dimanche 10 août 2025

SEMAINE DU 4 AU 10 AOÛT. ÉVANGILES

 SEMAINE DU 4 AU 10 AOÛT. ÉVANGILES


vacances + chaleur, ça n'aide pas.

 

 

LUNDI 4 AOÛT. Mt 14, 13-21

 

Si j'accepte de donner ce qui est à moi,  et si tu le bénis, tu peux faire des merveilles. 

 

13 En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. 

14 En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. 

 

Cela fait déjà deux fois qu'il se retire. Son temps n'est pas arrivé, alors il ne faut pas qu'il se fasse soit écharper par les pharisiens, soit par Hérode qui pourrait lui faire subir le même sort qu'à Jean, sauf que Jésus ne s'en prend pas ouvertement à lui. Mais les foules, elles, elles ne le lâchent pas. J'aime beaucoup ce verset, il ne prend pas de temps pour lui, les foules sont là, elles demandent de l'aide et il agit. Là, il n'enseigne pas, il est le Dieu qui guérit. 

 

15 Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! 

16 Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger

 

17Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons.

Ici ce sont les disciples qui lui dictent sa conduite, et ça il n'aime pas. Sauf que la réponse a dû jeter un froid. Comment les satisfaire? Leur donner leurs provisions? Non mais. Et pourtant si. 

 

 

18 Jésus dit : « Apportez-les-moi. » 

19 Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. 

 

Don reçu, don partagé.

 

20 Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins. 

21 Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.

 

 

MARDI 5 AOÛT. Mt 14, 22-36. Tempête.

 

D'une manière générale, Jésus est vraiment figure d'autorité dans cette péricope. 

 

 

22 Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. 

C'est assez étonnant. On dirait que les disciples n'ont pas envie du tout de partir. Ils espèrent peut-être que la foule devant ce miracle, va faire quelque chose, va proclament Jésus roi, mais ce n'est pas le moment. Leur mission, c'est simplement de le précéder sur l'autre rive, et c'est vraiment "laissez-moi tranquille, je sais ce que j'ai à faire". Vous préparez mon arrivée. Par contre comment Jésus va-t-il se rendre sur l'autre rive, c'est un peu mystérieux. 

 

23 Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. 

24 La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. 

 

Coup de projecteur sur Jésus et sur les disciples. L'un est en paix dans sa montagne qu'il a gravie. En fait cela évoque Moïse qui a donné la manne à son peuple et qui rencontre le Seigneur ensuite. 

 

Par contre, du côté des disciples ça va mal. Non seulement ils sont seuls (comme le peuple quand Moïse va sur la montagne pour recevoir les tables), mais en plus ils sont sur une mer démontée et ils ont peur de mourir. Ils n'ont pas d'Aaron avec eux pour leur fabriquer un veau d'or. Et ça va durer un bon bout de temps.

 

25 Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. 

26 En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. 

27 Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » 

 

Durant la nuit et la tempête, ils avaient peur. Mais là avec le jour qui se lève, la tempête qui fait toujours rage, cette silhouette qui fonce sur eux, c'est le comble. Va-t-elle les entraîner au fond du lac? Et les voilà en train de crier, eux des hommes. Et c'est la voix de leur maître, mais parfois les fantômes peuvent imiter les voix humaines. 

 

Jésus ne dit pas: n'ayez pas peur, mais n'ayez plus peur. Que la peur qui est en vous parte, soyez en libérés. Et peut-être que c'est important.

 

28 Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » 

29 Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. 

30 Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » 

31 Aussitôt, Jésus étendit la mainle saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » 

 

 

Est-ce que Pierre, met Jésus ou le fantôme à l'épreuve? Bien sûr on peut dire que Pierre reconnait que Jésus est Dieu, mais peut-être que c'est autre chose. Si Jésus est bien Jésus, alors il ne le laissera pas couler. Si c'est un fantôme, ce sera la mort. Et Pierre dans un premier temps fait l'expérience de la vie, de la puissance; mais quelque chose se passe, et il perd pied au sens fort, et là il appelle à l'aide. Je pense que le second Seigneur est vraiment reconnaissance de qui est Jésus; c'est me semble t il une phrase un peu analogue à celle de la guérison de  la belle -mère de Pierre, étendre la main, et saisir. Mais il y a un reproche: pourquoi as-tu douté? Et cela est aussi préfiguration de ce qui passera lors de la passion.

 

32 Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. 

 

C'est étonnant ce vent qui tombe enfin. Psaume///

 

33 Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » 

 

C'est étonnant, parce qu'on est au chapitre 14 et que cette reconnaissance sera renouvelée au chapitre 16. Profession de foi de Pierre. Or là, Jésus le traite d'homme de peu de foi, ce qu'il dira à l'ensemble des disciples au début de ce chapitre 16;

 

34 Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. 

35 Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. 

36 Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.

 

Eux aussi sont dans la tempête, mais leur foi permet la guérison.

 

 

MERCREDI 6 AOÛT. TRANSFIGURATION. Lc 9, 28B-36

 

 

28b En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier.

 

Je me demande combien de fois cette phrase revient dans les évangilesMais en général, il ne prend personne avec lui. Quelle montagne? Combien de temps pour gravir cette montagne? On ne sait pas. Mais les trois, vont voir quelque chose d'inattendu, un peu comme Moïse dont le visage est changé quand il a passé du temps sur le Sinaï. Mais là, c'est le visage, mais pas que.

 

 29 Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante. 

30 Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, 

31 apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem. 

 

Le départ. Cela fait penser à un avion ou à un aviateur, qui a son plan de vol. Décollage sur telle piste. Ici, la piste d'envol c'est Jérusalem. Ce qui est sûr c'est que malgré leur somnolence, les trois entendent, et comprennent ce qui se passe, ce qui se dit.  Peut-on parler d'état de choc? 

 

32 Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. 

33 Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait. 

 

Qu'ont-ils vu finalement? Mais on a l'impression que pour Pierre, ce moment devrait durer. Les deux hommes ne devraient pas s'éloigner (se séparer). Faire durer le plaisir. Je ne sais pas. 

 

Sauf que quelque chose se passe et que les trois passent d'une vision béatifique à la frayeur, ce qui est très différent. Le réveil a dû être brutal.  La voix. Et brusquement tout s'arrête.

 

34 Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. 

35 Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! » 

 

36 Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.

 

On peut imaginer le silence pendant la montée. Puis les voix des trois qui parlent de ce lieu qui sera le lieu de l'envol. Mais ça parle. Puis la voix de Simon qui rompt peut-être le silence qui se réinstalle. Une autre voix qui fait peur, et à nouveau le silence, puisque dans cette péricope Jésus ne dit rien. Étonnant ces passages. Émotions contrastées.

 

 

JEUDI  7 AOÛT.  Mt 16, 13-23

 

Finalement on repart en arrière. Mais si on compare les trois affirmations de Simon, elles sont quand même très très brèves. Est-ce qu'il parle au nom de tous?

 

Mt  16,16,tu es le christ, le fils du Dieu vivant

Mc 8,9 tu es le Christ

Lc 8, 29 tu es le Christ.

 

Il passe de prophète à messie, celui qui est choisi par Dieu, non seulement pour être sa parole, mais son représentant et celui qui est aussi le roi du peuple.

 

Je crois surtout qu'il faut remplacer Christ ou Messie non pas par roi, mais pas Oint. Jésus est celui est oint, mais pas par l'extérieur, même si l'esprit saint repose sur lui, mais par nature. Pierre en est -il conscient? Pas sur du tout, mais quelque chose effectivement lui est révélé sur la nature de Jésus, qu'il appellera notre pas Seigneur, mais maître, un peu plus tard, lors que la transfiguration. (enfin chez Luc). 

 

Sur RCF le commentateur fait remarquer que Simon ne parle pas de lui-même, au début c'est le Père qui le lui a révélé, puis il est pris par le mauvais. 

 

C'est une péricope où ça parle beaucoup, où il y a tout un jeu autour de la parole.

 

13 En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » 

14 Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » .

 

S'il est Jean qui a été mis à mort, il est dans une lignée successorale. Mais c'est tout

 

15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » 

 

16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » 

17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. 

18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. 

19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » 

 

20 Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ. 

 

21 À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalemsouffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter

 

22 Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » 

23 Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

 

 

VENDREDI 8 AOÛT. ST DOMINIQUE. MT 16, 24-28

 

Jésus vient de renvoyer Pierre derrière lui, je pense qu'on peut dire "hors de ma vue". Et voilà) qu'il reprend quelque chose sur la position du disciple. C'est vrai pour Pierre, c'est vrai pour nous. Pour être son disciple, pour marcher à sa suite, (derrière ou) côté, je pense que ça dépend des moments, il y a bien le faire passer Lui en premier, ne plus faire de soi le centre du monde, prendre sa croix, (je crois que ça c'est certes actif, mais c'est plus difficile) sauf si Jésus vous dit qu'il vous revêt de sa croix, un peu comme d'un vêtement. 

 

24 Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.

 

25 Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera.

26 Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?

27 Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite.

28 Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »

 

Je ne sais pas si le dernier verset peut annoncer la transfiguration. Peut-être, peut-être pas. Peut-être certaines apparitions vont dans le même sens, quand pour certains les cieux se sont ouverts. 

 

 

 

SAMEDI 9 AOÛT. Mt 17,14-20

 

 

14 Quand ils eurent rejoint la foule, un homme s’approcha de lui, et tombant à ses genoux,

15 il dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il est épileptique et il souffre beaucoup. Souvent il tombe dans le feu et, souvent aussi, dans l’eau.

16 Je l’ai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. »

 

Ils redescendent de la montagne, un peu comme Moïse, qui portait les tables. Dans les autres évangiles, jésus est accueilli par une foule, et on attend quelque chose de lui, puisque ses disciples qui sont restés sur place ont échoué. Là, tout est centré sur la souffrance de l'enfant, dont on ne connaît pas l'âge. On sait que sa vie est en danger. Là, c'est maladie, pas possession.

 

17 Prenant la parole, Jésus dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. »

 

Pas très sympa comme réaction. Un peu comme si Jésus depuis cette vision était resté comme plongé en elle, et que cela le ramène d'un coup dans la réalité. Bref, il n'a pas l'air très heureux. Mais il accepte au moins de voir l'enfant malade.

 

18 Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l’heure même, l’enfant fut guéri.

 

Et là, c'est un exorcisme. C'est un peu différent de ce que le père avait expliqué.  Enfin que mettait-on derrière cette pathologie du temps de Jésus? Surement quelque chose de non contrôlable, dont on ne connait pas l'origine, donc plus possession que maladie. 

 

 

19 Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »

 

Et voilà les disciples qui pointent leur nez et qui doivent se sentir mal. Pourquoi cet échec? 

 

20 Jésus leur répond : « En raison de votre peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »

 

Et la raison la voici, le manque de foi. Et ça je peux bien l'entendre pour moi chaque jour. Mais le miracle ou la guérison elle a un but, par pour mon confort personnel.

Quand on regarde la vie des saints, et les fondations qu'ils ont fait, monastères, écoles, hôpitaux, alors oui cette foi- là elle fait des miracles. 

 

 

DIMANCHE 10 AOÛT. Lc 12, 32-48

 

 

32 Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.

 

33 Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne détruit pas.

 

34 Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

 

35 Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées.

 

36 Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.

 

37 Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir.

38 S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !

39 Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.

40 Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

 

41 Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? »42 Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ?

43 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !

44 Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.

 

45 Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer,

46 alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles.

 

47 Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.

48 Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage.

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