DIMANCHE 4 AOÛT. Jn 6,24-35.
Le discours que nous nommons le discours sur le pain de la vie, ou l'enseignement donné dans la synagogue de Capharnaüm, est distillé par la liturgie sur les quatre dimanches du mois d'Août. Du coup, on perd complétement l'évangile de Marc, ce qui est bien dommage, même si c'est un évangile court et que l'on quitte au moment de la passion.
Du fait de ce découpage, la question qui se posait pour moi, était de trouver comment le raconter, comment le faire raconter et par qui.
Bien entendu, j'aurais pu prendre un conteur unique, mais peut-être que trouver des conteurs différents serait plus adaptés et ainsi de ne pas anticiper ce qui nous sera donné à écouter, à entendre, à incorporer, les semaines suivantes, puisqu'il s'agit bien de cela.
Quand nous mangeons ou buvons quelque chose, ce quelque chose devient nous, ou du moins nous permet de vivre au niveau biologique. Quand Jésus dit à la Samaritaine que celui qui boit de l'eau que lui, donne à boire, cette eau devient source d'eau jaillissante en vie éternelle, que faut-il entendre?
Quand il dit que celui qui mange sa choir et boit son sang demeure en lui et lui en eux. Et c'est cela la nouveauté. En l'incorporant, nous devenons lui, partie de lui, et cela fait de nous des divins, passés dans l'Etre.
17 Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples.
18 Un grand vent soufflait, et la mer était agitée.
19 Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur.
20 Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. »
21 Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.
Donc là, en théorie c'est à Capharnaüm, mais peut-être pas dans la ville.
24 En ce temps-là, quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
25 L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Tel que c'est rédigé, jésus n'a pas débarqué à Capharnaüm, mais sur l'autre rive, ou sur une autre rive. C'est un autre endroit, et jésus ne se laisse pas trouver si facilement. Il faut de la persévérance. Par ailleurs, même si la foule a été renvoyée, le lendemain, elle revient, et c'est la déception. On sait pourtant que les disciples partent de leur propre chef vers Capharnaüm, qu'ils sont pris la tempête, que Jésus arrive auprès d'eux, qu'ils sont dans la crainte, et que lorsque Jésus monte dans la barque, ils accostent, mais de fait on ne sait pas.
Pour arriver là, où Jésus se trouve, il faut du temps, or lui, était resté seul. Alors lui est posée la question du quand. Est-ce que la foule a vu la tempête qui a secoué le lac cette nuit-là? Il me semble que Jésus n'est pas exactement là où on l'attend, et se pose la question du comment, qui donne le quand.
26 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
27Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
Jésus ne répond pas, comme si c'était sans importance; il fait un reproche,: vous ne me cherchez pas parce que vous avez vu un signe de la Présence de Dieu parmi vous, mais parce que vous avez eu le ventre plein. Là, il y a insistance sur le mot "pain" qui va vers nourriture, celle qui se perd et celle qui sera donnée (futur) par lui, le Fils de l'homme, marqué du sceau.
28 Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
29 Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
La bonne volonté continue. Une bonne question, que faut-il faire? On a la question et la réponse comme dans un livre de catéchisme, avec la centration sur "croire en lui".
30 Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
31 Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : ‘Il leur a donné à manger le pain venu du ciel.’ »
Là, arrive la question du signe. Moïse a parlé d'un prophète qui ferait des signes plus grands que ceux qu'il a fait. Et là, on insiste sur le fait que lui a donné le pain venu du ciel, la manne. Or jésus a pris du vrai pain donc ce n'est pas pareil.
32 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
33 Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Moïse n'a rien fait de lui-même, il a prédit parce que Dieu le lui avait dit, que le peuple aurait désormais du pain tous les jours. Mais là, il s'agit d'un autre pain, et c'est lui qui se désigne sous ce vocable. Il est le pain qui vient d'en haut et qui donne la vie au monde.
34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
Évocation de ce qui s'est passé avec la samaritaine: donne -moi de cette eau-là:
14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Mais, pour elle, c'est pour cesser de de faire un travail qu'elle déteste. C'est du pratique.
35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
Jésus complète ce qui commence à se dire de son identité. Il est le pain qui permet la vie, et il rassasie celui qui croit en lui et qui n'aura plus si faim ni soif.
Le texte suivant nous dira que les juifs récriminent, puis se querellent; et se posent la question de l'identité de celui par parle. En fait ce qui est sous-jacent, c'est est ce qu'on peut vraiment croire que cet homme que nous connaissons et bien que plus que ce que nous voyons (il vu et il cru, dira l'évangéliste après la résurrection quand le disciple entre dans le tombeau et voit les linges pliés).
36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
Un homme de bonne volonté raconte..
Moi, je suis de Capharnaüm, je suis pécheur. Jésus cela fait un certain temps qu'il vit dans notre ville, il guérit les malades, il enseigne. Lui, il dit que ce ne sont pas des miracles, mais des signes. Moi, je veux bien, mais signes de quoi?
Des amis m'ont raconté qu'hier il a nourri cinq mille hommes avec quelques pains d'orge et deux malheureux poissons. Ils disent aussi qu'ils ont mangé à satiété, ce qui m'a fait pense à une phrase de psaume: ils ont mangé et ils ont été rassasiés? C'est un psaume que j'aime, qui aprle du juste persécuté, qui est celui par qui le peuple reviendra au Seigneur. Alors avec d'autres nous sommes partis vers ce lieu, en espérant le trouver. Mais là il n'y avait personne. Sauf que cela était étonnant. Les disciples d'après ce qu'on m'a dit étaient partis, lui, il était resté quelque part dans une grotte, alors comment avait il fait pour partir, pour disparaître?
Nous nous sommes mis à sa recherche. Il n'était pas loin de notre rive, et au lieu de lui demander comment il avait fait pour se retrouver là, quelqu'un lui a demandé, quand il était arrivé, parce que malgré tout, entre la montagne où il avait donné le pain et la ville, il faurt du temps, surtout à pieds. Et que par ailleurs il y avait eu une sacrée tempête pendant la nui.
Il parait qu'il répond rarement aux questions. En cela c'est un vrai rabbi. Et il a juste dit, que si on le cherchait, c'était pour avoir à nouveau le ventre plein et pas parce que quelque chose d'étonnant avait eu lieu, quelque chose qui aurait du nous dire quelque chose. Puis il nous a dit de travailler pour une nourriture qui demeure jsuque dans la vie éternelle, celle que donnera le fils de l'homme.
Je dois dire que là, j'étais complétement perdu. Nourriture, pour la vie éternelle, qu'est ce que cela peut bien vouloir signifier?
Certains lui ont demandé ce qu'il fallait faire, il a répondu simplement croire croire en lui. Bon ça je veux bien, mais après, qu'est ce que cela va changer pour moi.
Enfin je dis ça, mais si je réfléchis un peu, ce qu'il a fait là, même si je ne l'ai pas vu, c'est donner de la nourriture, du pain à beaucoup, nettement plus que le prophète Elisée qui a donné à cent alors qu'il n'y avait que pour vingt. Et c'est autre chose que ce qu'a fait notre Père Moïse dans la désert, sauf que lui n'a rien fait, il s'est contenté de transmettre au Très haut les récriminations du peuple qui voulait retourner en Égypte, et la manne est alors tombée du ciel, comme un pain tombé du ciel. Moïse n'a-t-il pas parlé d'un prophète qui viendrait après lui et qui serait plus grand que lui? Est-ce que ce serait ce Jésus de Nazareth?
Seulement s'il est ce prophète, il faudrait qu'il le prouve. Enfin là, j'exagère parce que ce qu'il a fait, ça montre bien que la Présence du très haut est en lui, ce qui s'est passé là, ce n'est pas l'ouvre d'un homme. Mais c'est bien ce que les autres l ui ont demandé, qu'il accomplisse une œuvre qui prouve qu'il est bien ce qu'il dit être. Serait -il plus grand que Moïse qui d'après les écrits a donné à manger le pain venu du ciel?
Et là, à mon avis il a voulu, encore comme un vrai rabbi les faire réfléchir, parce que ça commençait à s'agiter pas mal. Il leur a fait comprendre que dans le désert, les hommes avaient certes mangé ce pain mais que ce n'était pas Moïse qui avait donné ce pain. Et là, il a dit que c'était son Père, qui donnait le vrai pain venu du ciel, et que ce pain c'était celui qui descend su ciel (est ce qu'il parle de lui, au quel cas, il est quand même un peu "gonflé", et qui donne la vie au monde. Donner la vie au monde, je n'avais jamais entendu une phrase pareille dans toutes les écritures, et elle s'est inscrite en moi. Donner la vie au monde.
Certains lui ont alors demandé de leur donner de ce pain-là (cela voudrait dire lui, et là je ne vois pas trop comment), mais ils étaient vraiment sincères dans leur demande.
Il leur a dit, que le pain qui donne cette vie, c'était lui. Que celui qui venait à lui, n'aurait plus jamais faim (il serait comblé, il serait rassasié) et que celui qui croyait en lui ,n'aurait plus jamais soif.
Alors là, il veut dire que ceux qui le suivent, ceux qui en lui croient, dès aujourd'hui, sont comme transformés, vivent autrement et cela peut paraître fou, mais deviennent comme lui. Je ne peux pas expliquer, mais c'est ce que j'ai ressenti. Sauf qu'accepter cela, c'est faire un acte complétement fou;
Puis, il a eu un ton un peu désabusé Il a dit que cela il l'avait déjà dit, mais que personne ne l'avait cru. Peut-être qu'il avait dit cela ailleurs, mais moi c'était ma première fois.
Il a affirmé que lui, l'homme que nous voyons, était descendu du ciel, parce que c'était la volonté du très Haut, pas sa volonté à Lui, que celui qui l'avait envoyé voulait que ceux qui le suivent soient ressuscités au dernier jour. Ressuscité au dernier jour, cela veut dire que la vie continue après la mort, comme le croient d'ailleurs les pharisiens. Ce serait finalement avoir un avenir.
La condition serait simplement de voir en lui, non pas simplement l'homme Jésus, mais le fils du très haut, béni soit-il, et de croire en lui , croire qu'il est la Présence de notre Dieu sur notre terre d'Israël, mais il me semble aussi, que ce n'est peut-être plus le Dieu de Moïse, ce Dieu qui suscite la crainte. C'est comme s'il parlait d'un autre Dieu, ce Dieu de tendresse et d'amour.
Mais je doute que ce qu'il dit, puisse être entendu. Pour moi, ça a pris sens, mais je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que j'en avais besoin, parce depuis des années, j'avais envie de quitter un dieu qui fait peur, un dieu qui demande de faire, un dieu qui demande de se conformer à tous ces commandements qui bien souvent ne riment plus à rien, pour trouver un dieu amoureux, et de rencontrer quelqu'un qui saurait nous parler de de Dieu là..
LUNDI 5 AOÛT. Mt 14,13-26
13 En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
Là c'est la mort de JB qui sert de point de départ, avec le verbe "se retirer" et part en bateau, que j'aime bien. Il y a d'ailleurs pas mal de verbe. Jésus se retire, les -foules quittent et suivent à pied.
14 En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades.
Différent de marc. brebis sans berger. Là c'est guérison.
15 Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! »
C'est toi, le chef, dis leur de s'en aller. Arrive donc la question du manger. C'est sous couvert de compassion mais est-ce cela?
16 Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger.
17Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
18 Jésus dit : « Apportez-les-moi. »
Réponse pas du tout conforme: ça c'est votre idée, alors moi, pas d'accord. Trouvez leur vous-même à manger.
Là je peux imaginer, qu'ils ont dû ressentir en eux un certaine panique. Impossible, trop cher, trop loin. Et avec eux, rien ou presque: du presque rien déjà pour eux, donc encore plus pour cette foule.
Et en plus, ils doivent s'en dessaisir.
19 Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule.
C'est bien le donnez vous-mêmes à manger qui se réalise.
20 Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins.
21Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.
Belle fin, que l'on retrouve dans tous les récits. Les restes.
MARDI 5 AOÛT. TRANSFIGURATION. Mc 9, 2-12
Effectivement importance de faire le lien avec la première annonce de la passion et la réaction de Pierre, et la croix qui est là.
2 En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux.
3 Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Je me demande comment les autres ont réagi. Il
s ont déjà été les seuls pour la fille de Jaïre.
Beau cadre: solitude, pas de foules pour une fois, calme, haute montagne, effort aussi et l'effort est récompensé. Ce ne sont pas des cimes neigeuses (Hermon), mais Jésus qui devient aveuglant, comme la neige qui réfléchit le soleil.
4 Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Eux, ils regardent. On ne sait pas de quoi ils parlent. Est-ce qu'ils se sentent exclus? Est-ce qu'ils entendent? Est-ce qu'ils comprennent?
5 Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
6 De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande.
Parfois, il faut mieux se taire, mais entendre le son de sa propre vois, peut rassurer, ou il veut rappeler qu'ils existent? Mais Marc, emploie ce mot de frayeur. Parler peut aider à en sortir. Crainte?
7 Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
Présence de la nuée, de ce qui est signe de Dieu, et la voix. Écoutez-le…
8 Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
9 Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts.
10 Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».
Là il s'agit bien de lui, il ressuscitera d'entre les morts; Qui fera cela?
MERCREDI 7 AOÛT. Mt 15, 21-28
Il y a eu la tempête avec Pierre qui marche sur l'eau, la barque qui accoste à Génésareth et les derniers versets du chap 14
34 Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth.
35 Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
36 Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.
21 En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
Il se retire à nouveau. Mettre de la distance entre lui et Hérode? Se reposer?
22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
Qui crie? Souvent les possédés. Mais elle lui donne son titre, et fait une demande précise: tourmentée par un démon.
23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
La scène connue, silence, demande des disciples : renvoie la (renvoie les acheter du pain), elle nous poursuit comme si on y pouvait quelque chose. Or normalement, ils y peuvent quelque chose, il me semble; Ils ont reçu le pouvoir de chasser les esprits mauvais.
24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
À qui répond t il? On dirait à elle, mais pas que. Sauf qu'elle le prend pour elle et réagit, comme si une ouverture était possible. Au moins il lui parle.
25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
Et là c'est une demande pour elle, je ne peux rien faire, fais quelque chose.
26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
Morale, tu n'as pas le droit…
27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Bonne réponse. Belle réponse. Je ne vole rien, juste ce dont ils ne veulent pas.
28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
Et guérison à distance.
JEUDI 8 AOÛT. Mt 16, 13-23 .
J'aime ces échanges Pierre prit la parole et Jésus prend alors la parole,. Il y a comme une sorte de jeu entre eux deux. Moi, toi, moi.
La question chair et le sang/ qui mange ma chair et boit mon sang; animalité, humanité. divinité
La question du lié. Lier, c'est mettre ensemble. Délier, c'est séparer. Or nous faisons cela sans arrêt. Quand Pierre fera cela dans un cadre d'église, d'assemblée, alors ces actes là, auront une portée éternelle. Est- ce cela?
13 En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
14 Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
20 Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.
21 À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.
Les lendemains ne chanteront pas.
22 Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »
23 Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
Etre pour Jésus une occasion de chute? Tentation?
VENDREDI 9 AOÛT. Mt 25, 1-13
Finalement, il est très mal élevé cet époux qui fait attendre tout le monde et qui ferme sa porte au nez de ces pauvres jeunes demoiselles qui se débrouillées pour trouver de l'huile.
Il y a le: "rester en attente", ne jamais s'endormir sur ses lauriers.
Intéressant de remplacer lampe telle que nous la voyons dans l'iconographie par torche, qui va mieux avec le cortège. Peut-être rester ensemble, accepter la lumière des autres, en espérant qu'ils voudront bien la partager. Mais il n'y a pas de partage dans cette parabole, malgré tout. C'est un peu du chacun pour soi, ce qui n'est pas cohérent avec la dernière parabole du chapitre.
1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.
2 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : 3les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
4 tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.
5 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
6 Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
7 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.
8 Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”
9 Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
12I l leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”
13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
SAMEDI 10 AOÛT. Jn 12, 24-26. St Laurent.
C'est après la résurrection de Lazare, onction à Béthanie, entrée sur le petit âne à Jérusalem, demande des grecs de voir Jésus, et Philippe et André qui vont vers Jésus et c'est à eux que Jésus semble dire; l'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. Et les versets de ce jour. Un peu comme s'il leur confiait quelque chose qui est difficile à entendre.
Et toujours se servir de ce qu'il dit pour aller ailleurs. Le monde; ce monde, la vie, l'autre vie;
Laisser chaque verset résonner doucement.
24 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25 Qui aime sa vie la perd ;
qui s’en détache en ce monde…… la gardera pour la vie éternelle.
26 Si quelqu'un veut me servir, qu’il me suive ;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu'un me sert, mon Père l’honorera. »
Ce que je fais pour lui, est aussi le faire pour son Père. Être honoré.
27 Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
28 Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire