vendredi 11 octobre 2024

SEMAINE DU 6 AU 12 OCTOBRE. ÉVANGILES.

 DIMANCHE 6 OCTOBRE. Mc 10, 2-16

 

Sexualité, argent,  pouvoir (les trois dimanches).

 

Voilà donc Jésus en route pour Jérusalem, mais ça va prendre du temps. Et les pharisiens montent u créneau, avec une question sur le permis défendu. 

Nouïs, fait remarquer que la question est posée pour les hommes, pas pour les femmes et que Jésus, fait remarquer cette absence, et donne la même règle aux deux. Je croyais que si Marc écrit cela, c'est que l'évangile s'adresse à des romains et les femmes pouvaient renvoyer leur mari, ce qui a mon avis n'est pas possible chez les juifs.

 

Dans le premier texte, M-N Thabut dit re remplacer le "et" par c’est-à-dire. Heureux l'homme qui craint le Seigneur, c’est-à-dire qui marche selon des voies. Chouaqui, crainte: tout frémissant de Dieu.

 

 

 

2 Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » 

3 Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » 

4 Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » 

5 Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle.

 

On se réfère à l'écriture, donc à Moïse. Et il y a une référence que j'oublie toujours au deutéronome.  Dt 24, 1, avec la question du motif. Le cœur dur, c'est de fait le cœur endurci, comme le cœur de pharaon, le cœur qui ne veut pas écouter, qui ne peut pas écouter, qui se ferme. Mais Moïse, tient compte de la réalité. Si la répudiation, comme le dit Nouïs oblige l'homme à rendre pas mal de choses, on comprend mieux la possibilité de prendre une autre.

 

Par contre cette dureté du cœur, c'est celle de pharaon, c'est le cœur de pierre, et là, nous sommes tous concernés. 

 

 6 Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.  Gn 1, 27Gn 

 

7 À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, 

8il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. 

 

Gn 2 22 Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme.23 L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. »

24 À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.

 

Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » 

 

Intéressant le donc. Et là, c'est quasiment un ordre.  Est-ce que le une seule chair, c'est comme le symbole de l'unité retrouvée, puisqu'Adam a perdu une partie de lui. 

 

10 De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. 

11 Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. 

12 Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. » 

 

Il me semble que dans un autre évangile, les disciples disent que si c'est comme ça, il vaut mieux ne pas se marier. 

 

13 Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. 

 

Qui écartent-ils les enfants ou les parents, ou les deux? Poser la main, c'est peut-être imposer, ce qui voudrait dire maladie. Donc autre chose qu'une bénédiction.

 

14 Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. 

 

15 Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » 

16 Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

 

 

Et c'est la totale: embrasser, bénir et imposer les mains.

 

 

Mt 19

Mc 10, 1-

03 Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »

 

 

04 Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,

 

 

05 et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.

06 Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.

 

Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

 

02 Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »

 

 

 

03 Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? »

04 Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »

05 Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. 

 

07 Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »

08 Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.

 

 

 

 

09 Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »

 

06 Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.

 

 

 

07 À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,

08 il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.

 

09 Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

 

 

 

 

 

10 Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.

12 Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »

 

 

10 De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.

 

 

11 Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle.

12 Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »

 

 

 

 

LUNDI 7 OCTOBRE. Lc 10, 25-37

 

Là, on est dans une perspective de conflit, et on retrouve cela aussi à Jérusalem, mais c'est une question qui demeure, et c'est celle du jeune homme que l'on appelle le jeune homme riche. Mt19,16 Mc10,17 Lc18,18

 

 

25 En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » 

 

On est à la fois dans le faire, et dans le vouloir. Qu'est ce qu'il faut faire, pour avoir (obtenir) la vie éternelle, celle qu'Adam semble avoir perdu, en ne respectant pas l'interdit du ne pas manger de tout. 

 

26 Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » 

 

j'aime beaucoup, la double question, à la fois qu'est ce que Moïse a transmis  et toi qu'est ce que tu en fais?

 

27 L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » 

 

 

28 Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » 

29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » 

 

C'est quand même assez étonnant. D'emblée on a le deutéronome et le lévitique. 

 

Mais du coup, il n'a pas pu mettre Jésus à l'épreuve, alors il continue. Il faut bien le coincer cet homme. Et du coup, je me dis, qu'il veut lui blesser Jésus, le dépouiller et qu'il est comme les voleurs qui font tomber l'homme dans un piège et le laisse à moitié mort. 

 

Alors qui va venir au secours de Jésus? Pas un prêtre, pas un lévite, mais un de ceux que les juifs détestent et honnissent.

 

30Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.

 

Des bandits sont tombés sur lui, et l'on fait tomber;

 

31 Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. 

32 De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. 

 

Ne pas regarder; ne pas toucher…

 

33 Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. 34I l s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. 

35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” 

 

Ici le samaritain fait ce qu'auraient du faire le prêtre et le lévite, prendre soin conduire ailleurs et veiller au futur. 

 

36 Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » 

 

37Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même.

 

Fais pareil envers moi et envers les miens. Ne cherche pas à nous faire tomber. Cela ce n'est pas dans la loi de Moïse.

 

En fait ce texte n'est pas si simple. Une question: qui est mon prochain. Classiquement, c'est celui qui est proche, aussi bien socialement  (famille, voisin),et qui s'oppose il me semble plus à l'ennemi, celui qui n'est pas de votre race, de votre religion, et votre peuple, je dirai presque l'étranger. Dans la bible, il faut accueillir l'étranger, puisqu'Israël a été émigré. (Bon je m'éloigne). Mais la question de Jésus est autre et donne a réfléchir. Même l'étranger, peut être le proche, le prochain. C'est aussi sortir des catégories. A partir du moment où un être humain fait du bien à un être humain, qui est dans le besoin, il devient son prochain. Et là, c'est autre chose. Je peux être le prochain de quelqu'un que je sais être dans le besoin ou pas. Et quelqu'un qui me sait dans le besoin, peut être mon prochain, simplement en priant pour moi.

 

 

MARDI 8 OCTOBRE. Lc 10, 38-42

 

Pourquoi le commentateur de RCF appelle t il ce village Béthanie? A cause de l'évangile de Jean, mais Béthanie est proche de Jérusalem, et Jésus en est loin de Jérusalem.

 

 

38 En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. 

 

C'est bien du Luc, insistance portée sur une femme. Il entre dans la première maison qui veut de lui. Deux femmes seules. Quelle réputation ont-elles? 

 

39 Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. 

40 Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service

Deux femmes très différentes. Une qui accueille, une qui accueille autrement, qui écoute ce que dit celui qui vient d'entrer; une qui fait son travail d'hôtesse, d'autant que je peux suppose que Jésus n'est pas entré tout seul. 

 

. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » 

 

Je suis toujours étonnée par tous ces gens qui coupent la parole à Jésus et c'est fréquent. Bon je suppose que je ferai pareil. En tous cas, Marthe, elle pète un plomb comme on dit. Regarde là, celle-là qui ne fait rien de ses dix doigts. Dis-lui de se bouger, de m'aider. Dis- le lui toi, parce que toi, elle va t'écouter, alors que si c'est moi, comme d'habitude, elle ne va pas m'obéir;

 

41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. 

42 Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

 

Réponse en deux temps. Reconnaissance de ce que fait Marthe, avec tu te donnes du souci, tu voudrais que ce soit parfait, et puis le tu t'agites pour bien des choses, qui est pour nous moins positif. Mais reconnaissance. 

 

Et le deuxième temps. Mais ne compte pas sur moi pour dire à ta sœur de faire comme toi. Aujourd'hui, elle a choisi de m'écouter, d'être à mes pieds, elle a fait un bon choix, et ce qu'elle a choisi ne lui sera pas enlevé. Il faut que tu te passes d'elle, que tu fasses autrement.

 

 

MERCREDI 9 OCTOBRE. Lc 11,1-4

 

 

 

1 Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » 

 

Merci à disciple d'avoir osé demander cela. Est-ce que moi j'aurai osé le faire? Regarder jésus (et parfois je pense un peu à Anne, la mère de Samuel), attendre qu'il revienne et demander gentiment: s'il te plait, sois comme Jean Baptiste, (et là on aimerait bien savoir ce qu'il a enseigné), apprends- nous. Apprendre c'est important. 

 

2 Il leur répondit : « Quand vous priez, dites :

 Père, que ton nom soit sanctifié, 

que ton règne vienne. 

3 Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.

 4 Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. 

Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»

 

Différent de Matthieu. Et naturellement RCF est parti sur celui de Matthieu.

Commentaire intéressant, qui met Marthe et Marie en sandwich entre le bon samaritain, qui retrousse ses manches et le Notre père. 

 

 

JEUDI 10 OCTOBRE. Lc 11, 15-26

 

05 Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,

06 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”

07 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”

08 Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.

 

09 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; 

cherchez, vous trouverez ; 

frappez, on vous ouvrira.

10 En effet, quiconque demande reçoit ; 

qui cherche trouve ; 

à qui frappe, on ouvrira.

 

11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?

12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?

13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

 

 

 

VENDREDI 11 OCTOBRE. Lc 11, 15-23

 

15 En ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » 

 

Là, on a un premier groupe, qui attaquent et disqualifient Jésus

.

16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.


Et un deuxième groupe, qui demande ce signe venant du ciel (cf Marc). Mais là, on n'a aucune réponse. Il semble que tout se concentre sur le premier groupe, ceux qui l'accusent de pactiser avec le démon. Mais ce n'est pas directement à Jésus, c'est plus insidieux;

 

 17Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. 

18 Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons

Il commence par une affirmation, une sentence. Puis il montre que c'est stupide. Si Satan est divisé, son royaume ne tiendra pas, or il veut que son royaume tienne. Ce que vous dites est stupide. 

19 Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. 

20 En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. 

 

Puis une sorte de remarque de bon sens, mais qui devrait les pousser à reconnaître que le règne de Dieu est présent, et ils devraient s'en réjouir et ne pas dire de conneries. Arrive alors l'histoire que j'ai toujours autant de mal à comprendre, mais qui logiquement prouve que c'est lui le plus fort. Mais qui se termine en disant que rien n'est jamais gagné et que le démon ne se laisse pas faire aussi facilement. Donc rester sur ses gardes, Faire ou avoir fait le ménage c'est bien mais il faut que la maison soit habitée.

 

21 Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. 

22 Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. 

 

23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.» 

              Qui n'est pas contre nous est avec nous.

 

Jésus affirme que contrairement au mauvais, lui, il ne disperse pas, il ne divise pas, il rassemble. Être avec lui, c'est se battre contre le mal. 

 

24Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” 25 En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. 

26 Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »

 

 

SAMEDI 12 OCTOBRE. Lc 11, 27-28.

 

Je suis toujours un peu surprise quand Jésus est en train de parler que quelqu'un l'interrompe, mais c'est peut-être plus fort qu'elle. Elle est tellement subjugée qu'elle dit cette phrase qui est une bénédiction pour Marie, et qui traduit peut-être un regret. Qu'est que que j'aurais aimé avoir un fils tel que toi; que ta mère doit être heureuse et fière de toi. 

 

Et là, Jésus finalement la rassure, si tu écoutes la parole de dieu et si tu la mets en pratique, tu est aussi heureuse que ma mère. Parce que ce qui la fait heureuse, bien heureuse c'est cela écouter et garder la parole. 

 

27 En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » 28 Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »

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