mardi 31 mars 2020

SEMAINE DU 23 AU 29 MARS: ÉVANGILES.




LUNDI 23 MARS: Jn 4, 43-54

43 En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée.
 44 – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. 
45 Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. 

On reprend ce qui s'est passé à Nazareth (nul n'est prophète en son pays), mais Jésus a été reconnu comme prophète chez les samaritains. Et là curieusement cela se passe bien: on lui fait bon accueil.

46 Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. 
47 Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. 

Cana, mariage, vin des noces. Et là, c'est la mort dont il est question. Qui est cet officier royal (ailleurs c'est chef de synagogue ou centurion, mais dans tous les cas, quelqu'un d'un certain rang). Or ce n'est pas le rang qui pousse Jésus à répondre à la demande, mais la douleur, la souffrance. Et quand on dit "fils unique" c'est aussi Isaac et Jésus qui sont des fils uniques.

48 Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » 

La phrase de Jésus est quand même curieuse, c'est un reproche. Peut-être veut-il faire passer cet homme à une autre vision de Lui. Il n'est pas un magicien, il est celui dont la parole est efficace, comme celle de Dieu. 

49 Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » 

Il doit s'être passé quelque chose, mais le texte ne le rend pas. Peut-être le "SEIGNEUR".

50 Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.

Et là, c'est la foi intégrale. Il partit… 
 51 Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. 

52 Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. » 

Importance de l'heure. Jésus sera mort à la 6° heure. Quand recommence la vie en lui.. 
Bref 53 Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison. 

La foi contagieuse… Lui est tous les gens de sa maison.

54 Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.


MARDI 24 MARS: Jn 5, 1-16.

Il y a d'abord la première lecture, avec la vision d'Ezéchiel. J'ai été surpris par le terme "la maison", on n'entend pas la majuscule à la lecture, et par le fait que l'ange lui fait traverser le fleuve, et ce par quatre fois. Et la dernière fois, il ne peut pas traverser  5Il en mesura encore mille : c’était un torrent que je ne pouvais traverser ; l’eau avait grossi, il aurait fallu nager : c’était un torrent infranchissable. 6Alors il me dit : « As-tu vu, fils d’homme ? » Puis il me ramena au bord du torrent. Si l'ange le ramène au bord du torrent, c'est qu'il l'a plongé dans ces eaux qui sont devenues source de bénédiction. Est ce qu'on peut parler de baptême? SI l'eau sort du côté droit, c'est quand même bien de ce côté là qu'il y aura le coup de lance du soldat..


À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. 
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, 
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. 

Bref tous ceux qui n'avaient pas le droit d'entrer dans le Temple, pour prier ou offrir des sacrifices. Lieu un peu païen, mais faute de mieux.. et puis il ya bien un ange qui fait bouillonner.. Ange du Seigneur ? 

4[...] Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. 
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » 

Que veux tu petit chat , dit une chanson.. Je veux .. Et l'homme lui semble interloqué. Pourtant c'est la question normale: si tu es là, c'est que tu veux quelque chose, si tu t'es déplacé là c'est que tu attends quelque chose. Alors une question…

Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » 
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » 
Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. 

J'ai comme l'impression que l'homme prend la question de travers, comme un reproche. (Cela fait si longtemps que je suis avec vous, et tu me demandes de te montrer le père).. et du coup, il (ça c'est ce que dit le pape à juste titre), se justifie en faisant reposer l'échec sur les autres. Ce n'est pas de ma faute; cela fait des années, et je suis seul et abandonné (mais je ne demande rien non plus).. Et Jésus qui n'a pas eu de réponse (surtout qu'il n'y avait même plus de demande), le met debout au sens fort, il lui demande d'agir, de ne pas se complaire dans sa rancœur, dans sa tristesse. Lève-toi (redeviens vivant), prends ce truc qui ne sert plus à rien et ne reste pas là, marche. Encore une belle triade de verbes.

Et l'homme est guéri. Et on apprend enfin que c'est un jour de sabbat.

10 Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » 
11 Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » 
Et ce n'est plus le dialogue: veux tu être guéri, mais il ne t'est pas permis de porter ton brancard. On passe du permis au défendu, de ce qui délie, à ce qui paralyse. Et là, on peut imaginer que le miraculé s'il "réplique" c'est qu'il ne se laisse pas faire. 

12 Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » 
13 Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. 

Et là, le "je suis guéri, mais je ne connais que la voix de celui qui m'a guéri, je ne connais pas son nom". Mes brebis écoutent ma voix. Elles connaissent ma voix, dira Jésus plus tard;

14 Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » 

Le commentaire du pape est là-dessus, laisser le mauvais souffler et enfoncer dans la tristesse, le découragement, la mélancolie, la faute de l'autre.. 

15 L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.
16 Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

 Et là, ce sera un nouveau dialogue entre Jésus et les pharisiens.


MERCREDI 25 MARS: ANNONCIATION. Lc 1, 26 -38

26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 
27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

On plante le décor. Un ange, une ville (enfin est-ce vraiment une ville), une jeune fille fiancée , elle appartient à la maison de David, donc ça c'est un bon indice (le messie, la maison de David), et son nom, pour lequel il semble que l'on n'ait pas de signification, sauf peut-être la sœur de Moïse, celle qui s'est occupée du bébé, qui lui a trouvé une nourrice et qui ensuite a été celle qui a chanté lors du passage de la mer rouge. Mais quand même une drôle de femme, avec sa lèpre due à la jalousie. Impression d'ailleurs que c'est plus une demi sœur, qu'une sœur, mais bon. Mais on a une lignée sacerdotale. Donc à la fois, messie et prêtre.

28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » 

Je trouve toujours cette phrase aussi émouvante. Comblée de Grace.. Quel beau nom, surtout si on met des tirets.

29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. 
30 L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 

Bouleversée / sois sans crainte. Avoir trouvé grâce..
Là je pense que c'est dans le sens du choix. Un peu ce psaume 44 que l'on lit aujourd'hui. Tu as trouvé grâce, tu as été choisie, quitte la maison de ton père..

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. 
32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; 
33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » 

  La maison de Jacob, là ce sont les douze tribus, ce n'est pas que la maison de David. C'est vraiment autre chose; régner sur Israël. 

34 Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » 
35 L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. 

Jeu des questions réponses (ici c'est mieux qu'avec Zacharie) et le signe qui vient dans la foulée, avec l'affirmation: rien n'est impossible à Dieu. Or c'est difficile de le croire.. Mais, elle la jeunette, elle y a cru.

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 
37 Car rien n’est impossible à Dieu. » 

38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

L'ange entra. L'ange la quitte; elle était seule, elle perçoit une présence, il se passe une autre présence et l'ange la quitte, elle est seule, mais elle n'est pas seule.





JEUDI 26 MARS: Jn 5, 31-47.

31 En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ;
32 c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. 
33 Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité.
 34 Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. 
35 Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. 


Un témoin pas suffisant. Il en faut au moins 2, mais quel est celui qui rend vraiment témoignage à Jésus? Celui qui ouvre les yeux du cœur. Si on reste au texte, Jésus cite Jean, au quel les pharisiens ont envoyé une délégation. Il n'était pas le messie, mais il était l'ami de l'époux.

Il semble que Jésus dise: essayez de croire ce que Jean a dit, pour que vous entriez vous aussi dans la dynamique du salut, pour que arrêtiez de camper sur vos positions. Un peu comme si c'était la vraie fonction de Jean, lui rendre témoignage;

36 Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. » 

Là il parle des œuvres, la guérison de ce paralytique. Et d'autres miracles que nous ne connaissons pas; les pharisiens devraient comprendre que s'il fait cela c'est parce que il est bien l'Emmanuel (Dieu avec nous). Mais ils ne comprennent pas.

37 Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, 

le seul qui ait entendu vraiment sa voix, c'est Moïse, mais il ne l'a jamais vu de face et il n'a pas vu sa face. Si jésus affirme que le père lui rend témoignage, ceux qui l'écoutent doivent penser qu'il est complètement fou.

38 et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. 

Phrase difficile. Il y a cet aveuglement: vous ne reconnaissez par le Père, parce que vous vous détournez de moi.

39 Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,
40 et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! 
 Sortir son nez des écritures, pour voir (ce sera la finale de ce texte).

41 La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; 

 La gloire, elle vient de Dieu pas des hommes. 

42 d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. 

 Comme l'amour de Dieu est lié dans cet évangile à la reconnaissance de Jésus en lien permanent avec le Père (si quelqu'un m'aime, mon père l'aimera) On ne sépare pas le Père du Fils, ni le Fils du Père.. 

43 Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! 
44 Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? 
45 Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. 
46 Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. 

47Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? 

Là, il les accuse de travestir les écritures, et de ce fait les paroles de vie, ne peuvent pas être entendues par une oreille gauchie. Il faudra quand même la mort, la résurrection et l'envoi de l'esprit, pour que l'on comprenne dans la bible tout ce qui annonçait Jésus.. Mais il est bien question de l'aveuglement. Et c'est si facile..

VENDREDI 27 MARS:  Jean 7, 1-2.10.14.25-30. 

Le Pape a commenté la lecture qui concerne le juste persécuté, et a insisté à la fin sur le silence: ne pas se justifier face à l'esprit mauvais, faire comme Jésus.

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. 
La fête juive des Tentes était proche. 

Fête de septembre, fête qui rappelle aussi le temps dans le désert, quand le peuple dépendait entièrement du très Haut. 

10 Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. 
14 On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. 

Milieu de la semaine, on n'y croyait plus, et le voilà qui enseigne. Pas de miracles, non il enseigne. 

25 Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? 
26 Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? 
27 Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » 

Peut-être une certaine stupeur. Si personne ne met la main sur lui, alors c'est que les Chefs le reconnaissent, mais il reste une interrogation, il ne correspond pas à ce qu'on attend du messie, et c'est curieux, parce que normalement le messie, on sait qu'il est un descendant de David. Le problème c'est peut-être Nazareth, mais surtout la confusion avec messie et prophète (voir Moïse).

28 Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
 29 Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » 

Et là, Jésus a son oreille magique, qui entend les racontars. Et c'est vous pensez parce que vous savez où je suis né, qui je suis, mais attention, vous n'en savez rien (et cela reste vrai pour nous aujourd'hui, on peut savoir des choses des personnes qui sont auprès de nous, mais nous ne les connaissons pas). Et là, jésus affirme qu'il est envoyé, que quelqu'un est venu le chercher, et que ce quelqu'un, celui dont on ne prononce pas le nom, lui il le connaît.
Et surtout, puisqu'il est question d'un lieu, il répond à la question: moi je viens de là où se trouve le Père. Pas étonnant que ça passe mal, meme très mal.

30 On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.


SAMEDI 28 MARS Jn7, 40-53

40 En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » 
41 D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? 
42 L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » 
43 C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. 


Questionnement…Jean ne parle pas de la naissance à Bethléem.  D'où doit il venir? Est ce qu'il est conforme à ce qui est écrit? Et là, c'est "on ne sait pas", et arrive la division, ceux qui reconnaissent et ceux qui le mettent à la poubelle.


44 Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. 
Qui sont ces violents, qui veulent l'arrêter eux-mêmes? En tous les cas, pas ceux qui sont mandatés pour cela, à savoir les gardes. Mais personne ne met la main sur lui (on est au chapitre 7), son heure n'est pas venue;


45 Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » 
46 Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » 
47 Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
48 Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? 
49 Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » 

Donc les gardes, ça n'a pas fonctionné et il y a ce jugement terrible sur la foule: elle ne sait rien (elle n'est pas instruite comme nous, elle est méprisable, et cela évoque le pharisien et le publicain), ce sont des "maudits". Et les maudits, ce sont les impies, les idôlatres. Pourquoi est ce que je pense que c'est la jalousie qui les fait parler? Certes ils ont des disciples, un petit nombre, mais la foule ne les suit pas; Dépit en plus? Le Pape disait: ils ont oublié qu'ils font partie de ce peuple là.

50 Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit :
51 « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » 
52 Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » 

Recours aux écritures, recours à la lettre. Et cela fait condamnation. Et ça, cela reste un sacré risque.. Le péché contre l'esprit.

53 Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.

On pourrait presque dire, dans le combat qui oppose Jésus aux "pharisiens", c'est échec et mat: chacun rentre chez soi, mais hélas les rancœurs demeurent.

DIMANCHE 29 MARS: Jn 11. Résurrection de Lazare.

Jour…
Jn 4 Il resta deux jours avec eux (les samaritains).
Jn 6: je le ressusciterai au dernier jour.

Importance du temps.. du temps qui s'écoule.

En ce temps-là, il y avait quelqu'un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. 
Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade.
 Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » 
En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » 

Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. 

On a la mise en scène. Les personnages, Lazare, un village où habitent Marthe et Marie. Un malade. Un envoyé. Une réponse de Jésus, si elle a été donnée par l'envoyé, qu'est ce que les sœurs ont compris? Maladie pour la gloire de Dieu, pour lui Jésus soit glorifié? Si elles pensent aux guérisons faites pour glorifier Dieu, elles devaient penser que Jésus allait venir tout de suite.

Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux joursencore à l’endroit où il se trouvait. 

Cela semble un peu en contradiction avec ce qui précède, du moins à un premier niveau. Il reste 2 jours, comme il était resté deux jours chez les samaritains. Comme si ce qu'il fait là où est, sur les bords du Jourdain est un temps d'enseignement, de révélation, ou, peut-être, puisqu'il sait que ses jours sont comptés, comme un temps de retraite avec ceux qu'il est en train de former. Ensuite, est-ce la fin du deuxième jour ou le début du troisième? Parce que si c'est le cas, on est dans une optique de résurrection. 

Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » 
Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » 
Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; 
10 mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. » 
11 Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » 

Pas très rassurés les disciples. Et à nouveau le temps. Douze heures dans la journée; Vous êtes les douze, vous marchez à mon tempo, vous êtes dans la lumière (sauf peut-être Juda).  Puis la mort comme un sommeil..

12 Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » 
13 Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. 
14 Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort, 
15 et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » 
16 Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » 

Annonce de la mort. Et sens donné à cet événement: je me réjouis de ne pas avoir été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. 

17 À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre joursdéjà. 

Du coup il est très difficile de situer la mort de Lazare dans le temps. Il y a bien les distances qu'on ne connaît pas bien. Est ce que Lazare est mort au moment où l'envoyé vient le trouver? C'est un peu l'impression que ça donne.

18 Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, 
19 beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.

20 Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 
22 Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » 
23 Jésuslui dit : « Ton frère ressuscitera. » 

24 Marthereprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » 
25 Jésuslui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; 
26quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
 27Ellerépondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » 

28 Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. »
 29 Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus. 
30 Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré. 

31 Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer. 
32Mariearriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » 
33 Quand il vitqu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
34 et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » 
35 Alors Jésus se mit à pleurer.

J'aime beaucoup cette communication de l'émotion. Marie pleure, jésus se met aussi à pleurer; Il participe pleinement.

 36 Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » 
37 Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Jamais contents.. 

38 Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. 
39 Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jourqu’il est là. » 

40 Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » 
41On enleva donc la pierre. 

Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. 
42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » 

43 Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » 

44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » 
45 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

Importance du déliez le.. Les liens de la mort m'enserraient.. j'ai crié vers toi et tu m'as délivré.

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