suis le fils du roi des rois, et toi qui est mon frère, tu es comme moi,; mais ils ne peuvent pas le voir. Alors donne-leur ce qu'ils veulent, mais à toi, je montre qui je suis avec ce que tu vas vivre maintenant.

 

 

 

MARDI 13 AOÛT. MT 18, 1-5. 10-14

 

1 À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »

 

Le chapitre précédent se termine avec Pierre et son hameçon et quand même l'affirmation, que ni Jésus ni Pierre, n'auraient dû payer cet impôt.  Sont-ils les plus grands dans le royaume? Mais ça n'a peut-être rien à voir. C'est assez étonnant cette question. Il me semble qu'ailleurs, c'est suite à des conflits entre disciples, mais là, c'est un peu autre chose, c'est une question générale, qui introduit peut-être la thématique du chapitre, le vivre en frère, le vivre en communauté.  

 

 

2 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, 

3 et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. 

 

La réponse est concrète, surtout si on sait que les enfants sont quantité négligeable à cette époque. Il y a la notion d'effort,( quittez la haute image que vous avez de vous), devenez à nouveau comme ces enfants, qui attendent qui font confiance, mais qui ont aussi tout à apprendre. Savoir que l'on ne sait pas, c'est déjà énorme. 

 

4 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. 

 

Il y a un futur (pas si simple, travail de tous les jours), mais le futur se transforme en présent, c'est maintenant qu'il est déjà le plus grand sous le regard de Dieu.

 

5 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. 

 

Et là, c'est autre chose, qu'est ce que Jésus met sous ce vocable. Je pense et c'est classique, les petits, les dépendants, les ceux qu'on méprise aussi, qui sont Lui. 

 

Il y a tout le passage sur le scandale; qui est supprimé et ma foi tant mieux. Mais là, c'est vraiment pour la vie communautaire et de nos jours, le scandale on commence à connaître;

 

10Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. 

 

11?

 

12Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? 

 

On peut espérer qu'il a un bon chien du style patou..  Mais c'est vrai que laisser dans la montagne, il y a un risque. 

13 Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. 

 

Je n'avais jamais été sensible au conditionnel. Parce que ce n'est pas sûr, mais s'il la retrouve, alors là, c'est la joie. Pourtant les autres, elles sont restées sans faire de faux pas. Elles ont bien droit à un petit quelque chose, une petite gâterie.

 

14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

 

Tel que c'est rédigé, cela peut s'adresser aux disciples proches, comme règle de conduite. Aller chercher le petit qui s'est égaré, se réjouir parce qu'il est revenu, et savoir que cela, c'est la volonté du Père. Lui, il ne veut pas que le petit soit scandalisé et s'en aille, donc s'égare à cause de l'inconduite de ceux qui gèrent le troupeau.

 

 

MERCREDI 13 AOÛT. Mt 18, 15-20. 

 

15 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 

 

Donc s'il change de conduite à ton égard. Est-il question de demander pardon ici? Il t'écoute, il change, il reconnait..  

 

16 S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins

Important les témoins. Là ils servent peut-être à aider, mais ils sont aussi témoins du refus. 

 

17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. 

 

Ce n'est pas païen ou publicain, c'est les deux à la fois, sauf que Jésus, lui, comment les considère-t-il ces païens et ces publicains?  Les méprise t il? les chasse t il? 

 

18 Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. 

 

Acte posé par l'église a valeur d'éternité. Apparemment pas de rémission dans l'au-delà. Donc peut-être ne pas poser ce type de sentence, sans réfléchir; 

 

19 Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux

20 En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »

 

Je suppose importance de la foi, être sûr d'être écouté, et là, c'est quand même quelque chose de nouveau, je suis là, au milieu d'eux.  Et là, ce n'est plus 10, comme pour célébrer la Paque, être deux ou trois, ça suffit. 

 

JEUDI 15 AOÛT: Luc 1, 39-56

 

39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. 

40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.

 

Comme l'ange était entré chez elle à Nazareth.

On ne connait pas la salutation. Joli commentaire RCF.

 

 41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,

 l’enfant tressaillit en elle. 

Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, 

42 et s’écria d’une voix forte :

 

 « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. 

43 D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? 

44 Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.

45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.

 

On ne sait comment Marie à réagit aux paroles de l'ange, elle est bouleversée par la salutation. Et se demande ce que cela signifie. L'ange la rassure; 

 

Les paroles de Marie, ont effet incroyable. L'enfant tressaille, l'esprit saint se déverse en Elisabeth qui se met à prophétiser et qui dit aussi à la jeune femme ce qu'elle attend, à savoir qu'elle est bien enceinte de celui que le peuple attend, le messie seigneur. 

 

Mais aussi changement total chez Elisabeth, qui n'a rien dit de sa grossesse, et qui se met à parler d'une voix forte, qui devient donc prophète et qui termine par une béatitude/bénédiction.

 

Elle rassure aussi Marie, qui ne sait peut-être pas encore qu'elle attend un enfant. Et l'ange a donné ce signe, et Marie apprend aussi ce qu'il en est de celui qu'elle porte en elle. 

 

Réalisation de ce l'ange à dit à Zacharie, rempli d'esprit dès le ventre de s mère. 

 

46 Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur,  Is 61.

47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! 

48 Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. 49Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! 

 

Pas seulement pour Marie, le puissant fait des merveilles, mais pas toujours facile d'ouvrir les yeux; 

 

50 Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

 51 Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

 52 Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. 

 Si ça pouvait être vrai. Mais on (je) peux prier pour ça. 

 

53 Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. 

54 Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, 

55 de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » 

 

56 Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

 

 

 

 

VENDREDI 16 AOÛT. Mt 19, 3-12

 

 

 

3 En ce temps-là, des pharisiens s’approchèrent de Jésus pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? » 4 Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ?

 

Ils ont parlé sans le dire du Pentateuque et Jésus, leur répond avec la même source, et c'est presque une réprimande (sous- entendu, vous choisissez ce qui vous arrange).

 

 Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme, 

5 et dit : ‘À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.’ 

6 Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » 

 

Ce qui est étonnant, c'est qu'en quelque sorte, le fait de la différentiation des sexes, provoque quelque chose chez l'homme, pas chez la femme, qui reste passive, ce qui n'est pas une belle définition du féminin, même si on a dans l'incs, homme actif, femme passive… 

 

Toujours est-il que c'est l'homme qui quitte sa cellule initiale pour en créer une autre, basée sur l'unité. 

 

Les pharisiens lui répliquent

 : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »

 

Jésus leur a cloué le bec, mais ils reviennent à la charge en répliquant.

 

 

 8Jésus leur répond :

 

 « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.

 9 Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. » 

 

Vous voulez une réponse, la voilà, si vous renvoyez vos femmes pour en épouser une autre, vous êtes adultères (et vous n'aurez pas la vie éternelle) parce que Dieu hait ceux qui commettent l'adultère. 

 

Non mais. 

 

10 Ses disciples lui disent 

 

: « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. » 

 

Ce qui laisse à supposer que beaucoup faisaient cela, et là, c'est presque: si on ne peut pas virer sa femme, alors vaut mieux l'union libre.. 

 

11 Il leur répondit :

 

 « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. 

 

L'ennui c'est que ce qui va suivre est en tous les cas pour moi, difficile à comprendre; 

 

12 Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. 

 

Faites- vous partie de ceux qui ne peuvent pas se marier, parce que c'est lié à leur biologie? 

Faites- vous partie de ceux qui ont été mutilé par les hommes (et peut-être que cela déplace largement, la mutilation physique, la castration, mais la conséquence des abus). 

Faites-vous partie de ceux qui se donnent à Dieu, qui prend toute la place et qui du coup ne veulent pas prendre femme? 

 

Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »

 

 

SAMEDI 17 AOÛT. Mt 19, 13-35

 

Ce qui est étonnant c'est que le chapitre 18, commence bien par ce petit enfant que Jésus appelle, qu'il met au milieu et qu'il donne en exemple: si vous ne changez pas pour devenir comme un enfant, vous n'entrerez pas dans le royaume. 

Et la fin c'était le serviteur qui doit au maitre et la nécessité du pardon. 

 

Jésus était parti du côté de la Judée et l'enseignement sur le mariage.

 

Si le mariage, a pour finalité de "faire" des enfants, alors il y a peut-être un lien. 

 

13 Ensuite, on présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement. 

 

On ne sait pas qui est le "on". On peut supposer des parents. On ne sait pas non plus si ce sont des enfants  malades ou des enfants  enfants.

 

14 Jésus leur dit : 

 

« Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. » 

 

Les disciples ont presque fait acte de violence. C'est un reproche, d'une part, c'est une mauvaise décision et d'autre part, ils n'ont pas compris que ces petits, ces enfants, eux ont l'entrée dans le royaume.

 

15 Il leur imposa les mains, puis il partit de là.