samedi 4 décembre 2021

SEMAINE DU 28 NOVEMBRE AU 4 DÉCEMBRE. ÉVANGILES

DIMANCHE 28 NOVEMBRE. Lc 21, 25-28. 34-36

 

25 En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. 

26 Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.

 

L'amorce en ce temps là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue est un peu biaisée. Il s'agit d'une réponse de Jésus à ses disciples. Ceux-ci se sont extasiés devant le temple, Jésus a annoncé sa destruction, puis il est parti sur des annonces de destructions plus générales et plus massives, mais aussi de persécutions. Puis il reparle de la chute de Jérusalem et de là, il va plus loin. Il parle de son retour à lui dans ce contexte qui peut servir de signe.

 

On peut presque penser à l'apocalypse, le texte que l'on lit pour l'Assomption. Un signe dans le ciel. Mais ces signes là, ils sont pour nous assez inimaginables. C'est de fait voir ce qui peut se passer dans l'autre monde, mais c'est bien de cet autre monde, que l'on oublie, dont parle Jésus. Oui il y a notre petit monde, mais il ya un ailleurs dont nous n'avons aucune idée, et c'est de cet ailleurs que Jésus parle. Il affirme que c'est là qu'il sera et que c'est de là, qu'il viendra ou reviendra, avec les attributs de Dieu. 

 

 

 27Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. 

 

28 Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. » 

 

Puis, ça repart un peu en arrière, et c'est un message d'espoir. Quand les cieux s'ouvriront, quand vos yeux verront, alors sachez, que je vais venir et que vous trouverez en moi le repos et le salut.

 

34 Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste 

35 comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. 

 

36 Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »


Mais en attendant, ne vous laissez pas prendre par les contingences du temps présent. Veillez et priez, et le jour dernier viendra et s'abattra. Personne ne pourra y échapper. Et vous serez des vivants debout devant moi, moi qui suis le Fils de l'Homme. 

 

Mais tout cela se passe dans le temple. Je viens de lire la finale de ce chapitre et je la trouvé émouvante, car juste après, ça bascule dans la préparation de la Pâque. 

 

37 Il passait ses journées dans le Temple à enseigner ;

mais ses nuits, il sortait les passer en plein air, à l’endroit appelé mont des Oliviers.

 

Enseigner/ prier. Dedans/dehors. 

 

38 Et tout le peuple, dès l’aurore, venait à lui dans le Temple pour l’écouter.

 

 

LUNDI 29 NOVEMBRE.  Mt 8, 5-15

 

Nécessité de faire le lien entre la première lecture: toutes les nations viendront vers Jérusalem et cet homme est le premier à le faire. 

 

Il vient de guérir le lépreux. Finalement celui qui s'approche de lui, c'est un autre lépreux aux yeux des juifs, un occupant. Et là aussi jésus accède à sa demande et de même qu'il a touché le lépreux de même il n'hésite pas à se rendre dans la maison s'un païen. 

 

Mais c'est là, où le centurion fait preuve d'une immense délicatesse et d'une immense foi. Et lui le païen, il devient modèle pour les fils d'Abraham. 

 

Il y a peut-être deux regards. Celui de Jésus qui n'hésite pas à se compromettre et le regard du centurion, qui fait confiance à cet homme, qui le regarde, qui se sait regardé et compris. 

 

5 En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : 

6 « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » 

7 Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » 

 

Jésus ne délègue pas, il s'engage lui-même, il y a une demande importante qui traduit l'humanité de cet homme et c'est à cela que Jésus répond, et peut-être que c'est le fait d'entendre la voix, de voir le regard qui pousse le centurion a passer sur un autre registre. Il aurait pu forcer Jésus à venir, mais là, il le supplie de ne pas venir car en cet homme rayonne aussi la puissance. L'autorité comme cela est noté bien souvent.

 

8 Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. 

9 Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » 

 

Là ce n'est plus le geste mais la parole qui est demandée. Et la foi.

 

10 À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. 

11 Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,

 

Dans ces versets, il n'y a pas les paroles de guérison:

 

 12 mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

13 Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.

 

 Donc la liturgie veut nous faire réfléchir sur autre chose. L'universalité salut. Et c'est différent.

 

MARDI 30 NOVEMBRE. ST ANDRÉ. Mt 4, 18-22

 

Il y a eu les tentations, le choix de Jésus de quitter Nazareth, la première prédication: convertissez vous, car le royaume de Dieu est tout proche et ensuite Jésus qui démabule dans une ville qu'il ne connait peut-être pas, et qui est tout seul. Et là, il sait qu'il a besoin de disciples pour être sa famille et les former. Et il regarde et parmi tous les pêcheurx ils appelle ceux là. Il y a bien un choix, une élection. Mais à ce choix il faut savoir répondre au moment opportun. 

 

Bon chez Jean, ça ne se passe pas comme ça et c'est André qui va chercher Pierre, mais les deux autres, c'est bien au bord du lac. La première famille de Jésus est différente. Andre, le disciple sans nom, Philippe, Nathanaêl, Pierre. 5 comme les doigts de la main.

 

C'est un texte qui est brut. Ça ne se passe pas après une peche étonnant, non, ça démarre comme ça. Jésus qui marche, qui regarde et qui appelle des hommes en pleine action. Ils sont en train de jeter les filets; et ils laissent en plan et ils suivent. Et rebelotte avec les deux autres qui laissent leur père, leur barque et qui le suivent. Tel que c'estraconté, cette irruption de Jésus dans le quoidien de deux fois deux hommes, c'est sidérant. Et ce qui est beaui c'est leur réponse. Ils laissent leur filet, là où il était, ils laissent leur père et leur barque et ils s'engagent pour une autre traversée. C'est peut-être cela le message. Se laisser embarquer vers une autre destination, un autre chemin, mais faire confiance à la voix de celui qui appelle, mais aussi à son regard. 

 

Là, ça fait une main, ils sont 5.. Unis pour le royaume et sans savoir ce que voudra dire "pêcheurs d'hommes".

 

18 En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. 

19 Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » 

20Aussitôt, laissant leurs filets, 

ils le suivirent

 

21 De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela.

 22Aussitôt, laissant la barque et leur père,

 ils le suivirent.



MERCREDI 1° DECEMBRE. MT 15, 29-34   À mettre en lien avec isaïe; les vins capiteux et la viande savoureuse.

 

Jésus a guéri la fille de la femme cananéenne, il revient en Galilée, et c'est l'épisode de ce jour, à mettre en lien avec le premier texte. Et "ils mangèrent et ils furent rassasiés". C'est la deuxième  multiplication des pains. 

 

Il y a l'abondance des guérisons comme il y a l'abondance du partage. Et là, il reste 7 corbeilles et non pas 12 comme dans le passage de Mt 14.

 

Et ça se passe sur une montagne et non au bord du lac. Ce qui est surement important pour Matthieu.  

 

29 En ce temps-là, Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. 

30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. 

 

Cette fois -ci, Jésus n'enseigne pas. Et pourtant il aurait pu, mais c'est autre chose qui lui est demandé et il y a surement un effort des foules pour conduire, amener, déposer. On peut dire que la solidarité est importante. Et Jésus est là. J'ai toujours aimé cette image de "déposer"à ses pieds. Ce ne sont pas des trésors que l'on dépose, non ce sont des êtres qui ont besoin de guérison, et il le fait. Bon j'ai eu une image stupide des feuilletons américains où on fait la queue (les enfants) pour aller sur les genoux du Père Noël, lui parler, lui demander quelque chose, être pris en photo avec lui. Il y a un peu de cela aussi.

Mais j'aime cette scène.

 

31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. 

 

Cela reprend la réponse de Jésus aux disciples de Jean: les muets parlent, les aveugles voient. On est dans une plénitude, et Jésus s'efface devant le Père, car c'est au Dieu d'Israël que l'on rend grâce. 

 

32 Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. » 

 

Là, c'est la compassion, mais Jésus ne parle pas de sa fatigue à lui. Il parle des autres et il ne veut pas qu'ils défaillent alors qu'ils viennent de retrouver la santé pour beaucoup. Et c'est le dialogue, avec les disciples qui doivent penser qu'il a de drôles d'idées.

 

33 Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? »

 34Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? »

 Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. »

35 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. 

 

Là, c'est la nourriture prévue pour les disciples qui va être donnée, et c'est important aussi. Ce n'est plus dans la foule, c'est les réserves, ce sur quoi les disciples comptaient qu'il ne faut pas garder pour soi.

 

36 Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. 

 

Et c'est le pain du partage, ce mot repris je crois sur RCF et que j'aime cat Jésus est l'homme du pain rompu, du pain partagé, mais pas perdu.

 

37 Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.



Apprendre à ne pas garder, même si cela parait indispensable. Après tout Jésus a donné sa vie, son souffle alors …

 

 

JEUDI 2 DÉCEMBRE. MT 7, 21. 24-27

 

Dans la première lecture, il est question d'une ville forte, que le Seigneur protège avec mur et avant mur. Si on prend appui sur le Seigneur, on perdure, mais si on ne s'appuie pas sur lui, même si on se croit invincible, on s'écroule.

 

2 1En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. 

 

Celui qui écoute et qui fait la volonté de mon père, celui la m'est un frère, une sœur, une mère. Mais la difficulté c'est bien de faire la volonté du Père, et pas la sienne propre et surtout de faire totalement confiance.

 

24 Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.

25 La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. 

26 Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. 

27La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »

 

Dans le livre de proverbes, il y a souvent l'opposition entre le sot et le prévoyant. Le sensé et l'insensé. Là c'est la même chose.

J'avais commencé par séparer les deux, mais je pense que les lier est important. Il y a finalement accepter de se fatiguer ou être paresseux, choisir le plus facile, et ensuite devant la ou les épreuves, c'est tenir envers et contre tout, ou être emporté; On retrouve un peu les paraboles du grain étouffé par les épreuves de la vie. Et pour moi, la maison c'est aussi la lignée. 

 

VENDREDI 3 DECEMBRE. Mt 9, 27-21

 

La fin du chap 8, ce sont les possédés de Gérasa et Jésus revient chez lui, on peut penser à Capharnaum.

Il y a le paralysé (mais c'est dehors) et Jésus rentre dans sa maison.

Jésus part, et c'est l'appel de Matthieu. Un repas. 

Les disciples de Jean: pourquoi jeunons nous?

La demande du notable, viens sauver ma fille.

La femme hémorroïse.

La maison du notable et la vie. 

Et c'est sur le chemin du retour que se passe la péricope de ce jour. 

 

Bien entendu ce texte fait écho à la première lecture du livre d'Isaïe.  18Les sourds, en ce jour-là, entendront les paroles du livre. Quant aux aveugles, sortant de l’obscurité et des ténèbres, leurs yeux verront.  

Mais pas seulement, car c'est l'annonce d'un temps nouveau, un temps oùJacob sortira de la honte d'avoir été vaincu, et où Dieu sera présent dans son peuple.

 

 

27 En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! »

 

Il faut dire qu'un homme qui a redonné la vie à une jeune fille, c'est quelqu'un. Il est capable de tout, alors les deux le suivent, mais c'est sirérant pour des aveugles. Et ils crient leur demande en l'adressant à celui qu'ils reconnaissent comme un roi. Un messie? Peut-être.Mais jésus ne s'arrête pas, et la "poursuite" continue.

 

28 Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vousque je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. » 

 

Ils l'ont suivi, ils sont arrivés dans la maison, ils s'approchent enfin de lui et c'est Jésus qui parle. Il pose une question, et la réponse montrerait qu'ils sont passés de Fils de David à Seigneur, ce qui est autre chose. 

 

29 Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » 

30 Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! » 

 

Un geste, mais ce n'est pas une parole de guérison. C'est autre chose. C'est vous êtes les artisans de votre guérison. Si vous croyez en moi, vous serez guéris, si votre foi c'est du chiqué, il ne se passera rien. 

Les yeux s'ouvrent, mais il y a un ordre: j'ai ouvert vos yeux, mais vous fermez votre bouche. Cela évoque un peu la guérison du lépreux, où Jésus ordonne aussi de ne pas dire, et là aussi, la demande de Jésus est un échec.

 

31 Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.



Peut-être que l'important ce n'est pas tant d'être guéri, de retrouver quelque chose de perdu, que de prêter attention à ce que Jésus peut demander à un moment donné. Et à lui obéir.

 

SAMEDI 4 DÉCEMBRE.

 

Livre d'Isaïe 30,19-21.23-26. 

19Ainsi parle le Seigneur, le Dieu saint d'Israël : Peuple de Sion, toi qui habites Jérusalem, tu ne pleureras jamais plus. À l’appel de ton cri, le Seigneur te fera grâce. Dès qu’il t’aura entendu, il te répondra. 

20 Le Seigneur te donnera du pain dans la détresse, et de l’eau dans l’épreuve. 

Celui qui t’instruit ne se dérobera plus et tes yeux le verront. 

21 Tes oreilles entendront derrière toi une parole : « Voici le chemin, prends-le ! », et cela, que tu ailles à droite ou à gauche. 

 

23 Le Seigneur te donnera la pluie pour la semence que tu auras jetée en terre, 

et le pain que produira la terre sera riche et nourrissant. 

Ton bétail ira paître, ce jour-là, sur de vastes pâturages. 

24 Les bœufs et les ânes qui travaillent dans les champs mangeront un fourrage salé, étalé avec la pelle et la fourche. 

 

25Sur toute haute montagne, sur toute colline élevée couleront des ruisseaux, au jour du grand massacre, quand tomberont les tours de défense. 

26 La lune brillera comme le soleil, le soleil brillera sept fois plus, – autant que sept jours de lumière – le jour où le Seigneur pansera les plaies de son peuple et guérira ses meurtrissures.

 

 

Celui qui t'instruit ne se dérobera plus;

 

 

 Mt 9, 35-38. 10,1. 5a-8

 

35 En ce temps-là, Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. 

36 Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. 

37 Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. 

38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » 

 

Il y a eu des guérisons, mais Jésus ne reste pas statique. Il est celui qui marche, qui jette la parole, qui guérit toute maladie et toute infirmité. Et là, j'entends l'infinie compassion de Jésus pour ceux qui viennent vers lui, que ce soit pour l'écouter ou lui demander une guérison. Et il y a peut-être une espèce d'impuissance que ressent Jésus. Et pour lui, cela devient aussi demande. Demandez au maître de la moisson d'envoyer des ouvriers. Et c'est là, que la réponse en quelque sorte vient pour lui. Envoie-les autres, envoies ceux que tu as commencé à former, je serai avec eux (comme dans la première lecture), et annonce par eux et avec eux.

 

1 Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. 

 

5a Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : 

 

6 « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. 

7 Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. » 

8 Guérissez les malades, ressuscitez les morts,

purifiez les lépreux

expulsez les démons. 

 

vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »

 

et c'est l'envoi, mais les apôtres sont bien nantis avec ce pouvoir d'expulser les esprits mauvais, et de guérir. Et ils en ont des choses à faire, pour proclamer que le royaume de Dieu est tout proche (ou s'est approché). 

 

Merci Seigneur de donner ton pouvoir à ceux que tu envoies aujourd'hui, à ceux qui ont reçu gratuitement, pour qu'ils te donnent gratuitement, pour qu'ils révèlent qui tu es et pour que ton nom soit reconnu.

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