Le livre de la Sagesse, un régal, du moins pour le début. la partie Midrash, j'aime quand même moins. reader digest.
LUNDI 10 NOVEMBRE. Lc 17, 1-6
Un peu compliqué finalement. Pas le début, mais la demande des apôtres. On l'a déjà entendu à une messe du dimanche. De fait, je ne vois pas du tout ce que vient faire la foi pour pardonner.
Ou alors Jésus, vient de leur demander quelque chose qui leur parait insurmontable. Mais ils peuvent penser qu'avec son aide ce sera possible. Ce serait quand plutôt, donne-nous cette force-là. Sauf que Jésus reste bien dans l'ordre de la foi, cette foi qui peut détruire nos montagnes intérieures si on le laisse agir Lui.
1 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive !
2 Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà.
3a Prenez garde à vous-mêmes !
Cela a pris beaucoup plus de sens, maintenant, avec les scandales dans l'église. Je pense que je ferai une autre césure du verset.
3 bSi ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui.
4 Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. »
5 Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! »
6 Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. ».
Ou alors pour arriver à pardonner envers et contre tout, il faut quelque chose en soi, quelque chose de plus. Si c'est l'amour de l'autre, alors cela peut se dire en termes de foi.
Rappel Nouis. Septembre 2025 le serviteur inutile.
Introduction
Le verset qui précède l’évangile de ce dimanche le serviteur inutile, est un appel au pardon, un pardon inconditionnel puisque Jésus déclare que si ton frère… pèche contre toi sept fois par jour, et que sept fois il revienne à toi, en disant : « Je vais changer radicalement », tu lui pardonneras. Le chiffre sept fait sortir le pardon de notre comptabilité : Jésus ne dit pas combien de fois il faut pardonner, il dit qu’il faut toujours pardonner. Devant la radicalité de l’enseignement, les disciples posent la seule vraie question que nous devons poser lorsque nous nous présentons devant le Seigneur : Donne-nous plus de foi.
La première demande que nous pouvons exprimer dans notre prière est la demande de la foi.
Points d’exégèse.
Attention sur deux points.
Le grain de moutarde
À la demande de la foi, Jésus répond par une pirouette : Si vous aviez de la foi comme une graine de moutarde, vous diriez à ce mûrier : « Déracine-toi et plante-toi dans la mer », et il vous obéirait.
Jésus avait déjà utilisé l’image de la graine de moutarde pour évoquer la foi lorsqu’il avait annoncé que le règne de Dieu est semblable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin ; elle pousse, elle devient un arbre, et les oiseaux du ciel habitent dans ses branches (Lc 13.19). Ici, l’arbre n’accueille pas les oiseaux du ciel, mais va se planter dans la mer !!! Même si on ne comprend pas très bien l’intérêt pour un arbre d’aller se planter dans la mer, le disciple peut entendre que sa foi n’a pas encore atteint la taille d’un grain de moutarde, ce qui rend d’autant plus légitime la question du verset précédent.
Situation de la première Église
L’Église qui a reçu l’évangile de Luc était une toute petite communauté, pas plus grande qu’un grain de moutarde face à l’Empire romain. Elle pouvait se demander comment elle pouvait témoigner de la victoire de l’Évangile alors que son influence était ridicule dans le monde qui était le sien.
Jésus répond qu’un petit grain de moutarde peut déraciner les arbres les plus majestueux.
Tous ceux qui pourraient se décourager devant la petitesse de l’Église actuelle peuvent entendre qu’un tout petit grain d’Évangile peut venir à bout des arbres les mieux plantés.
Pistes d’actualisation
1er thème : Parabole du serviteur : Qu’est-ce que la foi ?
Ces versets sont choquants au regard des mœurs sociales de notre temps, mais tout à fait ordinaire pour l’époque. Le rôle d’un serviteur est de servir son maître toute la journée, et pas seulement dans les champs. La première façon d’augmenter notre foi est de vivre l’obéissance à l’Évangile toute la journée. Comme dans la parabole des deux maisons (Lc 6.48-49), la foi n’est pas d’abord une question de croyance ou de sentiment, mais de mise en pratique, et de service.
La foi est un pari, le pari du service, de la grâce, de l’espérance, de la prière, de la confiance… Lorsque nous osons faire ce pari, notre vie apparaît plus grande, plus belle et cela alimente notre foi.
2e thème : Nous n’en avons jamais fini avec la foi
Un des grands thèmes de la parabole est que nous n’en avons jamais fini avec la foi, jamais nous pouvons dire : J’ai fait ce que je devais, je suis quitte avec la foi. Seuls les hypocrites disent cela et au fond d’eux ils savent bien qu’ils se mentent à eux-mêmes.
Cela ne veut pas dire qu’il faut passer sa vie à faire de bonnes œuvres mais que nous devons vivre toute notre vie devant Dieu. C’est comme lorsque l’apôtre Paul exhorte : Priez sans cesse (1 Th 5.17), Paul ne nous demande pas de passer toutes nos journées àgenoux, mais d’avoir en tout temps conscience que nous nous tenons devant Dieu.
3e thème : Le serviteur inutile
Au disciple qui demande à Jésus d’augmenter sa foi, ce dernier répond que le plus dévoué des serviteurs ne sera jamais qu’un serviteur inutile, ou quelconque, ou ordinaire. Avoir une grande fois ne fait pas de nous des héros, mais des serviteurs quelconques. Inversement, nous pouvons entendre que les serviteurs de l’Évangile les plus ordinaires et les plus humbles sont ceux qui ont la plus grande foi.
Jésus ne nous demande pas d’être des héros de la foi, mais des serviteurs de tous les jours. La vraie foi ne se repère pas dans notre capacité à déraciner des arbres pour les envoyer se planter en mer, mais par une humble fidélité quotidienne.
Dans l’hymne de 1 Co 13, l’amour ce n’est pas de distribuer tous ses biens et livrer son corps par fierté, c’est pardonner tout, croire tout, espérer tout, endurer tout.
Une illustration : Une foi radicale
Pour évoquer la foi qui déplace les montagnes, Zvi Kolitz est un auteur juif qui a écrit un petit récit de fiction qui rapporte les propos de la lettre qu’un des derniers combattants du ghetto de Varsovie écrit à Dieu. Elle se termine de la façon suivante : « Quand j’étais jeune, mon rabbi m’a maintes fois raconté l’histoire d’un Juif qui, avec sa femme et leur enfant, a fui l’inquisition espagnole. Il a pris la mer à bord d’un petit bateau, et réussi malgré la tempête à gagner un îlot rocailleux. Là, un éclair foudroie sa femme. Puis une tornade emporte l’enfant dans les flots. Seul, malheureux comme les pierres, les mains levées vers le ciel, le Juif s’adresse à Dieu : « Dieu d’Israël, j’ai fui jusqu’ici pour pouvoir te servir librement, pour observer tes commandements et sanctifier ton nom. Mai toi, tu fais tout pour m’empêcher de croire en toi. Cependant, si tu penses réussir à me détourner du droit chemin par ces épreuves, je te crie : Tu en seras pour ta peine. Tu as beau m’offenser et me fustiger, je croirai toujours en toi ».
MARDI 11 NOVEMBRE. Lc 14, 7-10
7 En ce temps-là, Jésus disait : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ?
8 Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ?
9 Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ?
Quand on regarde certaines séries télé qui se passent en Angleterre et quand on voit la quantité de travail qui est demandée aux domestiques, (qui peuvent s'estimer heureux d'avoir un travail) il est presque évident que leurs maîtres ne leur en sont absolument pas reconnaissants.
Peut-être que Jésus, évoque quand même la possibilité que Dieu soit autre qu'un maître de ce type, et que lui, il le prouvera quand il lavera les pieds de ses serviteurs. Ceux-ci ont-ils été reconnaissants? Ce n'est pas évoqué, plutôt gênés, à mon avis, et c'est bien la réaction de Pierre.
C'est vrai que la reconnaissance, quelque part, j'en ai besoin. Là encore les séries policières maintenant gratifient celui qui a fait une découverte importante. Il me semble que ce n'était pas le cas autrefois.
10 De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir.” »
Finalement, pour moi, est ce que je suis au service de quelqu'un, est ce que quelqu'un me donne des ordres? Je dirai que non. Ce que je fais, finalement je choisis de le faire. Et là, je ne peux qu'être dans la gratitude.
MERCREDI 12 NOVEMBRE. Les dix lépreux : Lc 17, 11-19
11 En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.
12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance
13 et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
14 À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
15 L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
16 Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain.
17Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ?
18 Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! »
19 Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »
JEUDI 13 NOVEMBRE. Lc 17, 20-25
Une même question qui entraine deux réponses. Une pour les questionneurs, à savoir, que le règne de Dieu est parmi vous. Cela pour moi renvoie au psaume 88 et donc décrit Jésus à savoir amour, verité, justice et paix.
Pour les disciples, il tourne un peu la question posée et parle de ces jours mauvais.
Il y aura bien un jour du Fils de l'homme glorieux, mais ce jour-là ne pourra arriver que si le fils de l'homme passe par la souffrance et le rejet. Là la mort n'est pas dite, mais elle est évoquée. Pascal parle de Jésus qui est en agonie jusqu'à la fin du monde (il me semble). Et agonie, c'est cette immense souffrance.
20 En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable.
21 On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. »
22 Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas.
23 On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. 24En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là.
25 Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »
VENDREDI 14 NOVEMBRE. Lc 17, 26-38
Est-ce que Paul s'est un peu servi de la sagesse de Salomon pour rédiger le début de la lettre aux Romains.
Pour l'évangile, on est à la suite du questionnement des pharisiens sur la venue ru règne de Dieu. Il est au milieu de vous. Aux disciples Jésus leur dit bien qu'il n'y aura pas de lieux.
L'enseignement continue. Et quelque part, il y a le fait de ne pas savoir, sauf que ça sera de l'ordre de la catastrophe cosmique, mais c'est aussi le style apocalyptique, et le fait de prendre les jambes à son cou pour échapper à cette mort- là. Ce qui se passe un peu partout dans notre monde, semble montrer que ce n'est plus possible. Échapper à la mort.
26 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme.
27 On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr.
Mais si on regarde la Genèse, il est question du mal. Seul Noé trouve grâce auprès du Seigneur. C'est un peu comme si le monde baigne dans le mal et que pour faire un monde neuf, Dieu fait fabriquer cette arche qui va contenir les germes de la reconstruction; mais qui devra tenir bon pendant 40 jours … La mort, la vie.
05 Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée.
06 Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; il s’irrita en son cœur et il dit :
07 « Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés – et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel – car je me repens de les avoir faits. »
08 Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur.
28 Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ;
29 mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ;
Gn 18 0 Alors le Seigneur dit : « Comme elle est grande, la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde !
21 Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. »
Le jour où Jésus sorti de Jérusalem… Que va-t-il se passer? La mort du juste?
30 cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera.
En d'autres termes; Jésus associe la fin du monde au moment où il sera enlevé de Jérusalem. Il y a bien eu destruction, mais bien plus tard. Mais peut-être qu'on peut parler de retours au pluriel, pour chaque génération, parce qu'Il se manifeste différemment si on lit différents témoignages. Mais pour que le jour arrive il fallait bien qu'il meure hors de Jérusalem;
3 1En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière.
32 Rappelez-vous la femme de Loth.
33 Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera.
Une sentence, mais on la trouve ailleurs. Mt 24 (je crois).
34 Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée.
35 Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » 36[…]
Un commentaire parle du jugement dernier; un sera sauvé, pas l'autre. Cela semble faire quand même du 50/50.
37 Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »
Réponse avec une citation plus ou moins d'Isaïe, mais renvoie à une destruction totale, pourtant suivie d'une promesse de reconstruction, comme souvent chez ce prophète.
Jean- Serge fait remarquer que les vautours sont utiles mais que dire de quelqu'un qu'il est un vautour, (il se nourrit de la chair de l'autre) ce n'est pas un compliment. Le malheur attire pourrait-on dire? S'il y a un corps malade , il y a des gens qui s'en nourrissent. Industrie de la guerre; mais les disciples ne posent pas la question que quand, mais celle du où, un peu pour s'écarter de ce lieu-là. Pensent-ils à Jérusalem? Ou à Rome?
Ce n'est pas un texte que j'aime.
SAMEDI 15 OCTOBRE. Lc 18, 1-8. Veuve et juge inique.
Texte d'un dimanche, il y a peu de temps. Sur Rcf, la veuve c'est D, le juge, qui n'entend pas c'est moi…
Comme souvent un texte qui commence par Jésus disait et se termine par le Seigneur ajouta : écoutez bien..
1En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager :
2 « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. 3 Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.”
Je sais que j'ai lu aussi il y a fort longtemps, que certes ce juge est inique, et ça tout le monde le sait, mais que si cette femme l'a choisi, ce n'est peut-être pas pour rien. Il a peut-être malgré tout une bonne réputation, il sait faire aboutir les affaires difficiles; et peut-être que c'est de ce juge là dont elle a besoin. Simplement avant qu'il ne se décide, il faut lui rappeler sans cesse son affaire.
On sait juste que c'est une veuve, qui en théorie est seule. Un vrai juge, sait qu'il doit protéger (privilégier peut-être) la veuve et l'orphelin. L'idée c'est qu'elle est à plaindre et qu'en plus, elle a un adversaire qui veut peut-être récupérer quelque chose qui lui est revenu suite à la mort du mari. Il faudrait voir à qui revenait les biens. Il y a je crois dans le pentateuque une polémique pour l'héritage des filles, et finalement elles ont gain de cause. Nb 27. Là, ce n'est pas pareil. Mais on peut bien imaginer quelque chose de l'ordre de contestation entre cette femme et la famille du mari décédé. Il faut espérer que ce n'est pas avec ses enfants; En tous les cas, elle semble seule. Dans les Nb 27, il n'est pas question de la veuve.
4 Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, 5 comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” »
J'ai toujours fait le lien avec la femme syro-phénicienne, et les disciples qui se plaignent par ce qu'elle leur casse les oreilles. Je pense que c'est chez Matthieu, cette note-là, de casser les oreilles. Mt 15, 23. Effectivement pourquoi Jésus ne répond il pas. Mais c'est une autre histoire;
6 Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice !
7 Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ?
8 Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice.
Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Il est certain que dans l'évangile de la femme syro-phénicienne, la foi est là, et elle est reconnue. Et c'est quand le fils de l'homme viendra (dans sa gloire). Cela rend triste cette plainte. Il trouvera la foi chez certains, des ilots de foi, mais sur la terre?
DIMANCHE 16 NOVEMBRE. Lc 21, 15-19. Il me semble que c'est la fin de l'année Luc. Dommage.
Manque l'épisode de la veuve qui donne tout ce qu'elle a pour vivre.
5 En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara :
6 « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
D'après Nouis, qui oppose la veuve qui vz mourir de faim et les pretres qui vivent dans le luxe, un tel système va à sa perte et sera détruit. Pour ma part, je n'en suis pas si sûre, si on voit ce qui se vit dans notre monde. Beaucoup de systèmes devraient ne pas tenir, mais ils tiennent hélas;
7Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »
Là c'est bien la question du quand, pas celle du Où, comme dans l'évangile de vendredi;
8 Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux !
9 Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »
Des consignes, des affirmations.
- ne marchez par derrière les faux christs, e
-ne pas être terrifiés. Certes les évènements seront terrifiants, mais ce n'est pas ça qui sera le signe de la fin de temps, de la venue du Fils de l'homme.
- la persécution précédera ces évènements.
- rendez témoignage devant les persécuteurs.
-La persévérance vous permettra de "gardez votre vie " et vos cheveux sont comptés, votre Père ne vous abandonne pas.
10 Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
11 Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. »
12 Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
13 Cela vous amènera à rendre témoignage.
14 Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. 15C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
16 Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
17 Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
18Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
Si Luc écrit aussi pour la première église, et il a bien vu les persécutions d'abors des juifs contre les chrétiens, puis des romains contre les convertis, il leur rappelle que Jésus a prévenu que la vie sera difficile : je ne suis pas venu apporter la paix, mais la division, dans une même famille, on se dressera trois contre cinq, le fils contre le père…). Là il va plus loin, mais c'est dire que les convertis sont dans un contexte de guerre. Et c'est aussi la dernière béatitude et Matthieu.
19 C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Réjouissez-vous parce que votre non est inscrit dans les cieux.
Le lien avec le livre de Malachie, n'est pas si simple.
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