SEMAINE DU 15 AU 21 SEPTEMBRE. EVANGILES
DIMANCHE 15 SEPTEMBRE. Mc 8, 27-35
Il y a eu la guérison de l'aveugle en deux temps, et là aussi il y a deux temps.
27 En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? »
28 Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. »
Cela parait étonnant que Jésus interroge. Mais c'est peut-être comme cela que fonctionne un rabbi. Ils sont éloignés des lieux précédents, là où il y avait eu la guérison bizarre de l'aveugle à Bethsaïde. Puis c'est quand même un long chemin.
29 Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. »
30 Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne.
C'est beaucoup plus court que dans les autres synoptiques. Une affirmation qui renvoie à la notion de roi, pas de prophète. Mais quel roi. C'était une bonne réponse, mais elle doit encore rester secrète, dans le groupe des apôtres semble t il.
31 Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.
32 Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches.
33 Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
Et c'est l'accident de parcours avec Pierre. Il y en a un qui parle avec son cœur, sauf que faire des reproches c'est autre chose. C'est plus, qu'est ce que tu racontes, tu n'as pas le droit de dire des choses pareilles, et il parait évident que la finale sur la résurrection qui signe quand même la mort, c'est impensable, surtout vu le succès de Jésus auprès des foules.
34 Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
35 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera.
Et du coup, Jésus commence aussi à donner un enseignement qui va écarter et non plus séduire. Il s'agit bien de prendre sa croix (et qu'est ce que cela représente à cette époque, être un maudit, un mauvais, un méchant, un opposant aussi) et de perdre sa vie à cause de lui. Donc pas gai du tout. On n'est pas dans le triomphe, mais dans la mort, la perte, même la défaite. Sauf que de la défaite, surgit la vie, et c'est cela le message. Je vais mourir, je vais être vaincu, mais de ma défaite (et de la vôtre un jour) surgira la vie, la vraie vie.
LUNDI 16 SEPTEMBRE. Lc 7, 1-10
Ce qui ne m'avait jamais frappée vraiment, ce sont ces deux temps. Dans un premier, il entend parler de Jésus, et du coup il fait appel à des notables juifs (ce qui est presque normal puisque lui-même est un notable), pour demander à Jésus de venir chez lui. Cette demande d'un homme de pouvoir, se comprend et il prend les bons moyens.
Mais ensuite, qu'est ce qui se passe chez cet homme, pour qu'il y ait ce retournement? Il parle de son pouvoir à lui, et il est certain que Jésus, que la parole de Jésus a le même pouvoir (ma parole ne revient pas sans avoir accompli). Il y a cette notion d'indignité qui vient de ce romain. C'est comme s'il avait été travaillé par l'esprit saint, que ses yeux avaient été ouverts et sa bouche aussi. Il renonce à donner des ordres, même de manière détournée; il assume sa place de païen (même s'il est un craignant dieu, ce qui est possible) et donc la distance entre lui et cet homme dont il a seulement entendu parler. Et il renonce à le faire venir chez lui. Il ne met pas la main sur lui, il pose cet acte de foi sur la parole.
C'est presque miraculeux. Comme si la présence de Jésus qui n'est pas loin de chez lui, avait provoqué une sorte de retournement, comme lorsque marie a été en contact avec Elisabeth et que l'enfant avait tressailli de joie.
1 En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.
Il a donné les béatitudes , la loi d'aimer les ennemis, et construire sur le roc de sa parole.
2 Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.
3 Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.
Un homme somme toute, puissant qui a des appuis (mérités). Et qui fait appel à d'autres.
4 Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. 5Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. »
Comme preuve, il a construit "notre" synagogue. Est-ce celle où Jésus enseigne?
6 Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amislui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
Le retournement.
7 C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri !
8 Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
Il se reconnait pour ce qu'il est, un non juif, un occupant, mais un occupant dont la parole a du poids. Et il comprend que la parole de Jésus est plus puissante que la sienne. Et cela c'est étonnant. D'où lui vient cette sagesse?
9 Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »
10 Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.
Jésus aurait pu y aller, puisqu'il était tout proche. Luc nous rapporte seulement la réaction de Jésus, pas la moindre parole. Et pourtant la guérison est constatée par ces nouveaux envoyés qui sont semble t il des amis.
Je me suis demandée si on ne peut pas faire un // avec le centurion corneille. L'esprit déboule quand on ne l'attend pas et là, c'est pour moi un peu pareil, le changement qui se fait dans ce centurion qui ne voit pas en Jésus un faiseur de miracles ou de guérisons, mais bien plus que cela. Celui dont la parole, comme celle de Dieu est efficace et puissante. Et cela, les disciples ne le voient pas encore.
MARDI 17 SEPTEMBRE. NAÏM. Lc 7, 11-17
Le miracle non demandé.
Malgré tout entre le "ne pleures pas et arrêter le cortège, toucher le cercueil et la parole (là il y en a une contrairement à hier), il faut quand même un certain temps; pas sure que le corps soit dans un cercueil.
Une idée; faire comparaison avec ce qui se passe dans 2Samuel 3, 6-10 quand l'arche d'alliance foudroie un homme qui veut l'empêcher de verser. Cercueil et arche, une boite. Dans un cas, on touche et c'est la mort, dans l'autre, c'est déjà la mort et jésus transforme en vie. Je dois dire que cette comparaison me plait bien.
11 En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
13 Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. »
Le ne pleure pas, ne se comprend que par le geste qui suit. C'est un geste important. Est-ce qu'il a dit la même chose à sa maman le matin de la résurrection?
14 Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
15 Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
Importance de la parole, comme signification de la vie. Il était pris pas la mort, Jésus l'en délivre et le remet à sa mère, mais aussi dans la vie. Et lui, s'en va.
16 La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
17 Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.
MERCREDI 18 SEPTEMBRE. Lc 7,31-35
A la suite de ce signe, Jean envoie deux disciples. Es-tu celui qui doit venir. Et ensuite jésus fait le panégyrique de Jean.
31 En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ?
C'est drôle le "ils". Il ne dit pas "vous". Mais c'est vous n'êtes jamais contents, vous êtes toujours dans la critique, dans l'excès. Mais à qui parle t il vraiment? Veut-il dire que la foule est influençable et dans ce cas, par qui? les pharisiens?
Et à ce "ils" il oppose les enfants de la Sagesse, qui eux savent lire correctement ce qu'il leur est donné de voir.
Et là, cela peut-être une demande. Ne pas se laisser influencer, mais demander à l'Esprit de Sagesse de m'ouvrir les yeux et les oreilles.
32 Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.”
33 Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !”
34 Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.”
35 Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »
1Cor 13
Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé.
Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.
Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu.
JEUDI 19 SEPTEMBRE. Lc 7, 36-50.
Peut-on faire l'hypothèse qu'il y a déjà eu une rencontre, que la femme sait qu'elle a été guérie (évangile de demain) et que là, ce qui se passe, c'est sa reconnaissance, son bonheur. Peut-être qu'elle n'y croit pas (pardon) et que c'est cela qui la fait pleurer.
Sinon, il y a les trois: Simon, Jésus et la femme. Il y a ceux qui regardent (qui est-il celui-là). Simon a un regard qui s'arrête aux apparences, il ne sait pas ce qui s'est passé. Juste un regard surement méchant sur cette femme qui s'impose chez lui, avec des gestes théâtraux et que Jésus laisse faire. Lui, il n'a pas besoin de pardon, il invite plus par curiosité. Je me disais, ne pas se fier au regard, à l'extérieur, mais au-dedans, et ça on ne le voit pas, mais penser que l'autre n'est pas ce que j'en vois.
On ne sait pas où ça se passe, mais ça a dû faire du bruit quand même.
36En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
37 Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.
Si on lit bien le texte, arrive une femme de la ville, dans ce village. Elle est peut-être à la recherche de Jésus, et là, quand elle apprend que Jésus est à attablé chez Simon, elle arrive, mais elle a anticipé les choses, puisqu'elle a pris avec elle ce flacon. Donc il y a un projet. Mais ce qui me frappe, c'est la recherche, le fait de trouver et le désir de faire quelque chose avec ce parfum.
38 Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
Et là, il se passe quelque chose pour elle. Elle est à ses pieds, les larmes sont sorties, elles mouillent les pieds de Jésus (ça fait un peu torrent quand même), et elle doit cesser de pleurer (peut-être), mais c'est comme s'il y avait un deuxième temps. Elle pleure, elle se calme, elle se reprend, et elle s'occupe des pieds de Jésus ave amour et elle se sert de ce parfum.
39 En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
Et là, on a un autre regard, celui se Simon, qui n'est pas content. Le rabbi, s'il était vraiment un prophète, il saura que et il n'accepterait pas. Donc il n'est pas un prophète. C'est peut-être cela que veut savoir Simon et l'invitation a un sens, ou un but.
40 Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. » 41Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
43 Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.
C'est là, où moi,, j'ai envie de supposer qu'il s'est passé quelque chose avant et que le pardon ou la libération a été faite et c'est pour cela qu'elle est là.
44 Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
45 Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
46 Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
47 Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
Là, il insiste sur la tendresse de cette femme, que Simon considère comme une femme de mauvaise vie, qui essaye même de séduire Jésus. Et là Jésus en quelque sorte lui rive son clou.
48 Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
49 Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
Même phrase qu'avec le paralytique. Mais comme Dieu seul pardonne, qui est cet homme?
50 Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
Comment entendre cette phrase. C'est un peu la même que pour la femme qui perd du sang, ta foi t'a sauvée (ta foi en moi, ta certitude que je peux te guérir, que je peux faire ce que tu désires). C'est un peu comme s'il disait, oui, j'ai fait quelque chose pour toi, tu es vraiment pardonnée, continues ton chemin dans la paix, ne sois plus tourmentée, ne te pose pas de question. Tu as cru en moi.
VENDREDI 20 SEPTEMBRE. Lc 8, 1-3
On pourrait presque dire que ces femmes sont les premières diaconnesses.
Cette péricope fait vraiment un tout. Est-ce que Marie est la femme qui a versé le parfum? Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a des noms de cités. Le fait qu'elles aient guéries, peut renvoyer a de la reconnaissance, et à une mise en œuvre, malgré le "qu'en dira-t-on" et c'est beau.
1En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient,
2 ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons,
3 Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
SAMEDI 21 SEPTEMBRE. Mt 9, 9-13 sobriété, sobriété du style.
Si on revient en arrière, on a juste l'appel des 4, avec le même mot, le suivre. Ensuite c'est sermon sur la montagne et au chap 8, guérison du lépreux, guérison su serviteur du centurion (qui demande lui-même, pas comme chez Luc), guérison bm de Pierre et guérisons multiples. Départ sur l'autre rive et juste avant le scribe qui veut être disciple et l'autre qui est appelé mais qui veut enterrer son père. La tempête, la guérison des deux possédés. Au début du chap 9, cela commence par la guérison du paralytique, mais avec d'abord le pardon des péchés, et c'est autre chose que d'être un thaumaturge.
9En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
La scène est quand même étonnante. Il sort de la ville, il voit un homme, dont on nous dit qu'il est publicain, donc une sorte d'intouchable, de pécheur, il l'appelle avec cet ordre lapidaire, de le suivre, et ce Mattieu, se lève (image de résurrection et de salut) et le suit.
Que ressent Mathieu? Ce matin je pensais à ces récits témoignages où des personnes qui se savent mauvaises, sont appelées. Elles voient quelqu'un qui aime, qui les aime. Est-ce que Matthieu a ressenti cela? Être aimé?
10 Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples
Jésus là, n'est pas chez Matthieu, mais chez Pierre. Et ce qui s'est passé pour Matthieu, fait tache d'huile. Pour être disciple, ce ne sont pas les qualités qui comptent, le regard de Jésus est autre et du coup, en voilà qui arrivent, en comprenant que le message il est pour tout le monde, il est universel, il s'adresse à tous. Le recrutement des disciples de Jésus, n'a rien à voir avec leur soit disant pureté. Et je me demande chez les pharisiens, qui appelle. On se propose comme disciples et on est accepté ou pas.
11 Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
12 Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
13 Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Il y a toujours des pharisiens qui trainent. Participent-ils au repas? En tous les cas, c'est la critique.
Comment entendent-ils la parole de Jésus, en fait peut-être qu'ils sont plus malades que ceux qu'ils considèrent comme des malades.
C'est un peu comme s'il leur disait, avant de critiquer, essayez de comprendre que vos sacrifices ce n'est pas cela qui compte; apprenez la miséricorde. Et pour conclure, il fait comprendre qui il est.
Je crois que cet appel de Matthieu, c'est du coup une énorme espérance pour tous ceux qui se savent rejetés, quelle qu'en soit la raison.
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