LUNDI 6 OCTOBRE. Lc 10, 25-37
Importance du comment lire la parole.
Attention à ne pas voir sans regarder. Les trois l'ont vu, seul un, a agi. Son regard a été autre. En fait; au lieu de s'occuper de lui, (si je le touche je deviens impur), il est saisi de compassion et agi en conséquence.
25 En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
26 Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
Jésus veut-il lui faire comprendre que la Tora, tout est dit? A condition de lire comme il faut. Le comment lis-tu est une très bonne interrogation.
27 L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
28 Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Ce qui est amusant, c'est que le docteur de la loi, donne d'emblée une réponse qui satisfait Jésus et qu'il reprendra quand on lui demandera quel est le plus grand des commandements, quand on veut le mettre à l'épreuve à Jérusalem. Mt 22. En Mc 12, 31, c'est aussi à Jérusalem et c'est un scribe qui pose la question du plus grand des commandements. Ça se termine par : tu n'es pas loin du royaume de Dieu.
Et pour le docteur, tu sais ce que tu dois faire, maintenant, vis-le.
29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
Il me semble que le docteur, n'est pas content. Il voulait une vraie discussion, pour pouvoir montrer sa supériorité et acculer Jésus devant ses disciples à une humiliation. Donc il relance comme il peut, histoire d'avoir le dernier mot.
30 Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Certains disent que Jérusalem, c'est la ville Sainte. Jéricho c'est la ville au-dessous du niveau de mer; et que les bandits symbolisent les forces du mal qui attaquent l'homme qui certes revient de J, mais qui a baissé sa garde.
31 Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
32 De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Surtout aucun contact. Pas de poser de questions, respecter la loi.
33 Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
34 Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Lui, ne reste pas à distance, il voit, il s'approche, il agit et lui donne sa propre monture, un toit et des soins. Il assure même le futur.
35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
36 Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » 37 Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »
Ce n'est plus qui est mon prochain, mais comment être le prochain de l'autre. Jésus est-il le prochaine de ce docteur qui veut le mettre à l'épreuve?
Je crois que dans la finale de ce chapitre 10, Jésus va se montrer le prochain de Marthe.
MARDI 7 OCTOBRE. Lc 10, 38-42
Pour moi, mai c'est une redite, c'est une guérison pour Marthe.
38 En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. 3
39 Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
40 Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. »
41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.
42 Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
MERCREDI 8 OCTOBRE. Lc 11, 1_4
Pour moi : Lc 12, 12 car l'esprit saint vous enseignera tout ce que vous aurez à dire.
1 Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il y a un temps pour prier et un temps pour être avec les autres.
On apprend donc que Jean apprenait à ses disciples à prier; En quoi se démarque t il des pharisiens ? On peut imaginer que les Esséniens avaient aussi d'autres prières, mais dans quel but, pour demander quoi?
En tous les cas, Jésus ne se dérobe pas. Mais on dit que cette prière est assez proche de prières qui existaient à cette époque.
2 Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
On commence par se tourner vers le Père, et a souhaiter qu'il soit connu de tous.
Mais surtout, dire Père et non pas notre qui es aux cieux, c'est radicalement différent. Là je m'adresse comme Jésus, à quelqu'un qui n'est pas loin, qui n'est pas dans ce ciel que je ne peux imaginer, mais qui est là, tout près de moi, qui m'écoute et que je peux appeler Abba. Il n'est pas loi, il est proche et cela c'est une belle différence avec l'évangile de Mattieu. C'est vraiment le Dieu qui est le tout proche.
Dominique F. n'a pas pu s'empêcher de comment le verset de MAttheiu, que ta volonté soit faite qui n'est pas chez Luc;
3 Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Puis on fait une demande de vie, de la vie de tous les jours, le pain. Que ce soit le pain qui pemet de vivre que ce soit le pain de la parole.
4 Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»
On termine par une demande et pas n'importe laquelle, celle du pardon, et une affirmation, qui est presque je mérite d'être pardonné puisque je pardonne à ceux qui ont des torts. Or cela c'est peu évident. La dernière demande est pour moi fondamentale.
A redire, tout ça lentement, pour le laisser imprégner la journée.
JEUDI 9 OCTOBRE. Lc 11, 5-13
Continuation imagée de la réponse sur la prière. Savoir que Dien entend, qu'il donne de bonnes choses, même si ce ne sont pas celles qui nous avons demandées. Savoir que la seule vraie demande qui sera entendue, c'est la demande de l'esprit saint.
Mais je pense qu'ils ont dû être un peu déconcertés.
5 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, 6car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
7 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
8 Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Ce qui est étonnant, c'est que cet homme qui vient frapper à pas d'heure, ce n'est pas pour lui qu'il demande. Il se rend compte qu'il n'a rien pour accueillir quelqu'un qu'il aime, qu'il est démuni, et il se souviens que cet ami- là pourrait bien avoir de quoi le dépanner. Quand on reçoit, on offre le gîte et le couvert. Et la réponse est que celui qui est dérangé en pleine nuit, il va se lever(sortir de son sommeil) et donner.
J'ai souvent cru, et je le crois encore, que parfois, pour obtenir quelque chose, il fallait comme tirer la sonnette d'alarme, demander, demander et demander sans cesse, ne pas criandre de déranger. Parfois il y a urgence; Pour certaines choses, il n'en demeure pas moins que la prière qui vient, c'est que ta volonté soit faite et non la mienne.
9 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
Ne vous lassez pas, et vous serez entendus. Le tout est de savoir si nous demandons pour la bonne cause (là c'était la charité si je puis dire), mais parfois on ne sait pas décoder la réponse donnée.
11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
Jésus dit que la seule demande qui sera exaucée (mais ailleurs il dira que 'il faut crier jour et nuit), c'est l'esprit saint. Et cela renvoie sur le texte de Joyce que j'ai bien aimé ce matin.
Verset du jour : « Qui donc connaît la pensée du Seigneur et qui pourrait l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée du Christ. »
1 Corinthiens 2:16
Nous lisons dans 1 Corinthiens 2:16 que nous avons la pensée de Christ. Voilà une affirmation surprenante, et si elle ne figurait pas dans la Bible, beaucoup n’y croiraient pas. Paul n’affirme cependant pas que nous sommes parfaits ou que nous ne pécherons jamais. Ce qu’il dit, c’est que nous pouvons avoir des pensées spirituelles parce que Christ vit en nous. La bonne nouvelle est que nous n’avons plus besoin de penser comme autrefois ; nous pouvons commencer à penser comme Christ.
Souvenons-nous également de la promesse que Dieu nous a faite par la bouche d’Ézéchiel : « Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau, j’enlèverai de votre être votre cœur dur comme la pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon propre Esprit » (Ézéchiel 36:26-27).
Christ a mis en vous une intelligence, un cœur et un esprit nouveaux. Vous grandissez spirituellement et devenez chaque jour un peu plus semblable à lui. Voilà assurément un sujet de reconnaissance !
VENDREDI 10 OCTOBRE.
15 En ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. »
Je crois que si je me base aussi sur l'évangile de M, Pour Jésus, entendre cela, c'est une vraie blessure. Et il se défendra.
16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Pour le signe venu du ciel (et cela aussi sera demandé) il répondra par le signe de Jonas. De même que Jonas est resté trois jours et trois nuits…
Certains disent, certains pensent. Et Jésus répond, pour eux et pour ses disciples.
17Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
18 Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons.
19 Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.
J'ai du mal à suivre son raisonnement. Si Satan, le diviseur est divisé, il est pris à son propre piège, il scie la branche sur laquelle il est assis. Et les disciples des pharisiens, eux par quel nom expulsent-ils? Eux diront que vous êtes mauvais, pas moi, vous qui me jugez.
20 En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.
Ouvrez les yeux et cessez de raisonner comme des patates, et acceptez que ce qui se passe chez vous, en ce moment, c'est signe de la présence du Dieu, de Dieu qui a quitté son ciel pour venir en ma personne jusqu'à vous.
21 Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
22 Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.
Une petite parabole pour montrer (enfin je le crois) que Jésus est plus fort que le Béelzéboul.
Ce n'est pas clair. S'agit -il de celui qui se croit comme les pharisiens à l'abri de la tentation, qui du coup baisse sa garde et se fait prendre? Importance de veiller. Et là, la phrase suivante me plait plus. Avoir Jésus avec soi permet de garde l'unité.
Certains disent (messe de midi) que cet homme c'est Dieu, mais je ne pense pas que Dieu puisse être désarmé. On peut dire que c'est le mauvais, mais distribuer ses dépouilles, je ne comprends pas. Maintenant, ce peut-être ceux qui se pensent forts, mais qui du coup ne pensent plus à se protéger. Et là on revient à la prière; Le prier sans cesse, et veiller.
23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »
Une petite sentence, pas si simple, donc à réfléchir. Ailleurs ii dira pour l'homme qui chasse des démons, qui n'est pas contre moi est pour moi. Là c'est avec Jésus se pose ici comme le rassembleur. Celui qui est unité, et si on n'est pas avec lui, lui qui est aussi un bouclier, on fait comme le diable, on sépare, on disperse. SI ma force c'est Jésus, alors ce n'est pas que je sois forte, mais avec lui, je peux rester dans l'unité.
24 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” 25 En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée.
26Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »
-ne croyez pas être à l'abri, le travail contre le mauvais, c'est tous les jours qu'il faut le maintenir. Importance de la présence de l'Esprit comme armure contre ces démons;
SAMEDI 10 OCTOBRE. Lc 11, 27-28. St jean 23.
Autrefois, maternité de Marie. Avec Jésus perdu et retrouvé.
Au moins il y a des gens simples, qui admirent ce Jésus qui guérit, qui explique, qui ne se met pas en colère. Et je ne sais pas si autrefois on pouvait dire à quelqu'un heureux es-tu, (même si c'est dans les béatitudes) directement. Je veux dire qu'il peut y avoir des usages que nous ne connaissons pas. De mon temps, il ne fallait pas dire à une maman que son enfant était beau, parce que ça pouvait attirer sur lui la jalousie des démons. Mais admirer la maman d'un tel homme, la déclarer bien heureuse, c'est finalement simple et très beau.
Jésus ne dit rien contre sa maman, en fait il reprend aussi la phrase d'Elisabeth heureuse celle qui a cru en l'accomplissement de la parole du Seigneur. Mais a écouté, entendu, et gardé dans son cœur
27En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » 28Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
Il doit avoir un autre endroit où c'est qui écoutent et mettent en pratique.
En soi, c'est un beau programme.
DIMANCHE 12 OCTOBRE. LC 17, 11-19
SEMAINE DU 6 AU 13 SEPTEMBRE. ÉVANGILES
LUNDI 6 SEPTEMBRE. Lc 10, 25-37
Importance du comment lire la parole.
Attention à ne pas voir sans regarder. Les trois l'ont vu, seul un, a agi. Son regard a été autre. En fait; au lieu de s'occuper de lui, (si je le touche je deviens impur), il est saisi de compassion et agi en conséquence.
25 En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
26 Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
Jésus veut-il lui faire comprendre que la Tora, tout est dit? A condition de lire comme il faut. Le comment lis-tu est une très bonne interrogation.
27 L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
28 Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Ce qui est amusant, c'est que le docteur de la loi, donne d'emblée une réponse qui satisfait Jésus et qu'il reprendra quand on lui demandera quel est le plus grand des commandements, quand on veut le mettre à l'épreuve à Jérusalem. Mt 22. En Mc 12, 31, c'est aussi à Jérusalem et c'est un scribe qui pose la question du plus grand des commandements. Ça se termine par : tu n'es pas loin du royaume de Dieu.
Et pour le docteur, tu sais ce que tu dois faire, maintenant, vis-le.
29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
Il me semble que le docteur, n'est pas content. Il voulait une vraie discussion, pour pouvoir montrer sa supériorité et acculer Jésus devant ses disciples à une humiliation. Donc il relance comme il peut, histoire d'avoir le dernier mot.
30 Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Certains disent que Jérusalem, c'est la ville Sainte. Jéricho c'est la ville au-dessous du niveau de mer; et que les bandits symbolisent les forces du mal qui attaquent l'homme qui certes revient de J, mais qui a baissé sa garde.
31 Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
32 De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Surtout aucun contact. Pas de poser de questions, respecter la loi.
33 Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
34 Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Lui, ne reste pas à distance, il voit, il s'approche, il agit et lui donne sa propre monture, un toit et des soins. Il assure même le futur.
35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
36 Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » 37 Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »
Ce n'est plus qui est mon prochain, mais comment être le prochain de l'autre. Jésus est-il le prochaine de ce docteur qui veut le mettre à l'épreuve?
Je crois que dans la finale de ce chapitre 10, Jésus va se montrer le prochain de Marthe.
MARDI 7 OCTOBRE. Lc 10, 38-42
Pour moi, mai c'est une redite, c'est une guérison pour Marthe.
38 En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. 3
39 Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
40 Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. »
41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.
42 Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
MERCREDI 8 OCTOBRE. Lc 11, 1_4
Pour moi : Lc 12, 12 car l'esprit saint vous enseignera tout ce que vous aurez à dire.
1 Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il y a un temps pour prier et un temps pour être avec les autres.
On apprend donc que Jean apprenait à ses disciples à prier; En quoi se démarque t il des pharisiens ? On peut imaginer que les Esséniens avaient aussi d'autres prières, mais dans quel but, pour demander quoi?
En tous les cas, Jésus ne se dérobe pas. Mais on dit que cette prière est assez proche de prières qui existaient à cette époque.
2 Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
On commence par se tourner vers le Père, et a souhaiter qu'il soit connu de tous.
Mais surtout, dire Père et non pas notre qui es aux cieux, c'est radicalement différent. Là je m'adresse comme Jésus, à quelqu'un qui n'est pas loin, qui n'est pas dans ce ciel que je ne peux imaginer, mais qui est là, tout près de moi, qui m'écoute et que je peux appeler Abba. Il n'est pas loi, il est proche et cela c'est une belle différence avec l'évangile de Mattieu. C'est vraiment le Dieu qui est le tout proche.
Dominique F. n'a pas pu s'empêcher de comment le verset de MAttheiu, que ta volonté soit faite qui n'est pas chez Luc;
3 Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Puis on fait une demande de vie, de la vie de tous les jours, le pain. Que ce soit le pain qui pemet de vivre que ce soit le pain de la parole.
4 Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»
On termine par une demande et pas n'importe laquelle, celle du pardon, et une affirmation, qui est presque je mérite d'être pardonné puisque je pardonne à ceux qui ont des torts. Or cela c'est peu évident. La dernière demande est pour moi fondamentale.
A redire, tout ça lentement, pour le laisser imprégner la journée.
JEUDI 9 OCTOBRE. Lc 11, 5-13
Continuation imagée de la réponse sur la prière. Savoir que Dien entend, qu'il donne de bonnes choses, même si ce ne sont pas celles qui nous avons demandées. Savoir que la seule vraie demande qui sera entendue, c'est la demande de l'esprit saint.
Mais je pense qu'ils ont dû être un peu déconcertés.
5 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, 6car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
7 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
8 Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Ce qui est étonnant, c'est que cet homme qui vient frapper à pas d'heure, ce n'est pas pour lui qu'il demande. Il se rend compte qu'il n'a rien pour accueillir quelqu'un qu'il aime, qu'il est démuni, et il se souviens que cet ami- là pourrait bien avoir de quoi le dépanner. Quand on reçoit, on offre le gîte et le couvert. Et la réponse est que celui qui est dérangé en pleine nuit, il va se lever(sortir de son sommeil) et donner.
J'ai souvent cru, et je le crois encore, que parfois, pour obtenir quelque chose, il fallait comme tirer la sonnette d'alarme, demander, demander et demander sans cesse, ne pas criandre de déranger. Parfois il y a urgence; Pour certaines choses, il n'en demeure pas moins que la prière qui vient, c'est que ta volonté soit faite et non la mienne.
9 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
Ne vous lassez pas, et vous serez entendus. Le tout est de savoir si nous demandons pour la bonne cause (là c'était la charité si je puis dire), mais parfois on ne sait pas décoder la réponse donnée.
11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
Jésus dit que la seule demande qui sera exaucée (mais ailleurs il dira que 'il faut crier jour et nuit), c'est l'esprit saint. Et cela renvoie sur le texte de Joyce que j'ai bien aimé ce matin.
Verset du jour : « Qui donc connaît la pensée du Seigneur et qui pourrait l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée du Christ. »
1 Corinthiens 2:16
Nous lisons dans 1 Corinthiens 2:16 que nous avons la pensée de Christ. Voilà une affirmation surprenante, et si elle ne figurait pas dans la Bible, beaucoup n’y croiraient pas. Paul n’affirme cependant pas que nous sommes parfaits ou que nous ne pécherons jamais. Ce qu’il dit, c’est que nous pouvons avoir des pensées spirituelles parce que Christ vit en nous. La bonne nouvelle est que nous n’avons plus besoin de penser comme autrefois ; nous pouvons commencer à penser comme Christ.
Souvenons-nous également de la promesse que Dieu nous a faite par la bouche d’Ézéchiel : « Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau, j’enlèverai de votre être votre cœur dur comme la pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon propre Esprit » (Ézéchiel 36:26-27).
Christ a mis en vous une intelligence, un cœur et un esprit nouveaux. Vous grandissez spirituellement et devenez chaque jour un peu plus semblable à lui. Voilà assurément un sujet de reconnaissance !
VENDREDI 10 OCTOBRE. Lc 11, 15-26
ne pas baisser la garde. veillez et prier.
15 En ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. »
Je crois que si je me base aussi sur l'évangile de M, Pour Jésus, entendre cela, c'est une vraie blessure. Et il se défendra.
16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Pour le signe venu du ciel (et cela aussi sera demandé) il répondra par le signe de Jonas. De même que Jonas est resté trois jours et trois nuits…
Certains disent, certains pensent. Et Jésus répond, pour eux et pour ses disciples.
17Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
18 Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons.
19 Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.
J'ai du mal à suivre son raisonnement. Si Satan, le diviseur est divisé, il est pris à son propre piège, il scie la branche sur laquelle il est assis. Et les disciples des pharisiens, eux par quel nom expulsent-ils? Eux diront que vous êtes mauvais, pas moi, vous qui me jugez.
20 En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.
Ouvrez les yeux et cessez de raisonner comme des patates, et acceptez que ce qui se passe chez vous, en ce moment, c'est signe de la présence du Dieu, de Dieu qui a quitté son ciel pour venir en ma personne jusqu'à vous.
21 Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
22 Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.
Une petite parabole pour montrer (enfin je le crois) que Jésus est plus fort que le Béelzéboul.
Ce n'est pas clair. S'agit -il de celui qui se croit comme les pharisiens à l'abri de la tentation, qui du coup baisse sa garde et se fait prendre? Importance de veiller. Et là, la phrase suivante me plait plus. Avoir Jésus avec soi permet de garde l'unité.
Certains disent (messe de midi) que cet homme c'est Dieu, mais je ne pense pas que Dieu puisse être désarmé. On peut dire que c'est le mauvais, mais distribuer ses dépouilles, je ne comprends pas. Maintenant, ce peut-être ceux qui se pensent forts, mais qui du coup ne pensent plus à se protéger. Et là on revient à la prière; Le prier sans cesse, et veiller.
23 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »
Une petite sentence, pas si simple, donc à réfléchir. Ailleurs ii dira pour l'homme qui chasse des démons, qui n'est pas contre moi est pour moi. Là c'est avec Jésus se pose ici comme le rassembleur. Celui qui est unité, et si on n'est pas avec lui, lui qui est aussi un bouclier, on fait comme le diable, on sépare, on disperse. SI ma force c'est Jésus, alors ce n'est pas que je sois forte, mais avec lui, je peux rester dans l'unité.
24 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” 25 En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée.
26Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. »
-ne croyez pas être à l'abri, le travail contre le mauvais, c'est tous les jours qu'il faut le maintenir. Importance de la présence de l'Esprit comme armure contre ces démons;
SAMEDI 10 OCTOBRE. Lc 11, 27-28. St jean 23.
Autrefois, maternité de Marie. Avec Jésus perdu et retrouvé.
Au moins il y a des gens simples, qui admirent ce Jésus qui guérit, qui explique, qui ne se met pas en colère. Et je ne sais pas si autrefois on pouvait dire à quelqu'un heureux es-tu, (même si c'est dans les béatitudes) directement. Je veux dire qu'il peut y avoir des usages que nous ne connaissons pas. De mon temps, il ne fallait pas dire à une maman que son enfant était beau, parce que ça pouvait attirer sur lui la jalousie des démons. Mais admirer la maman d'un tel homme, la déclarer bien heureuse, c'est finalement simple et très beau.
Jésus ne dit rien contre sa maman, en fait il reprend aussi la phrase d'Elisabeth heureuse celle qui a cru en l'accomplissement de la parole du Seigneur. Mais a écouté, entendu, et gardé dans son cœur
27En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » 28Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
Il doit avoir un autre endroit où c'est qui écoutent et mettent en pratique.
En soi, c'est un beau programme.
DIMANCHE 12 OCTOBRE. LC 17, 11-19 https://giboulee.blogspot.com/search?q=les+dix+lépreux
11 En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.
12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance
13et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
14 À cette vue, Jésus leur dit : « Allez- vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
Ceux-là, contrairement au lépreux de Marc, respectent les règles. Ils restent à distance; ils semblent ne pas demander de guérison. Que mettre sous ce "prends pitié de nous"? Est-ce qu'ils veulent de l'argent? Ils font un peu penser à des mendiants. De fait, c'est ce que dira aussi l'aveugle de Jéricho : Jésus fils de David, prends pitié de moi. Sauf que Jésus lui demande ce qu'il veut. SI on prend cela comme modèle, il semble évident que ce que veulent ces hommes, c'est bien une purification, et Jésus en les envoyant aux prêtres, montre bien qu'il a compris. Sauf que ce n'est pas immédiat. Cela fait penser à l'évangile de Jean, la guérison de l'aveugle-né. Se mettre en route, sur la foi d'une parole. Et ils sont purifiés.
15 L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
16 Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain.
Un seul revient. Pour lui, ce qui s'est passé, c'est un don de Dieu, un cadeau fait par cet homme qu'il ne connaît pas, dont il vient peut-être juste d'entendre le nom. Et en son cœur, la gratitude explose et il la laisse exploser. Peu importe les prêtres, peu importe le moment où il sera réintégré dans la communauté des vivants; ce qui compte pour lui, c'est de se tourner vers cet homme qui l'a guéri, qui lui a rendu en quelque sorte sa vie, son honneur. Il peut à nouveau vivre normalement. Il n'est plus exclu, il n'est plus un paria, il n'est plus le rappel permanent du péché.
17 Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ?
18 Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! »
Est-ce que je peux entendre comme une plainte de Jésus? Pourquoi, ne viennent-ils pas rendre grâce? Je crois que Nouis dit que la foi c'est aussi cette capacité à louer? Et cela me plait bien.
19 Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »
Pour moi, mais je dois me répéter, c'est une phrase de résurrection, et la résurrection, ça ne touche pas que le corps, ça change aussi le dedans, ça crée un cœur nouveau. Alors oui, cet homme, parce qu'il a cette foi qui l'a poussé à revenir tout de suite pour rendre grâce, est ressuscité. Important ce que dit Jésus, ta foi t'a sauvé. Ta foi en moi, ta foi en ma parole, mais c'est un acte de ta part, un acte qui t'appartient à toi et que les autres n'ont pas fait.
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