vendredi 27 septembre 2024

SEMAINE DU 22 AU 28 SEPTEMBRE. ÉVANGILES


 

DIMANCHE 22 SEPTEMBRE. Mc 9, 30-37

 

30En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, 

31 car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » 

 

C'est étonnant ce mot d'enseignement. Parce que cela pour nous voudrait dire, qu'il expliquait, or ce n'est pas ce qui transparait. Après la transfiguration, les trois ont reçu l'ordre de ne pas en parler jusqu'à ce qu'il ressuscite d'entre les morts. Mais c'était tout. Là c'est beaucoup plus précis. Mais il ne monte pas encore vers Jérusalem. C'est quelque part, assez vague, sauf qu'il y a un présent. C'est maintenant que et une fois que cela sera arrivé, alors il y aura mort et ressusciter trois jours après. Importance du troisième jour.

 

32 Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. 

 

Donc enseignement qui tourne court si on peut dire. C'est un peu, cause toujours, et vu sa réaction avec Pierre, il vaut mieux ne pas lui poser de questions. 

 

33 Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » 

 

34 Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. 

 

En fait il est question de savoir qui prendra la place de Jésus. Ils savent que ça risque de mal se terminer, mais résurrection impensable, il ne peut pas reprendre sa place donc qui est le plus qualité pour remplacer, qui est le "plus grand" au sens le meilleur. Mais c'est sur l'adjectif grand que se joue la suite.

 

35 S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » 

 

Réponse en deux temps. D'abord l'enseignement, et ensuite la mise image pour que ça reste.

 

Donc 1; on inverse les valeurs, être le dernier (ça veut dire quoi, finalement, le dernier des dernier, le moins que rien) et n'avoir aucun pouvoir, servir les autres.  

 

36 Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit :

 37 « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »

 

De fait, ça n'éclaire pas du tout. Il y a bien le: 'être comme' cad accepter d'être quantité négligeable. Mais ensuite, un conseil pour la nouvelle église, ne pas fermer la porte à ceux que vous considérez comme des enfants, parce qu'en cette personne, moi je suis présent, et non seulement moi, mais aussi mon papa.

 

 

Lundi 23 septembre. Lc 8, 16-18

 

On a laissé le chapitre 8, et il y a la parabole du semeur, qui se termine pour les foules par qui a des oreilles entendent. Mais les disciples, eux, ont une explication. Le verbe entendre est permanent; il y a beaucoup de manière d'entendre. Et la finale: 15 Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.

 

Du coup, je me demande si ces versets ne sont pas une sorte de complément. Faire attention à la manière dont on écoute, ne pas laisser étouffer ce qu'on a entendu, ne pas le laisser manger par les oiseaux du ciel, faire porter des fruits. 

 

16 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. 

 

Chez Matthieu, c'est lumière du monde. Je ne sais pas si Jésus est la lampe qui a été allumée ou s'il parle de nous. 

 

17 Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. 

 

Pas de secret, tout sera révélé, y compris qui est le Fils de l'homme.

 

18 Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »

 

Une sacrée responsabilité. On est des gérants de la parole. Qu'est ce que j'en fais;

 

 

MARDI 24 SEPTEMBRE. Lc 8, 19-21

 

Office des lectures. Ez. Je pense que ça, je l'avais toujours sauté…. 22 Eh bien ! tu diras à la maison d’Israël : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Ce n’est pas pour vous que je vais agir, maison d’Israël, mais c’est pour mon saint nom que vous avez profané dans les nations où vous êtes allés.

23 Je sanctifierai mon grand nom, profané parmi les nations, mon nom que vous avez profané au milieu d’elles. Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur – oracle du Seigneur Dieu – quand par vous je manifesterai ma sainteté à leurs yeux.

 

32 Ce n’est pas à cause de vous que je vais agir – oracle du Seigneur Dieu –, sachez-le bien. Soyez honteux et confus de votre conduite, maison d’Israël.

33 Ainsi parle le Seigneur Dieu : Le jour où je vous purifierai de tous vos péchés, je peuplerai les villes, et les ruines seront rebâties.

34 Le pays qui était désolé sera cultivé, alors qu’il était une désolation aux yeux de tous les passants.

35 On dira : “Ce pays qui était désolé est devenu comme un jardin d’Éden ; les villes qui étaient en ruines, désolées, démolies, sont fortifiées et peuplées.”

36 Alors les nations qui subsisteront autour de vous sauront que Je suis le Seigneur : je reconstruis ce qui était démoli, je replante ce qui était désolé. Je suis le Seigneur, j’ai parlé, et je le ferai.

 

 

19 En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. 

 

Peut-être que parfois on voudrait bien trouver Jésus, mais il y a en nous plein de choses qui nous en empêchent. On voudrait le voir, mais on n'y arrive pas, on n'y arrive plus. Alors avant de dire que c'est le malin, vaut mieux se demander si on écoute sa parole et si on la met en pratique. 

 

C'est étonnant comme ce verbe entendre est présent dans ce chapitre; 

 

20 On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » 

21 Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »

 

J'aime ce petit verset qui fait de nous ou qui peut faire de nous des parents plus que proches de Jésus, et cela veut dire que lui nous aime comme des frères, mais aussi une mère et ça ce n'est pas rien. Moi j'ajouterai aussi un époux ou une épouse, mais c'est un autre amour.

 

 

MERCREDI 25 SEPTEMBRE. Lc 9, 1-6

 

Intéressant l'idée d'arriver comme un pauvre chez l'autre. Cela me plait beaucoup. Accepter d'en être dépendant, de recevoir avant même de donner. 

 

1 En ce temps-là, Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; 

2 il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades.

 

Là je dis toujours que Judas a aussi reçu ce pouvoir, qu'il a donc chassé des démons et guéri des malades. Que s'est-il passé? C'est beau le il leur donna autorité. 

 

En fait deux choses, proclamer le règne (et ce n'est pas n'importe quoi), cela veut dire que désormais, Dieu règne sur Israël, pas les romains, mais le Seigneur, et il délègue sa propre autorité. Mais finalement guérir revient deux fois.

 

 3 Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. 

 

Comme le dit le commentaire, partir sans rien (et c'est même différent des autres, là, même pas de bâton).

 

4 Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez.

 

Accepter le premier qui vous reçoit. Ne pas chercher une maison qui vous parait plus cosue. Et y demeurer. 

 

 5 Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. »

 

Là, c'est ce geste, vous ne m'avez pas reçu, vous avez refusé la présence de Dieu qui est en nous .C'est drôle. Il faut sortir de la ville, et secouer devant qui? la poussière des pieds (pieds- nus)? Mais de là -haut, cela sera témoignage contre eux. Ils n'ont rien pris, ils n'ont rien re

 

 6 Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.

 

 

JEUDI 26 SEPTEMBRE. Lc 9, 7-9

 

7 En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts.

 8 D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » 

 

9 Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.

 

Là, il semble très rationnel Hérode.

 

L'hypothèse de RCF c'est qu'Hérode, veut en écoutant Jésus ressentir des mêmes sensations que lorsqu'il écoutait Jean. On sait qu'il verra Jésus au moment de la passion, et que devant le silence, il se moquera de lui, mais qu'il sera très déçu. 

 

Ce qui est étonnant, c'est que ceci se passe avant la profession de foi, à Césarée de Philippe et qu'on a les mêmes comparaisons. C'est bien ce que dit la foule.

 

Peut-être que cela pose quand même la question de la résurrection. Ce serait comme si un prophète utilisait le corps d'un autre pour se manifester. Jésus ne serait alors qu'une marionnette. Elie, c'est autre chose, là, c'est apparition. Donc qui est Jésus, car pour Hérode, il n'y a pas résurrection possible. 

 

VENDREDI 27 SEPTEMBRE. LC 9, 18-22. ST VINCENT DE PAUL. Qohèleth.

 

18En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? »

 

C'est donc différent des deux autres, là on ne sait pas où ça se passe. Mais ça vient juste après Hérode qui sait que Jésus n'est pas un homme qui de fait en serait un autre.  

 

19 Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. » 

 

On retrouve la réponse classique, mais qui renvoie à la notion de prophète, or des prophètes il n'y en a plus eu depuis au moins un siècle. Jésus est compris comme le témoin de Dieu qui parle.

 

20 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. » 

 

Là on passe de prophète à christ, messie, c’est-à-dire à celui qui est envoyé par Dieu pour régner sur le peuple. C'est une autre dimension. Ce n'est plus transmettre la parole, mais c'est être présence de Dieu, sauf que pour Simon, ce peut-être le nouveau roi, surtout que ça vient après la multiplication des pains.

 

21 Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne, 

22 et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup,

 qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, 

qu’il soit tué, 

et que, le troisième jour, il ressuscite. »

 

Et c'est la douche froide. Ce n'est pas le roi glorieux, c'est le serviteur souffrant.  Il souffre parce qu'il est rejeté par son peuple, par ceux qui devraient le reconnaître, il souffre physiquement puisqu'il va être assassiné, mais contrairement aux autres, qui ont été tués au service du très Haut, il reviendra à la vie, le troisième jour. 

 

Importance du "il faut". 

 

 

Mt 16, 13-20, 21-27

Mc 8, 27-33

Lc 9, 18-21

13 Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, d

 

 

demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »

14 Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »

 

27 Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. 

Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? »

28 Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. »

 

 

18 En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. 

 

 

Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? »

19 Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »

15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

 

16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »

 

 

29 Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

 

 Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. »

20 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » 

 

Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu

17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.

 

 

 

 

18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.

19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

 

 

 

 

20 Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.

30 Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne.

21   Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne,

 

 

21 À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.

 

 

31 Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.

 

 

22 et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »

 

 

SAMEDI 28 SEPTEMBRE. Lc 9, 43B- 45

 

Il y a eu la transfiguration et la guérison de l'enfant épileptique. Et le verset 43 conclue cet évènement: "Et tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu. Comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples ":

 

 Jésus en quelques sorte prévient ses disciples, que c'est comme cela aujourd'hui, mais que ça ne va pas durer. Et c'est la deuxième annonce de la passion. 

 

43Et tous étaient frappés d’étonnement devant la grandeur de Dieu.43b En ce temps-là, comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples : 

 

L'admiration chez Luc, il me semble que c'est quelque chose de fréquent. Il parle de renommée aussi. Mais c'est peut-être aussi ce que lui a ressenti et veut faire ressentir aux autres. Mais il y a toujours la relation avec Dieu qui est célébré en premier. Au travers de Jésus, Dieu se laisse découvrir. 

 

44« Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »

45Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.

 

Si on admet que les deux annonces de la passion, sont assez proches l'une de l'autre, je peux imaginer que Judas dont on ne parle finalement jamais, doit commencer à se poser des questions sur ce qu'il fait là, si jésus n'est pas le messie comme lui, souhaite que soit le messie; Déception qui commence à couver. D'autant que là, il n'y a que "livré", et certainement une notion de malheur imminent. Peut-être que Jésus commence à percevoir que celui qui le livrera sera un proche. S'il est livré, fera t il un miracle pour se sauver? La précédente annonce, dit le contraire.  

samedi 21 septembre 2024

SEMAINE DU 15 AU 21 SEPTEMBRE. EVANGILES

SEMAINE DU 15 AU 21 SEPTEMBRE. EVANGILES

 

DIMANCHE 15 SEPTEMBRE. Mc 8, 27-35

 

Il y a eu la guérison de l'aveugle en deux temps, et là aussi il y a deux temps.

 

27 En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » 

28 Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » 

 

Cela parait étonnant que Jésus interroge. Mais c'est peut-être comme cela que fonctionne un rabbi. Ils sont éloignés des lieux précédents, là où il y avait eu la guérison bizarre de l'aveugle à Bethsaïde. Puis c'est quand même un long chemin. 

 

29 Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. »

30 Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. 

 

C'est beaucoup plus court que dans les autres synoptiques. Une affirmation qui renvoie à la notion de roi, pas de prophète. Mais quel roi. C'était une bonne réponse, mais elle doit encore rester secrète, dans le groupe des apôtres semble t il. 

 

31 Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. 

32 Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. 

33 Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » 

 

Et c'est l'accident de parcours avec Pierre. Il y en a un qui parle avec son cœur, sauf que faire des reproches c'est autre chose. C'est plus, qu'est ce que tu racontes, tu n'as pas le droit de dire des choses pareilles, et il parait évident que la finale sur la résurrection qui signe quand même la mort, c'est impensable, surtout vu le succès de Jésus auprès des foules. 

 

34 Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. 

35 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera.

 

Et du coup, Jésus commence aussi à donner un enseignement qui va écarter et non plus séduire. Il s'agit bien de prendre sa croix (et qu'est ce que cela représente à cette époque, être un maudit, un mauvais, un méchant, un opposant aussi) et de perdre sa vie à cause de lui. Donc pas gai du tout. On n'est pas dans le triomphe, mais dans la mort, la perte, même la défaite. Sauf que de la défaite, surgit la vie, et c'est cela le message. Je vais mourir, je vais être vaincu, mais de ma défaite (et de la vôtre un jour) surgira la vie, la vraie vie.

 

 

LUNDI 16 SEPTEMBRE. Lc 7, 1-10

 

Ce qui ne m'avait jamais frappée vraiment, ce sont ces deux temps. Dans un premier, il entend parler de Jésus, et du coup il fait appel à des notables juifs (ce qui est presque normal puisque lui-même est un notable), pour demander à Jésus de venir chez lui. Cette demande d'un homme de pouvoir, se comprend et il prend les bons moyens. 

 

Mais ensuite, qu'est ce qui se passe chez cet homme, pour qu'il y ait ce retournement? Il parle de son pouvoir à lui, et il est certain que Jésus, que la parole de Jésus a le même pouvoir (ma parole ne revient pas sans avoir accompli). Il y a cette notion d'indignité qui vient de ce romain. C'est comme s'il avait été travaillé par l'esprit saint, que ses yeux avaient été ouverts et sa bouche aussi. Il renonce à donner des ordres, même de manière détournée; il assume sa place de païen (même s'il est un craignant dieu, ce qui est possible) et donc la distance entre lui et cet homme dont il a seulement entendu parler. Et il renonce à le faire venir chez lui. Il ne met pas la main sur lui, il pose cet acte de foi sur la parole. 

 

C'est presque miraculeux. Comme si la présence de Jésus qui n'est pas loin de chez lui, avait provoqué une sorte de retournement, comme lorsque marie a été en contact avec Elisabeth et que l'enfant avait tressailli de joie. 

 

1 En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. 

 

Il a donné les béatitudes , la loi d'aimer les ennemis, et construire sur le roc de sa parole. 

 

2 Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui. 

3 Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.

 

Un homme somme toute, puissant qui a des appuis (mérités). Et qui fait appel à d'autres. 

 

 4 Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. 5Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » 

 

Comme preuve, il a construit "notre" synagogue. Est-ce celle où Jésus enseigne? 

 

6 Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amislui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. 

 

Le retournement. 

7 C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! 

8 Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » 

 

Il se reconnait pour ce qu'il est, un non juif, un occupant, mais un occupant dont la parole a du poids. Et il comprend que la parole de Jésus est plus puissante que la sienne. Et cela c'est étonnant. D'où lui vient cette sagesse? 

 

9 Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » 

10 Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.

 

Jésus aurait pu y aller, puisqu'il était tout proche. Luc nous rapporte seulement la réaction de Jésus, pas la moindre parole. Et pourtant la guérison est constatée par ces nouveaux envoyés qui sont semble t il des amis.

 

Je me suis demandée si on ne peut pas faire un // avec le centurion corneille. L'esprit déboule quand on ne l'attend pas et là, c'est pour moi un peu pareil, le changement qui se fait dans ce centurion qui ne voit pas en Jésus un faiseur de miracles ou de guérisons, mais bien plus que cela. Celui dont la parole, comme celle de Dieu est efficace et puissante. Et cela, les disciples ne le voient pas encore. 

 

 

MARDI 17 SEPTEMBRE. NAÏM. Lc 7, 11-17

 

Le miracle non demandé. 

Malgré tout entre le "ne pleures pas et arrêter le cortège, toucher le cercueil et la parole (là il y en a une contrairement à hier), il faut quand même un certain temps; pas sure que le corps soit dans un cercueil. 

 

Une idée; faire comparaison avec ce qui se passe dans 2Samuel 3, 6-10 quand l'arche d'alliance foudroie un homme qui veut l'empêcher de verser. Cercueil et arche, une boite. Dans un cas, on touche et c'est la mort, dans l'autre, c'est déjà la mort et jésus transforme en vie. Je dois dire que cette comparaison me plait bien.

 

 

11 En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule

 

12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. 

13 Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » 

 

Le ne pleure pas, ne se comprend que par le geste qui suit. C'est un geste important. Est-ce qu'il a dit la même chose à sa maman le matin de la résurrection? 

 

14 Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » 

15 Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. 

 

Importance de la parole, comme signification de la vie. Il était pris pas la mort, Jésus l'en délivre et le remet à sa mère, mais aussi dans la vie. Et lui, s'en va.

 

16 La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » 

 

17 Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.

 

 

MERCREDI 18 SEPTEMBRE. Lc 7,31-35

 

A la suite de ce signe, Jean envoie deux disciples. Es-tu celui qui doit venir. Et ensuite jésus fait le panégyrique de Jean. 

 

31 En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ?

 

C'est drôle le "ils". Il ne dit pas "vous".  Mais c'est vous n'êtes jamais contents, vous êtes toujours dans la critique, dans l'excès. Mais  à qui parle t il vraiment? Veut-il dire que la foule est influençable et dans ce cas, par qui? les pharisiens? 

 

Et à ce "ils" il oppose les enfants de la Sagesse, qui eux savent lire correctement ce qu'il leur est donné de voir. 

 

Et là, cela peut-être une demande. Ne pas se laisser influencer, mais demander à l'Esprit de Sagesse de m'ouvrir les yeux et les oreilles. 

 

 32 Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.” 

33 Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !” 

34 Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” 

 

35 Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »

 

1Cor 13

 

Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé.

    Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.

 

    Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu.

 

 

JEUDI 19 SEPTEMBRE. Lc 7, 36-50.

 

Peut-on faire l'hypothèse qu'il y a déjà eu une rencontre, que la femme sait qu'elle a été guérie (évangile de demain) et que là, ce qui se passe, c'est sa reconnaissance, son bonheur. Peut-être qu'elle n'y croit pas (pardon) et que c'est cela qui la fait pleurer. 

 

Sinon, il y a les trois: Simon, Jésus et la femme. Il y a ceux qui regardent (qui est-il celui-là). Simon a un regard qui s'arrête aux apparences, il ne sait pas ce qui s'est passé. Juste un regard surement méchant sur cette femme qui s'impose chez lui, avec des gestes théâtraux et que Jésus laisse faire. Lui, il n'a pas besoin de pardon, il invite plus par curiosité. Je me disais, ne pas se fier au regard, à l'extérieur, mais au-dedans, et ça on ne le voit pas, mais penser que l'autre n'est pas ce que j'en vois. 

 

On ne sait pas où ça se passe, mais ça a dû faire du bruit quand même. 

 

36En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. 

37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum. 

 

Si on lit bien le texte, arrive une femme de la ville, dans ce village. Elle est peut-être à la recherche de Jésus, et là, quand elle apprend que Jésus est à attablé chez Simon, elle arrive, mais elle a anticipé les choses, puisqu'elle a pris avec elle ce flacon. Donc il y a un projet. Mais ce qui me frappe, c'est la recherche, le fait de trouver et le désir de faire quelque chose avec ce parfum. 

 

38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum. 

 

Et là, il se passe quelque chose pour elle. Elle est à ses pieds, les larmes sont sorties, elles mouillent les pieds de Jésus (ça fait un peu torrent quand même), et elle doit cesser de pleurer (peut-être), mais c'est comme s'il y avait un deuxième temps. Elle pleure, elle se calme, elle se reprend, et elle s'occupe des pieds de Jésus ave amour et elle se sert de ce parfum. 

 

39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. » 

 

Et là, on a un autre regard, celui se Simon, qui n'est pas content. Le rabbi, s'il était vraiment un prophète, il saura que et il n'accepterait pas. Donc il n'est pas un prophète. C'est peut-être cela que veut savoir Simon et l'invitation a un sens, ou un but.

 

40  Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. » 41Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. 

42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »

 43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.

 

C'est là, où moi,, j'ai envie de supposer qu'il s'est passé quelque chose avant et que le pardon ou la libération a été faite et c'est pour cela qu'elle est là. 

 

 44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. 

45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. 

46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds. 

47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » 

 

 

Là, il insiste sur la tendresse de cette femme, que Simon considère comme une femme de mauvaise vie, qui essaye même de séduire Jésus.  Et là Jésus en quelque sorte lui rive son clou. 

 

48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »

 49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? » 

 

Même phrase qu'avec le paralytique. Mais comme Dieu seul pardonne, qui est cet homme? 

 

50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

 

Comment entendre cette phrase. C'est un peu la même que pour la femme qui perd du sang, ta foi t'a sauvée (ta foi en moi, ta certitude que je peux te guérir, que je peux faire ce que tu désires). C'est un peu comme s'il disait, oui, j'ai fait quelque chose pour toi, tu es vraiment pardonnée, continues ton chemin dans la paix, ne sois plus tourmentée, ne te pose pas de question. Tu as cru en moi. 

 

 

VENDREDI 20 SEPTEMBRE. Lc 8, 1-3

 

On pourrait presque dire que ces femmes sont les premières diaconnesses.  

Cette péricope fait vraiment un tout. Est-ce que Marie est la femme qui a versé le parfum? Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a des noms de cités. Le fait qu'elles aient guéries, peut renvoyer a de la reconnaissance, et à une mise en œuvre, malgré le "qu'en dira-t-on" et c'est beau.

1En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, 

ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, 

3 Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.

 

 

SAMEDI 21 SEPTEMBRE. Mt 9, 9-13  sobriété, sobriété du style. 

 

Si on revient en arrière, on a juste l'appel des 4, avec le même mot, le suivre. Ensuite c'est sermon sur la montagne et au chap 8, guérison du lépreux, guérison su serviteur du centurion (qui demande lui-même, pas comme chez Luc), guérison bm de Pierre et guérisons multiples. Départ sur l'autre rive et juste avant le scribe qui veut être disciple et l'autre qui est appelé mais qui veut enterrer son père. La tempête, la guérison des deux possédés. Au début du chap 9, cela commence par la guérison du paralytique, mais avec d'abord le pardon des péchés, et c'est autre chose que d'être un thaumaturge.

 

 9En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.

 

La scène est quand même étonnante. Il sort de la ville, il voit un homme, dont on nous dit qu'il est publicain, donc une sorte d'intouchable, de pécheur, il l'appelle avec cet ordre lapidaire, de le suivre, et ce Mattieu, se lève (image de résurrection et de salut) et le suit. 

 

Que ressent Mathieu? Ce matin je pensais à ces récits témoignages où des personnes qui se savent mauvaises, sont appelées. Elles voient quelqu'un qui aime, qui les aime. Est-ce que Matthieu a ressenti cela? Être aimé?

 

 10 Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples

 

Jésus là, n'est pas chez Matthieu, mais chez Pierre. Et ce qui s'est passé pour Matthieu, fait tache d'huile. Pour être disciple, ce ne sont pas les qualités qui comptent, le regard de Jésus est autre et du coup, en voilà qui arrivent, en comprenant que le message il est pour tout le monde, il est universel, il s'adresse à tous. Le recrutement des disciples de Jésus, n'a rien à voir avec leur soit disant pureté. Et je me demande chez les pharisiens, qui appelle. On se propose comme disciples et on est accepté ou pas.

 

 11 Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » 

12 Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. 

13 Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

 

Il y a toujours des pharisiens qui trainent. Participent-ils au repas? En tous les cas, c'est la critique. 

Comment entendent-ils la parole de Jésus, en fait peut-être qu'ils sont plus malades que ceux qu'ils considèrent comme des malades.  

 

C'est un peu comme s'il leur disait, avant de critiquer, essayez de comprendre que vos sacrifices ce n'est pas cela qui compte; apprenez la miséricorde. Et pour conclure, il fait comprendre qui il est. 

 

Je crois que cet appel de Matthieu, c'est du coup une énorme espérance pour tous ceux qui se savent rejetés, quelle qu'en soit la raison. 

vendredi 13 septembre 2024

SEMAINE DU 8 AU 15 SEPTEMBRE. EVANGILES


 

DIMANCHE 8 SEPTEMBRE. Mc 7, 31-37

 

3 1En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. 

 

Territoire de la guérison du possédé. 

 

32 Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler et supplient Jésus de poser la main sur lui

 

Ce n'est pas un possédé, il s'agit de poser la main (imposer) et donc de guérir. Il y a une demande avec supplication.  Et c'est un cas isolé, les gens y tiennent. 

 

33 Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. 

 

Deux gestes, qui montrent que Jésus a entendu la demande.  Mais c'est aussi comme si Jésus lui explique ce qu'il fait, parce que le sourd, même s'il sait un peu lire sur les lèvres, ne peut pas comprendre ce qui se passe. Qui est cet homme, qu'est ce qu'il lui veut. Alors cet homme, lui met les doigts dans les oreilles, et les oreilles c'est un conduit. Un peu comme si les doigts montraient qu'ils allaient déboucher les oreilles, et ensuite, il lui touche la langue, donc Jésus a du lui ouvrir la bouche, ou il a fait un geste pour qu'en miroir l'autre ouvre aussi sa bouche. J'imagine mal que Jésus ait tiré sa propre langue. Mais il fait alors un geste de guérisseur, avec sa salive il touche la langue de celui qui ne parle pas; Il la lubrifie peut-être. Il y a donc ces deux gestes, et c'est important de laisser Jésus les faire sur moi, d'autant que j'ai mal à l'oreille gauche.

 

34 Puis, les yeux levés au cielil soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! »

 

Un mot, qui résume ce qui est demandé. Que les oreilles s'ouvrent, que le langage jaillisse; ce qui est paralysé reprend de la vigueur, de la force. Mais il s'agit bien d'une prière et Jésus est en pays païen. Il montre donc que ce n'est pas lui mais cet autre vers le quel il se tourne et qu'il implore en soupirant. Même pour celui-là, fais quelque chose. Et un mot, ce qui peut aussi étonner, si dans ce pays-là, les guérisseurs avaient des formules très longues. Mais ce n'est pas une possession, c'est bien une guérison. Est-ce que l'homme entend le mot prononcé par Jésus? C'est une question, mais Is 55, montre la puissance que l'homme entende ou non. Et il sait par la gestuelle que Jésus est en train de faire quelque chose pour lui. 

 

 35 Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. 

 

Et c'est tout bon, les oreilles entendent, la langue se délie. On ne sait pas ce qu'il dit, mais ce n'est pas comme avec Zacharie qui chante les louanges de Dieu.  Il parle correctement, comme dans l'évangile de Luc, le possédé est vêtu correctement.

 

36 Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. 

37 Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

 

Il y a celui qui a été guéri, mais là il y a les autres. Et c'est ceux-là qui ne doivent pas parler. L'un peut parler, dire enfin, les autres doivent refreiner leur langue, mais c'est impossible. Et il y a cette admiration que j'aime.  Faire entendre les sourds et parler les muets. 

 

On peut très bien visualiser, et être très étonné par cette réaction de Jésus. 

 

 

LUNDI 9 SEPTEMBRE. Lc 6, 6-11/ l'homme à la main desséchée. 

 

 

6 Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. 

 

On ne sait pas où ça se passe. Finalement Paul fera pareil: entrer dans une synagogue un jour de sabbat et enseigner. Là il y a cet homme, donc ça se noue autour de lui.  Qu'est ce que Jésus va faire ou ne pas faire.

 

 

7 Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. 

 

Juste avant c'était les épis froissés, toujours un jour de sabbat. 

 

8 Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout. 

 

Peut-être que l'important, mais c'est un point de vocabulaire, il y a ce verbe qui montre que quelque chose se passe pour cet homme "il se dressa". Quelqu'un lui parle, quelqu'un l'adresse à lui, quelqu'un lui donne une place importante. Qu'est-ce qu'il y a au milieu d'une synagogue? Il était assis dans son coin, et peut-être avec une drôle de posture. Là il est débout, bien à l'appui sur les pieds.

 

9 Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » 

 

Seul le silence lui répondit.

 

10 Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. 

 

Ailleurs, j'ai un regard navré de colère. Jésus ne touche pas, il donne un ordre, et la main est guérie. La main repliée se déplie enfin. 

 

11 Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus.

 

Et c'est le scénario habituel. Colère (fureur ici) et comment lui faire du mal.

 

 

MARDI 10 SEPTEMBRE. Lc 6, 12-19 Appel des 12.

 

12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. 

 

13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : 14Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, 

15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, 16Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. 

 

Pour Judas, c'est l'évangéliste qui prévient. Mais il est un parmi d'autres à ce moment là. 

 

C'est quand même un moment étonnant. Jésus monte, apparemment seul. Il fait monter à lui au matin un petit groupe, (pour certains cela parait normal),  il donne un nom à Pierre, mais on ne sait rien d'autre. Peut-être qu'il leur dit ce qu'il attend d'eux, puisque les pharisiens cherchent à lui faire du mal. Il faut que le message continue à se répandre. Mais on ne sait pas.

 

17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. 

18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. 

19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.

 

Et tout se centre sur Jésus. De grandes foules, des guérisons, et le contact. Qui est -il celui-là, il suffit de le toucher pour être guéri. Quelle est cette force?

 

 

MERCREDI 11 SEPTEMBRE. Lc 6, 20-26. Les béatitudes.

 

Qui se trouve là. Il y a les disciples, auxquels il s'adresse en premier, qui seraient pauvres, affamés, malheureux, maltraités à cause de lui, et les autres qui sont riches, repus, heureux, bien vus. 

J'ai un peu de mal avec ce clivage. Aujourd'hui qu'est-ce qu'on en fait. 

 

Est-ce que seuls ceux de la première catégorie ont le royaume pour eux? Peut-on stigmatiser la deuxième catégorie? Ou alors il y a ceux qui choisissent de suivre, qui sont d'une certaine manière, les petits, les pauvres, parce qu'ils ne sont pas trop encombrés, et qu'ils se savent dépendants, qui reconnaissent et vivent leur manque (leurs manques) et qui mettent leur confiance en Jésus, et le reconnaissent comme celui qui comble, et les autres qui n'ont besoin de rien, qui n'ont pas de manque et qui finalement n'en n'ont rien à faire de Jésus. 

 

Est-ce que c'est une sorte d'attaque contre les pharisiens? Pas impossible. . 

 

La question du manque.

 

 

20 En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :

 

 « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. 

21Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. 

Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. 

 

22Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. 

23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.

 

24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! 

25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim !

 Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! 

26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

 

 

« Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. 

 

24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation

21Heureux, vous qui avez faimmaintenant, car vous serez rassasiés. 

 

25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim !

 

Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez

Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez

22Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. 

 

23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes

26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous !

 

 

 

 

 

C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

 

 

 

JEUDI 12 SEPTEMBRE. Lc 6,27-38

 

La charte des disciples. Aimer, décliné presque à l'infini.

 

27 En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. 

28 Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. 

 

Premier changement demandé: regarder autrement ceux qui vous considérez comme vos ennemis (mais s'agit-il aussi des romains?). A priori non, mais cela concerne aussi Jésus, car il est maudit et calomnié par pas mal de monde. 

 

29 À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. 

30 Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. 

 

Deuxième changement: ne pas de venger, comprendre pourquoi l'autre te vole , donner même si quelque part l'autre te vole quand même.

 

31 Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. 

 

32 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. 

33 Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. 

34 Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. 

 

Troisième changement: aller voir ailleurs. Faire du bien aux proches, à ceux qui peuvent vous rendre, ce n'est pas suffisant. 

 

35 Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. 

36 Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 

37 Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. 

 

Quatrième changement, mais qui reprend le premier: se centrer sur ceux qui font du mal, les aimer. Donner à ceux qui ne peuvent pas rendre. Cela fera qu'il y aura quelque chose de Dieu en vous. 

 

38 Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

 

Cinquième point, le jugement. Si vous avez fait aux autres ce que vous auriez aimé qu'ils fassent pour vous, et que vous avez donné sans compter, alors le Père fera pareil pour vous. Le comportement envers les autres c'est ce qui servira pour vous juger, pas les sacrifices ou la loi . 

 

 

VENDREDI 13 SEPTEMBRE. Lc 6,39-42

 

39En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? 

40 Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. 

 

Importance de l'égalité ou du être comme. Qui aurait l'idée de surpasser jésus? Mais être bien  formé suppose aussi beaucoup de patience de la part du maître;

 

41 Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? 

42 Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

 

A qui Jésus parle t il?  A celui qui fait la morale à l'autre? Avant de faire la morale, s'occuper de qui on est soi-même. Est-ce qu'on voit toujours ce qui ne va pas chez l'autre? Pas sure. Mais ça reprend un peu le "ne jugez pas et vous ne serez pas jugé". Il y a aussi le lien avec la miséricorde. '(le texte d'hier). 

 

 

SAMEDI 14. SEPTEMBRE.  Jn 3, 13-17 

 

https://www.croixglorieuse.org/le-lapin-bleu/

 

Un peu particulier ce 14 septembre 2024. Pour moi, le 14 septembre, (et c'est vrai de tous les 14 septembre) c'est le jour où les "postulants" arrivent dans le couvent de leur choix pour entamer leur nouvelle vie, ou pour essayer de comprendre si c'est pour eux ou pas. En 1963, il y a 61 ans, je pensais bien que ce serait mon cas. Mais cette année là, nous nous sommes rencontrés en Italie. Il y a eu cette bénédiction par Jean 23 le jour de Pâques, et nos fiançailles. Je n'ai donc pas retrouvé mon amie Michèle Fribourg (Sœur Irène, le Buisson Ardent, grec catholique) à Echourgnac, trappe où vivaient déjà  d'autres du Centre Richelieu). 

 

. Ce qui était quand même étonnant c'est que personne n'était au courant dans ma famille, juste papa et encore, et que rien n'était prêt (il y avait un sacré trousseau au fournir, avec des trucs pas possibles, du style jupon et autre). 


 Je crois que le dessin de Jésus était très différent et il a très bien fait. Je pense qu'en grande partie, le choix de la Trappe, même si je m'y étais sentie très bien lors d'un trop court séjour, c'était mon choix à moi, pas le Sien et aussi prendre la fuite devant la vie. 


Mais pour beaucoup ce 14 septembre aujourd'hui est l'anniversaire d'un appel, et de la réponse à l'appel qui est le même pour tous, suivre celui que son cœur aime. Ceci dit, on peut devenir épouse aussi de Jésus, bien des années plus tard, et c'est merveilleux. 


                                                     ++++++++++++++++++++++++++

 

Est-ce que Nicodème aimait Jésus (enfin il y a aimer, bisounours, et aimer comme Dieu aime, et c'est autre chose).

 

Ce qui précède dans le texte c'est la question du naître et du renaître et c'est un peu du chinois pour le pauvre Nicodème qui s'est fait déjà un peu rabrouer: toi qui est un maître en Israêl, tu es vraiment bouché…

 

08 Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »

 

09 Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »

 

10 Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ?

 

11 Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.

 

12 Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?

 

Manifestement l'accroche ce fait sur le mot ciel. Mais est ce que Jésus, parle vraiment là des choses du ciel, de ces choses qui sont esprit et qui ne se comprennent que si l'esprit est là. 

 

13 En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme. 

 

Affirmation, qui nécessite un acte de foi. Et proclamation: le fils de l'homme. Chez Daniel, il est juste là (enfin il me semble) pour recevoir des pouvoirs. En tous les cas, Jésus affirme que lui, il vient d'en haut, et qu'il y remontera, et il y a l'image de la croix. (quand je serai élevé de terre, j'attirerai tout à moi).

 

14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. 

 

J'ai cherché ce petit bout de phrase, élevé il n'y a pas si longtemps. Nécessité de cette mort, de cette fixation sur le pieu, pour que le salut (croire et avoir la vie éternelle) soit devenu possible. Il n'est pas question de la force de l'homme, mais du désir de Dieu. 

 

16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. 

 

Toujours (cf chapitre 6), croire pour avoir (obtenir) la vraie vie. 

 

17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »

 

Et le désir du Père: sauver le monde, et non pas le juger. 

Mais ça, ça passe par la croix.