DIMANCHE 22 SEPTEMBRE. Mc 9, 30-37
30En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache,
31 car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
C'est étonnant ce mot d'enseignement. Parce que cela pour nous voudrait dire, qu'il expliquait, or ce n'est pas ce qui transparait. Après la transfiguration, les trois ont reçu l'ordre de ne pas en parler jusqu'à ce qu'il ressuscite d'entre les morts. Mais c'était tout. Là c'est beaucoup plus précis. Mais il ne monte pas encore vers Jérusalem. C'est quelque part, assez vague, sauf qu'il y a un présent. C'est maintenant que et une fois que cela sera arrivé, alors il y aura mort et ressusciter trois jours après. Importance du troisième jour.
32 Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.
Donc enseignement qui tourne court si on peut dire. C'est un peu, cause toujours, et vu sa réaction avec Pierre, il vaut mieux ne pas lui poser de questions.
33 Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
34 Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
En fait il est question de savoir qui prendra la place de Jésus. Ils savent que ça risque de mal se terminer, mais résurrection impensable, il ne peut pas reprendre sa place donc qui est le plus qualité pour remplacer, qui est le "plus grand" au sens le meilleur. Mais c'est sur l'adjectif grand que se joue la suite.
35 S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Réponse en deux temps. D'abord l'enseignement, et ensuite la mise image pour que ça reste.
Donc 1; on inverse les valeurs, être le dernier (ça veut dire quoi, finalement, le dernier des dernier, le moins que rien) et n'avoir aucun pouvoir, servir les autres.
36 Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit :
37 « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »
De fait, ça n'éclaire pas du tout. Il y a bien le: 'être comme' cad accepter d'être quantité négligeable. Mais ensuite, un conseil pour la nouvelle église, ne pas fermer la porte à ceux que vous considérez comme des enfants, parce qu'en cette personne, moi je suis présent, et non seulement moi, mais aussi mon papa.
Lundi 23 septembre. Lc 8, 16-18
On a laissé le chapitre 8, et il y a la parabole du semeur, qui se termine pour les foules par qui a des oreilles entendent. Mais les disciples, eux, ont une explication. Le verbe entendre est permanent; il y a beaucoup de manière d'entendre. Et la finale: 15 Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
Du coup, je me demande si ces versets ne sont pas une sorte de complément. Faire attention à la manière dont on écoute, ne pas laisser étouffer ce qu'on a entendu, ne pas le laisser manger par les oiseaux du ciel, faire porter des fruits.
16 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
Chez Matthieu, c'est lumière du monde. Je ne sais pas si Jésus est la lampe qui a été allumée ou s'il parle de nous.
17 Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour.
Pas de secret, tout sera révélé, y compris qui est le Fils de l'homme.
18 Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »
Une sacrée responsabilité. On est des gérants de la parole. Qu'est ce que j'en fais;
MARDI 24 SEPTEMBRE. Lc 8, 19-21
Office des lectures. Ez. Je pense que ça, je l'avais toujours sauté…. 22 Eh bien ! tu diras à la maison d’Israël : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Ce n’est pas pour vous que je vais agir, maison d’Israël, mais c’est pour mon saint nom que vous avez profané dans les nations où vous êtes allés.
23 Je sanctifierai mon grand nom, profané parmi les nations, mon nom que vous avez profané au milieu d’elles. Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur – oracle du Seigneur Dieu – quand par vous je manifesterai ma sainteté à leurs yeux.
32 Ce n’est pas à cause de vous que je vais agir – oracle du Seigneur Dieu –, sachez-le bien. Soyez honteux et confus de votre conduite, maison d’Israël.
33 Ainsi parle le Seigneur Dieu : Le jour où je vous purifierai de tous vos péchés, je peuplerai les villes, et les ruines seront rebâties.
34 Le pays qui était désolé sera cultivé, alors qu’il était une désolation aux yeux de tous les passants.
35 On dira : “Ce pays qui était désolé est devenu comme un jardin d’Éden ; les villes qui étaient en ruines, désolées, démolies, sont fortifiées et peuplées.”
36 Alors les nations qui subsisteront autour de vous sauront que Je suis le Seigneur : je reconstruis ce qui était démoli, je replante ce qui était désolé. Je suis le Seigneur, j’ai parlé, et je le ferai.
19 En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule.
Peut-être que parfois on voudrait bien trouver Jésus, mais il y a en nous plein de choses qui nous en empêchent. On voudrait le voir, mais on n'y arrive pas, on n'y arrive plus. Alors avant de dire que c'est le malin, vaut mieux se demander si on écoute sa parole et si on la met en pratique.
C'est étonnant comme ce verbe entendre est présent dans ce chapitre;
20 On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »
21 Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »
J'aime ce petit verset qui fait de nous ou qui peut faire de nous des parents plus que proches de Jésus, et cela veut dire que lui nous aime comme des frères, mais aussi une mère et ça ce n'est pas rien. Moi j'ajouterai aussi un époux ou une épouse, mais c'est un autre amour.
MERCREDI 25 SEPTEMBRE. Lc 9, 1-6
Intéressant l'idée d'arriver comme un pauvre chez l'autre. Cela me plait beaucoup. Accepter d'en être dépendant, de recevoir avant même de donner.
1 En ce temps-là, Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ;
2 il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades.
Là je dis toujours que Judas a aussi reçu ce pouvoir, qu'il a donc chassé des démons et guéri des malades. Que s'est-il passé? C'est beau le il leur donna autorité.
En fait deux choses, proclamer le règne (et ce n'est pas n'importe quoi), cela veut dire que désormais, Dieu règne sur Israël, pas les romains, mais le Seigneur, et il délègue sa propre autorité. Mais finalement guérir revient deux fois.
3 Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange.
Comme le dit le commentaire, partir sans rien (et c'est même différent des autres, là, même pas de bâton).
4 Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez.
Accepter le premier qui vous reçoit. Ne pas chercher une maison qui vous parait plus cosue. Et y demeurer.
5 Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. »
Là, c'est ce geste, vous ne m'avez pas reçu, vous avez refusé la présence de Dieu qui est en nous .C'est drôle. Il faut sortir de la ville, et secouer devant qui? la poussière des pieds (pieds- nus)? Mais de là -haut, cela sera témoignage contre eux. Ils n'ont rien pris, ils n'ont rien re
6 Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
JEUDI 26 SEPTEMBRE. Lc 9, 7-9
7 En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts.
8 D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. »
9 Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.
Là, il semble très rationnel Hérode.
L'hypothèse de RCF c'est qu'Hérode, veut en écoutant Jésus ressentir des mêmes sensations que lorsqu'il écoutait Jean. On sait qu'il verra Jésus au moment de la passion, et que devant le silence, il se moquera de lui, mais qu'il sera très déçu.
Ce qui est étonnant, c'est que ceci se passe avant la profession de foi, à Césarée de Philippe et qu'on a les mêmes comparaisons. C'est bien ce que dit la foule.
Peut-être que cela pose quand même la question de la résurrection. Ce serait comme si un prophète utilisait le corps d'un autre pour se manifester. Jésus ne serait alors qu'une marionnette. Elie, c'est autre chose, là, c'est apparition. Donc qui est Jésus, car pour Hérode, il n'y a pas résurrection possible.
VENDREDI 27 SEPTEMBRE. LC 9, 18-22. ST VINCENT DE PAUL. Qohèleth.
18En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? »
C'est donc différent des deux autres, là on ne sait pas où ça se passe. Mais ça vient juste après Hérode qui sait que Jésus n'est pas un homme qui de fait en serait un autre.
19 Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »
On retrouve la réponse classique, mais qui renvoie à la notion de prophète, or des prophètes il n'y en a plus eu depuis au moins un siècle. Jésus est compris comme le témoin de Dieu qui parle.
20 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. »
Là on passe de prophète à christ, messie, c’est-à-dire à celui qui est envoyé par Dieu pour régner sur le peuple. C'est une autre dimension. Ce n'est plus transmettre la parole, mais c'est être présence de Dieu, sauf que pour Simon, ce peut-être le nouveau roi, surtout que ça vient après la multiplication des pains.
21 Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne,
22 et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Et c'est la douche froide. Ce n'est pas le roi glorieux, c'est le serviteur souffrant. Il souffre parce qu'il est rejeté par son peuple, par ceux qui devraient le reconnaître, il souffre physiquement puisqu'il va être assassiné, mais contrairement aux autres, qui ont été tués au service du très Haut, il reviendra à la vie, le troisième jour.
Importance du "il faut".
Mt 16, 13-20, 21-27 | Mc 8, 27-33 | Lc 9, 18-21 |
13 Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, d
demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » 14 Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » | 27 Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » 28 Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » | 18 En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart.
Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? » 19 Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. » . |
15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » | 29 Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » | 20 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu |
17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. | ||
18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. 19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » | ||
20 Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ. | 30 Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. | 21 Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne, |
21 À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter. | 31 Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. | 22 et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » |
SAMEDI 28 SEPTEMBRE. Lc 9, 43B- 45
Il y a eu la transfiguration et la guérison de l'enfant épileptique. Et le verset 43 conclue cet évènement: "Et tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu. Comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples ":
Jésus en quelques sorte prévient ses disciples, que c'est comme cela aujourd'hui, mais que ça ne va pas durer. Et c'est la deuxième annonce de la passion.
43Et tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu.43b En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples :
L'admiration chez Luc, il me semble que c'est quelque chose de fréquent. Il parle de renommée aussi. Mais c'est peut-être aussi ce que lui a ressenti et veut faire ressentir aux autres. Mais il y a toujours la relation avec Dieu qui est célébré en premier. Au travers de Jésus, Dieu se laisse découvrir.
44« Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »
45Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.
Si on admet que les deux annonces de la passion, sont assez proches l'une de l'autre, je peux imaginer que Judas dont on ne parle finalement jamais, doit commencer à se poser des questions sur ce qu'il fait là, si jésus n'est pas le messie comme lui, souhaite que soit le messie; Déception qui commence à couver. D'autant que là, il n'y a que "livré", et certainement une notion de malheur imminent. Peut-être que Jésus commence à percevoir que celui qui le livrera sera un proche. S'il est livré, fera t il un miracle pour se sauver? La précédente annonce, dit le contraire.