samedi 25 janvier 2020

SEMAINE DU 20 AU 26 JANVIER. ÉVANGILES.


LUNDI 20 JANVIER: Mc 2, 18-22

Un prêtre faisait hier remarquer que certains pharisiens (celui qui va au temple) jeunaient deux fois pas semaine. Est ce que ceux qui assistent au repas donné par Lévi en font partie? Cela me semble un peu bizarre, mais ça expliquerait ce rôle de "voyeurs" . 

18 En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »

 Toujours ce regard que je ressens comme inquisiteur. Et si le jeune de cette époque, c'est pour obtenir du Très Haut le Messie là ce n'est pas la peine, dommage que les autres ne s'en rendent pas compte. Comment arriver à voir ce qui est là, sans se laisser aveugler par le passé? Normalement ceux là, ces disciples des pharisiens et de Jean, ils auraient pu comprendre, mais ils n'ont pas compris, et je pense que cela m'arrive bien trop souvent, rester dans l'acquis, ce que l'on fait, sans se rendre compte que le nouveau, est déjà là, que ce que l'on désirait est arrivé.

19 Jésus leur dit : « Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. 

20 Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront.

Là, réponse normale, je suis avec eux, ils n'ont pas à jeuner. Mais quand je serai parti, ils jeuneront pour que je revienne, pour que je me manifeste. Or de cela je ne suis pas trop sure. Etonnant.

21 Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit. 
22 Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves. »

Est ce qu'il fait comprendre à ceux qui posent cette question qu'ils sont comme un vieux vêtement que l'on ne peut pas raccommoder, ou comme une outre incapable de contenir du vin neuf? A mon avis, ils n'ont pas dû aimer et je n'aimerai pas non plus.

Peut-être que pour le vêtement, il faut le raccommoder, faire une reprise et non pas la facilité de mettre un morceau neuf.. Il y'a un travail de retissage. Et du coup, l'ancien, restauré, peut servir. On ne le jette pas. Pour l'outre, c'est quand même faire attention. Mais ça c'est bien trop rationnel. Peut-être faut-il créer du neuf.. 

En ce moment, je me dis que nous sommes la génération, la dernière de Vatican 2. Et que peut-être il ne faut pas s'y accrocher; d'autres formes de dévotion apparaissent qui même si elles me semblent ressusciter le passé, ont leur valeur, même si ça ne me parle pas; il y a un vrai renouveau et c'est ça l'important. Je dois être une outre un peu trop vieille, c'est ça le problème..  

Que demander quand on lit se texte: accepter de voir ce qui est nouveau, ne pas se lamenter sur l'ancien temps, surtout ne pas s'y accrocher, parce que si l'esprit souffle c'est que le nouveau monde est déjà là. Ouverture des yeux…

MARDI 21 JANVIER: Mc 2, 23-28

On arrive dans les polémiques liées au sabbat, (qu'on retrouve aussi chez Jean), là tel que c'est raconté les pharisiens, cette espèce de Surmoi sur pattes, n'a pas vraiment le beau rôle, et là Jésus défend ses disciples, je dirais bec et ongle. Ils ont faim, le blé est là, alors pourquoi, alors que la mission se fait, ne pas prendre ce que Dieu nous donne. Maintenant il ne semble pas que Jésus lui, ait fait la même chose. Mais c'est aussi lui faire remarquer qu'il n'est pas un bon rabbi puisqu'il n'enseigne pas la Loi comme les pharisiens l'enseignent eux. Et ça, c'est le risque éternel.

Et si Jésus était le nouveau David, qui prend les épis (le pain) pour nous le donner? 

23 Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. 

Je crois que j'aime bien me représenter la scène. On dit je crois qu'il y avait des petits chemins dans les champs. Mais du coup, Jésus est comme enveloppé par ces tiges et ces épis. Il y a aussi, ce que nous ne savons pas, la saison, car j'ai lu aussi, qu'il y a une saison où on prend les épis qui sont trop tendres pour être moulus, et qu'on les fait griller. Mais là, on peut penser que même tels quels, ils sont bons.  Mais c'est un peu aussi Jésus est dans ses pensées. Il marche vers un but que lui connaît, et ses disciples grappillent et cela pousse les pharisiens à interrompre Jésus dans sa méditation. 

24 Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » 

Et leur phrase tombe: regarde ce qu'ils font le jour du sabbat.. Réveille toi, ouvre les yeux, éduques les. Ce n'est pas permis.. C'est de ta faute, c'est toi qui est pécheur.

25 Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? 
26 Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »

Un peu comme avec le mauvais, dans l'épisode de la Tentation, (il aurait pu engueuler ses disciples, donc leur faire du mal), il répond en citant l'écriture. Prendre si nécessaire ce dont on a besoin pour rester en vie (le cas de David pourchassé par Saül). Mais là, il dit aussi, à sa manière, qu'il est aussi grand que David, comme si c'était lui qui avait donné les épis aux disciples, et c'est ce qu'il fera avec le pain, que ce soit pour la multiplication, que ce soit le jour de la Cène.

27 Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. 
28 Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »

Là, il y a un des ces sentences, ces phrases de Jésus. La première, c'est faire comprendre que si le Sabbat devient prison, il devient mauvais. La seconde le concerne lui, le nouveau David, le nouveau Messie, il est lui, le Fils de l'homme maitre de tout, y compris du Sabbat, donc là, il se fait l'égal de Dieu.

Seigneur ouvre mes yeux pour voir.. Je ne ne me laisse pas aveugler par les règlements qui coupe de la relation.

MERCREDI 22 JANVIER. Mc 3, 1-6 Toujours le jour du Sabbat.

En ce temps-là, Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
 On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser.

Là, on est vraiment maintenant dans la suspicion, pouvoir l'accuser. A se demander si l'homme n'est pas invité juste pour ça. 

 Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » 

Jésus, voit, regarde, même si on ne lui dit rien. Il appelle l'homme, et il y a déjà le "lève-toi, viens au milieu", qui pour moi est "ne te cache pas au milieu des autres, ne te fais pas tout petit, sois toi-même". 

Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. 

Ensuite, les autres, du moins ceux qui sont en position d'accusateurs potentiels. Sauver une vie, est explicite mais pour eux, une guérison, ça peut attendre, et pour Jésus cela n'attend pas. Le légalisme, il est là. Guérir oui, mais selon les règles. Si on ne les respecte pas, on est mauvais, mécréant, impie. Sauf que là, ils ne peuvent pas répondre.

Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale.

Est ce que la phrase: étends ta main, est contraire aux règles? Je ne pense pas. Jésus se contente de parler, il ne touche pas. Il y a un ordre auquel l'homme obéit. Et la main redevient normale. Un avant, pas normale, un après. Et une vie autre, parce qu'il revient aussi dans le monde des normaux. 

Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.

Là, il y a les partisans d'Hérode, dont pb de pouvoir et de royauté qui se profile. 



JEUDI 23 JANVIER: Mc 3, 7-11

Un verset qui m'est venu: Dieu a dressé sa tente en Salem. Et je me disais que du point de vue de Dieu, notre terre, ça peut faire penser à un immense camp de réfugiés, et quand je dis cela, je pense à la pauvreté, à l'insécurité, aux problèmes d'hygiène, à la faim, à l'eau, et se dire que Dieu a dressé sa tente (et ça c'est aussi le prologue de Jean), c'est assez incroyable. Que faire pour ce soit un peu plus à la mesure d'un Dieu, comment rendre aussi cela plus habitable, plus digne de lui? Je n'en sais trop rien. Je sais que cet évangile, il me fait penser à ça, ce Jésus qui est assailli par toute cette misère qui sort des tentes, qui se laisse assaillir, qui y répond et que ne veut pas en même temps, paraître plus que ce qu'il n'est. Il est celui qui a dressé sa tente, qui l'ouvre grand, pour que nous puissions être guéris.

En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. 
De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. 

Etonnant le bouche à oreille. La Galilée, ça se comprend, mais là manifestement ça déborde. Mais cela fait un peu, on veut voir le mec qui fait des guérisons. Est ce que l'enseignement les intéresse? 

Jésus se retira, comme la mer se retire au moment de la marée, mais est ce qu'on le laisse se retirer? Faut-il lire le texte pour faire comprendre que Jésus a fait tout ce qui est décrit que là, il veut se retirer et qu'on doit donc lui préparer une barque pour qu'il puisse enfin trouver un lieu de repos? Peut-être, peut-être pas.

Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas.
 10 Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.

Si on se représente la scène, mais c'est bien difficile, si on s'imagine qu'il suffit de toucher Jésus, alors on essaye de le toucher, et je peux presque imaginer qu'il y ait de la bousculade. Se précipiter sur lui pour le toucher; et il se laisse faire, du moins un certain temps. Mais pour parler du royaume, il faut être à distance.  Mais là, il n'est pas encore dans la barque, parce qu'on a ce coup de projecteur sur les esprits mauvais..

11 Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » 
12 Mais il leur défendait vivement de le faire connaître

Là, on le ne touche pas, on reste à distance, mais on reconnaît sa puissance. Se jeter à ses pieds et crier. Il y  a une révélation, mais ce n'est pas le moment, trop tôt, mais curieusement, on est dans le théologique. 

Important tous ces verbes. Se précipiter, le toucher, se jeter à ses pieds, crier, et lui défend vivement. 





VENDREDI 24 JANVIER: Mc 3, 13-19



13 En ce temps-là,  Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, 
14 et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle 
15 avec le pouvoir d’expulser les démons. 

C'est encore une scène que j'ai du mal à visualiser. Il est censé être au bord du lac, admettons qu'il y ait une colline. En même temps, la montagne, cela renvoie quand même à ces lieux où Dieu parle (le Sinaï). Moïse aussi a gravi la montagne pour aller rencontrer YHWH. Donc peut-être que si Jésus gravit la montagne, c'est d'abord pour être avec son Père, comprendre que le moment est venu pour lui de ne plus être seul et qu'il doit se constituer une équipe, douze, comme les douze tribus. Est-il le nouveau Jacob, le nouvel Israël? Peut-être que cela se trouve dans ce texte. Mais comment se fait l'appel? On dirait qu'il y a aussi un déplacement pour ces hommes qui sont des disciples; Il appelle, ils viennent.. Puis il en institua 12 (mais c'est bizarre cette phrase, c'est comme s'il avait appelé plus et que dans ce groupe, il en choisit que douze). Je crois que le "instituer" on le retrouvera. Je vous ai institué pour que vous alliez et que vous portiez du fruit.

Il institue pour être avec lui.
Il institue pour envoyer proclamer la bonne nouvelle.
Il institue avec le pouvoir d'expulser les démons.


Je pense que le pouvoir d'expulser les démons (ici pas les guérisons qu'on retrouvera quand même plus loin), c'est participer au combat contre le mal, aller vers la libération et l
la délivrance. 


16 Donc, il établit les Douze : Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –, 
17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –, 
18 André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, 
19 et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.

Ce qui est peut-être intéressant ce sont les noms: Simon/ Pierre. Jacques et Jean, les fils du Tonnerre.. Jacques fils d'alphée.. Simon le Zélote. Judas l'iscariote. On a des références surement géographiques ou familiales. Pauvre Judas.

SAMEDI 25 JANVIER: Mt 16,15-18

15 En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. 
16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.


Un ordre: aller dans le monde entier et proclamer la bonne nouvelle à toute la création.

Et quelque chose de pas si simple: le salut ou la condamnation. Condamné à quoi, où; comment. Sauvé de quoi, comment, où. 

Et je n'avais pas tout lu, croira et sera baptisé. Donc tel que c'est dit, c'est la foi qui se concrétise par le baptême qui donne le salut.

17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; 
18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »

 Et là, on trouve finalement quelque chose d'universel, pas réservé aux apôtres ou à une élite. Au nom de Jésus, et c'est cela l'important.. 
Ils parleront en langues nouvelles.
Ils prendront des serpents (Paul). 
Ils imposeront les mains aux malades: Voir les actes, et ce que font Pierre et Paul.

DIMANCHE 26 JANVIER: Mt 4, 12-23

12 Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée. 
13 Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali. 

Au début du chapitre 4, ce sont les tentations. Désert de Judée? Peut-être ce qui expliquerait le fait que Jésus aille en Galilée, mais en même temps la Galilée c'est chez lui. Mais là, il ne reste pas. Il va dans cette petite ville, au bord du lac, ville dont le nom signifie consolation. Et si c'est le cas, je dois dire que cela me parle, car Jésus est bien la consolation d'Israël, même si Israël ne le sait pas.

14 C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : 
15 ‘Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations ! 
16 Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.’ 

Quand on lit le chapitre d'où est tiré ce texte, il y a d'abord une destruction presque totale de cette région, puis une restauration, et la lumière qui se lève, c'est quand même: un enfant nous est né, un fils nous est donné, avec les dons qui sont sur lui, et cela me aprle beaucoup plus que la justification géographique.



17 À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » 

Il y a proclamation, et reprise partielle du ce que dit Jean: convertissez vous car, et le car doit être important, le royaume des cieux est tout proche. Proche en sa personne, proche parce qu'en Jésus, Dieu se rapproche de la terre, il ne reste pour loin  des hommes. Cela me plaît bien.

18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. 
19 Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » 
20 Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. 
21 De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela. 
22 Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent. 

C'est toujours aussi difficile de se représenter les scènes. Si les deux premiers jettent leurs filets, c'est qu'ils sont dans l'eau, la barque n'est pas sur la rive. Jésus doit peut-être crier, et laisser les filets? Est ce qu'ils sautent dans l'eau, en laissant tout en plan, ou est ce qu'ils ramenèrent la barque? Comment ont-ils raconté la scène à Matthieu?
Pour les deux autres, c'est un peu pareil. Où sont-ils? Réparer les filets cela peut se faire au sol, je veux dire sur le sol ferme, en fait on est à côté de la barque. 

Maintenant, on peut raconter autrement. Les deux premiers, vont peut-être dire: on était tout près du bord, on lavait les filets, il nous a appelé, et on a sauté dans l'eau et on l'a suivi. On n'a pas pu dire non. Et les deux autres de dire, on l'a entendu appeler Simon et André, on avait envie de faire comme eux, et quand il nous a appelé on a laissé le père, et on l'a suivi. On était entrain de réparer les filets, on se souvient de ça. C'est ce qu'on faisait, et il nous a surpris. Comprendre le "pécheur d'hommes", surement pas, mais la chanson de la phrase, oui.

Je veux dire, qu'ils ont souvenir d'un lieu, d'un moment, d'une action (l'appel) et de leur réponse. Et ça, pour nous ce peut être pareil.

23 Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.

Les quatre font quoi eux? En tous les cas, ils deviennent des marcheurs comme Jésus, et ils sont enseignés pas lui, qui guérit toutes maladies et toutes infirmité dans le peuple. 

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