DIMANCHE 29 SEPTEMBRE. Mc 9,38-43 47-48
C'est la suite normale du chapitre. Guérison de l'enfant épileptique, annone ce la passion, discussion qui sera le plus grand et l'enfant qui est comme une figure de Jésus.
38 En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »
39 Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
40 celui qui n’est pas contre nous est pour nous.
41 Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense
Étant donné que chasser les démons, est une prérogative des apôtres et d' eux seuls, on peut concevoir que Jean, un des douze, ne soit pas content. Celui-là ne fait pas partie du groupe, et il réussit à faire partir les démons, alors qu'eux ,n'ont pas réussi à guérir l'enfant épileptique. Enfin normalement ce Jean, il a assisté à la transfiguration et peut-être qu'il peut penser, que cet homme ne faisant pas partie de leur groupe, doit s'arrêter. Le nom de Jésus ne lui appartient pas, à eux si..
Et là, Jésus prend sa défense. S'il fait cela, en mon nom, c'est qu'il a reconnu que mon nom est puissant (ce qui n'est peut-être pas votre cas), il devient donc mon témoin. Il ne pourra pas dire du mal de moi; parler mal, mal parler. Et la phrase suivante qu'il faut entendre comme elle est dite: "celui qui n'est pas contre nous est pour nous", et non pas, "celui qui n'est pas avec nous, est contre nous".
Quant à la dernière phrase, elle reste un peu mystérieuse. Si vous avez soif, et que quelqu'un, vous donne à boire, parce que vous êtes des miens, (c'est à moi qu'il donne à boire, puisque je suis en vous), alors il aura sa récompense.
Mais pour Nouis, il appelle cela l'évangile du verre d'eau et donc pour l'église protestante c'est important.
42 « Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.
Là on passe à de l'ecclésial. Et on passe de l'individu, (et avec ce qui se passe au grand jour dans l'église, cela prend tout son sens), qui peut être cause de chute pour ceux qui sont dans la communauté, des petits, des amoureux, à ce qui pour chacun peut devenir scandale pour l'autre, la main, le pied, l'œil.
M-N Thabut fait un lien avec l'arbre qui donne de mauvais fruits et qui sera brulé.
43 Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas.
45 Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.
47 Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux,
48 là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas.
Il est question de l'au-delà et de ce qu'il faut faire maintenant pour ne pas être condamné, ce qui veut dire, qu'il y a quelque chose à faire. C'est maintenant qu'il faut comme le dit Paul tenir (d'une certaine manière) le corps en esclavage, pour ne pas être dominé par lui.
Jésus sauve, mais il faut aussi discerner ce qui est occasion de chute; et là, il s'agit bien des organes de sens. Les yeux, (le voir, le désirer) la main (le prendre, le saisir, le battre) le pied, (c'est plus la violence). Passer peut-être un peu en revue ces organes;
49 Chacun sera salé au feu.
50 C’est une bonne chose que le sel ; mais s’il cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa saveur ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. »
LUNDI 30 SEPTEMBRE. Lc 9, 46-50.
Cf Marc, les textes des deux derniers dimanches
46 En ce temps-là, une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand.
47 Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui
48 et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. »
Je me disais qu'être cet enfant que Jésus prend, se laisser prendre par lui, se laisser placer par lui, c'est pour moi une sorte de souhait. Maintenant il y a l'autre versant, accueillir celui qui n'est peut-être pas aimé, méprisé, c'est accueillir la trinité. Et c'est changer son regard sur l'autre.
49 Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. »
50 Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. »
Intéressant le commentaire de la pasteure. Parfois ne pas dire qu'on est contre, cela se retourne contre soi. Je pensais simplement remplacer par ne s'oppose à a nous. J'avais un autre mot, mais il est parti.
MARDI 1° OCTOBRE. Lc 9,51-56
Oui, il y a eu la transfiguration, mais il va s'en passer des choses avant que Jésus ne prenne la route qui monte à Jérusalem (Lc 20). Et au chapitre 10, on aura il me semble l'appel des soixante douze et ça se termine par marthe et marie;
5 1Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.
Ce qui m'étonne, c'est le "être enlevé" qui fait de Jésus un nouvel Enok ou un nouvel Elie, alors que c'est radicalement différent, et le visage "déterminé". Cela me fait toujours penser à Is 50: 7 Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
Jésus sait ce qui l'attend, il y a déjà eu deux annonces de la passion, il y a l'incompréhension des apôtres, mais depuis le tournant de la transfiguration, les dés sont jetés, et si sa mère avait pris avec grande hâte la route vers la maison de Zacharie, lui, il prend avec détermination cette route qui le conduit peut-être à l'enlèvement, mais d'abord à la mort.
52 Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
53 Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
Quand je suis allée en 1963 en terre sainte, j'ai comme l'impression qu'il fallait un certificat de baptême et quand on avait mis les pieds en Israêl, on ne pouvait plus retourner en Palestine. Là c'est pareil. Tu vas vers un lieu que nous détestons, alors tu ne passeras pas chez nous.
54 Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »
55 Mais Jésus, se retournant, les réprimanda.
Décidément ils n'ont pas compris. Déjà Jean avait voulu que Jésus dise à celui qui expulait des démons, qu'il fallait le lui interdire, et là c'est un peu pareil. Tu ne veux pas de moi, alors destruction.
Sinon la scène est curieuse, un peu comme avec Pierre, parce que j'imagine que si les deux s'adressent à Jésus, ils ne sont pas derrière lui et du coup pourquoi Jésus se retourne-t-il? je pense que c'est nettement plus que réprimer.
56 Puis ils partirent pour un autre village.
Donc il ne se passe rien, et la vie continue;
MERCREDI 2 OCTOBRE. ANGES GARDIENS. Mt 18, 1-5. 10
1 À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
Début du chap 18 de Matthieu. On est toujours en Galilée. C'est le chapitre (pour moi) de ce qu'il faut faire ou ne pas faire, pour que l'église soit. Et ça se termine par la parabole de celui qui est insolvable et donc de la miséricorde.
Je trouve la question intéressante. On n'est pas comme dans Marc, à se quereller pour savoir qui sera plus grand (le plus capable de prendre la place de Jésus), mais là, c'est une question du futur. Dans le royaume dont tu veux nous ouvrir les portes, ((enfin Pierre en aura les clés), qui sera le plus grand. Bon c'est peut-être une manière détournée de poser la question du plus grand. C'est un peu qui aura la meilleure place (et je pense qu'ils pensent à eux).
2 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
Je me suis toujours demandé ce que ce petit avait pu ressentir. Il appelle, et il le met au milieu. L'enfant lui est là, avec tous ces hommes. Peut-être qu'il a un peu peur. Je ne sais pas. Peut-être qu'il se demande ce qu'il a fait. Il ne comprend pas trop. Il sait qu'il est petit, qu'il faut peut-être obéir.
3e t il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
4 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
5 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
Et voilà que Jésus se met à parler. L'enfant devient le centre, il est un exemple. On dit à ces hommes de changer, de se convertir, pour être comme des enfants, mais pas n'importe lequel, comme lui, qui est là, qui ne sait plus où se mettre, qui voudrait peut-être disparaître; se faire petit comme lui est petit, pour entrer dans le royaume des Cieux, être comme lui, en enfant. Et là, l'enfant entend autre chose, celui qui l'accueille, qui s'occupe de lui, qui répond à ses besoins, c'est l'homme qui parle en ce moment, qu'il accueille. Là il ne comprend pas trop, il ne peut pas, mais il sent que dans le cœur de cet homme il a une place, une grande place, que cet homme l'aime lui, le petit,.
06 Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’il soit englouti en pleine mer.
07 Malheureux le monde à cause des scandales ! Il est inévitable qu’arrivent les scandales ; cependant, alheureux celui par qui le scandale arrive !
08 Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou estropié, que d’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.
09 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie éternelle, que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu.
Après il ne comprend plus trop, peut-être qu'il pense à autre chose. Il ne sait ce que ça veut dire que de faire une croche pied, ça peut faire tomber, et à lui on lui en fait souvent et ça fait rire les grands.Là il comprend que Jésus, dit que c'est mal. Et il se sent ompris. Après par contre il dit des choses horribles, se couper la main ou le pied, ou s'enlever un œil. Mais ça c'est pour les grands, pas pour lui. Lui, il n'aime pas qu'on le fasse tomber.
10 Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Et là, il entend qu'il a un ange avec lui, et que cet ange (lui l'enfant il aimerait bien que l'ange l'empêche un peu plus souvent de tomber), il est tout proche de Dieu, Et qu'il voit sa face, alors que son ange à lui, il est dans les grands qui ont le privilège de voir la face de Dieu, et que c'est un ange très bon très fort et il pense à l'histoire de l'ange Raphaël qui est venu guérir Tobie et en lui, il est tellement heureux, qu'il se sent presque pousser des ailes.
Après Jésus il raconte une histoire d'un homme qui a des brebis, Alors ça ça l'intéresse lui, parce que son papa il a des brebis et que lui, il devra les garder. Et Jésus raconte qu'une des brebis se perd, et que l'homme va alors laisser tout le troupeau pour chercher cette coquine de brebis. Ce n'est pas bien ce qu'elle a fait, mais l'homme ne la laisse pas tomber, il va la chercher et il est rempli de joie parce qu'il a retrouvé sa brebis perdue. Et lui, le petit, il comprend que J2sus même s'il fait des bêtises, il ira le chercher partout et il est heureux.
Et puis, il y a la voix de sa mère qui lui dit de rentrer à la maison. Et il rentre, mais dans son cœur, dans son cœur de petit garçon, il y a quelque chose de plus. Cet homme là, un jour il le suivra partout.
JEUDI 3 OCTOBRE. Lc 10, 1-12.
Le prêtre qui commentait a dit, entre autre, que si Jésus les avait envoyé un par un, il aurait doublé la chance que le message soit entendu. Ce qu'il semble avoir oublié, c'est que Jésus dit aussi, si deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux.
Il a dit aussi une chose qui m'a étonnée, comme la paix revient sur soi, on n'a rien perdu dans le combat. Bof…
Intéressant l'insistance portée aussi sur le manger. C'est vrai dans la maison qui accueille, c'est aussi répété pour la ville. Et l'insistance sur le règne de Dieu qui s'est approché (dans un cas il se manifeste par les guérisons), dans l'autre, il s'est approché et il a été refusé, mais ça ne sera pas sans conséquences.
1En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
2 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Il s'agit de préparer sa présence. Et on verra à la fin du chapitre avec Marthe et Marie, une espèce de mise en pratique. La première chose demandée c'est de prier (peut-être avec Lui) pour ne pas demeurer seuls, pour que d'autres viennent et c'est peut-être cela aussi le travail de ces envoyés en mission. Appeler d'autres à la moisson.
3 Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Là, c'est l'envoi. On prie et on se sépare de lui, mais ce n'est pas réjouissant, se retrouver comme des brebis au milieu des loups. Drôle de description du milieu ambiant. Et ensuite, il me semble que c'est l'urgence. Ne vous encombrez pas, et passez pas de temps à saluer et à parlotter, foncez, le temps est compté.
5 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’
6 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 7 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Là encore des conseils. Si vous êtes accueillis, alors c'est que c'est là votre place, ne cherchez pas ailleurs. Prenez ce qu'on vous offre, c'est la belle loi de l'hospitalité.
8 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. 9Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”
» 10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites :
11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.”
12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »
VENDREDI 4 OCTOBRE. Lc 10, 13-16
On peut voir, on peut entendre, mais est ce que cela suffit pour se convertir. Jésus aurait voulu aussi un changement profond des villes où il a vraiment vécu, mais ça il ne l'a pas eu, et pour moi c'est une plainte et un avertissement. Mais se convertir que c'est difficile.
Le verset 16 me semble important. Il donne du poids à ceux qui sont vraiment envoyés, (pas les auto proclamés). Et pas si facile de se dire que quand un envoyé parle, c'est Jésus qui parle et aussi que la présence du Père, fait que celui qui rejette le disciple, rejette Jésus et rejette aussi le Père. Une sorte de cascade;
13 En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.
14 D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.
15 Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras !
16 Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »
SAMEDI 5 OCTOBRE. Lc 10, 17-24
Pour moi, c'est la deuxième partie de ce texte qui est importante, car, ce sont ces versets que nous avions à prier (centre richelieu) et je n'ai pas pu dépasser le Père, parce que ce jour là, j'en ai reçu un.
17 En ce temps-là, les soixante-douze disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »
18 Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.
19 Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.
On a presque l'impression que les disciples, ne s'attendaient pas à un tel pouvoir. Et Jésus confirme bien que c'est ce qui s'est passé. Lui aussi voyait le combat et la défaite. Soumettre les démons, c'est étonnant. Arrive ici, quelque chose qui sera dit à la fin de l'évangile: si vous buvez quelque boisson mortelle, elle ne vous fera pas de mal et il y a aussi prendre les serpents. La seule question est ce que c'est au propre ou au figuré, parce qu'il y a des gens qui sont des serpents (qui mordent et tuent) et qui sont des scorpions, qui piquent et tuent aussi;
20 Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
Ce n'est pas ça l'important, l'important c'est que le Père, vous ouvre la porte du royaume. Là c'est presque comme s'il y avait une sorte de table de marbre, avec des noms inscrits, le nom de ceux qui entreront.
21 À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
22 Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Il y a une différence entre revenir tout joyeux, et ce qui se passe pour Jésus, qui exulte (trésaille) sous l'action de l'esprit. Qu'est ce que les disciples ont-ils pu voir ce jour là? Et ces phrase que j'aime tant. Père, (Seigneur, ça je laisse un peu tomber), proclamer la louange, car les petits, le peuple des petits, 'mais il peut s'agir aussi bien des disciples que de ceux qui se laissent saisir', ont entendu la révélation, et y ont cru.
J'aime de dialogue entre le Fils et son Père.
Et ce qui est dans ce texte de l'ordre de la Trinité.
23 Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
C'est une béatitude.
24 Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
Oui, ils sont heureux, mais en ont-ils eu vraiment conscience? Parce que ce que dit Jésus, c'est vous avez de la chance, vous voyez et vous entendez, alors que d'autres auraient tellement aimé cela, mais ce n'était pas leur temps.
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