samedi 18 janvier 2020

SEMAINE DU 13 AU 18 JANVIER. ÉVANGILES.

 
LUNDI 13 JANVIER: Mc 1, 14-20

On démarre la lecture "continue" de cet évangile,  après une description plus que rapide de l'appel de Jean, du baptême de Jésus et des tentations. 14 versets plus que concentrés.. 

14 Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; 
15 il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

Deux fois le mot évangile. La bonne nouvelle de Dieu.. Qu'est ce qu'il disait lui? Et il demande de croire. Croire que Dieu est bon, croire que Dieu est fidèle, qu'il est présent. Se convertir.. Jean le disait aussi. Il y a les temps accomplis, c'est là, c'est maintenant, et ça c'est peut-être l'important. Le "aujourd'hui" de Dieu, le "aujourd'hui" du Fils, le "aujourd'hui" de l'Esprit.  Là, on a un peu l'impression que jésus, comme tout prédicateur itinérant, lance son filet de parole. Qui va entendre ce qu'il annonce, ce qu'il crie. 

 16 Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. 
17 Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » 

18 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

Et le filet de l'annonce, tombe sur les pêcheurs. Avec une promesse, je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes. Et, c'est lui qui les fera devenir, car ça prend du temps. Il y a juste à laisser les habitudes, la manière de fonctionner et de suivre. Se laisser déplacer, toujours la même démarche, qui est à renouveler.

19 Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. 
20 Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.

"Le Il avança un peu", comme si quelque chose lui disait, là tu en as deux, ce n'est pas assez, il t'en faut plus. Du coup, ils sont cinq comme les doigts de la main. Avec une main on peut faire beaucoup de choses. Ce qui est étonnant aussi c'est laissant dans la barque, parce que ça laisse à supposer qu'ils étaient dedans, et qu'ils doivent faire le pas pour sortir de la barque.  D'ailleurs pour Pierre et André, c'est pareil. Ils sont en train de faire quelque chose, et l'appel leur tombe dessus, ils y répondent.

Mais il s'agit bien de passer du dedans au dehors, et c'est comme une naissance. Laisser l'utérus (bon ça on n'a pas le choix, mais l'image peut servir quand même-. On est dans la barque, dans le connu, on fait ce qu'on sait faire, on travaille et on laisse en plan.

Peut-être que sur le plan symbolique, il y a une différence entre jeter les filets, qui est l'activité, et le réparer les filets qui est plus passif. Deux fonctions dans l'église. Cela me plairait assez. Sauf que ces fonctions là, il faut les laisser (peut-être pour les reprendre autrement ensuite) pour apprendre à devenir pêcheur d'homme.

Il appelle, et il dit quelque chose: je ferai de vous des pêcheurs d'hommes; à Matthieu il dira juste, suis-moi. 

MARDI 14 JANVIER. Mc 1, 21-28 

21 Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.  
22 On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.

Si on suit le texte, Jésus appelle, ils sortent de leur barque, ils le suivent et comme le disait un prêtre, Jésus va leur montrer ce que c'est qu'être pêcheur d'hommes. Là il y a peut-être deux temps. Une entrée à Capharnaüm (discrète, rien à voir avec celle de Jérusalem quelques mois ou quelques années plus tard). Puis le "aussitôt" de Marc, qui montre que Jésus est pressé. Dès que le sabbat est là, Jésus se met au travail. Il enseigne et certainement commente les écritures, mais on ne sait pas lesquelles; on aura un exemple de cela chez Luc, dans la synagogue de Nazareth. Donc autorité qui va se déployer autrement.

 23 Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : 
24 « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » 

 Et là, en quelque sorte, il y a une attaque du mauvais, au travers de cet homme. Pousser Jésus dans ses retranchements, le pousser à se manifester. Mais ce qui va se manifester c'est l'autorité. Qui est le Saint de Dieu dans la Bible? Et la question: doute. Es tu venu pour nous perdre? Nous faire du mal? Qui a peur? C'est presque quoi entre toi Jésus de N. et nous les représentants du mal ou nous les hommes qui souffrons à cause du mal? 

25 Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » 
26 L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. 

Réaction de puissance et d'autorité. Et peut-être que ces convulsions montrent la résistance du mal à obéir, de même que le cri, mais le souffle du mal sort de l'homme, qui reprend le souffle qui vient de Dieu. 

27 Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
 28 Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

Résumé de l'épisode: il enseigne autrement, il parle autrement, et ça fonctionne. Et à nouveau la renommée qui se répand et grandit.




MERCREDI 15 JANVIER. Mc 1, 29-39

C'est un texte que j'aime bien, parce que j'ai toujours pensé que la belle-mère de Pierre (peut-être la mère de sa femme) avait de quoi se faire en sang d'encre en voyant son gendre se mettre à suivre, ce bonhomme sorti d'on ne savait où. Qu'allait-elle devenir, qu'allait devenir sa fille. Alors tomber malade, c'est plus que normal et ça évite de voir celui qui est la cause de vos tourments, et même de se mettre en colère, (de bouillir contre lui). Et la fièvre, ça peut être aussi l'expression de la colère. Sauf qu'on en parle et que Jésus, certainement par le contact de son corps à lui (il la saisit par la main, ce qui est un geste fort), fait autre chose que la guérir. Peut-être qu'il lui transmet un peu de la force qui est en lui, et qu'elle n'est plus craintive face à l'avenir. Alors elle peut le servir.

29 En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. 
30 Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. 
31 Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. 

On est toujours dans le temps du Sabbat. C'est le deuxième miracle fait dans cette ville, la guérison du possédé, et la guérison de la belle-mère . Et la phrase que j'aime (comme pour la lèpre) et la fièvre la quitta, elle tombe comme une vieille peau dont on n'a plus rien à faire, un habit usé. Et dessous, c'est une peau neuve, un être renouvelé.

32 Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.
33 La ville entière se pressait à la porte. 
34 Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était. 


Acte 2: le sabbat est terminé, donc les guérisons peuvent commencer. Est ce qu'on donne aussi à boire et à manger à toutes ces personnes qui arrivent en file, qui font la queue? Il y a toujours l'autorité sur les démons, les chasser mais aussi les réduire au silence. Peut-être que ce qui permet au mal de rentrer c'est quand il se met à raconter n'importe quoi, et qu'il laisse croitre les désirs de convoitise, de jalousie. Maintenant les possédés, de fait ce sont des malades, mais on ne sait pas expliquer ce qui se passe. Compliqué.

35 Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. 
36 Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. 
37 Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » 
38 Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » 

 Acte 3. La nuit. Ouf, enfin seul, enfin du temps. Et pour avoir la paix, il faut qu'il se déplace, qu'il parte. S'apaiser lui, retrouver la relation de plénitude, se ressourcer peut-être. Mais jésus absent, ça ça pose question. Il y a le petite phrase: tout le monde te cherche (ce qui fait penser à ce qui se passe dans l'évangile de Jean après la multiplication des pains). Pourquoi cherche-t-on Jésus? Pour se faire remplir la panse, pour être guéri, pour recevoir. Mais le message qu'il donne, est-ce qu'on en veut.

39 Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.

Acte 4: ne pas rester statique, dans un lieu, dans une maison, parcourir, proclamer la bonne nouvelle, et combattre le mal. Mais là, il est tout seul, il n'y a que lui et les 4, enfin en principe.

JEUDI 16 JANVIER: Mc 1, 40-45

40 En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » 
41 Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » 
42 À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. 

Un prêtre disait, et j'ai aimé  que la question ce n'est pas: es-tu capable de me purifier, mais es-tu d'accord pour le faire, ce qui est différent. Et la réponse de Jésus, qui est une parole actuée, puisqu'il prend toute sa personne: il est saisi de compassion, il touche et il parle, montre qu'il est répond à la demande de l'autre. J'aime cette manière de voir. 

Et comme hier, cette image du manteau qui donne une fausse identité, qui tombe. On n'est pas un lépreux, on est quelqu'un atteint de la lèpre. On n'est pas un malade, on est quelqu'un qui a une maladie. La lèpre n'est pas une maladie, mais une impureté du temps de Jésus. Jésus en guérissant, rend pur, redonne l'appartenance. 

43 Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt 
44 en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »

Les 'attention,  et fermeté'ont surement du sens. C'est quand même impératif. Et Jésus ne veut pas de lui comme disciple. Il ne se met pas à son service comme la belle-mère de Pierre, il s'en va. Ensuite il pourra être témoin, un peu comme le possédé de Gérazda. Pas question de s'exhiber, mais accepter que la réintégration soit donné par un autre. Ensuite il pourra raconter qui l'a guéri.

 45 Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.

Là, je ne sais pas qui est parti. S'agit-il de Jésus qui parcourt toute la Galilée ou l'homme? Il obéit, c'est à dire qu'il va vers quelque part, mais sur le chemin il proclame et répand la nouvelle. Ce n'est plus la lèpre qui se répand mais la nouvelle, sauf que ce n'est pas le moment. Jésus ne peut-il rentrer dans une ville, parce qu'il a touché, ou parce qu'il ne veut pas pour le moment être reconnu comme un guérisseur, et ne pas annoncer la bonne nouvelle. Les lieux déserts, des lieux sans habitations, pas faciles à repérer, mais là, on vient à lui quand même.

VENDREDI 17 JANVIER. Mc 2, 1-12

Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
 Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. 

La Parole.

Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. 
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.

Ils ne veulent pas une parole, mais une guérison.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » 

Or ils reçoivent une parole, qui déstabilise tout le monde.

Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : 
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » 
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? 

Une Parole qui interroge et qui met à nu, cette paralysie du cœur.

Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? 
10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé – 
11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » 

Parole qui relève, qui guérit.

12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »

Interrogation et stupeur.




SAMEDI 18 JANVIER.  Mc 2, 13- 17

13 En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. 

Au bord de la mer, non le long de la mer. Ça ne sonne pas pareil. On longe une côte. Il sort, il prend un chemin et il a dû trouver un lieu quelconque pour enseigner; c'est un verbe qui revient beaucoup. Enseigner.  (Pas comme les scribes), mais ça ne se passe pas dans la synagogue. 

14 En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. 

J'ai toujours apprécié la sobriété de cet appel. Et le 'l'homme' se leva et le suivit; Il y a le  se lever, toujours cette image de se mettre debout, comme de revenir à la vie. Mais il y a aussi cet appel impératif. Résister ou ne pas y résister.

15 Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre. 

C'est un peu: s'il l'a appelé lui, pourquoi pas nous. Qui sont ces "pécheurs"? pécheurs pour les pharisiens, mais pour de vrai, sont-ils pécheurs? En tous les cas, ils sont là. Ils prennent place avec Jésus, c'est peut-être cela l'important. Quel que soit le lieu, on peut prendre place avec Lui..  Et en même temps, c'est autre chose que le baptême de Jean. Ils sont là, avec.

16 Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » 

On voit bien les hommes avec cette phrase: comment… mais c'est qui ce mec là? Regardez ce qu'il fait, il n'est pas bien. Il ne les fuit pas. (il y a un psaume qui dit bien que l'auteur ne partage pas le repas des méchants,). 

17 Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Et la bonne audition de Jésus.. Les disciples n'ont pas à répondre. Maintenant peut-être qu'il y a des justes chez les pharisiens. Ma parole, n'est pas pour vous, parce que vous savez que vous êtes justes, parce que vous jugez. Elle glisse sur vous, comme sur les plumes d'un canard. Ouvrez les oreilles, appeler.. Ecoute Israël..

Si on reprend ce qu'a fait Jésus dans l'évangile de Marc,  il appelle les disciples, qui le suivent.il guérit un possédé,  on ne sait pas ce que fait le possédé, il guérit un lépreux de son impureté; l'homme proclame ce qui est pour lui. Puis il guérit un paralytique, et l'homme rentre chez lui, et là, il appelle Matthieu, qui non seulement le suit, mais lui offre un repas? Un repas ouvert, où il ya de la place pour tout le monde. 

Je ne sais pas pourquoi, j'ai imaginé festin, du coup j'ai cherché un peu dans l'ancien testament où il y avait festin. 

Abraham fit un grand festin le jour où l'Isaac fut sevré, et ce sera le renvoi d'Ismaël. Remercier et faire la fête.
En Gn 26, 3à; il leur prépara un festin et ils mangèrent et burent. C'est Isaac pour sceller une aliance.
Juges 14: Samson festin de noces. Offre à qui résout l'énigme au cours des 7 jours de festin.
1Sam 25 36  Abigayil rencontre Nabal, qui festoie.(là cela renvoie aussi à ces festins oùl'on perd toute retenue).
2 Sam 3; Absalon offrit à Abner un festin de roi (récompense).
2 Ch 30 festin offert aux lévites, festin de la solennité). Festin célébration.
Is 25, 6 Festin pour tous les peuples.
Dn 5, festin du toi Balthasar.

Lévi peut célébrer sa rupture avec les romains, sa nouvelle appartenance, et sa joie.

DIMANCHE 18 JANVIER. Jn 1, 29-34

29 En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; 
30 c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. 
31 Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » 

Ce qui m'étonne ce matin c'est d'abord l'agneau, et ensuite l'homme. Logiquement se cet homme qui voit derrière lui est passé, devant, c'est qu'il n'est plus disciple. 

Et ce qui m'avait déjà étonnée ce dessin de Dieu :je t'envoie pour que tu prépares le chemin, pour que des hommes se convertissent, mais un jour parmi tous les hommes que tu auras baptisés, arrivera celui que j'ai choisi, celui par qui la délivrance va advenir. En lui sera toute l'humanité.

32 Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. 
33 Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” 

Témoignage: l'esprit descendre et demeurer. Ce n'est pas du transitoire, c'est du permanent, et c'est le signe que celui-là baptisera dans l'Esprit Saint (ce que seul le Père peut faire, si on se base sur les livres de la Bible). Et il est rare que l'Esprit demeure. 

34 Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »
Donc le témoignage, cet homme là, il est le Fils de Dieu, il est l'Agneau qui enlève le péché du monde, il est celui qui est rempli d'Esprit Saint et qui va donner cet Esprit au monde, plonger les hommes dans cet esprit, mais pour que cela soit possible, dans la logique et le dessin de Dieu, il doit être immolé. 


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