vendredi 13 septembre 2024

SEMAINE DU 8 AU 15 SEPTEMBRE. EVANGILES


 

DIMANCHE 8 SEPTEMBRE. Mc 7, 31-37

 

3 1En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. 

 

Territoire de la guérison du possédé. 

 

32 Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler et supplient Jésus de poser la main sur lui

 

Ce n'est pas un possédé, il s'agit de poser la main (imposer) et donc de guérir. Il y a une demande avec supplication.  Et c'est un cas isolé, les gens y tiennent. 

 

33 Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. 

 

Deux gestes, qui montrent que Jésus a entendu la demande.  Mais c'est aussi comme si Jésus lui explique ce qu'il fait, parce que le sourd, même s'il sait un peu lire sur les lèvres, ne peut pas comprendre ce qui se passe. Qui est cet homme, qu'est ce qu'il lui veut. Alors cet homme, lui met les doigts dans les oreilles, et les oreilles c'est un conduit. Un peu comme si les doigts montraient qu'ils allaient déboucher les oreilles, et ensuite, il lui touche la langue, donc Jésus a du lui ouvrir la bouche, ou il a fait un geste pour qu'en miroir l'autre ouvre aussi sa bouche. J'imagine mal que Jésus ait tiré sa propre langue. Mais il fait alors un geste de guérisseur, avec sa salive il touche la langue de celui qui ne parle pas; Il la lubrifie peut-être. Il y a donc ces deux gestes, et c'est important de laisser Jésus les faire sur moi, d'autant que j'ai mal à l'oreille gauche.

 

34 Puis, les yeux levés au cielil soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! »

 

Un mot, qui résume ce qui est demandé. Que les oreilles s'ouvrent, que le langage jaillisse; ce qui est paralysé reprend de la vigueur, de la force. Mais il s'agit bien d'une prière et Jésus est en pays païen. Il montre donc que ce n'est pas lui mais cet autre vers le quel il se tourne et qu'il implore en soupirant. Même pour celui-là, fais quelque chose. Et un mot, ce qui peut aussi étonner, si dans ce pays-là, les guérisseurs avaient des formules très longues. Mais ce n'est pas une possession, c'est bien une guérison. Est-ce que l'homme entend le mot prononcé par Jésus? C'est une question, mais Is 55, montre la puissance que l'homme entende ou non. Et il sait par la gestuelle que Jésus est en train de faire quelque chose pour lui. 

 

 35 Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. 

 

Et c'est tout bon, les oreilles entendent, la langue se délie. On ne sait pas ce qu'il dit, mais ce n'est pas comme avec Zacharie qui chante les louanges de Dieu.  Il parle correctement, comme dans l'évangile de Luc, le possédé est vêtu correctement.

 

36 Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. 

37 Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

 

Il y a celui qui a été guéri, mais là il y a les autres. Et c'est ceux-là qui ne doivent pas parler. L'un peut parler, dire enfin, les autres doivent refreiner leur langue, mais c'est impossible. Et il y a cette admiration que j'aime.  Faire entendre les sourds et parler les muets. 

 

On peut très bien visualiser, et être très étonné par cette réaction de Jésus. 

 

 

LUNDI 9 SEPTEMBRE. Lc 6, 6-11/ l'homme à la main desséchée. 

 

 

6 Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. 

 

On ne sait pas où ça se passe. Finalement Paul fera pareil: entrer dans une synagogue un jour de sabbat et enseigner. Là il y a cet homme, donc ça se noue autour de lui.  Qu'est ce que Jésus va faire ou ne pas faire.

 

 

7 Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. 

 

Juste avant c'était les épis froissés, toujours un jour de sabbat. 

 

8 Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout. 

 

Peut-être que l'important, mais c'est un point de vocabulaire, il y a ce verbe qui montre que quelque chose se passe pour cet homme "il se dressa". Quelqu'un lui parle, quelqu'un l'adresse à lui, quelqu'un lui donne une place importante. Qu'est-ce qu'il y a au milieu d'une synagogue? Il était assis dans son coin, et peut-être avec une drôle de posture. Là il est débout, bien à l'appui sur les pieds.

 

9 Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » 

 

Seul le silence lui répondit.

 

10 Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. 

 

Ailleurs, j'ai un regard navré de colère. Jésus ne touche pas, il donne un ordre, et la main est guérie. La main repliée se déplie enfin. 

 

11 Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus.

 

Et c'est le scénario habituel. Colère (fureur ici) et comment lui faire du mal.

 

 

MARDI 10 SEPTEMBRE. Lc 6, 12-19 Appel des 12.

 

12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. 

 

13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : 14Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, 

15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, 16Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. 

 

Pour Judas, c'est l'évangéliste qui prévient. Mais il est un parmi d'autres à ce moment là. 

 

C'est quand même un moment étonnant. Jésus monte, apparemment seul. Il fait monter à lui au matin un petit groupe, (pour certains cela parait normal),  il donne un nom à Pierre, mais on ne sait rien d'autre. Peut-être qu'il leur dit ce qu'il attend d'eux, puisque les pharisiens cherchent à lui faire du mal. Il faut que le message continue à se répandre. Mais on ne sait pas.

 

17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. 

18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. 

19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.

 

Et tout se centre sur Jésus. De grandes foules, des guérisons, et le contact. Qui est -il celui-là, il suffit de le toucher pour être guéri. Quelle est cette force?

 

 

MERCREDI 11 SEPTEMBRE. Lc 6, 20-26. Les béatitudes.

 

Qui se trouve là. Il y a les disciples, auxquels il s'adresse en premier, qui seraient pauvres, affamés, malheureux, maltraités à cause de lui, et les autres qui sont riches, repus, heureux, bien vus. 

J'ai un peu de mal avec ce clivage. Aujourd'hui qu'est-ce qu'on en fait. 

 

Est-ce que seuls ceux de la première catégorie ont le royaume pour eux? Peut-on stigmatiser la deuxième catégorie? Ou alors il y a ceux qui choisissent de suivre, qui sont d'une certaine manière, les petits, les pauvres, parce qu'ils ne sont pas trop encombrés, et qu'ils se savent dépendants, qui reconnaissent et vivent leur manque (leurs manques) et qui mettent leur confiance en Jésus, et le reconnaissent comme celui qui comble, et les autres qui n'ont besoin de rien, qui n'ont pas de manque et qui finalement n'en n'ont rien à faire de Jésus. 

 

Est-ce que c'est une sorte d'attaque contre les pharisiens? Pas impossible. . 

 

La question du manque.

 

 

20 En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :

 

 « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. 

21Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. 

Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. 

 

22Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. 

23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.

 

24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! 

25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim !

 Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! 

26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

 

 

« Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. 

 

24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation

21Heureux, vous qui avez faimmaintenant, car vous serez rassasiés. 

 

25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim !

 

Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez

Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez

22Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. 

 

23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes

26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous !

 

 

 

 

 

C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

 

 

 

JEUDI 12 SEPTEMBRE. Lc 6,27-38

 

La charte des disciples. Aimer, décliné presque à l'infini.

 

27 En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. 

28 Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. 

 

Premier changement demandé: regarder autrement ceux qui vous considérez comme vos ennemis (mais s'agit-il aussi des romains?). A priori non, mais cela concerne aussi Jésus, car il est maudit et calomnié par pas mal de monde. 

 

29 À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. 

30 Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. 

 

Deuxième changement: ne pas de venger, comprendre pourquoi l'autre te vole , donner même si quelque part l'autre te vole quand même.

 

31 Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. 

 

32 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. 

33 Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. 

34 Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. 

 

Troisième changement: aller voir ailleurs. Faire du bien aux proches, à ceux qui peuvent vous rendre, ce n'est pas suffisant. 

 

35 Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. 

36 Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 

37 Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. 

 

Quatrième changement, mais qui reprend le premier: se centrer sur ceux qui font du mal, les aimer. Donner à ceux qui ne peuvent pas rendre. Cela fera qu'il y aura quelque chose de Dieu en vous. 

 

38 Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

 

Cinquième point, le jugement. Si vous avez fait aux autres ce que vous auriez aimé qu'ils fassent pour vous, et que vous avez donné sans compter, alors le Père fera pareil pour vous. Le comportement envers les autres c'est ce qui servira pour vous juger, pas les sacrifices ou la loi . 

 

 

VENDREDI 13 SEPTEMBRE. Lc 6,39-42

 

39En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? 

40 Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. 

 

Importance de l'égalité ou du être comme. Qui aurait l'idée de surpasser jésus? Mais être bien  formé suppose aussi beaucoup de patience de la part du maître;

 

41 Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? 

42 Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

 

A qui Jésus parle t il?  A celui qui fait la morale à l'autre? Avant de faire la morale, s'occuper de qui on est soi-même. Est-ce qu'on voit toujours ce qui ne va pas chez l'autre? Pas sure. Mais ça reprend un peu le "ne jugez pas et vous ne serez pas jugé". Il y a aussi le lien avec la miséricorde. '(le texte d'hier). 

 

 

SAMEDI 14. SEPTEMBRE.  Jn 3, 13-17 

 

https://www.croixglorieuse.org/le-lapin-bleu/

 

Un peu particulier ce 14 septembre 2024. Pour moi, le 14 septembre, (et c'est vrai de tous les 14 septembre) c'est le jour où les "postulants" arrivent dans le couvent de leur choix pour entamer leur nouvelle vie, ou pour essayer de comprendre si c'est pour eux ou pas. En 1963, il y a 61 ans, je pensais bien que ce serait mon cas. Mais cette année là, nous nous sommes rencontrés en Italie. Il y a eu cette bénédiction par Jean 23 le jour de Pâques, et nos fiançailles. Je n'ai donc pas retrouvé mon amie Michèle Fribourg (Sœur Irène, le Buisson Ardent, grec catholique) à Echourgnac, trappe où vivaient déjà  d'autres du Centre Richelieu). 

 

. Ce qui était quand même étonnant c'est que personne n'était au courant dans ma famille, juste papa et encore, et que rien n'était prêt (il y avait un sacré trousseau au fournir, avec des trucs pas possibles, du style jupon et autre). 


 Je crois que le dessin de Jésus était très différent et il a très bien fait. Je pense qu'en grande partie, le choix de la Trappe, même si je m'y étais sentie très bien lors d'un trop court séjour, c'était mon choix à moi, pas le Sien et aussi prendre la fuite devant la vie. 


Mais pour beaucoup ce 14 septembre aujourd'hui est l'anniversaire d'un appel, et de la réponse à l'appel qui est le même pour tous, suivre celui que son cœur aime. Ceci dit, on peut devenir épouse aussi de Jésus, bien des années plus tard, et c'est merveilleux. 


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Est-ce que Nicodème aimait Jésus (enfin il y a aimer, bisounours, et aimer comme Dieu aime, et c'est autre chose).

 

Ce qui précède dans le texte c'est la question du naître et du renaître et c'est un peu du chinois pour le pauvre Nicodème qui s'est fait déjà un peu rabrouer: toi qui est un maître en Israêl, tu es vraiment bouché…

 

08 Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »

 

09 Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »

 

10 Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ?

 

11 Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.

 

12 Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?

 

Manifestement l'accroche ce fait sur le mot ciel. Mais est ce que Jésus, parle vraiment là des choses du ciel, de ces choses qui sont esprit et qui ne se comprennent que si l'esprit est là. 

 

13 En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme. 

 

Affirmation, qui nécessite un acte de foi. Et proclamation: le fils de l'homme. Chez Daniel, il est juste là (enfin il me semble) pour recevoir des pouvoirs. En tous les cas, Jésus affirme que lui, il vient d'en haut, et qu'il y remontera, et il y a l'image de la croix. (quand je serai élevé de terre, j'attirerai tout à moi).

 

14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé

15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. 

 

J'ai cherché ce petit bout de phrase, élevé il n'y a pas si longtemps. Nécessité de cette mort, de cette fixation sur le pieu, pour que le salut (croire et avoir la vie éternelle) soit devenu possible. Il n'est pas question de la force de l'homme, mais du désir de Dieu. 

 

16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. 

 

Toujours (cf chapitre 6), croire pour avoir (obtenir) la vraie vie. 

 

17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »

 

Et le désir du Père: sauver le monde, et non pas le juger. 

Mais ça, ça passe par la croix.  

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