LUNDI 18 AOÛT. Mt 19, 16-22
16 En ce temps-là, voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? »
C'est un peu brutal comme manière d'aborder Jésus. On a presque l'impression que pour cet homme (qui ne tombe pas aux genoux de Jésus, qui ne se prosterne pas), que c'est vital pour lui. Il faut qu'il sache et il espère que cet homme là, lui en donnera la clé. Est-ce que la vie éternelle est pour lui, un bien qu'il faut ajouter aux autres? Mais cela semble vital.
Ce qui est effectivement intéressant c'est le "bon" faire quelque chose de bon , ne pas être un bon à rien;
17 Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. »
Ailleurs, celui qui interroge dit "bon maître" et la réponse de Jésus est alors plus compréhensible. Là c'est comme si Jésus le renvoyait à la source; Puisque Dieu est bon, il te donne ce qu'il faut pour que tu puisses avoir la vie éternelle que tu désires (convoites), donc observe les commandements.
18 Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « ‘Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
19 Honore ton père et ta mère.’ Et aussi : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ »
On a droit à Ex et à Lev.
20 Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? »
Là on apprend que c'est un jeune homme, qui se voit comme un observant. Et qui ne sait pas ce qu'il doit faire de plus. Il est dans le faire.
21 Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
Et Jésus, l'emmène dans un ailleurs, la perfection. Peut-être aussi être comme lui, ne plus rien avoir, ne plus rien posséder, avoir les mains vides. Mais laisser et faire du bien, et ensuite le suivre.
22 À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
MARDI 19 AOÛT. Mt 19, 23-30
La suite. Je pense souvent que Jésus qui est quand même en route vers Jérusalem fait un peu feu de tout bois et ce qui vient de se passer est une belle occasion. Un homme, qui manifestement en veut, mais qui renonce à aller plus loin (enfin beaucoup plus loin), parce qu'il a des responsabilités qui le prennent, des richesses et peut-être aussi du personnel, des gens qui dépendent de lui. Peut-être tout simplement sa famille. En même temps, il me semble qu'à cette époque, avoir de l'argent était un signe de bénédiction et donc que la personne pouvait penser être sauvée, sauf que celui-là il n'en n'est pas si sur. Il y a un doute et peut-être que ce doute va le travailler par la suite. Est il esclave de ses richesses? On le dit, mais on n'en sait rien. Peut-être que la demande de Jésus, va lui permettre de regarder les pauvres et de s'occuper d'eux, en plus de ce qu'il donne normalement.
23 En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Amen, je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux.
24 Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. »
Il est dit ici, difficilement, donc pas impossible. Ne pas être comme le chameau, coincé dans le chat de son aiguille. Jolie formule de RCF.
25 Entendant ces paroles, les disciples furent profondément déconcertés, et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? »
26 Jésus posa sur eux son regard et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible. »
Et v'lan… seul Dieu sauve, les riches, les bons, les méchants. Le il posa son regard sur eux, renvoie à un parallele, ou Jésus pose son regard sur l'homme qui lui pose cette question en lui disant bon maître que dois-je faire, en l'interrompant, et Jésus pose sur lui son regard et la relation change.
27 Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
Et voilà Pierre qui arrive un peu avec ses gros sabots. Nous on est les meilleurs, nous on est disciples, on a tout laissé pour toi, alors, on va avoir quoi comme récompense? Plus tard ou tout de suite?
28 Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
Ça c'est pour le plus tard. Mais c'est un sacrée promotion: juger les douze tribus d'Israël. C'est pour eux. Dans le présent… rien.
29 Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.
Là, c'est le présent et le futur. Chez d'autres, il est question de persécutions..
30Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers. »
C'est un peu une phrase; leitmotiv chez matthieu. Il me semble qu'ell s'adresse aux pharisiens, qui pensent être les premiers, les premiers à avoir ce royaume en héritage, mais elle peut se retourner aussi au présent. Ce n'est pas parce qu'on croit faire tout bien, et peut-être mépriser les autres, qu'on sera les premiers, au moment de la distribution des prix.
MERCREDI 20 AOÛT. Mt, 20, 1-16
Hier on avait le début de Gédéon et cela montre bien que l'on peut poser des questions, ne pas être d'accord, ne pas vouloir. Que finalement on peut avoir une relation sans peur. Je ne sais pas ce qui a convaincu Gédéon mais ce feu qui sort du rocher et non du bâton est pour quelque chose d'important. Et aujourd'hui, on arrive à la première fable de l'ancien testament, fable parfaitement incompréhensible, puisqu'on ne sait pas qui est Yotam le seul rescapé de la descendance de Gédéon. Sacrés liturges.
On apprend qui seront ces premiers que tout le monde imaginait être les derniers. Peu important l'heure, l'important c'est de quitter son habitus et de se mettre à bosser. Bosser pour…
19, 30 Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers
1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parbole : « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
2 Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
Est-ce ou pas un bon salaire? On ne sait pas, mais ils sont embauchés, ils ont du travail. Et c'est un maître qui ne dort pas. Il sort de chez lui dès le matin. Il ne dort ni ne sommeille le gardien d'Israël
3 Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
4 Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” 5Ils y allèrent.
Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Quelque part, ce maître-là, semble ne pas supporter les gens qui ne font rien, et il a à leur rencontre. C'est lui qui se déplace. "je suis un Dieu qui chemine). Je sais qu'on peut faire un // entre les heures nommées ici et les heures de la passion;
6 Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
7 Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”
Il y a bien un reproche : pourquoi avez-vous attendu, pourquoi n'êtes pas venu chez moi, pourquoi vous enfoncer dans le désespoir. Il y a du travail, et vous le savez. Mais malgré le reproche, l'embauche est là. Par contre, du salaire il n'est rien dit. Ce qui est intéressant c'est que le maître est celui qui va vers, qui se déplace. Il vous aimé le premier, dira Jean. C'est ce qui est montré là.
8 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
9 Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.
10 Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
11 En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
12 “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”
On peut supposer que le maître est là avec son intendant et qu'il se réjouit de la joie de ceux qui ont été embauchés sur le tard, qui n'en croient peut-être pas leurs yeux et qui sont soit dans la louange, soit qui partent à toute allure pour que l'intendant ne change pas d'avis. Que font-ils de cet argent? Le ramener à la maison être prêt pour le lendemain, le boire? Quant aux premiers, comme souvent les pharisiens, ils récriminent. Et là scène on la voit très bien. Sauf que là, il est question d'une parole donnée, d'un accord explicite, donc la justice est respectée. Mais est ce que nous ne raisonnons pas comme les premiers. En fait c'est un peu Marthe et Marie : ça ne te fais rien de me voir trimer toute seule…
13 Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
15 n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ?
Le maître a tous les droits;
Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”
On revient au bon, que dois-je faire de bon. Dieu seul est bon. Et Dieu vit que cela était bon…
Indépendance du maître qui n'a rien à faire de la jalousie de celui qui se fait porte parole. La question du regard renvoie directement aux pharisiens. Eux pensent avoir porté le poids du jour, que les disciples de Jésus, soient mieux payés qu'eux et ceux de Jean, ça passe mal.
16 C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
JEUDI 21 AOÛT. Mt 22, 1-14
D'après fr Benoît, il y aurait deux paraboles et on aurait la fin de la deuxième. Intéressant; Mais pour moi, il ya la rédemption qui est donné à tous, une fois par la mort et la résurrection et à chacun ensuite d'entrer dans le salut, et donc d'opter pour un changement, peut-être quitter l'homme ancien pour entrer dans l'homme nouveau, qui revêt un autre habit.
1En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles :
2 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
3 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
4Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
5 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce
6 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
7Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
8 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
Parabole a priori facile à entendre, mais qui ne peut que conforter les grands prêtres et les anciens à mettre à mort ce Jésus, qui se prend pour le fils de Dieu. Et comme ils ne peuvent y croire, ils se sentent impunis.
Malgré tout il y a une logique, ceux qui auraient dû entrer et participer aux noces du fils, ne sont pas là, la salle est vide, et pourtant, les bœufs et les bêtes grasses ont été égorgées. Par de réfrigérateurs, mais le temps est une donnée fluctuante dans les paraboles; Dieu est bien capable de faire que viande ne s'abime pas. Il s'agit donc de le remplir ce royaume, et ici il est rempli d'un coup, mais de bons et de méchants. Il n'y a plus de choix. Sauf qu'il y a une condition, celle de la robe blanche, et sur le plan symbolique est certes le vêtement du baptisé (et Matthieu écrit bien pour sa communauté, et aussi pour ces loups qui se font passer, pour des brebis) qui logiquement renvoie au baptême (enfin bien après pour le rituel); il s'agit d'avoir l'œil ouvert, de ne pas laisser n'importe qui entrer, mais de garder le dialogue et c'est bien l'absence de dialogue qui signe l'exclusion. Ce qui ne veut pas dire, que c'est perdu. Comme le dit Balmary, peut-être que dans cet extérieur il pourra grincer des dents et pleureur, donc réapprendre le chemin de l'humanité.
9 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
VENDREDI 22 AOÛT. Mt 22, 34-40
15 Alors les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.
16 Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
17 Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
18 Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
19 Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
20 Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »
21 Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
22 À ces mots, ils furent tout étonnés. Ils le laissèrent et s’en allèrent.
23 Ce jour-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent :
24 « Maître, Moïse a dit : Si un homme meurt sans avoir d’enfants, le frère de cet homme épousera sa belle-sœur pour susciter une descendance à son frère.
25 Il y avait chez nous sept frères : le premier, qui s’était marié, mourut ; et, comme il n’avait pas de descendance, il laissa sa femme à son frère.
26 Pareillement, le deuxième, puis le troisième, jusqu’au septième,
27 et finalement, après eux tous, la femme mourut.
28 Alors, à la résurrection, duquel des sept sera-t-elle l’épouse, puisque chacun l’a eue pour épouse ? »
29 Jésus leur répondit : « Vous vous égarez, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu.
30 À la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans le ciel.
31 Et au sujet de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu :
32 Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
33 Les foules qui l’avaient entendu étaient frappées par son enseignement.
34 En ce temps-là, les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
35 et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve :
Là, on ne se contente plus de disciples, mais on envoie les maîtres, les docteurs de la loi. Qui aura une réponse imparable, d'autant qu'on peut dire qu'il manque du commandement du lévitique, il n'aime pas jésus, comme il s'aime lui-même… On pourrait aussi se poser des questions sur le premier des commandements? Cet homme s'aime t il lui ou aime t il celui qui appelle son Seigneur.
36 « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
37 Jésus lui répondit : « ‘Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.’
38Voilà le grand, le premier commandement. 3
9E t le second lui est semblable : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ 40De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
SAMEDI 23 AOÛT. Mt 23, 1-12
1En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
2 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
3 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Si je comprends bien c'est ce qu'ils enseignent tenez en compte, mais ne les imitez pas, n'en faites pas des modèles, parce que leur manière de vivre n'est pas cohérente avec ce qu'ils enseignent, ce qu'ils disent.
Et cela pousse Jésus (mais dans le chapitre précédent, les scribes et les pharisiens ont tout fait pour lui tendre des pièges et pour pouvoir trouver une raison de le faire mettre à mort) a une critique plus que virulente contre ceux qui sont les savants, mais aussi le haut de la société.
4 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
5 Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
6 ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
7 et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
C'est à partir de ce mot Rabbi (celui qu'emploiera Judas) qu'on a une leçon en bonne et due forme. Si nous sommes tous frères, alors ce devrait être ce mot là qui devrait être utilisé, même si certains ont des ministères spécifiques.
8 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
9 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
10 Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »
Je n'avais pas remarqué que la phrase est au futur…
DIMANCHE 24 AOÛT. Lc 13, 22-29
Début du chapitre : le massacre des galiléens par Pilate et la tour qui s'effondre; nécessité de se convertir
Le figuier qui ne donne pas de fruit. On lui donne une ultime chance.
La femme courbée depuis 18 ans, dans la synagogue. La réaction du chef: faites -vous guérir un autre jour…
Des paraboles sur le royaume : la graine de moutarde, la mesure de levain.
On aura ensuite les bien intentionnés qui le mettent en garde contre Hérode.
22 En ce temps-là, tandis qu’il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant.
23 Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit :
Est-ce que lui, s'estime-t-il sauvé? Avant de poser la question pour les autres, la poser sur soi? En tous les cas, il semble bien qu'il ait compris qu'entrer dans le royaume, ce n'est pas si simple. Et Jésus va bien dans son sens, ce qui semble assez paradoxal.
Ch. Pedotti parle de la scission des juifs entre ceux qui restent juifs et ceux qui sont disciples de Jésus. Se pose effectivement la question du salut. Qui sera sauvé? Et pourtant il y a bien une universalité du salut, pour tous, mais ce n'est pas un acte magique.
24 « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas.
La question serait alors, que faire pour entrer. Jésus dit bien, je suis la porte. Écouter sa parole, l'intégrer, la mettre en pratique. Le ne pas y parvenir, c'est un peu "nous avons mangé avec toi… Je ne vous connais pas). C'est quand même une phrase importante. Il faudrait s'efforcer donc ça ne vient pas tout seul, et savoir que même en cherchant à trouver l'entrée, on peut se fourvoyer. Peut-être que le grand absent, celui que Jésus ne nomme pas, l'Esprit Saint, est là, pour aider à trouver la bonne entrée. Mais ce n'est pas garanti.
25 Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes.”
Je n'avais pas remarqué le d'où vous êtes, (quelle origine? ) Ce n'est pas le qui, auquel je m'étais attendue.
26 Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.”
27 Il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.”
28 Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors.
29 Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu.
Et c'est à nouveau le d'où vous êtes. Vous n'êtes pas de ceux qui viennent de l'occident, de l'orient, du nord, du midi. Il manque le sud… Est-ce que Jésus s'adresse aux juifs en leur disant que le fait de venir d'Israël n'est pas suffisant pour entrer dans le royaume; encore faut-il trouver la porte, la bonne porte.
Il me semble que c'est ce verset qui sert d'accroche à la première lecture, Is 66.
C'est un peu comme si, ceux pour lesquels le salut avait été proposé, s'en sont exclus, mais la place est là, pour tous, et ce sont des étrangers qui entrent pour prendre place. "Des "que l'on a pu considérer comme des nuls, comme des animaux à éduquer.. Colonisation////
30 Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »
Il me semblait bien que la première lecture du moins le premier verset n'avait aucun sens..
Démarrer au verset 18, qui lui-même a une césure plus que curieuse, est vraiment stupide.
Voilà ce qui manque/ 6 Car le Seigneur vient juger par le feu, juger par son épée tout être de chair : nombreuses sont les victimes du Seigneur.
17 Ceux qui se sanctifient et se purifient pour entrer dans les jardins, derrière une idole placée au centre, ceux qui mangent de la viande de porc, des bêtes répugnantes et des souris, succomberont ensemble – oracle du Seigneur –
18 avec leurs actions et leurs pensées.
Moi, je viens rassembler toutes les nations, de toute langue. Elles viendront et verront ma gloire :
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