samedi 25 octobre 2025

SEMAINE DU 20 AU 26 OCTOBRE. ÉVANGILES/Romains.

 

 

 

LUNDI 20 OCTOBRE. 

 

RM 4, 20-25

 

Abraham devenu juste par la foi en la promesse. Nous, si nous croyons en ce même Dieu, qui a ressuscité d'entre les morts Jésus notre Seigneur, livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification, nous devenons aussi justes, cad (je suppose) avoir en héritage la vie éternelle, mais la propension au péché demeure. 

 

Lc  12, 13-21

 

Je suppose qu'il manque les versets suivants, puisque la fête de Luc a pris le pas.

 

08 Je vous le dis : Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu.

09 Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu.

 

Incidence entre ce qui se passe sur la terre et ce qui se passera au ciel. Les actes sont liés à notre personne, sur terre et au ciel. 

 

10 Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.

11 Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez, ni de ce que vous direz.

12 Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. »

 

Est-ce que cela clôt une partie des démêlés avec les pharisiens? Le péché contre l'esprit. 

 

 

13 En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » 

14 Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » 

 

Il me semble que précédemment, du milieu de la foule, il y avait eu une béatitude prononcée par une femme, concernant celle qui avait porté et nourrit Jésus, et il avait répondu, heureux celui qui écoute et qui garde ma parole (comme sa mère le fait) dans son cœur. Il me semble aussi que dans son cœur se trouve dans le deutéronome. Cette parole tu la ….

 

Là, c'est un homme, qui finalement doit plus ou moins l'interrompre, pour lui demander d'utiliser son autorité pour trancher. Il fait de lui un "juge" mais Jésus refuse de rôle.

 

Mais c'est l'occasion pour Jésus d'enseigner cette foule qui s'est amassée autour de lui, qui l'enserre.  Et de fait c'est un enseignement sur la-delà. La pasteur N. Fabre, fait un rapprochement avec Quohelet, là, il y a le manger et boire, le convivial, ce qui est exclu dans la parabole. Les biens, cela devrait être faits pour être partagés.

 

15 Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » 

 

Ceci pose la question de la vie. Cet homme qui a de quoi assurer sa vie, de fait est déjà mort. Il n'est pas un vivant. 

 

16 Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. 17 Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” 

18 Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. 

19 Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.”

 

20 Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” 

 

21 Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

 

Beau programme être riche pour Dieu;

 

 

MARDI 21 OCTOBRE

 

Rm 

 

12Frères, nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché. 

 

13 Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi.

14 Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam. Or, Adam préfigure celui qui devait venir.

 

15b Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ

 

6 Le don de Dieu et les conséquences du péché d’un seul n’ont pas la même mesure non plus : d’une part, en effet, pour la faute d’un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d’autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification.

17 Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes. 

18 Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même l’accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie. 

19 En effet, de même que par la désobéissance d’un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle rendue juste. 

0 Quant à la loi de Moïse, elle est intervenue pour que se multiplie la faute ; mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. 

21 Ainsi donc, de même que le péché a établi son règne de mort, de même la grâce doit établir son règne en rendant juste pour la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.

 

Lc 12, 35-38

 

Ce texte peut quand évoquer aussi le lavement des pieds. Il s'oppose à la parabole du serviteur quelconque. Là l'accent est porté sur le retour du maître (mais quand Jésus parle de noces, de quelles noces parle-t-il?). Si ce sont celles avec l'humanité, les noces de la croix, c'est autre chose. Après ces noces-là, cette alliance-là, il est parti, et on attend son retour. Importance de ne pas s'endormir.

 

J'aime bien ce texte; il y a quand même deux béatitudes;

 

35 Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées.

 36 Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.

 

Rester en tenue de service, et attendre, guetter le moindre signe du retour.

 

 37 Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. 

Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir

 

38 S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !

 

 

MERCREDI 22 OCTOBRE

 

Rm 6, 12-18

 

12 Il ne faut donc pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs. 

13 Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice

14 Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu

 

15 Alors ? Puisque nous ne sommes pas soumis à la Loi mais à la grâce, allons-nous commettre le péché ? Pas du tout. 

16 Ne le savez-vous pas ? Celui à qui vous vous présentez comme esclaves pour lui obéir, c’est de celui-là, à qui vous obéissez, que vous êtes esclaves : soit du péché, qui mène à la mort, soit de l’obéissance à Dieu, qui mène à la justice

 

(vous ne pouvez pas avoir deux maîtres a dit Jésus).

 

17 Mais rendons grâce à Dieu : vous qui étiez esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout votre cœur au modèle présenté par l’enseignement qui vous a été transmis. 

18 Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice

 

Je n'aime que très moyennement cette finale. On n'est pas esclave (en principe d'une idée), mais de quelqu'un. Et cette libération elle a été obtenue par Jésus, c'est grâce à lui, son obéissance que l'on peut sortir de l'esclavage du péché, et se mettre sous son joug à lui;

 

Lc  12, 32-48

 

39 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. 

 

Ceci on peut le prendre comme une bonne nouvelle. Seulement, j'ai toujours eu du mal avec le si.

 

 

40 Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » 

 

Est-ce que cela veut dire, soyez comme le maître, ne dormez que d'un œil pour être prêt soit à lutter contre le voleur, soit à attendre l'arrivée du Fils de l'Homme. 

 

41 Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » 

 

Comme pour les péricopes précédentes, à une question posée une parabole. Vous êtes des intendants, c'est votre charge, à vous de voir comment vous allez la gérer, mais au final, soit vous serez établi sur tous les biens, soit vous serez châtiés. 

 

Et ceux qui ont la connaissance le seront plus que ceux qui ne l'avaient pas. Est-ce que Luc, pense pour la connaissance aux pharisiens, qui se prennent pour les intendants, et aux païens qui vont entrer dans la nouvelle église? Je ne sais pas trop; 

 

42 Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? 

43 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! 

44 Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. 

 

45 Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, 

46 alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. 

 

47 Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. 

48 Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. 

 

À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »

 

Et une maxime pour finir.

 

 

JEUDI 23 OCTOBRE.

 

Rm, 6, 19-23

 

19 J’emploie un langage humain, adapté à votre faiblesse. Vous aviez mis les membres de votre corps au service de l’impureté et du désordre, ce qui mène au désordre ; de la même manière, mettez-les à présent au service de la justice, ce qui mène à la sainteté. 

 

Il me semble que c'est une répétition de ce qui a été dit avant, être au service de la justice, mène à la sainteté. Alors qu'est ce que Paul met derrière ce concept de Justice?

 

20Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport aux exigences de la justice. 21 Qu’avez-vous récolté alors, à commettre des actes dont vous avez honte maintenant ? En effet, ces actes-là aboutissent à la mort. 

 

22Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus les esclaves de Dieu, vous récoltez ce qui mène à la sainteté, et cela aboutit à la vie éternelle

 

23Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur.

 

LC 12, 49-53

 

 

49 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !

 50 Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! 

 

Je sais bien que Jésus a souffert, et quà Getsémanie il y a eu une sueur de sang, mais quelque part, (c'est ce que j'ai cru comprendre pendant la messe) ce don de lui, il y avait de la joie, comme cela est souvent montré chez les martyrs; et c'est aussi cela qu'il nous donne. 

 

51 Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. 

52 Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; 

53 ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

 

Cela parait tout à fait normal. Que le choix de certains de croire et donc de changer, mais surtout d'être en rupture puisse entrainer des scissions.

 

 

VENDREDI 24 OCTOBRE. 

 

 

Rm 7, 18-25B

 

09 et moi, jadis, sans la Loi, je vivais ; mais quand le commandement est venu, le péché est devenu vivant,

10 et pour moi ce fut la mort. Il se trouve donc que, pour moi, ce commandement qui devait mener à la vie a mené à la mort.

 

11 En effet, le péché a saisi l’occasion ; en se servant du commandement, il m’a séduit et, par lui, il m’a tué.

 

12 Ainsi, la Loi est sainte ; le commandement est saint, juste et bon.

 

13 Est-ce donc quelque chose de bon qui, pour moi, a été la mort ? Pas du tout : c’est le péché ! Pour qu’on voie bien qu’il est le péché, il s’est servi de quelque chose de bon pour causer ma mort ; ainsi, par le commandement, c’est le péché lui-même qui est devenu démesurément pécheur.

 

14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.

15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais.

 

Est-ce que tout ça, c'est de la faute d'Adam qui a inscrit en l'homme la désobéissance,? 

 

16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne.

17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi.

 

Comment faire pour que le péché qui fait de moi un injuste, un impie, un pécheur ne soit pas en moi? Ce serait d'avoir foi en Jésus qui lui peut faire de moi, par amour, montré dans sa mort et sa résurrection, un homme nouveau? 

 

 

18Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir. 

19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas. 

20 Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi

 

21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal. 

22 Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu. 

23 Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps

 

24 Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ? 

 

25 Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi, moi, par ma raison, je suis au service de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, au service de la loi du péché.

 

Il y a comme une personnification du péché. Je dois dire que j'ai du mal avec cette conception. C'est un peu trop Adam qui dit, c'est la femme que tu m'as donnée qui.. 

 

La loi ne fait reconnaître le péché, en quelque sorte elle le crée en lui donnant vie. 

 

 

Lc 12, 54-59

 

 

54 En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. 

55 Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. 

 

56 Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? 

 

57Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? 

 

58 Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. 59Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »

 

Pendant qu'il est encore temps, faire la paix avec Dieu, s'il a sujet d'être irrité contre vous. 

 

Rigueur du jugement. Dernier centime. Dans Mt 5, c'est la paix avec le frère. Ici ce serait faire la paix avec dieu, avant qu'il ne soit trop tard.

 

SAMEDI 25 OCTOBRE.

 

Rm 8, 1-11

 

Quel combat. Le charnel qui n'a qu'une inclinaison, faire ce qui est bon, ou ce qu'il croit bon pour lui, et qui va à la mort, et qui ne peut être combattu que par une force supérieure à lui, (celle qui le meut, on peut dire que c'est le mauvais, le diabolique), qui est la force de l'Esprit du Dieu Père qui habite désormais dans le cœur de celui qui ayant cru est devenu juste.

 

1 Ainsi, pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. 

2 Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t’a libéré de la loi du péché et de la mort. 

 

3 En effet, quand Dieu a envoyé son propre Fils dans une condition charnelle semblable à celle des pécheurs pour vaincre le péché, il a fait ce que la loi de Moïse ne pouvait pas faire à cause de la faiblesse humaine : il a condamné le péché dans l’homme charnel

4 Il voulait ainsi que l’exigence de la Loi s’accomplisse en nous, dont la conduite n’est pas selon la chair mais selon l’Esprit. 

 

5 En effet, ceux qui se conforment à la chair tendent vers ce qui est charnel ; ceux qui se conforment à l’Esprit tendent vers ce qui est spirituel ; 

6 et la chair tend vers la mort, mais l’Esprit tend vers la vie et la paix. 

 

7 Car la tendance de la chair est ennemie de Dieu, elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle n’en est même pas capable

8 Ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu. 

 

9 Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas. 

 

10 Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes. 

11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.

 

Lc 13, 1-9

 

1 Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. 

2 Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? 

 

Ce qui se profile là, c'est la question de la rétribution. Il n'est pas question de critiquer Pilate, mais de se demander le pourquoi. Qu'est ce qu'ils avaient fait, alors que justement ils offraient un sacrifice? Pour Jésus, ce n'est pas la rétribution qui est en cause. Ils sont surement morts pour leur foi et aux yeux de Dieu s'ils sont justes, ils sont sauvés. Ce qui pose la question du jugement, quel que soit le moment de la mort, et des circonstances.

 

3 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.

 

4 Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? 

5 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » 

 

Ce sont des accidents fréquents de nos jours. Qui est coupable? Pour notre mentalité c'est le constructeur. Mais pourquoi est- ce que ça tombe sur ces personnes- là? Personne ne parlerait de culpabilité aujourd'hui, de la vengeance de Dieu.

 

J'imagine que la parabole qui suit, permet de comprendre que Dieu, n'est pas un Dieu comptable, et qu'il laisse toujours une chance, même si la situation, d'un point de vue humain semble désespérée. 

 

6 Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. 

7 Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” 

8 Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. 

9 Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

 

 

DIMANCHE 26 OCTOBRE. Lc 18, 9-14. On est bien près de Jéricho et de la route qui mène à Jérusalem.

 

9 En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : 

10 « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). 

 

C'est déjà beau de monter simplement au temple. Monter, c'est aussi se rapprocher de Dieu, le temple sur la montagne. Prendre du temps pour Dieu. Maintenant quelle sont les demandes? On peut aussi aller sur la montagne, pour écouter ce que Dieu a à dire; et cela ce sont les postures de Moïse, d'Elie. Montons à la montagne sur Seigneur Is 2, 3.

On peut aussi monter pour demander pardon et peut-être offrir un sacrifice.

 

On a donc un pharisien et un publicain. 

 

11 Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. 

12 Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’

 

Il ne rend pas grâce à Dieu, qui lui a permis de pouvoir faire tout ce qu'il fait, qui lui a donné une vie où c'est possible. Ne jamais croire que cette vie, nous l'avons méritée. Elle est donnée. 

 

Ensuite il y a beaucoup de je. Il ne se tourne pas vers Dieu, en fait il cherche à se faire valoir. C'est presque. Regarde comme je suis un type bien, regarde comme j'obéis bien à ta Loi, alors tu n'as pas d'autre choix que de me considérer comme juste, et de me donner la vie éternelle.  

 

Sauf que le merci, il ne connait pas, et comme le faire remarquer Ch Pedotti, ce que peut vivre le publicain , il n'en n'a pas la moindre idée. Il lui met une étiquette de pourri. Et on n'en parle plus. D'ailleurs indépendamment du publicain, il met se comparer aux autres qui sont tous des nuls.

 

13 Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’ 14Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

 

Lui a conscience de son péché, de sa finitude, de son incapacité à sortir de son péché. Il se sait pécheur et il demande de l'aide. Il est dans la dépendance. Et il est lui, un "petit", un de ceux dont le cœur est pauvre. 

 

Et la sentence finale. Mais qui peut aussi renvoyer à Jésus; mon serviteur qui s'est abaissé. Hymne de Paul, mais pas que. 

samedi 18 octobre 2025

SEMAINE DU 13 AU 19 OCTOBRE. ÉVANGILES

 

LUNDI 13 OCTOBRE. Lc 11,29-32

Début épitre aux romains.

 

Ceux qui ont demandé un signe, pas sur ce soit ces foules qui s'amassent, sauf que Luc emploie un pluriel, et du coup, on peut imaginer plusieurs origines à ces foules, des curieux, des pro Jésus, et des anti- Jésus. Et je pense que c'est eux que Jésus s'adresse. Il leur fait un reproche, ne pas savoir écouter, alors qu'une païenne est venue écouter un juif, et Jésus se positionne là, comme descendant de Salomon, de la lignée de David, donc le fait qu'il est le messie, et le fait qu'ils écoutent sans entendre, que des païens se sont convertis, mais pas eux. Ils restent sur leurs positions.

 

Je pense qu'on peut en prendre de la graine. Nous, du dedans, est ce que nous écoutons sans écouter, est ce que nous changeons notre cœur, ou simplement est ce que nous le laissons être changé par la Présence de celui que nous affirmons être notre sauveur? Pas si sûr.

 

. Lc 11,29-32

 

29 En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. 

 

C'est un peu comme si Jésus est une sorte de butoir, quelque chose qui fait comme un blocage, et les foules s'amassent, quelque part l'enserrent, l'entourent, ne lui laisse pas de place. Peut-être que ce genre de phrase, va pousser les gens à partir, parce que ce n'est pas très compréhensible, sauf que certes ils viennent voir, ils viennent, mais ils ne se convertissent pas, ils ne cherchent pas à comprendre; 

 

30 Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.

 

 

 31 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. 

 

C'est une femme, certes une reine, mais une païenne, qui sera la juge. Pas Dieu, non une païenne. Oh la la.

 

32 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »

 

Jésus plus que le roi Salomon, la Sagesse , plus que Jonas, le prophète. Par contre, ici pas de référence à la prêtrise.

 

 

MARDI 14 OCTOBRE. Lc 11,37-41

 

Si je lis correctement le début de l'épitre aux romains, ce qui provoque la colère de Dieu, c'est qu'on ne le reconnaisse pas comme l'Unique créateur, alors qu'il a donné à tout être une intelligence capable de reconnaître cela, en regardant autour de soi. Ce n'est pas tant le fait de faire le mal, mais de ne pas Le reconnaître, car si on fait de soi son propre Dieu, alors tout le reste en découle. C'est à la fois Le reconnaître, mais aussi se décentrer de soi.

 

Ne pas être juste, c'est faire obstacle à la vérité, cad à la reconnaissance de la Présence de D. mais cela nécessite la foi, de croire en cela.

 

Dans cet Évangile se révèle la justice donnée par Dieu, celle qui vient de la foi et conduit à la foi, comme il est écrit : Celui qui est juste par la foi, vivra.

 

L'évangile.

 

37 En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. 

 

 Je me demande toujours comment font les gens pour interrompre un homme qui est en train de prêcher. Mais d'une manière générale, Jésus accepte toujours de se laisser déranger et accepte (enfin ça dépend de ce qu'on lui demande, puisque pour Marthe, il n'a pas obéi, loin de là).

 

38 Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas.

 

 Et Luc note que le pharisien, fait la gueule (enfin peut-on dire cela)? Comment cet homme qui parle si bien, il ne respecte pas les prescriptions? Il a dû être touché par plein de gens, tous impurs, et il se met à table directement? Comme dirait Nouïs, évangile à coups de marteau, choquer pour faire bouger, pour faire réagir. 

 

Est-ce que pharisien se contente de penser cela, ou fait-il une remarque à Jésus. Mais ensuite c'est le Seigneur qui répond, cad que c'est Jésus qui parle avec autorité, avec cette autorité donnée.

 

39 Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté.

40 Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? 

41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. »

 

Et c'est non pas Jésus, mais "le Seigneur" qui prend la parole. Et qui donne un enseignement général, (qui sera repris complété par la suite),  avec le cœur rempli de cupidité qu'il faut nettoyer, et l'importance de la miséricorde). C'est un discours qui concerne tous ceux qui se contentent du rituel, mais qui ont en eux, des pensées qui sont mauvaises? Et il y a un rappel de Dieu, qui ne s'y trompera pas. 

 

Pratiquer oui, mais pratiquer comment? 

 

 

MERCREDI 15 OCTOBRE. Lc 11, 42-46

 

Rm, 2, 1-15

 

Il me semble que la fin du premier chapitre est toute une diatribe de Paul envers ceux qui se voilant la face (ne pas reconnaître l'existence de Dieu, ou le remplaçant par des idoles), font n'importe quoi de leur vie et de fait offensent ce Dieu qu'ils refusent de connaître. Rm 1,28 Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une façon de penser dépourvue de jugement. Ils font ce qui est inconvenant. 

 

Là il me semble qu'il y aurait deux types d'hommes, ceux qui savent que Dieu existent, mais qui se conduisent comme si Dieu n'existait pas (cela renvoie presque aux impies des psaumes, qui disent Dieu ne voit pas et qui incitent les autres, à faire et à penser comme eux), et ceux là, n'échappent pas au jugement. Pourtant Paul fait remarquer que Dieu ne ménage pas ses efforts pour que les yeux s'ouvrent. Et là apparaissent les oeuvres.

 

Puis une annonce, ceux qui se conforment à la volonté de Dieu, qu'ils soient juifs ou païens, seront reconnus comme justes. (enfin il me semble). 

 

Ensuite pour moi, ça se complique. Un peu verbeux et une logique un peu bizarre. 

 

La finale du chapitre: 28 Ce n’est pas ce qui est visible qui fait le Juif, ce n’est pas la marque visible dans la chair qui fait la circoncision ;29 mais c’est ce qui est caché qui fait le Juif : sa circoncision est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre, et sa louange ne vient pas des hommes, mais de Dieu.

 

L'évangile. 

 

Et ça continue. Ne disait-on pas malheur à toi autrefois?  Le Fr Serge a rappelé justement que ce sont les pharisiens qui lorsque Jésus guérit un possédé, disent qu'il a pactisé avec le Mauvais. Ils interprètent l'extérieur à leur manière.

 

Mais Jésus est pleinement prophète quand il agit ainsi. Il essaye de faire prendre conscience à certains de ces hommes qui veulent vivre au crible des préceptes que certes c'est bien, mais que si c'est pour juger les autres à son aulne, et de fait les mettre face à un Dieu qui juge et n'aime pas, il y a quelque chose qui a dérapé, et que ceux qui vivent ainsi sont malheureux.

 

 

42 En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. 

43 Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. 

44 Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » 

 

45Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » 

46 Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. »

 

 

 

JEUDI 16 OCTOBRE. 

 

Rm 3 21-30. Universalité du salut donné par la foi, en celui qui a acquis la rédemption 25Car le projet de Dieu était que le Christ soit instrument de pardon, en son sang, par le moyen de la foi. C’est ainsi que Dieu voulait manifester sa justice, lui qui, dans sa longanimité, avait fermé les yeux sur les péchés commis autrefois. 26Il voulait manifester, au temps présent, en quoi consiste sa justice, montrer qu’il est juste et rend juste celui qui a foi en Jésus. 27

 

Lc 11, 47-54

 

47 En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. 

48 Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque, eux-mêmes, ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. 

 

Je comprends mal la logique de Jésus, est ce mal de construire un tombeau, c'est faire aussi que la mémoire ne parte pas. Mais pour lui, ce serait d'approuver. Peut-être;

 

49 C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront

 

Vous devriez vous repentir de ce que vos pères ont fait, et non pas faire une fête? Je ne sais pas.

 

50 Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde, 

51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération. 

 

Et si Jésus parlait de lui? Puisqu'il va être livré aux romains par les pharisiens mais aussi par les sadducéens?  

 

52 Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. » 

 

Cela ça reste toujours d'actualité, comment rendre à tous la clé de la connaissance, ne pas confisquer le savoir pour soi ou pour une caste,

 

53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; 

54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.

 

Si tout cela s'est passé au cours du repas, on peut tout dire sauf que ce fut un repas apaisé et convivial. On (je) imagine bien, Jésus excédé, sortant de la maison, et là, les plus acharnés se suivent et continuent , tels des guêpes tombées sur un pot de miel, à bourdonner autout de lui, pour essayer de le piquer.

 

 

VENDREDI  17 OCTOBRE. Lc 12, 1-7

 

Rm 4, 1-8. Paul prend Abraham comme exemple. Il n'est pas juste par la pratique de ses œuvres ( mais lesquelles, sauver son cousin, se battre, la dime à Melchisédech)? Mais par la foi (Gn 15)  

Maintenant les citations, semblent démontrer que celui qui est juste devant Dieu, est quelqu'un qui est sans péché, ou dont le péché a été pardonné et ne pèse plus sur lui. C'est conforme au psaume lu après. Ps 32. 

 

 

 

 

1En ce temps-là, comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie. 

 

2 Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. 

 

Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits. 

 

A qui Jésus s'adresse t il? aux disciples ou aux pharisiens qui complotent derrière son dos? 

Pour moi, le voile, c'est à la fois celui qui recouvre le visage de Moïse, mais aussi le voile du temps, qui se déchirera en deux, qui fera que le saint des saints sera visible par tous, sera ouvert à tous, après la mort de Jésus. 

 

En même temps, Dieu qui a créé l'oreille n'entendrait-il pas? 

 

4 Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. 

5 Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre. 

 

L'homme est réduit ici, est cela s'entend, à être un corps et une âme. Si on prend la parabole de Lazare, il y a bien un jugement et une condamnation à être dans le Géhenne. Et celui qui juge c'est Dieu, c'est lui et lui seul qui a ce pouvoir; ne craignez pas les hommes, ils peuvent vous tuer, mais craignez Dieu qui lui a un autre pouvoir. 

 

6 Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. 

7 À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux. »

 

Là Jésus s'adresserait alors à ses disciples qu'il appelle ses amis, contrairement aux pharisiens qui sont des hypocrites et dont il faut se méfier, parce qu'ils parlent derrière votre dos. Il parle de la mort physique, qui sera le sort des disciples après sa résurrection. Il dit ne pas la craindre.  Par contre si je comprends bien, c'est craindre le très Haut qui a le pouvoir de vous mettre dans un lieu de torture. 

 

Une affirmation qui réconforte, vous avec du prix aux yeux de votre père, vous valez bien plus qu'un oiseau, qui a une toute petite valeur, mais quand même? Vous valez plus qu'une multitude de moineaux. Merci…

 

 

SAMEDI 18 OCTOBRE. ST Luc. Lc 10, 1-9

 

2 Tm 4, 10-17b.

Ces versets parlent de Luc, alors tout le monde est content…

 

 

Lc 10, 1-9

 

1 En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. 

2 Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. 

 

Dans le temps, tout un commentaire sur cet évangile à partir de la Paix. Il faut dire que l'image est belle, la paix comme un oiseau qui va se reposer sur un ami de la Paix ou qui revient sur le disciple. Mais au-delà du simple "Shalom", encore faut-il que la Paix, qui est don de dieu, soit dans le disciple, qu'elle soit en lui, qu'elle demeure en lui, qu'elle chasse aussi la peur, la crainte, l'angoisse. 

 

Donc commencer par prier.

 

            3 Allez !

Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

 

Ensuite, même s'il nous envoie comme des brebis parmi les loups, y aller, le quitter, quitter la sécurité du groupe, pour se mettre en route. Avoir peur? Ailleurs il dira avoir la prudence du serpent et la douceur de la colombe. 

 

 4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. 

 

S'alléger et compter sur la providence. Mais ne pas se laisser détourner de sa route. 

 

5 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’

6 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 7 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. 

 

Dire une parole de bénédiction, accepter l'hospitalité proposée.

 

8 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. 9 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »

 

 Il y a la maison où on séjourne et la ville où on passe. Mais si dans un cas, on accepte l'hospitalité après avoir donné la Paix, dans l'autre, on commence par guérir et on parle ensuite. L'annonce de la venue de Jésus, étant le règne de Dieu, s'est approché de vous. Quand Dieu règnera, les malades seront guéris. Toute notre humanité est malade, celle qui est en nous et celle qui est autour de nous. Seigneur, viens nous guérir.

 

 

DIMANCHE 19 OCTOBRE. Lc 18,1-8

 

On a d'abord Jésus, puis le Seigneur quand il s'agit d'aller au-delà.

 

A rapprocher de la parabole de l'ami qui dérange en pleine nuit. Si vous qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père donnera t il l'esprit saint à ceux qui le lui demandent. Lc 11.

 

Excellent commentaire de MN Thabut sur Moïse. 

 

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager: 

 

2« Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. 

Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” 

 

Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, 

comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.”

 

Cela fait penser aux disciples avec la femme syro-phénicienne, mais eux c'est "renvoie la, elle nous casse les oreilles". Et elle aussi, obtient gain de cause et ne se laisse pas démonter par l'apparente froideur de Jésus. Et c'est bien la foi de cette femme qui obtient le miracle.

 

Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! 

7Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? 

Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. 

 

Qu'entend-on par faire justice? Mais peut-être qu'il y a peu d'élus. Est-ce que cela renvoie à un contexte de persécution? Le juste et l'injuste? Ne vous souciez pas de votre défense, l'esprit saint vous dira ce qu'il faut dire. 

 

Faire juste sur cette terre ou dans l'ailleurs qui suit la mort? Les martyrs de nos jours. Non sur cette terre Dieu ne leur a pas fait justice, pas plus qu'il n'a délivré son Fils de la mort. Mais ensuite, ils sont des vivants à la suite de Jésus, pour l'éternité.

 

Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

 

C'est bien viendra et non reviendra. Et du coup je me demande si ce Fils de l'Homme qui est une représentation d'un homme qui n'est pas terrestre, montre Jésus le Ressuscité, qui viendra dans la Gloire juger. Mais c'est bien un autre Jésus, pas celui qui a vécu. 

 

Mais ce Jésus- là, il pourrait être pour nous, mais il est là aussi présent. Quel jésus présentons- nous aux autres? Quelle image de lui, portons -nous? Quel est celui qui nous habite et en qui nous espérons habiter? 

 

D'un côté persévérance dans la prière de demande, et savoir que  parfois le temps de D n'est pas le nôtre, mais savoir aussi que ça peut être réalisé, et de l'autre prier aussi pour que Jésus demeure celui que nous attendons chaque jour. Foi individuelle et foi collective.