DIMANCHE 25 AOÛT. Jn 6, 60-71
60 Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
Il ne s'agit plus "des juifs", qui a priori sont opposés à ce qu'ils entendent, qui ont le cœur endurci, mais des disciples, des hommes qui ont peut-être vu les miracles, mais là, sont dépassés. Une parole rude, c'est une parole difficile, qui fait même de la casse, qui peut abîmer. Là pour eux, trop c'est trop.
61 Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
62 Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...
Ce qui est étonnant si on lit simplement c'est que d'un côté il y a ce groupe de disciples déçus, qui récriminent entre eux, mais qui ne s'adressent pas à Jésus et peut-être le groupe Jésus et les douze. Jésus leur montre qu'il sait ce qui se passe pour eux. Ce qui est étonnant c'est que le verset 62, est très proche de ce que Jésus a dit à Nathanaël, Jn 1, 1 "Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. » Il y a bien une affirmation qui va dans le sens du Prologue, il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas reçu, mais il y a bien un lieu, un ailleurs, où il retournera.
63 C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Peut-être que là, se trouve la clé. Les paroles sont esprit mais elles sont vie, elles sont donc nourriture.
64 Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait.
65 Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
L'auteur, montre ici l'omniscience de Jésus, qui bien qu'il n'ait pas entendu, sait ce qui se passe, de même qu'il sait qu'il sera livré par un des siens. Et c'est la reprise du verset 44; nul ne peut venir à Jésus si cela n'est pas donné par le Père.
66 À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner.
Paroles peu efficaces, puisque beaucoup s'en vont.
67 Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Peut-être que Jésus sent ou sait que même parmi les douze, ça passe mal, ces paroles. Et il les laisse libre de partir (ou de rester).
68 Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
69 Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »
Ici, Simon-Pierre est bien inspiré. Il a compris que les paroles dites sont des paroles qui donnent la vie autre, la vie qui vient de Dieu. La phrase suivante pour moi évoque ce que dit le peuple à Moïse, au moment du choix, après le don du décalogue. Ici c'est nous croyons, donc la foi en premier (ce qui renvoie bien au don fait par le Père, pour reconnaître en Jésus l'envoyé), et ensuite le savoir, qui permet de dire que l'homme qui est là, est le saint de Dieu, celui qui est rempli de la Présence du très haut.
La phrase ou les phrases que l'on trouve dans le livre de l'exode ou dans le décalogue sont ""Ex 24, 7: Nous ferons tout ce que l'éternel a dit, et nous obéirons, Deut 5, 27: "tu nous rapporteras tout ce que te dira l'Éternel, notre Dieu, nous l'écouterons et nous le ferons".
70 Jésus leur dit : « N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous, les Douze ? Et l’un de vous est un diable ! »
71 Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote ; celui-ci, en effet, l’un des Douze, allait le livrer.
Le chapitre se termine bizarrement. On sait déjà que l'un des douze, un de ceux choisis par Jésus sera celui qui le livrera, et là, Jésus parle de l'un des douze qui serait un diable, et l'auteur appuie le trait en nommant Judas, ce que Jésus ne fait pas et ne fera pas, puisqu'après le lavement des pieds, Jésus dira simplement à Judas, ce que tu as à faire, fais le. Et les autres ne comprennent pas qu'il s'agit de livrer leur maître.
LUNDI 26 AOÛT. Mt 23, 13-22
01 Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
02 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
03 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
04 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
05 Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
06 ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
07 et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
08 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
09 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
10 Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.
13 En ce temps-là, Jésus disait :
Ça démarre fort, mais au chapitre précédent il y a eu ces tentatives pour prendre Jésus en défaut. Et là, ce sont des accusations assez graves. Il y en a trois. Vous avez la clé du royaume, mais vous vous en servez pour fermer, pas pour ouvrir, et vous non plus plus vous n'y entrerez pas (presque loi du talion).
Vous allez au bout du monde pour convertir un, mais avec votre enseignement il n'entrera pas dans le royaume, mais dans le feu.
Et ensuite, il leur montre le ridicule des argumentations, et ça peut-être que c'est vrai aussi pour nous, avec un certain légalisme.
Et il leur reproche d'être des aveugles, des insensés (les sots des proverbes, les non prévoyants, contrairement à ce qu'ils imaginent).
On peut être tout à fait aveugle sur soi-même et c'est bien le risque.
Que l'Esprit, ouvre mes yeux et me sortent du rituel…
« Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer ! 14[…]
15 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !
16 Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites
: “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.”
17 Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
18 Vous dites encore :
“Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”
19 Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?
20 Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ;
21 celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ;
22 et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône. »
MARDI 27 AOÛT. MT 23, 23-26
Cet évangile, en faisant un peu abstraction des malheureux et autres, je l'aime bien. Il y a les trois nécessaires, justice, fidélité et miséricorde. Et on peut presque pour ces mots, les prendre dans deux sens.
La justice, c'est la loi, ce qui est bien ou mal, et là, on peut être très fort, pour le savoir. Mais la justice c'est aussi s'ajuster à ce que Dieu demande à un moment donné, c'est regarder si possible comme lui regarde, et même si le jugement lui appartient, c'est ne pas mettre son jugement à la place du sien.
La fidélité, normalement les pharisiens en sont les champions, ils font tout, tout bien mais ce n'est pas que cela. Dieu est fidèle, en ce sens que ce qu'il promet il le fait, mais surtout qu'il demeure présent, même quand on ne le sent plus. Et là, j'ai l'impression que les pharisiens en dédaignant les "pécheurs", ne sont pas dans la fidélité.
La miséricorde, cela Jésus le reproche souvent, comme Son Père avant lui, dans les psaumes, mais aussi par les prophètes. Et ce n'est pas si facile. Soyez miséricordieux comme votre Père célèste est miséricordieux, car il fait pleuvoir sur les bons et sur les méchants. La miséricorde comme une pluie. Et que c'est difficile de ne pas juger.
23 En ce temps-là, Jésus disait :
Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste.
24Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau !
25 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
26Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur.
MERCREDI 28 AOÛT. Mt 23, 27-32
Et ça continue. Je veux bien que ce soit style électro choc, mais je trouve que ça fait beaucoup. Par contre, effectivement, je ne pense pas que nous soyons meilleurs que nos pères. Et il y a des moments où le mal me semble s'enfler de plus en plus. Mais là, il s'agit des pratiquants, pas des autres. Et vu ce qui s'est passé au chapitre précédent, ils ont bien envie de le tuer ce prophète.
En ce temps-là, Jésus disait :
27 « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures.
28 C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.
Ils sont comme la coupe, lavée à l'extérieur mais sale à l'intérieur. Ce doit être dur à entendre;
29 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes,
30 et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.”
31 Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes.
32 Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères ! »
JEUDI 29 AOÛT. Mc 6, 17-29
On repart sur JB. Ça fait quand même beaucoup de fêtes pour lui tout seul.
Normalement dans Marc, c'est récit qui est entre deux autres récits. Le lien se fait avec Hérode qui entend parler de Jésus, et qui fait un rapprochement entre ce nouveau prophète et celui qu'il a fait mettre à mort, peu de temps au paravent. "celui que j'ai fait décapiter,, le voici ressuscité". Cela se situe entre l'envoi des apôtres en mission et leur retour et la multiplication des pains.
17 En ce temps-là, Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean le Baptiste et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse.
Pas bien, ça Monsieur Hérode. Mais de fait est ce que ce n'est pas Hérode qui s'est fait avoir par la femme de son frère. En tous les cas, le voilà, presque beau-père..
18 En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » 19 Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas 20 parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir.
C'est étonnant cette phrase, elle n'y arrivait pas, mais si elle y était arrivée, le meurtre serait retombé sur elle, alors que là, c'est Hérode qui est responsable, même s'il y a eu manipulation. L'attitude d' Hérode est très ambigüe.
21 Or, une occasion favorable(pour elle) se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
22 La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »
23 Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »
Bien joué. Le serment est prononcé. Impossible de se dédire. <force que la parole.
24 Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. »
25 Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
Le froid… La tête de Jean, sur un plat. .
26 Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Il ne peut pas se mettre en colère; le terme contrarié est un peu faible, me semble t il. Jephté me semble t il se met en colère contre sa fille. Jg 11, 35 Dès qu’il l’aperçut, il déchira ses vêtements et s’écria : « Hélas, ma fille, tu m’accables ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai parlé trop vite devant le Seigneur, et je ne peux pas reprendre ma parole. ».
27 Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
28 Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
(patate chaude, berk).
29 Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
Mise au tombeau. Qu'est devenue la tête?
VENDREDI 30 AOÛT. Mt 25, 1-12 (on arrive à la fin, et le chap 24, pas lu puisque Mc hier).
La question lampes ou torches, finalement ne résout pas la parabole. Il faut bien les rallumer ces torches et utiliser l'huile des flacons de prévoyantes. Faut-il simplement demander de se laisser éclairer par l'autre, c'est séduisant, mais. Et s'il s'agissait de la lumière intérieure, celle- là, est- elle suffisante pour éclairer l'autre?
Il reste bien le "veillez "
Ce n'est pas si simple, à la fois d'être prévoyant, donc d'anticiper et en même temps de vivre comme si chaque jour était le dernier, et de faire confiance. Et pourtant. N.F. dit ne pas râler si ça tarde..
1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.
2 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :
3 les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
4 tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.
Intéressant le futur. Est-ce que c'est devenu comme cela, après que lui soit "monté" ? C'est un jour, voilà ce qui arrivera. Il y aura deux types de croyants, les prévoyants et les autres. Tout le monde croira que mon retour sera proche.
5 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
6 Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
7 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.
Et comme je tarderai, tout le monde piquera du nez et dormira. On ne pensera plus à moi, ni à mon retour.
Et puis, il y aura un cri, qui réveillera tout le monde en sursaut. Peut-être une catastrophe encore plus énorme. Et là, on pensera que mon retour sera vraiment imminent. Alors ce sera le réveil. Et dans les croyants, certains se rendront compte qu'ils ne sont pas prêts, pas vraiment, qu'il leur manque quelque chose.
8 Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”
9 Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
10 Pendant qu’elles allaient en acheter, 1
Alors ils demanderont à ceux qui savent, de leur donner de leur savoir, mais ça ce n'est possible, ce savoir-là, il ne se partage pas. Alors comme malgré tout, je ne suis pas là, ils vont essayez de trouver ce qui leur manque quelque part.
l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
"Je suis arrivé, sans faire de bruit et ceux qui étaient là, qui m'attendaient avec leur foi, avec leur espérance, avec leur charité, sont entrées chez moi, et la porte a été fermée."
1P lus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
12 Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”
Le reste a quand même trouvé ce qui lui manquait, mais c'était trop tard et je ne les ai pas laissés entrer. Du moins pour le moment. Cette humanité- là, a encore du chemin à faire, mais elle le fera, dans la douleur et dans les larmes.
13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
Être prêts, oui, mais être prêt cela veut dire beaucoup de choses et le difficile c'est bien de discerner ce que cela veut dire.
SAMEDI 31 AOÛT. Mt 25, 14-30
Et revoilà les talents.
Si j'en reste à mon idée du don de la foi, qui ne peut rester qu'à ce niveau, il y a la question de donner selon ses capacités, parce que cela peut sembler injuste. Capacité à recevoir. Différente selon chaque un. Peut-être que si on reçoit beaucoup d'un coup, cela motive; C'est un peu l'impression quand on lit certains récits de conversion. C'est d'ailleurs un peu comme pour les EMI. Mais celui qui a reçu non pas peu, parce que c'est quand même une grosse somme, c'est comme s'il avait peur de don. Alors il le planque. Il a reçu la foi, mais ça risque de lui demander des efforts, et il a peur de ne pas être à la hauteur. Il y a la peur qui chez lui est paralysie. Maintenant, c'est peut-être aussi paresse, qui se transforme en c'est de ta faute. Je sais que tu en demandes trop; alors ton don, je n'en n'ai rien à faire; Voilà, prends le.
Or dans cette parabole, il est question de transformation. Il y avait 5 ils se sont transformés en 10. Il y avait 2, ils se sont transformés en 4. Il y avait 1, et lui il ne s'est pas transformé et il n'a pas transformé non plus. Parce qu'il y a peut-être aussi cet aspect là. Transformer transforme. Le dernier a refusé de se laisser transformer par le don.
Il y a toujours la relecture Marie, Balmary.
14 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
15 À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt,
Toujours étonnant la structure de ce verset. Aussitôt devrait aller avec le verset 16.
16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 17De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.
18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
Je n'avais jamais été attentive au 's'en alla'. Le maître aussi s'en est allé. Il fait pareil. Cela veut dire qu'il se bouge, qu'il perd même ses repères habituels, mais qu'il y a ce désir de faire valoir, de transformer, de tenter. Ce n'est pas dit pour le deuxième. Mais du coup le troisième, lui, il reste sur place.
19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.
Un peu étonnant cette phrase. S'il a confié (et on dit Balmary) c'est qu'il fait confiance. Il a donné tout ce qu'il avait. On ne dit pas ce qu'il attend en retour. Mais là, il demande des comptes, il faut rendre des comptes.
20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.”
21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”
22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.”
23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”
24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
25 J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.”
26 Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Pas content le monsieur. Même pas pensé à le mettre à la banque. Et les accusations: voilà comment tu es, voilà comment je te vois. Il y a de quoi se mettre en colère.
28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
Cela reste étonnant. Il saura quoi en faire lui.
29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.
Si le don c'est la foi, si on enlève cela, il ne reste que le desespoir. On perd l'espérance avec.
30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »