dimanche 5 avril 2020

SEMAINE DU 29 MARS AU 2 AVRIL


LUNDI 29 MARS. JN 8, 1-11

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. 
Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. 

Tout le peuple venait à lui.. ce qui doit déplaire à certains.. On a donc le peuple, qui va rester là, et assister à ce qui va se passer. Témoins???

Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, 

Pour moi cette interrogation: ils la mettent au milieu de quoi? Il y a des représentations où la femme est jetée au sol. Possible. Mais comme Jésus est assis, on peut penser qu'elle est là, entre le peuple et Lui.

et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. 5Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » 
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. 

Il y a la Loi de Moïse, sauf qu'elle n'est pas respectée.. L'homme devrait être là lui aussi. Coup monté? Et Moïse a dit, et toi, tu dis quoi.. Serais-tu plus grand que… Mettre à l'épreuve. Déplacer le jugement de la femme, vers l'homme, comme si c'était lui l'homme de l'adultère. Comme si Jésus et la femme, faisaient le couple à éliminer, le couple pécheur.

Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. 
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » 
Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. 

 Se baisser (kénose), se redresser( il parle, il est parole et quelle parole), il se baisse à nouveau kénose, humilité, alors qu'il a dit ou qu'il dira: qui de vous me convaincra de péché. Il est le "sans péché".

Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. 

Le peuple est donc toujours là, ceux qui partent, ce sont les accusateurs, qui doivent se sentir humiliés. Telle que la scène est décrite, il est toujours en train d'écrire sur la terre.

10 Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » 

 Je trouve cette scène fantastique de douceur. Il ne regarde pas qui part.. Il ne veut pas qu'ils (ceux qui voulaient le juger) se sentent jugé par lui. Il refuse de savoir, il refuse presque de le voir, de manière, à ce que, plus tard dans le temple, il n'y ait pas une relation de jugement. Quel infini respect. Peut-être parce que là, ils ont reconnu peut-être pas ce péché là, mais les autres péchés. Et que cela peut avoir provoqué un changement en eux.

11 Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

Jésus qui est dans péché, aurait pu, mais il ne le fait pas. Et il y a condamnation et condamnation.. Il y a la condamnation verbale, (tu as péché, c'est mal) et le châtiment qui va avec, et Jésus aurait pu avec le peuple présent le faire… Mais même s'il ne le dit pas explicitement, il pardonne, et lui demande de se convertir, de changer.

Est ce qu'on peut parler d'une allégorie dans cette scène, qui se passe dans le Temple? Est ce que la femme représente Israël, avec l'adultère (choisir d'autres Dieux), et la réponse de Jésus est, Dieu pardonne, mais change.. Et ce n'est pas toi qui va mourir, mais moi, le berger..

MARDI 31 MARS: Jn 8, 21-13

Une phrase trouvée ce matin: "Aujourd’hui, n’entendez pas simplement parler au sujet de la grâce, mais comprenez qu’absolument tout dans votre vie dépend, non de vos mérites, de vos capacités ou de vos œuvres, mais du désir de Dieu d’utiliser Sa puissance infinie pour combler vos besoins. C’est ça, la grâce. Méditez cette pensée aujourd’hui et observez votre foi grandir."

SI je reprends la première lecture, on a ce virus.. On pourrait bien le représenter, lui et sa couronne et l'exposer.. Et il serait vaincu par une autre couronne. Mais osons nous le demander? 


21 En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » 
22 Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » 

Toujours ces dialogues qui sont un peu des dialogues de sourds. Avant il a dit qu'il était la lumière. Si la lumière part, où pouvons nous aller? Je m'en vais, je vous laisse, vous êtes indécrottables?  Mais là, au lieu de réfléchir à ce qui leur est dit, ils prennent la fin de la phrase: là où je vais vous ne pouvez aller. 

23 Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. 
24 C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » 

On a la réponse au début de la phrase, si vous ne croyez pas que JE SUIS.. Mais pouvaient ils le croire? Oui avec les yeux du cœur, pas avec les yeux du savoir.

25 Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. 

 Encore quiproquo?  Il affirme qu'il est le Dieu d'Israël, et on lui demande qu'il justifie son identité. 

26 À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » 
27 Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. 

Bouchés..

28 Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. 

Prophétie. Elevé ça peut avoir plusieurs sens je suppose. Là c'est la référence au serpent du désert et ça reprend ce qui a déjà été annoncé  Jn 3. 

29 Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » 

30 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.

Pour une fois, ça finit presque bien: beaucoup crurent en lui. 


MERCREDI 1 MARS. Jn 8, 31-41

31 En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; 
32 alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » 

Il y a là une sacrée affirmation. Fidèle à ma parole (le pape disait demeurer dans la parole et j'ai bien aimé), et cela fera des disciples, mais il y a ensuite le "connaître" qui est  très fort et qui ne peut être que don de Dieu, ou de l'Esprit, vérité qui libère, qui permet de sortir de l'aliénation. Sortir de soi, pour aller vers. Finalement c'est bien ce qu'à fait Abraham, qui va être cité juste après.

33 Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » 

Et le dialogue "fou" recommence, et pourtant ils croyaient en lui. Tu dis que tu vas nous rendre libre, mais  nous sommes libres, puisque lui a été libre (ou libéré de son père)? 

34 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché.
35 L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. 
36 Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. 

Là, ça se complique. Il y a liberté, esclavage, et qui emprisonne, c'est le péché qui est vu un peu comme une entité sans visage, mais qui existe. Et jésus  fait un virage: vous dites que vous êtes libres, mais de fait, vous êtes comme tous les hommes la proie (victime du péché), et vous avez besoin de moi pour devenir libre, ne plus être possession de ce mal interne qui est en chaque être humain. 

37 Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. 

Là, il attaque. Que fait-il en faisant cela? Est ce que ceux là, cherchent à le tuer? EN théorie pas à ce moment là. Et il va y avoir un autre quiproquo sur le père. 

38 Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père,et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » 

On rentre dans le Père/ dieu et père/diable. Le diviseur. 

39 Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. 

Est ce que cela renvoie à la circoncision, donc à la judéité? Au quel cas, ce dialogue pourrait renvoyer à ce qui se passe dans les débuts de l'église entre les convertis païens et les juifs, qui sont enfants d'Abraham.  Mais les œuvres d'A; ne se réduisent pas à la circoncision.

40 Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait.

Jésus de positionne comme un père fondateur.. Abraham a été choisi. Jésus a été envoyé, ce n'est pas du tout le même rôle, la même place. Et c'est bien ce qui est présent dans ce chapitre, la question de l'identité de Jésus et même de sa naissance un peu mystérieuse: nous ne sommes pas nés de la prostitution (comme toi).

41 Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seulPère : c’est Dieu. » 

42 Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »




JEUDI 2 AVRIL:  Jn 8, 51-59



51 En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu'un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. » 
52 Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” 
53 Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort,et les prophètes aussi sont morts.Pour qui te prends-tu ? » 

Et ça repart de plus belle. Jésus affirme que sa parole est comme celle de son Père, elle donne la vie (ma parole ne revient pas;;;). Et du coup ça embraye non plus sur l'enseignement mais sur la mort. Intéressant aussi de le traiter de possédé. Et le mot mort qui revient à chaque phrase.

54 Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, 
55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde. 

Jésus répond en affirmant son origine divine Dieu est son Père.. Mais il n'est pas le père de ceux qui l'attaquent.

56 Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »

57 Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! » 
58 Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. » 

et on arrive à l'affirmation du JE SUIS. Et la lapidation dans ce cas, se comprend.
59 Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.

J'aime beaucoup ce Jésus qui semble si bien connaître la structure du temple, ou alors il commence par se planquer et une fois qu'lls sont sortis, il sort à son tour, comme un gamin qui a réussi à semer ses parents.. Maintenant chez Jean le "sortir du Temple" peut aussi avoir un autre sens. La divinité va quitter le Temple, elle n'est pas reconnue, elle s'en va;


VENDREDI 3 AVRIL: Jn 10, 31- 40 Fin du chapitre 10 et juste avant jésus a dit (fête de la dédicace): le Père et moi, nous sommes un. 

31En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. 

On peut comprendre leur réaction. Avant c'est le bon pasteur, les brebis que personne ne pourra arracher à sa main, les brebis donnés par le père;

32 Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » 
33 Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »

 J'aime bien le "pour une œuvre bonne" parce que cela évoque "et il vit que cela était bon".

 34Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : ‘J’ai dit : Vous êtes des dieux ?’ 
35 Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.

Je pense que là, il dit quelque chose de l'esprit saint: (Paul parlera du temple de l'Esprit). Elle appelle des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s'adressait. Recevoir la parole, la garder, demeurer en elle, c'est divinisation ou sanctification.

36 Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”. 

Il reprend la phrase litige, et leur demande de changer leur regard. Simplement croire dans les œuvres (or ça, pas si simple si on lit tout ce qui précède). Là a mots couverts il est peut-être aussi question de Jésus serviteur, Jésus obeissant. 

37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. 
38 Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »

importance du regard, mais comment avoir un regard pur; car c'est de cela dont il est question.


 39 Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. 

40 Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. 
41 Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » 
42 Et là, beaucoup crurent en lui.

Peut-être plus simple de le reconnaître quand on n'est pas à Jérusalem et où on ne risque rien. Mais c'est déjà beau et ça montre que parmi les pharisiens, la foi en lui est déjà là. Finalement il y a de nouvelles brebis dans la bergerie, ou dans une bergerie;





SAMEDI 4 AVRIL: Jn 11, 45-57 

Caïphe  condamne un homme à mort pour "sauver" le peuple et la nation, Jésus sauve le monde, en donnant librement sa vie. 

Et en repensant à ce texte ce matin, je me disais que Caïphe, puisque les romains interdisaient les mises à mort, savait déjà qu'une fois Jésus arrêté, il serait livré à Pilate pour un motif politique. Cela Jean ne le dit pas, mais cela fait quand même partie des possibles. 

Il s'agit bien de sauver.. sauver le peuple des romains, sauver le peuple de la mort, mais pas la même.

45 En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. 

46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. 

Il y a ceux qui croient en lui, et cela revient sans cesse dans cet évangile et peut-être ceux qui ont peur. Qui est-il celui-là? Alors ils sont dans le désarroi et vont demander aux autorités ce qu'il faut penser.  Et du coup, on arrive dans le beau système des "réunions"..

47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. 
48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » 

Si nous le laissons faire. Tout le monde va croire en lui (et plus en nous) et il va prendre une place (la place) et ça, ça va faire une émeute et donc les romains vont intervenir et ça va être la catastrophe.

49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ; 
50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » 

Et là, en soi c'est étonnant, parce que ce n'est pas la première fois que les prêtres veulent faire mourir Jésus. Enfin il me semble; et là c'est une sentence de bon sens, utilisée depuis toujours: tuer le fauteur de trouble ou le "méchant" pour sauver des milliers d'hommes et de femmes. 

51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; 
52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. 

 Mais là, l'évangéliste, donne un autre sens. Celui du martyr. Il n'est pas le mauvais que l'on doit éliminer, il est celui qui va donner la vie, mais c'est dit à mots couverts;

53 À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. 
54 C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. 

Et une fois de plus, Jésus part, et attend que son heure soit arrivée. 

55 Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque.


56 Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » 
57 Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était, devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.


La foule commence à s'assembler. Jésus n'est pas là.. Mais la menace elle est là, .Ce ne sont plus des gardes qui doivent l'arrêter, mais il doit être dénoncé. Un peu comme si Jésus, n'avait pas d'endroit où aller sans être en danger.

DIMANCHE DES RAMEAUX. PASSION SELON MATTHIEU.

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