lundi 6 janvier 2020

SEMAINE DU 30 DÉCEMBRE 2019 AU 5 JANVIER 2020. ÉVANGILES.



LUNDI 30 DÉCEMBRE.

Le texte des lectures(office).
 Col2.02
 Je combats pour que leurs cœurs soient remplis de courage et pour que, rassemblés dans l’amour, ils accèdent à la plénitude de l’intelligence dans toute sa richesse, et à la vraie connaissance du mystère de Dieu. Ce mystère, c’est le Christ,03 en qui se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.

Lc 2, 36-40
Ce qui me paraît important dans ces épisodes rapportés par Luc, c'est la notion de temps favorable, d'aujourd'hui de Dieu. Il y a des deux personnes, âgées ou pas si âgées que ça, qui attendent et qui savent que c'est maintenant, mais pas le jour. Et cela leur est révélé. Le Peuple qui est peut-être symboliquement représenté par ce couple de juifs pieux, qui servent Dieu, jour et nuit, est prêt à voir et à recevoir mais aussi à reconnaître. Et c'est beau. 

36 En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, 
37 demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. 
38 Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. 

39 Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. 
40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.


MARDI 31 DÉCEMBRE. Jn 1, 1-18

AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. 
Il était au commencement auprès de Dieu.
 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
 En lui était la vie, et la vie était la lumièredes hommes ;
 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. 

01 AU COMMENCEMENT, Dieu créa le ciel et la terre.
02 La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
03 Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.
04 Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.



Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. 
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. 
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. 

Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. 
10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. 

Lumière/ténèbres

6 fois le mot lumière, les 6 jours de la création. En premier la séparation terre/ciel, lumière ténèbres et le dernier l'homme.


11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. 
13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. 

14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. 

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » 

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. 

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

            Adoption/ révélation/connaissance donc ouverture des yeux.

MERCREDI 1°JANVIER: Lc 2, 16-21 DECOUVRIR. 

16 En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. 
17 Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. 
18 Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.

J'ai bien aimé ce verbe "découvrir". A la fois l'inattendu, mais aussi cette image d'une couverture que l'on soulève et on trouve quelque chose sous la couverture. Eux, ils font une découverte; ce que les anges avaient raconté, c'est vrai. Peut-être pensaient ils ne rien trouver à cet endroit, personne n'y allait sauf eux, et encore. Découvrir, faire confiance.

Il y a autre chose: on peut découvrir un trésor, et comme le feront les mages plus tard, ils ont découvert cet enfant trésor, cet enfant dieu, cet enfant rempli de grâces, cet enfant là. Il sont trouvé un trésor et ils vont l'annoncer. 

Marie et Joseph sont en quelque sorte les gardiens de ce trésor, et je peux imaginer ce qu'ils ont pu ressentir lors de la "perte" de leur fils, resté à Jérusalem. Ils avaient veiller sur lui, et ils ont failli Peut-être que leur fils, leur fait comprendre que quelque chose est terminé, que quelque chose commence à s'affirmer, même s'il retourne avec eux (il aurait pu rester à Jérusalem et devenir un disciple d'un rabbi quelconque), mais il choisit de retourner à Nazareth et de rester caché dans la vie de tous les jours.

 19 Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. 

Découvrir, mettre en lumière et retenir, garder à l'intérieur. 

20 Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. 

 Glorifier et louer Dieu, on va retrouver cela après certaines guérisons dans l'évangile de Luc (les 10 lépreux, le paralytique, les foules). Et il y a un témoignage.

21 Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

On fait comme si, cela ne s'était pas passé, mais c'est l'introduction de cet enfant dans une lignée, dans un monde dans une culture. Et on laisse de côté. Ça m'énerve.


JEUDI 2 JANVIERJn 1, 19-27

19 Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » 
20 Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » 21Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. »

Ce sera la question de tout cet évangile; qui es-tu.. Et tout l'évangile y répondra petit à petit, avec les " je suis", mais aussi ce que Jésus dit de lui. La lumière, l'eau vive, le pain, la boisson.. 

Ici Jean se définit par ce qu'il n'est pas. Dire qu'il n'est pas Elie est différent de ce qui se dit dans les synoptiques où Jésus parle de jean en le comparant à Elie. Tourner le cœur des fils vers les pères et réciproquement. Jean affirme avoir une mission, autre. Il n'est pas un clone, il est lui, et cela est important. 

 22 Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? » 
23 Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » 

Il se définit comme la voix (prédicateur) mais aussi prophète. Il annonce quelque chose à faire. C'est difficile ce qu'il demande. Redresser votre chemin pour le rendre conforme à celui que Dieu vous demande de suivre? 

24 Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. 

25 Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » 
26 Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; 
27 c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » 

 Et là peut-être la vraie mission, annoncer l'autre.. Celui qui vient derrière (disciple) mais qui dépasse le maître. Il va se présenter comme disciple, comme agneau.. Mais..

28 Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

Voir le blog...


VENDREDI 3 JANVIER: Jn 1, 29-34

On est dans quelque chose de beaucoup plus intime. Les autres, ceux de Jérusalem sont partis, enfin je suppose. Et il y a Jésus (je pense qu'on peut imaginer qu'il a reçu le baptême de Jean et qu'il se fond peut-être dans l'anonymat des disciples. Et là, il se passe comme une révélation. 

29 En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; 

Il y a le "voir" de jean et la parole qui suit et qui fait de Jésus l'agneau d'Isaïe 53. Il ne porte pas le péché, il enlève, ce qui est autre chose. Il prend, il porte, il détruit, il enlève. 


30 c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. 

Une nouvelle révélation: si Jésus est derrière lui, c'est la place du disciple, mais ce n'est pas sa place. Et une affirmation prophétique pour ceux qui écoutent; avant moi, il était (ce qui qui est, qui était et qui vient).

31 Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »

32 Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. 

33 Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” 

34 Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »

Il y a cette alternance avec connaître et témoignage. Or cela peut nous concerner tous, on ne le connaît pas, il se révèle et on lui rend témoignage, mais quel témoignage.. 

Ce qui est intéressant, c'est que pour jean le baptiseur, tout ce qu'il a fait jusque là, prend sens. Il est venu proposer ce baptême pour que Jésus soit manifeste à Israël. Est ce ce qui s'est passé? 

Le signe que Jean a reçu: l'esprit (pas question d'une colombe ou de langue de feu). On ne sait pas ce que Jean a vu, mais il a vu quelque chose qui descend et qui demeure. Qui est permanent, qui demeure. Et qui sera transmis: il baptisera dans l'esprit. 

La vision qui conduit au témoignage et à la connaissance; c'est lui le fils de Dieu. Or cela, ça mettre bien du temps pour que les disciples de Jésus en soient convaincus.


SAMEDI 4 JANVIER: Jn 1, 35-42

St Maxime le confesseur: "Dieu se fait parfaitement homme, en n'omettant rien de ce qui appartient à notre nature, sauf le péché, lequel n'en faisait pas partie. Il voulait ainsi présenter notre chair comme un appât pour provoquer le dragon insatiable, prêt à engloutir cette chair, devenue pour lui un poisoncapable de le détruire entièrement, par la puissance de la divinité cachée en elle. Et cette même chair deviendrait un remèdepour la nature humaine en la ramenant à la grâce des origines, par la puissance de la divinité unie à elle".

Juste, parce que j'aime bien les images qui sont données là.


35 En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. 
36 Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » 

37 Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. 
38 Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » 
39 Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). 

40 André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. 
41 Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. 
42 André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.

Nous avons trouvé le Messie.jn 2, 41

André raconte.

Il a changé celui que je suivais. Il est devenu différent. Cela s'est produit après qu'il ait donné le baptême à un homme qui venait de Galilée. Cet homme, Jean dit qu'il s'appelle Jésus, a le même accent que moi: moi je suis de Bethsaïde, je suis pécheur, lui il est de Nazareth.

Jean nous a dit que celui-là il était l'agneau de Dieu, qui enlevait le péché du monde. Enlever le péché, est-ce possible? Nos prêtres, dans le Temple, offrent bien à Dieu des sacrifices d'animaux, (en quelque sorte ils payent à notre place), pour que nos péchés ne retombent pas sur nous. On peut dire qu'ils portent notre péché, comme le serviteur dont parle le prophète Isaïe, mais est-ce que ce sacrifice, permet d'enlever le péché, de l'effacer? Je n'en suis pas sûr. Ensuite, il a dit que tout ce qu'il fait depuis le début de son appel, pousser à la conversion, baptiser et baptiser avec nous, presque à tout de bras, c'est pour qu'un jour, apparaisse celui qu'il annonce, celui qui doit venir remettre de l'ordre. 

Et là, ce Jésus, c'est lui, celui que Jean attend depuis le début. L'esprit de Dieu serait descendu sur lui et y serait demeuré, tandis qu'il sortait de l'eau. Moi, je n'ai rien vu, il n'y a pas eu de voix, pas de bruit, mais Jean lui, il a vu. Et il a dit aussi que lui, le prophète, il n'était pas digne de délier la courroie de sa sandale. Cela m'a fait penser au prophète Isaïe, qui lors de sa vision du très haut, dit de lui qu'il est un homme aux lèvres impures. C'est comme si Jean, qui pourtant est un ascète, se sentait pêcheur, lépreux, sale.. Je me demande vraiment qui il est cet homme. Jean dit que son nom est Jésus. 

Et, aujourd'hui, le revoilà. Il marche de long en large comme s'il attendait quelque chose. Jean et lui se regardent, et Jean nous dit, voici l'agneau de dieu. Ce qu'il avait déjà dit l'autre jour. L'agneau de Dieu, qui a participé à la libération de l'esclavage. Agneau de Dieu. Cela a résonné en moi. Il y avait aussi un autre disciple avec moi quand Jean a prononcé ces mots. On a eu l'impression que c'était comme pour nous dire: suivez-le. Alors nous avons quitté jean pour le suivre. Mais on ne savait pas trop où il allait. Il s'est retourné et il nous a demandé ce que nous voulions. Ses mots ont été: "que cherchez vous"? En fait on ne savait pas trop. Nous lui avons alors demandé, parce que nous étions un peu pris de court, où il demeurait. Il nous a alors dit de venir avec lui comme cela nous verrions où il demeurait. Nous sommes partis avec lui, c'était dans l'après-midi, le soleil n'était pas couché, c'était une belle journée, une journée qui restera à tout jamais dans mon souvenir, une journée de naissance.

Il a fait un feu, il a parlé de lui, de sa famille, de son Père, celui que nous ne voyons pas mais qui demeure en lui, et nous avons compris, comme Jean l'avait vu, qu'il était le messie que nous attendions. Alors au petit matin je suis parti chercher mon frère Simon. 

Comme d'habitude, il a fait un peu de résistance pour me suivre, il pensait qu'une fois de plus je m'étais emballé, mais il est quand même venu. Jésus l'a regardé, et je sais par expérience que quand Jésus vous regarde, il se passe quelque chose, au plus profond de soi, et lui a parlé. Il lui a donné un nouveau nom: Képhas, comme si mon frère Simon était appelé à devenir un roc, mais un roc pour qui? Toujours est-il que mon frère est resté ce jour là et qu'il a décidé de rester avec Lui.

Je ne sais pas dans quelle aventure il va nous embarquer, mais je pense que la pêche, c'est fini pour nous. Ce qui est certain, c'est que je veux demeurer auprès de cet homme en qui je sens palpiter la présence de l'Esprit. 

DIMANCHE 5 JANVIER: Mt 2, 1-12

"02 Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l'ouvrage de ses mains. 
03 Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance.
04 Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s'entende
05 mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde. Là, se trouve la demeure du soleil : + 

Peut-être une autre manière de lire le texte de l'évangile de ce jour. Contempler ce qui se passe autour de soi.


Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem 
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » 

 Voir, partir, agir: se prosterner devant lui. Reconnaître.

En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. 5Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : 
‘Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël.’ »

Il y a toujours ce bouleversé que j'aime bien qui indique une sorte de chambardement intérieur, mais on peut comme Marie, attendre, ou comme Hérode de mettre en rage et d'emblée concocter un plan de destruction, à cause de la peur.
.
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; 
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » 

 En soi, Hérode aurait très pu aller avec eux, bon un roi comme Hérode ne veut pas se déplacer pour rien. Mais il y a ce "en secret" qui pour moi évoque ce qui se passait avec Jérémie, que l'on fait venir en secret, qui dit ce qu'il faut faire, mais qui n'est jamais écouté.

Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. 
10 Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. 

Importance de l'étoile, ce qui est peut-être cette phrase du psaume 18: pas de parole dans ce récit… mais sur toute la terre, la gloire de Dieu.

11 Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. 

Ici l'adoration est première, les dons viennent ensuite. Peut-être que c'est important aussi pour nous. Si on donne de la myrrhe aux jeunes mariés, alors c'est un beau signe de l'alliance avec les nations.

12 Mais, avertis en songe, de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

C'est beau la docilité de ces savants. Ils savent lire et comprendre beaucoup de signes. Ils ne sont pas des juifs, mais ils reconnaissent la présence du tout puissant.


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